Il est aussi possible d'écrire, relire, puis conserver ou jeter. D'un coup.
Je ne suis pas très productif quand j'essaie de relire ce que j'écris plusieurs fois. C'est à dire qu'en fait on trouve des trucs à modifier à chaque relecture .
Il est aussi possible d'écrire, relire, puis conserver ou jeter. D'un coup.
Ouais, je pense que tout ce que tu dis est pertinent. (j'ai suppr la majorité du message pour pas que ça prenne trop de place)
C'est exactement la même chose pour moi ! Ca me fait comprendre des choses d'ailleurs, de le voir écrit comme ça. Je n'ai pas trop d'idées aujourd'hui, et n'écris pas trop en ce moment, mais je dirais que je n'ai imaginé que deux parades : l'écriture poétique (un peu loin derrière maintenant, mais ça revient assez régulièrement), et le fait d'avoir un(e) destinataire, par exemple l'écriture épistolaire (même fictive). J'ai besoin aussi souvent de penser à des personnes réelles, à qui je voudrais dire des choses que je n'ai pas pu leur dire.Radulphus a écrit : C'est quelque chose qui est venu tôt chez moi (mon premier souvenir est d’avoir écrit une mini-nouvelle d’horreur quand j’avais 8 - 9 ans) et n'a jamais arrêté de revenir et repartir ; toujours en laissant quelques traces et aspirations diffuses, un peu comme un poids à l'intérieur qui n'arrive pas à sortir.
Ça m’a souvent amené à me questionner sur le fait de savoir si je n’avais pas encore trouvé le « bon » mode d’expression ou si j’étais simplement fait pour écrire dans la frustration.
Parce que je crois que, paradoxalement, je n’aime pas écrire. M’y mettre est extrêmement complexe, je ne prends pas un grand plaisir à le faire et encore moins à me relire et affiner (je suis plutôt dans l’optique de « plus vite ça sort plus vite je passe à autre chose »).
Pour aller plus loin dans la contradiction être lu ne m’est pas agréable, voire même carrément désagréable parfois, mais si ce que j’écris n’a pas pour visée d’être lu (ou juste diffusé) je n'arrive pas à écrire.
Et si je n'écris pas, je sens que quelque chose "ne va pas". J'ai besoin d'être dans une sorte d'émulation créatrice. J’ai souvent compensé différemment, par le biais de relations e-épistolaires notamment.
Il m'est aussi arrivé de travailler à "renforcer" la cohésion d'univers écrit par d'autre pour lever le blocage initial. Il y a un truc assez fascinant je trouve à faire s'entrecroiser les lignes temporelles et avoir un regard critique sur des concepts déjà en place. Mais par contre c'est compliqué de trouver une chouette relation de création avec quelqu'un...lulamae a écrit : ↑jeudi 16 mai 2019 à 14:17Tu parles de créer des univers : j'éprouve aussi ce besoin, et le relie à une envie d'explorer des documents, une époque, une problématique. J'aime bien, sur la base d'un univers dystopique ou steampunk, "croiser" deux sujets : par exemple les avions à vapeur + le colonialisme, ou encore les camps de concentration/le chaminisme, etc... Ca me donne des idées en tous cas.
Ca ne m'est jamais arrivé. En tous cas, pas dans la même branche : avec des gens qui peignent, font des photos ou composent, oui, c'était fructueux, mais avec des gens qui écrivent, je n'ai jamais eu l'occasion d'en parler, encore moins de travailler ensemble.Radulphus a écrit : ↑jeudi 16 mai 2019 à 19:14Il m'est aussi arrivé de travailler à "renforcer" la cohésion d'univers écrit par d'autre pour lever le blocage initial. Il y a un truc assez fascinant je trouve à faire s'entrecroiser les lignes temporelles et avoir un regard critique sur des concepts déjà en place. Mais par contre c'est compliqué de trouver une chouette relation de création avec quelqu'un...lulamae a écrit : ↑jeudi 16 mai 2019 à 14:17Tu parles de créer des univers : j'éprouve aussi ce besoin, et le relie à une envie d'explorer des documents, une époque, une problématique. J'aime bien, sur la base d'un univers dystopique ou steampunk, "croiser" deux sujets : par exemple les avions à vapeur + le colonialisme, ou encore les camps de concentration/le chaminisme, etc... Ca me donne des idées en tous cas.
Tu nous diras ? Je ne suis pas très e-books, mais ça doit être intéressant.AlexKain a écrit : ↑jeudi 16 mai 2019 à 20:19 Je me suis pris le bundle "Write Like a Writer" de Humble Bundle proposant des livres (en format numérique, .pdf, .epub ou .mobi) sur l'écriture.
Ils sont en anglais, mais mon niveau de compréhension est suffisant je pense pour qu'ils puissent m'être utile si un jour je décide de les lire pour m'améliorer sur mes écrits.
Ouais, si un jour je les lis.lulamae a écrit : ↑jeudi 16 mai 2019 à 21:05Tu nous diras ? Je ne suis pas très e-books, mais ça doit être intéressant.AlexKain a écrit : ↑jeudi 16 mai 2019 à 20:19 Je me suis pris le bundle "Write Like a Writer" de Humble Bundle proposant des livres (en format numérique, .pdf, .epub ou .mobi) sur l'écriture.
Ils sont en anglais, mais mon niveau de compréhension est suffisant je pense pour qu'ils puissent m'être utile si un jour je décide de les lire pour m'améliorer sur mes écrits.
Spoiler : ▮▶ (1) :
Spoiler : ▮▶ (2) :
Qu’aimeriez vous dire à votre moi déconfiné ?
Comment aimeriez-vous vous rappeler de cette période historique ?
Grâce à Futurme, vous pouvez vous écrire à vous-même avec la certitude de recevoir un mail intéressant dans 1, 3 ou 5 ans.
A vos plumes.
Depuis que je suis à l’école, longtemps avant de commencer à travailler sur une thèse de microbiologie à l’Université de l’État du Colorado à Fort Collins, j’ai tenu un journal manuscrit pour consigner mes pensées et mes sentiments, comme un moyen d’expression personnelle. Mon journal m’aide à ré-assembler des expériences quotidiennes fragmentées, de manière à pouvoir en définitive refléter et en apprendre davantage sur moi et sur le monde. Cette habitude m’a donné l’idée d’entretenir régulièrement une prise de notes sur un carnet scientifique, pour chaque projet sur lequel je travaille. Ces carnets restent après mon passage dans les laboratoires où j’ai travaillé, pour que d’autres puissent les consulter. J’ai constaté qu’un carnet scientifique manuscrit, annoté d’observations détaillées, est irremplaçable. En revenant dans mes souvenirs à la période où je désirais devenir scientifique et écrivain, je me rends compte à présent que le fait de tenir deux journaux, un à la maison et un au labo, m’a appris à observer le monde naturel et à enregistrer mes pensées d’une manière organisée, souvent par le biais de temps d’écriture courts mais réguliers.