Relations sociales et sentiment d'insécurité
-
- Prolifique
- Messages : 2321
- Enregistré le : mardi 16 novembre 2010 à 18:58
- Localisation : Bretagne
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
bonjour
oui Omega, dans l'absolu, je suis d'accord avec toi. Cependant la vie nous oblige à relativiser. Chacun de nous, en fonction de son vécu, ou même du temps qu'il fait sera plus ou moins de bonne humeur, enclin à l'indulgence . Il y a une chose qui a l'air obscure pour beaucoup et c'est ce qu'on appelle l'amour qui amène aussi le pardon. Ce que tu dis pourrait être réel si nous naissions égaux devant la vie, ce qui n,est pas le cas. Un enfant élevé avec l'amour de sa famille n'aura pas les mêmes difficultés qu'un enfant placé à l'ASE car battu par ses parents, mal nourri ou juste abandonné, livré à lui-même. Alors crois-tu vraiment que n'importe qui doit assumer son passé comme ses actes. Je sais que la capacité de se mettre à la place de quelqu'un d,autre n'est pas facile à acquérir, mais on peut y travailler et penser à chaque fois qu'un jugement nous vient: " mais qu'est-ce que j'aurais fait avec un passé pareil?". Avec JO nous travaillons beaucoup là-dessus car cela me parait primordial si on veut améliorer notre société et la manière de percevoir l'autre.
Cela c'est pour la 2ème partie de ton post. Je fais tout à l'envers mais c'est ce qui m'a interpellée.
Pour ton retour à l'envoyeur au niveau des émotions, je trouve aussi plus facile de ne pas faire cas de réflexions d'inconnus. Je suis aussi plus exigente avec ma famille et mes amis (j'en ai très très peu), mais j'essaie de faire en sorte que le pardon, l'indulgence devienne une seconde nature ( et ce n'est pas gagné )
oui Omega, dans l'absolu, je suis d'accord avec toi. Cependant la vie nous oblige à relativiser. Chacun de nous, en fonction de son vécu, ou même du temps qu'il fait sera plus ou moins de bonne humeur, enclin à l'indulgence . Il y a une chose qui a l'air obscure pour beaucoup et c'est ce qu'on appelle l'amour qui amène aussi le pardon. Ce que tu dis pourrait être réel si nous naissions égaux devant la vie, ce qui n,est pas le cas. Un enfant élevé avec l'amour de sa famille n'aura pas les mêmes difficultés qu'un enfant placé à l'ASE car battu par ses parents, mal nourri ou juste abandonné, livré à lui-même. Alors crois-tu vraiment que n'importe qui doit assumer son passé comme ses actes. Je sais que la capacité de se mettre à la place de quelqu'un d,autre n'est pas facile à acquérir, mais on peut y travailler et penser à chaque fois qu'un jugement nous vient: " mais qu'est-ce que j'aurais fait avec un passé pareil?". Avec JO nous travaillons beaucoup là-dessus car cela me parait primordial si on veut améliorer notre société et la manière de percevoir l'autre.
Cela c'est pour la 2ème partie de ton post. Je fais tout à l'envers mais c'est ce qui m'a interpellée.
Pour ton retour à l'envoyeur au niveau des émotions, je trouve aussi plus facile de ne pas faire cas de réflexions d'inconnus. Je suis aussi plus exigente avec ma famille et mes amis (j'en ai très très peu), mais j'essaie de faire en sorte que le pardon, l'indulgence devienne une seconde nature ( et ce n'est pas gagné )
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
-
- Prolifique
- Messages : 1669
- Enregistré le : lundi 18 janvier 2010 à 17:22
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
Bonjour Gauthier,
Assumer ne veut pas dire forcément prendre sur soi la responsabilité de ce qu'on a pu subir. Je veux dire assumer ce qu'on est. Et là, oui, absolument.
Chacun ici est né avec moins que certains et plus que d'autres, mais cela n'a aucune importance. Vraiment aucune. Nous sommes égaux devant la mort et devant notre conscience.
Partir sur l'idée que la vie est injuste me heurte profondément.
En tant que contresens.
Le passé fait certes partie de nous et nous influence, mais ce n'est pas lui qui décide de nos actes, et il en fournit encore moins l'excuse.
Vraiment, je n'aime pas cette dérive actuelle, qui consiste à trouver des circonstances atténuantes et des justifications à tout, à déresponsabiliser les gens, et à plaindre tout le monde. On finit par se défausser de ses responsabilités sur un autre, qui lui-même... etc. , bref une bande de lâches qui jouent à la dame de pique.
Si pardonner c'est trouver tout plein de bonnes excuses, plaindre les pauvres gens, et passer l'éponge... ou bien faire assumer l'autre pour les fautes qu'il commet et lui donner une autre chance pour qu'il ne recommence pas la même erreur.
On tourne là encore autour de la notion de courage.
(je pense que c'est du courage, que l'on devrait tâcher de faire une seconde nature... )
OUI.gauthier a écrit :Ce que tu dis pourrait être réel si nous naissions égaux devant la vie, ce qui n,est pas le cas. Un enfant élevé avec l'amour de sa famille n'aura pas les mêmes difficultés qu'un enfant placé à l'ASE car battu par ses parents, mal nourri ou juste abandonné, livré à lui-même. Alors crois-tu vraiment que n'importe qui doit assumer son passé comme ses actes.
Assumer ne veut pas dire forcément prendre sur soi la responsabilité de ce qu'on a pu subir. Je veux dire assumer ce qu'on est. Et là, oui, absolument.
Chacun ici est né avec moins que certains et plus que d'autres, mais cela n'a aucune importance. Vraiment aucune. Nous sommes égaux devant la mort et devant notre conscience.
Partir sur l'idée que la vie est injuste me heurte profondément.
En tant que contresens.
Mouais, je te voir venir.Je sais que la capacité de se mettre à la place de quelqu'un d,autre n'est pas facile à acquérir, mais on peut y travailler et penser à chaque fois qu'un jugement nous vient: " mais qu'est-ce que j'aurais fait avec un passé pareil?".
Le passé fait certes partie de nous et nous influence, mais ce n'est pas lui qui décide de nos actes, et il en fournit encore moins l'excuse.
Vraiment, je n'aime pas cette dérive actuelle, qui consiste à trouver des circonstances atténuantes et des justifications à tout, à déresponsabiliser les gens, et à plaindre tout le monde. On finit par se défausser de ses responsabilités sur un autre, qui lui-même... etc. , bref une bande de lâches qui jouent à la dame de pique.
Ca dépend du sens que tu donnes au pardon...j'essaie de faire en sorte que le pardon, l'indulgence devienne une seconde nature ( et ce n'est pas gagné )
Si pardonner c'est trouver tout plein de bonnes excuses, plaindre les pauvres gens, et passer l'éponge... ou bien faire assumer l'autre pour les fautes qu'il commet et lui donner une autre chance pour qu'il ne recommence pas la même erreur.
On tourne là encore autour de la notion de courage.
(je pense que c'est du courage, que l'on devrait tâcher de faire une seconde nature... )
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
-
- Prolifique
- Messages : 2321
- Enregistré le : mardi 16 novembre 2010 à 18:58
- Localisation : Bretagne
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
re Omega,
Alors il y a plusieurs points sur lesquels je suis ok: pardonner dans le 2ème sens que tu donnes: aider l'autre à assumer ses erreurs. L'aider à croire que c'est possible, c'est mon sens du pardon, c'est gratuit, sans jugement.
Assumer ce qu'on est: pas si facile quand son modèle est erroné. Nous sommes égaux devant la mort, oui, mais c'est à peu près tout, nous ne sommes pas égaux devant la vie. Mais je ne dis pas que c'est injuste, non, c'est juste une réalité avec laquelle il nous faut vivre. Et pour ma part je ne crois pas que regarder cette réalité va déresponsabiliser les personnes concernées, parce que je ne crois pas en la pitié.
En fait j'essaie en gros de ne pas faire de généralités, c'est-à-dire que je préfère voir les choses au cas par cas selon la personne et son vécu. Par exemple quand Murielle parlait des gens qui ont volé les jouets du Secours populaire, j'analyserais les choses différemment selon les voleurs. Si c'est juste pour l'argent et casser le reste gratuitement, pour rien, de la part de braqueurs je serais plus sévère que si ce sont des révoltés de la vie qui refusent notre pitié (et les jouets en sont le symbole).
Notre éducation, notre accueil dans la vie, jouent pour moi un grand rôle dans ce que nous devenons. Après, on s'en relève ou pas, nous sommes tous différents.
Bon j'arrête car je suis une incorrigible "écrivaine", j'ai toujours du mal à conclure...
À bientôt, bonne soirée à toi
Alors il y a plusieurs points sur lesquels je suis ok: pardonner dans le 2ème sens que tu donnes: aider l'autre à assumer ses erreurs. L'aider à croire que c'est possible, c'est mon sens du pardon, c'est gratuit, sans jugement.
Assumer ce qu'on est: pas si facile quand son modèle est erroné. Nous sommes égaux devant la mort, oui, mais c'est à peu près tout, nous ne sommes pas égaux devant la vie. Mais je ne dis pas que c'est injuste, non, c'est juste une réalité avec laquelle il nous faut vivre. Et pour ma part je ne crois pas que regarder cette réalité va déresponsabiliser les personnes concernées, parce que je ne crois pas en la pitié.
En fait j'essaie en gros de ne pas faire de généralités, c'est-à-dire que je préfère voir les choses au cas par cas selon la personne et son vécu. Par exemple quand Murielle parlait des gens qui ont volé les jouets du Secours populaire, j'analyserais les choses différemment selon les voleurs. Si c'est juste pour l'argent et casser le reste gratuitement, pour rien, de la part de braqueurs je serais plus sévère que si ce sont des révoltés de la vie qui refusent notre pitié (et les jouets en sont le symbole).
Notre éducation, notre accueil dans la vie, jouent pour moi un grand rôle dans ce que nous devenons. Après, on s'en relève ou pas, nous sommes tous différents.
Bon j'arrête car je suis une incorrigible "écrivaine", j'ai toujours du mal à conclure...
À bientôt, bonne soirée à toi
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
-
- Familier
- Messages : 170
- Enregistré le : vendredi 20 août 2010 à 6:48
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
Il y a 2 articles pour ceux qui s'intéressent au sujet :
le premier sur les effets à long terme du harcèlement moral et l'ostracisation :
http://www.boston.com/news/local/massac ... _bullying/
le second sur les "cicatrices" visibles dans le cerveau de la maltraitance psychique :
"A new wave of research into bullying’s effects, however, is now suggesting something more than that — that in fact, bullying can leave an indelible imprint on a teen’s brain at a time when it is still growing and developing. Being ostracized by one’s peers, it seems, can throw adolescent hormones even further out of whack, lead to reduced connectivity in the brain, and even sabotage the growth of new neurons.
"
http://www.boston.com/bostonglobe/ideas ... p_Emailed2
Clairement on est en train de passer au constat que s'il est facile de comprendre la maltraitance physique on néglige trop souvent la maltraitance psychique dans le jeune âge qui crée un préjudice important et des séquelles irréversibles.
Reste à faire évoluer les mentalités pour que l'on puisse comprendre que la maltraitance psychique est pour le moins aussi destructive et donc répréhensible que la maltraitance physique.
le premier sur les effets à long terme du harcèlement moral et l'ostracisation :
http://www.boston.com/news/local/massac ... _bullying/
le second sur les "cicatrices" visibles dans le cerveau de la maltraitance psychique :
"A new wave of research into bullying’s effects, however, is now suggesting something more than that — that in fact, bullying can leave an indelible imprint on a teen’s brain at a time when it is still growing and developing. Being ostracized by one’s peers, it seems, can throw adolescent hormones even further out of whack, lead to reduced connectivity in the brain, and even sabotage the growth of new neurons.
"
http://www.boston.com/bostonglobe/ideas ... p_Emailed2
Clairement on est en train de passer au constat que s'il est facile de comprendre la maltraitance physique on néglige trop souvent la maltraitance psychique dans le jeune âge qui crée un préjudice important et des séquelles irréversibles.
Reste à faire évoluer les mentalités pour que l'on puisse comprendre que la maltraitance psychique est pour le moins aussi destructive et donc répréhensible que la maltraitance physique.
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
J’adhère ! Et c'est bien cela qui rend la tâche très difficile lorsque l'on a un enfant....gauthier a écrit : Notre éducation, notre accueil dans la vie, jouent pour moi un grand rôle dans ce que nous devenons. Après, on s'en relève ou pas, nous sommes tous différents.
-
- Prolifique
- Messages : 1669
- Enregistré le : lundi 18 janvier 2010 à 17:22
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
C'est quoi le problème, avec les "jugements"?gauthier a écrit :L'aider à croire que c'est possible, c'est mon sens du pardon, c'est gratuit, sans jugement.
Tout le monde en fait, qu'on se l'avoue ou non! Il n'y a que pour les psychologues que c'est mal, vilain, tabou, etc. ... ce qui ne les empêche pas d'en faire sans l'avouer, en leur for intérieur ou même inconsciemment malgré eux! Et là ça pose un problème (d'honnêteté envers soi-même, et malheureusement envers l'autre) à mon avis, mais bon.
Quand on a quelqu'un en face de soi, on l'aime ou pas, on le trouve attirant ou bien repoussant, sympathique ou antipathique, sincère ou malhonnête, etc... Forcément! On n'y peut rien, c'est une réaction physique, émotionnelle, spontanée, incontrôlable. Qu'on le veuille ou non, et même si on refuse "éthiquement" de se l'avouer.
Ce n'est pas forcément négatif, et ça n'empêche absolument pas d'en tenir compte et de composer avec par la suite. Il y a plein de gens qu'on n'aime pas, et avec qui on peut quand même faire du bon travail, par exemple.
A condition qu'on soit parfaitement transparent avec ça, bien sûr. S'avouer ouvertement qu'on a des jugements sur soi et sur les autres, cela me semble plus honnête que de le nier et de se persuader soi-même du contraire.
Quelle qu'en soit la raison, cela ne change rien au geste qu'ils ont commis, et au tort qu'ils ont fait. Quelqu'un qui sait réellement ce qu'il fait et pourquoi, aura je pense le courage de ses actes. Et s'il les a commis par ignorance et bêtise, il aura besoin d'en comprendre la gravité et le moyen de ne pas les refaire, et ça commence aussi par les assumer.En fait j'essaie en gros de ne pas faire de généralités, c'est-à-dire que je préfère voir les choses au cas par cas selon la personne et son vécu. Par exemple quand Murielle parlait des gens qui ont volé les jouets du Secours populaire, j'analyserais les choses différemment selon les voleurs. Si c'est juste pour l'argent et casser le reste gratuitement, pour rien, de la part de braqueurs je serais plus sévère que si ce sont des révoltés de la vie qui refusent notre pitié (et les jouets en sont le symbole).
Je serais aussi sévère dans un cas que dans l'autre, mais différemment certes.
Quand les gens "fautent", on est trop souvent complice de leur manque de courage et on leur entrouve soi-même la porte pour s'échapper de leur responsabilité. On a les coupables qu'on mérite.
Toi tu es une incorrigible écrivaine, et moi j'ai les idées bien arrêtées.
Bonne journée à toi!
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
-
- Prolifique
- Messages : 1669
- Enregistré le : lundi 18 janvier 2010 à 17:22
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
Tiens, sur le même sujet, en plus léger c'est un court sketch de Raymond Devos:
Hier soir, je rentre chez moi... Qu'est-ce que j'apprends ?
J'apprends que le chat avait mangé la pâtée du chien... Ah, mon vieux ! J'ai mis le chat dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends ?
J'apprends que le chien avait mangé la côtelette de ma femme... Ah, mon vieux ! J'ai mis le chien dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends ?
Que ma femme avait mangé mon beefsteack. Ah, mon vieux !... J'ai mis ma femme dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que je découvre ?
Que le lait que j'avais bu le matin était celui du chat. Ah, mon vieux !... J'ai fait rentrer tout le monde...
Et je suis sorti.
Sévère... mais juste.
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
-
- Prolifique
- Messages : 2321
- Enregistré le : mardi 16 novembre 2010 à 18:58
- Localisation : Bretagne
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
bonjour Omega
elle est vraiment très bonne. J'ai adoré Devos
pour le reste j'attend d'avoir un petit moment pour prendre le temps de te répondre.
Bonne journée
elle est vraiment très bonne. J'ai adoré Devos
pour le reste j'attend d'avoir un petit moment pour prendre le temps de te répondre.
Bonne journée
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
Cela me rappelle une réflexion que l'on fait couramment à un enfant qui goûte un plat nouveau et qui dit : " C'est pas bon. " En principe, on répond à l'enfant : " Tu peux ne pas aimer, mais ne dis pas que ce n'est pas bon. "omega a écrit :
Quand on a quelqu'un en face de soi, on l'aime ou pas, on le trouve attirant ou bien repoussant, sympathique ou antipathique, sincère ou malhonnête, etc... Forcément! On n'y peut rien, c'est une réaction physique, émotionnelle, spontanée, incontrôlable. Qu'on le veuille ou non, et même si on refuse "éthiquement" de se l'avouer.
Pour moi, c'est un peu la même chose avec les personnes : on peut ne pas avoir d'attirance pour une personne, sans pour autant dire qu'elle est nulle.
-
- Prolifique
- Messages : 1669
- Enregistré le : lundi 18 janvier 2010 à 17:22
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
Ben en principe, quand on émet une opinion, ça n'engage que soi, non? Ca n'a naturellement pas prétention d'être la vérité pour tout le monde!
"Je n'aime pas", "Je trouve untel nul", "Je pense ceci ou cela"... tout ça pour faire plus humble ... ça en fait, des "Je"!
J'ai horreur de cela, ça pue l'ego à des kilomètres.
Tu vois, d'un autre point de vue.
En somme, faire comme les Inconnus : " Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont."
Par contre, quand on apprécie quelqu'un et qu'on lui dit "t'es génial", il devrait nous reprendre également et nous dire: "non, ne dis pas que je suis génial, dis que tu me trouves génial..." Hum... bonjour la modestie aussi.
"Je n'aime pas", "Je trouve untel nul", "Je pense ceci ou cela"... tout ça pour faire plus humble ... ça en fait, des "Je"!
J'ai horreur de cela, ça pue l'ego à des kilomètres.
Tu vois, d'un autre point de vue.
Certes, même si des fois ça fait infiniment de bien...Jonquille57 a écrit :Pour moi, c'est un peu la même chose avec les personnes : on peut ne pas avoir d'attirance pour une personne, sans pour autant dire qu'elle est nulle.
En somme, faire comme les Inconnus : " Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont."
Par contre, quand on apprécie quelqu'un et qu'on lui dit "t'es génial", il devrait nous reprendre également et nous dire: "non, ne dis pas que je suis génial, dis que tu me trouves génial..." Hum... bonjour la modestie aussi.
«Nous sommes tous des farceurs: nous survivons à nos problèmes.» (Cioran)
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
Le Je est fait pour ça, et je ne trouve pas qu' émettre une opinion en l'employant fasse prétentieux... Au contraire, car ne pas l'employer est encore plus prétentieux à mes yeux : si tu dis " Untel est nul ", j'ai envie de te répondre : " De quel droit te permets-tu de le juger ? " Alors que si tu dis : " Je trouve untel nul. " alors, ok, c'est ton opinion.omega a écrit : "Je n'aime pas", "Je trouve untel nul", "Je pense ceci ou cela"... tout ça pour faire plus humble ... ça en fait, des "Je"!
J'ai horreur de cela, ça pue l'ego à des kilomètres.
Tu vois, d'un autre point de vue.
-
- Prolifique
- Messages : 4927
- Enregistré le : lundi 9 août 2010 à 22:08
- Localisation : Bretagne
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
oui en effet.omega a écrit :Sentiment d'insécurité permanent.
Avec les collègues, les inconnus, la famille, les amis...
Même dans des moments a priori paisibles et amicaux, il ne me quitte jamais.
Je ne trouve aucune quiétude dans l'amitié, ni dans aucune relation avec autrui, pas même avec un ami.
Y en a-t-il à qui cela évoque quelque chose? Comment vivez-vous avec?
mais j'ai la joie de connaitre l'amitier je crois. Meme si j'ai conscience que je me "sens seule "aussi au milieu de mes amies.je les ressens souvent heureuses d'etre là, etça me fait plaisir. on se dit out donc elels savent exacteemtn comment je me sens en général. et si j'ai besoin d'etre seule personen en le prend mal (parmis mes amis.)
par contre le sentiment d'insecurité, je le ressens en permanence. c'est pire surtout lorsque je l'applique à mes enfants.parce que aujourd'hui que je suis maman, j'ai peur pour mes enfants(enfin qu'ils soient malheureux ou souffrent.à) et ça me hante.(euphemisme).
d'ou ce besoin d eblinfage très jeune (et meme de blingage chimique, par période... je suis récéptive aux addictions qui me "protègent" de l'exterieur ou m'aident à "faire" comme il faut faire, tous les jours, partout.
alors qu'en réalité je voudrais etre ailleurs ou seule surtout...(je me ressource seule. ça n'a jamais éét compris au travail....(mais qu'est ce qui a été compris au travail.... bref.))
d'ailleurs assez curieusement un des endroits où je peux parler leplus librement de mon TED /mes difficultés sociales est le centre d'adictologie..car l'adicto est ultra récéptive et connait mon histoire.Et elle est de très bon conseil et comprends tr_s bien.
bref, je sors du sujet mais voilà, l'insecurité je la vis au quotidien.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
Merci pour ton témoignage, Meï ! Mais, c'est quoi l' adictologie
-
- Prolifique
- Messages : 4927
- Enregistré le : lundi 9 août 2010 à 22:08
- Localisation : Bretagne
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
c'est un centre qui prend en charge plus particulièrement les addictions (en général, drogue , alcool, médicaments, etc...)Jonquille57 a écrit :Merci pour ton témoignage, Meï ! Mais, c'est quoi l' adictologie
j'ai un suivi dans un centre de ce genre car j'ai un traitement de substitution aux opiacés. une des consequences des mésaventures de ces derniers mois, je me suis "blindée" de codéine afin de pouvoir continuer à travailler.... (et je n'en suis pas fière mais aujourd'hui le traitement m'aide bcp.)
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Relations sociales et sentiment d'insécurité
Merci pour ta réponse, Meï... En tout cas, c'est courageux de ta part de suivre un tel traitement, car je suppose que cela doit être difficile. En tout cas, c'est super que ce traitement t'aide vraiment. Tu es vraiment quelqu'un de courageux !