C'est vrai qu'un jeune autiste est exposé particulièrement à la maltraitance dans sa jeunesse - et donc à l'école. Pour certains, cela justifie un enseignement spécialisé, à part des autres enfants.snip a écrit :Clairement on est en train de passer au constat que s'il est facile de comprendre la maltraitance physique on néglige trop souvent la maltraitance psychique dans le jeune âge qui crée un préjudice important et des séquelles irréversibles.
Reste à faire évoluer les mentalités pour que l'on puisse comprendre que la maltraitance psychique est pour le moins aussi destructive et donc répréhensible que la maltraitance physique.
Il y a un peu de çà dans la démarche des 3I, l'idée d'un retrait de l'école pour "sortir de l'autisme" grâce à des sollicitations intensives au jeu. Ce retrait permettrait ensuite l'intégration à l'école normale. Un texte de Jim Sinclair plaide aussi en ce sens (à rechercher sur le forum).
A un enfant neuro-typique ("normal"), la première réaction par rapport à la maltraitance est de lui dire de se défendre. J'ai compris, avec Georges Huard (en 2005), que ce n'est pas possible, la tolérance zéro est indispensable.
La maltraitance psychologique ou psychique est différente : c'est encore plus difficile de lutter contre. Et si on ne le fait pas, l'enfant NAT (ou aspie, ou TED) finira par réagir violemment (physiquement), ce qui va le cibler pour les punitions.
Je suis revenu sans m'en apercevoir sur l'aspect "court terme". Le personnel enseignant doit prendre conscience de cela, mais aussi des conséquences à long terme, pour être incité à ne pas minimiser ces questions.