Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Jean a écrit : ↑samedi 17 août 2019 à 0:22 Un bref commentaire sur les interventions de non spécialistes auprès d’enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme"
Avec l'accord de Gérard, j'ai reproduit sa traduction sur mon blog.
A noter la conclusion des auteurs de l'étude : "Dans un pays comme le Pakistan, le manque de ressources est un problème critique étant donné le manque de psychologues, de pédopsychiatres, d'ergothérapeutes et de conseillers scolaires. Les auteurs appellent l'attention des décideurs, des dirigeants du secteur de la santé, des intervenants et des militants sur la nécessité de fournir un cadre où ces interventions sont facilement accessibles aux enfants autistes."
Si nous disposons de bien plus de ressources en professionnels, ces professionnels ne sont pas encore formés à l'autisme en majorité. Il ne faut alors ne pas compter sur eux pour former parents ou entourage, malheureusement ! Et bien trop souvent, suivant les enquêtes réalisées par des ARS, les parents ne sont pas associés à la définition des interventions.
Deux des interventions présentées concernent des bébés "à risque autistique". C'est notamment le cas du PACT, élaboré par Jonathan Green et mis en valeur par lui et Laurent Mottron lors de la conférence scientifique internationale d'avril 2017. L'argument économique mis en avant ...
Test “anticipé” pour une thérapie de l'autisme : peu d’avantages détectés
Apprendre aux parents à interagir avec leurs bébés : résultats décevants d'une intervention entre 9 et 14 mois, chez des bébés n'ayant pas de précédent d'autisme dans la famille.
spectrumnews.org Traduction de "Test of ‘preemptive’ autism therapy detects few benefits" par lulamae - De Nicholette Zeliadt / 5 Août 2019
Les études sur les traitements de l'autisme n'ont pas d'étalons standards
Usage unique : Près de 70 % des outils d'évaluation des traitements de l'autisme ont été utilisés dans une seule étude. Les outils utilisés pour le diagnostic peuvent ne pas être assez subtils pour analyser les variations du comportement.
Dérive du diagnostic dans l'autisme ? Une méta-méta-analyse
Une analyse de méta-analyses considère que les différences entre les groupes de personnes non-autistes et les non-autistes diminuent au fur et à mesure
Jean a écrit : ↑vendredi 23 août 2019 à 15:59
Une analyse de méta-analyses considère que les différences entre les groupes de personnes non-autistes et les non-autistes diminuent au fur et à mesure
Les chercheurs sont plus prudents que ça, ils ne "considèrent" pas mais leurs résultats "suggèrent" :
blog/mediapart a écrit :Les résultats suggèrent que les différences entre les personnes atteintes d'autisme et les témoins ont diminué avec le temps, ce qui pourrait être associé à des changements dans la définition de l'autisme d'une population étroitement définie vers une population inclusive et hétérogène. Cela pourrait avoir des répercussions sur notre capacité d'élaborer des modèles mécanistes de l'autisme.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
De quelle quantité de thérapie comportementale un enfant autiste a-t-il besoin ?
Question controversée : la "dose" de thérapie comportementale nécessaire.
spectrumnews.org Traduction de "How much behavioral therapy does an autistic child need?" Expert Connie Kasari - Professeur, Université de Californie, Los Angeles https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -il-besoin
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Plein éveil : la lutte des enfants autistes avec le sommeil
La moitié des enfants qui ont un trouble autistique éprouvent des difficultés à s’endormir ou à rester endormis, ce qui peut empirer leurs symptômes autistiques. Des scientifiques commencent juste à explorer ce qui ne tourne pas rond à l’heure de minuit.
Jean a écrit : ↑mercredi 28 août 2019 à 15:28Plein éveil : la lutte des enfants autistes avec le sommeil
La moitié des enfants qui ont un trouble autistique éprouvent des difficultés à s’endormir ou à rester endormis, ce qui peut empirer leurs symptômes autistiques. Des scientifiques commencent juste à explorer ce qui ne tourne pas rond à l’heure de minuit.
Je n'ai remarqué la série de photos qu'au dernier moment, parce que techniquement, les fonctions de copie ou d'enregistrer ne fonctionnaient pas simplement.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Jean a écrit : ↑vendredi 23 août 2019 à 15:59
Une analyse de méta-analyses considère que les différences entre les groupes de personnes non-autistes et les non-autistes diminuent au fur et à mesure
Les chercheurs sont plus prudents que ça, ils ne "considèrent" pas mais leurs résultats "suggèrent" :
blog/mediapart a écrit :Les résultats suggèrent que les différences entre les personnes atteintes d'autisme et les témoins ont diminué avec le temps, ce qui pourrait être associé à des changements dans la définition de l'autisme d'une population étroitement définie vers une population inclusive et hétérogène. Cela pourrait avoir des répercussions sur notre capacité d'élaborer des modèles mécanistes de l'autisme.
Autre chose à prendre en compte dans tout ça je crois : Il me semble qu'actuellement il n'y a pas de marqueur biologique qui permettrait de lier clairement un diagnostic d'autisme avec tel ou tel type de physiologie(s) sous-jacente.
En l'absence de tels marqueurs, beaucoup de discussions portant sur la soit-disant "menace du sur-diagnostic" me semblent se tromper de cibles. Une idée de cible alternative : pourquoi la psychiatrie aurait-elle uniquement merdée dans les troubles autistiques, et pas dans d'autres catégories de patients faisant partie de sa jurisdiction ?
Dans l'ensemble, je pense que la catégorie "autisme" est un des grands succès de catégorisation des patients de la psychiatrie moderne, mais que ces succès de catégoristion, il n'y en pas eu beaucoup; et que beaucoup beaucoup de catégories psychiatriques ont encore des justifications d'existence très fragiles voire fantaisistes.
C'est vrai que nous sommes en attente fébrile de recommandations de la HAS sur le diagnostic d'un certain nombre de troubles psychiatriques, avec des tests standards confirmés internationalement.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans