teardrop a écrit : ↑mardi 11 juin 2019 à 22:24
de m'habiller en conséquence...
Il n'est absolument pas nécessaire de s' habiller d'une façon particulière pour aller à l'Opéra : il n'y a pas de physionomiste à l'entrée (même si tong et maillot de bain, ça risque quand même de ne pas passer...).
Et pour les jeunes (moins de 28 ans) qui voudraient découvrir, il y a des séances dédiées où les places sont à 5€.
J'entends bien, c'est simplement ce que ce meussieu m'a dit... mais évidemment je ne vais pas adopter l'habit d'époque, ni y aller en costume, ni en Mickey. Je vais passer mon tour pour les tarifs jeunes, on me dit faire plus jeune, ce qui me plaît fort bien, mais ma carte d'identité est d'un autre avis.
diagnostiqué TSA (AHN, SDI) par la Fondation FondaMental anciennement "teardrop"
Miss Ping et mister Pong, deux japonais en couple, m'ont conseillé d'aller voir une représentation de "La flûte enchantée", de Mozart.
J'ai suivi leur conseil. Même si c'est des bouffeurs de poissons crû et que c'est dégueulasse. Le poisson crû.
Ce n'est pas le problème vénal qui m’intéresse car il fallait bien avoir des mécènes à l'époque pour se nourrir.
Les compositeurs pour orgue, ou les compositeurs de pièces religieuses n'en avaient pas besoin. Ils (avaient et) ont une paie.
Cela leur permettait de faire la fête à la saucisse. Tous les week-ends.
Barbuc' avec les voisins, et tout ça.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Bubu a écrit : ↑mercredi 19 juin 2019 à 13:45
Ce n'est pas le problème vénal qui m’intéresse car il fallait bien avoir des mécènes à l'époque pour se nourrir.
D'où la mauvaise réputation qu'avait l'Opera d'être un vivier de courtisanes, mauvaise réputation qui a perduré bien longtemps.
Spoiler :
comme le disait mon arrière grand-mère : "ya qu' les p.tains qui montent sur les planches" (sic)
J'adore l'Opéra, j 'y suis beaucoup allée ado et jeune adulte ( étudiante en Allemagne avec un pass, je payais 1DM !!)- cette année j'y suis retournée 2 fois, pour mon plus grand plaisir - car c'est un Art vivant total...Si tout est harmonieux, ça peut être le grand frisson...
J'écoutais en boucle La Bohème de Puccini, dont j'ai ensuite joué l'Acte II avec mon école de musique - grande expérience
un truc que je ne comprends pas : s'habiller ( je veux dire correctement, voire classe - je vais pas y aller à poil on est d'accord)pour un concert, un spectacle... - je viens pour écouter des artistes, c'est sur eux qu'est la lumière, ce sont eux que je vais voir, pourquoi m'habiller MOI? c'est pas un truc de NT ça?
Prr contre si une voix me déplaît, aïe, ça fait mal...
TSA (diagnostic en 2019 par psychiatre spécialisé) - troubles anxio-dépressifs
Après j'adore les voix.
Les cantates de JS Bach sont géniales par exemple, et en général les choeurs religieux constituent le meilleur du chant.
Même si l'oeuvre pour claviers, a part les variations Goldberg, de JSB, est nulle pour moi. (Sauf exceptions)
Les pièces pour Orgue de JSB me semblent nulles. A chier. Et très difficiles à exécuter.
Voila, il crée un sujet de 3 notes, son contre-sujet, et il nous emmerde avec ça pendant 5 minutes. C'est stérile.
Et c'est sans doute pourquoi l'Art de la Fugue est si rare, dès le XIX siècle.
Des Fugues ont été écrites après JS Bach cependant, mais ridicules par rapport à celles de JSB, aux siennes.
JS Bach kiffait l’écriture de fugues comme nous autres kiffons de résoudre un Sudoku.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Bubu a écrit : ↑vendredi 21 juin 2019 à 21:48
Et c'est sans doute pourquoi l'Art de la Fugue est si rare, dès le XIX siècle.
Des Fugues ont été écrites après JS Bach cependant, mais ridicules par rapport à celles de JSB, aux siennes.
Et Mendelssohn alors ? tu connais forcément l'op. 65, pour ne donner qu'un seul exemple parmi tant d'autres
Bubu a écrit : ↑vendredi 21 juin 2019 à 21:48
Et c'est sans doute pourquoi l'Art de la Fugue est si rare, dès le XIX siècle.
Des Fugues ont été écrites après JS Bach cependant, mais ridicules par rapport à celles de JSB, aux siennes.
Et Mendelssohn alors ? tu connais forcément l'op. 65, pour ne donner qu'un seul exemple parmi tant d'autres
Désolé, non.
Mais j'ai travaillé du César Franck. Notamment la Pièce Héroïque. Si on veut du Pompier on est servi.
Et prélude, fugue et variation. Le prélude et sa variation sont magnifiques et assez représentatives du Romantisme je pense. Par contre la fugue est nulle.
J'ai pourtant des partitions de Mendelssohn. Que j'admire et respecte, il a permis la "re-"découverte de JS Bach, grand admirateur de JSB, et on le reconnaît bien à son style.
Mes pièces favorites pour Orgue de JS Bach sont la fantaisie en do mineur, très mélancolique, qui frôle la fugue tant le procédé d'imitation est utilisé; et celle en sol mineur que je qualifierais d'avant-guardiste, car les harmonies utilisées sont inexplicables pour cette époque. J'ai même envie de dire qu'elle passe par-dessus le classicisme et le romantisme pour arriver au contemporain.
Fantaisie et Fugue en do (ut) mineur (BWV 537) interprétée par Ton Koopman (version parfois critiquée pour son usage trop marqué de l'ornementation):
Fantaisie et Fugue en sol mineur (BWV 542) toujours par Koopman
C'est peut-être une légende "urbaine", mais il paraîtrait qu'il l'ait écrite à la mort de sa première femme.
Cette fugue est en général considérée comme la plus difficile à jouer de JS Bach. Il faut au minimum 2 mois de travail tous les jours pour la maîtriser.
Les fugues, c'est nul et très difficile. Je préfère ses préludes, fantaisies, on a moins l'impression d'avoir à résoudre un problème de maths, et c'est plus musical.
Et j'aime bien aussi les inventions à deux et 3 voix de JSB. C'est à la fois très abordable et plein de musicalité.
J'oublie, car en fait j'adore JSB, sa seule et unique grande passacaille en do (ut) mineur pour orgue.
Une oeuvre imposante de JSB au sommet de son Art.
J'ai une préférence pour ses oeuvres mélancoliques, si expressives et puissantes (sans être Pompier).
[EDIT] "Pompier" est un terme péjoratif utilisé par les organistes pour critiquer des oeuvres pour lesquelles on t'en fout plein les oreilles alors qu'elles n'ont aucun contenu.
Modifié en dernier par Bubu le lundi 24 juin 2019 à 15:24, modifié 1 fois.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
C'est bien vrai que JS Bach est un sommet et que son art est insurpassable !
Ceci dit j'aime beaucoup Mendelssohn qui s'est lui-même inspiré de Bach.
Stephen Tharp dans la Sonate pour orgue No.2 Op.65 de Mendelssohn (mon interprétation préférée) :
Voici une assez bonne interprétation de l'Op.35 No.1 :
Pas facile de trouver de bonnes interprétations de Mendelssohn, il est souvent joué trop lentement, sans doute sous l'influence du second romantisme qui a laissé son empreinte. Pourtant il est particulièrement bien documenté que Mendelssohn jouait très vite, même pour son époque, au début du XIXe. En fait il devrait être interprété comme un auteur baroque. Heureusement ça change depuis que certains musiciens ont pris conscience du problème et ont initié un renouveau dans l'interprétation de Mendelssohn, je pense en particulier à Roberto Prosseda et à Riccardo Chailly.
Après je vais me faire lynché par les organistes :
La fugue c'est de la merde. C'est un délire intellectuel, et c'est moche.
Leur délire de passer le sujet d'une voix à une autre, d'user de leur contre sujet, personne ne le remarque. Et tout le monde s'en fout.
C'est de la masturbation cérébrale.
J'adore les fantaisies, préludes de JS Bach, mais ses Fugues me font chier. Ce n'est pas de la musique, c'est des maths.
Et quand on est forcé de les travailler c'est comme se mettre un concombre dans le cul.
Ça fait mal et cela n'apporte rien.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Je préfère ses préludes, fantaisies, on a moins l'impression d'avoir à résoudre un problème de maths, et c'est plus musical.