Siobhan a écrit : ↑vendredi 7 juin 2019 à 7:59
Et bien sûr, hors de question de renvoyer ne serait-ce qu'un tiers de l'acidité que je ressentais à ces occasions, ça les aurait (et les a) tellement choqués/es !
Et aujourd'hui, dès lors que je commence à m'exprimer de manière je dirais réellement proportionnelle à l'intensité de mes émotions, j'envoie quasiment tout le monde dans le décors sans le vouloir du tout, et je ruine plein de belles relations à cause de ça...
Et quand je fais en sorte d'être "émotionnellement doux" avec les gens autour de moi (y compris avec des personnes ayant deux fois mon âge), même lors des moments tendus, j'ai l'impression d'être un professeur de maternelle avec ses élèves...
Je suis navrée pour ta situation familiale, @Siobhan. Ca va te paraître évident, mais s'ils ne sont pas trop proches, peux-tu les éviter, au moins pour un temps ? Ils n'en penseront pas plus de bien pour autant, mais au moins, toi tu t'économiseras un peu.
Et puis, ce sont des violences, tu as le droit de ne pas vivre de violences, pas davantage psychologiques et verbales que physiques.
Et pour ce qui est de rendre ce que tu ressens, tu peux le faire quand même, même si ça les choque. Dans ma famille, je n'admets plus qu'on nie mon ressenti, ou qu'on le minimise.
Dans un autre genre maintenant, on ne me "cherche" plus, mais on affecte de ne "plus pouvoir rien me dire" - mais au moins on ne m'agresse plus.
La vie quotidienne relationnelle n'est pas facile non plus avec les gens qu'on apprécie, et il est dommage que l'intensité de ce que tu ressens (et c'est normal) rejaillisse sur tes autres relations et les ternisse.
Pour ce qui est de "l'instit de maternelle", c'est toi qui penses que les autres te perçoivent comme ça, ou on te l'a dit ? Ca me fait rire, mais ce n'est pas l'image que tes propos ici me renvoient, et encore moins ce que j'ai vu de toi en IRL.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.