Théâtre et autisme
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Re: Théâtre et autisme
J'ai jamais compris si le terme psychopathe désignait toutes les personnes malades mentalement (j'aime pas trop cette formulation) ou une partie définie?
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Re: Théâtre et autisme
Psychopathe, c'est vraiment une catégorie spécifique. A distinguer de "psychotique", qui est une étiquette généreusement distribuée par les psys.
La psychopathie est un trouble du comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime. En psychologie, ce type de personnalité se caractérise par des conduites antisociales fondées sur des impulsions sans éprouver de culpabilité. suite sur Wikipedia
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Théâtre et autisme
Bonsoir,
Je suis désolée si j'ai froissé qui que ce soit. Si je m'exprime en ces termes, c'est sûrement parce que mère d'une jeune fille de 20 ans, autiste non verbale, il est vrai que je prend beaucoup de décisions à sa place ! Même si elle manifeste à sa manière qu'elle n'est pas d'accord...
Pour en revenir au théâtre, et c'est vrai que je discute plus avec les parents des jeunes , les inquiétudes dont j'ai parlé sont celles de parents qui se sont exprimé par rapport au bonheur, aux joies de leurs enfants, et à leur avenir... Une inquiétude par rapport aux professionnels qui pourraient les tromper, se servir d'eux... Autre chose: un jour, la mère d'un jeune d'un ESAT culturel me disait: " Bon, c'est bien qu'il fasse du théâtre, je suis contente pour lui, mais il ne va pas faire ça toute sa vie, qu'est-ce qu'il va faire après? ou: combien de temps cela va durer?" Je voudrais aussi dire une chose: un ESAT est malgré tout une institution médico-sociale. Les jeunes qui y ont accès proviennent d'hôpital de jour, ou d'IME, ont été choisis par l'équipe de l'ESAT. Ces lieux ont un financement de l'état, et ont été créés par des associations comme toutes les structures médico-sociales. Et elles sont rares, parce que c'est difficile de créer une structure, je sais de quoi je parle! Un jeune aspie qui a toujours vécu en milieu ordinaire qui veut faire du théâtre ne va pas aller en faire en ESAT.
Bien sûr que je suis pour que les personnes prennent leurs décisions toutes seules... Mais tout dépend du degré de handicap de la personne. Certaines hélas ne peuvent pas le faire...
Ce qui nous fait peur, en tant que parents, c'est que des personnes ne soient pas tout à fait honnêtes avec nos enfants, profitent de leur naïveté, de leur autisme. C'est pour cela que je parlais d'éthique, même si cela peut sembler prétentieux. Et notre rôle est de les protéger, d'être vigilant surtout vis à vis des institutions.
Mais je suis très intéressée par le témoignage de l'activité théâtrale que vous avez pratiquée, ainsi que par les autres témoignages qui figurent ... Il faut que j'arrive à faire une synthèse, ça va pas être facile ! Ce qui semble commun, aux témoignages de Maho, Jonquille, Murielle, c'est dans tous les cas un moment de libération, de dépassement, de bien-être? (peu de trac, plus à l'aise sur scène que dans la vie courante, etc.).
Bonne soirée,
Marianne
Je suis désolée si j'ai froissé qui que ce soit. Si je m'exprime en ces termes, c'est sûrement parce que mère d'une jeune fille de 20 ans, autiste non verbale, il est vrai que je prend beaucoup de décisions à sa place ! Même si elle manifeste à sa manière qu'elle n'est pas d'accord...
Pour en revenir au théâtre, et c'est vrai que je discute plus avec les parents des jeunes , les inquiétudes dont j'ai parlé sont celles de parents qui se sont exprimé par rapport au bonheur, aux joies de leurs enfants, et à leur avenir... Une inquiétude par rapport aux professionnels qui pourraient les tromper, se servir d'eux... Autre chose: un jour, la mère d'un jeune d'un ESAT culturel me disait: " Bon, c'est bien qu'il fasse du théâtre, je suis contente pour lui, mais il ne va pas faire ça toute sa vie, qu'est-ce qu'il va faire après? ou: combien de temps cela va durer?" Je voudrais aussi dire une chose: un ESAT est malgré tout une institution médico-sociale. Les jeunes qui y ont accès proviennent d'hôpital de jour, ou d'IME, ont été choisis par l'équipe de l'ESAT. Ces lieux ont un financement de l'état, et ont été créés par des associations comme toutes les structures médico-sociales. Et elles sont rares, parce que c'est difficile de créer une structure, je sais de quoi je parle! Un jeune aspie qui a toujours vécu en milieu ordinaire qui veut faire du théâtre ne va pas aller en faire en ESAT.
Bien sûr que je suis pour que les personnes prennent leurs décisions toutes seules... Mais tout dépend du degré de handicap de la personne. Certaines hélas ne peuvent pas le faire...
Ce qui nous fait peur, en tant que parents, c'est que des personnes ne soient pas tout à fait honnêtes avec nos enfants, profitent de leur naïveté, de leur autisme. C'est pour cela que je parlais d'éthique, même si cela peut sembler prétentieux. Et notre rôle est de les protéger, d'être vigilant surtout vis à vis des institutions.
Mais je suis très intéressée par le témoignage de l'activité théâtrale que vous avez pratiquée, ainsi que par les autres témoignages qui figurent ... Il faut que j'arrive à faire une synthèse, ça va pas être facile ! Ce qui semble commun, aux témoignages de Maho, Jonquille, Murielle, c'est dans tous les cas un moment de libération, de dépassement, de bien-être? (peu de trac, plus à l'aise sur scène que dans la vie courante, etc.).
Bonne soirée,
Marianne
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Re: Théâtre et autisme
Je ne pense pas que tu as froissé Marianne (j'ai raté un truc )
C'est vrai qu'ils se sentent assez bien sur scene, sans trac ni peur, je pense que c'est du au fait qu'ils "jouent un role" c'est a dire que si ca se passe mal, si ils disent une betise, si les gens rient, c'est pour la personne du role et pas eux meme. C'est vrai que c'est un truc a creuser.
Par contre je suis d'accord qu'ils sont rares, et a mon avis perso une melange pas toujours homogene.
Et je dirais qu'un jeune Aspie qui a toujours vecu en milieu ordinaire va surement dans un ESAT si c'est la qu'il se sens bien. Il y va parce que d'autres solutions sont encore plus rare que les ESAT.
Je pense aussi que nous sommes amenés a prendre souvent les decisions a leur place, quel que soit le degré de l'autisme.
C'est vrai qu'ils se sentent assez bien sur scene, sans trac ni peur, je pense que c'est du au fait qu'ils "jouent un role" c'est a dire que si ca se passe mal, si ils disent une betise, si les gens rient, c'est pour la personne du role et pas eux meme. C'est vrai que c'est un truc a creuser.
Ah non desolé...le mien venait d'une lycée Pro avec BAC et parmis en poche, il n'a jamais eté en institution.Je voudrais aussi dire une chose: un ESAT est malgré tout une institution médico-sociale. Les jeunes qui y ont accès proviennent d'hôpital de jour, ou d'IME, ont été choisis par l'équipe de l'ESAT. Ces lieux ont un financement de l'état, et ont été créés par des associations comme toutes les structures médico-sociales. Et elles sont rares, parce que c'est difficile de créer une structure, je sais de quoi je parle! Un jeune aspie qui a toujours vécu en milieu ordinaire qui veut faire du théâtre ne va pas aller en faire en ESAT.
Par contre je suis d'accord qu'ils sont rares, et a mon avis perso une melange pas toujours homogene.
Et je dirais qu'un jeune Aspie qui a toujours vecu en milieu ordinaire va surement dans un ESAT si c'est la qu'il se sens bien. Il y va parce que d'autres solutions sont encore plus rare que les ESAT.
Je pense aussi que nous sommes amenés a prendre souvent les decisions a leur place, quel que soit le degré de l'autisme.
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Re: Théâtre et autisme
Bonjour Suzanne,
Oui, il doit y avoir quelques cas particuliers, j'ai trouvé ceci:
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/i ... ,1144.html
Il faut avoir la reconnaissance de travailleur handicapé, ce qui n'est peut-être pas si évident que ça à admettre et à accepter pour des jeunes qui ont toujours été en milieu ordinaire.Tout dépend de la personne, dans notre pays, est-ce toujours souhaitable? A voir au cas par cas.
Bonne journée,
Marianne.
Oui, il doit y avoir quelques cas particuliers, j'ai trouvé ceci:
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/i ... ,1144.html
Il faut avoir la reconnaissance de travailleur handicapé, ce qui n'est peut-être pas si évident que ça à admettre et à accepter pour des jeunes qui ont toujours été en milieu ordinaire.Tout dépend de la personne, dans notre pays, est-ce toujours souhaitable? A voir au cas par cas.
Bonne journée,
Marianne.
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Re: Théâtre et autisme
Dans le livre de Brigitte Lavau : "Je vais passer une bonne journée cette nuit", il est aussi question de théâtre.
"Les chapiteaux turbulents" continuent cette expérience.
Outil thérapeutique ? OK. J'espère qu'il y aura prise en compte des méthodes comportementales ("nous, on ne fait pas de TEACCH" ai-je entendu).
"Les chapiteaux turbulents" continuent cette expérience.
Outil thérapeutique ? OK. J'espère qu'il y aura prise en compte des méthodes comportementales ("nous, on ne fait pas de TEACCH" ai-je entendu).
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Re: Théâtre et autisme
Bon, j'ai tout de même beaucoup tendance à me méfier des diagnostiques psychiatriques en général... et à quel point la définition de cette catégorie est-elle fiable, correspond-elle a quelque-chose de concret et comment ce diagnostique a-t-il été utilisé?Jean a écrit :Psychopathe, c'est vraiment une catégorie spécifique. A distinguer de "psychotique", qui est une étiquette généreusement distribuée par les psys.
La psychopathie est un trouble du comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime. En psychologie, ce type de personnalité se caractérise par des conduites antisociales fondées sur des impulsions sans éprouver de culpabilité. suite sur Wikipedia
En attendant il faudra m'expliquer... comment les psychopathes peuvent-ils être des gens qui à la fois dénier l'individualité d'autrui et comme tu l'as dit dans l'autre post avoir beaucoup d'empathie?
Ou il faudra m'expliquer la définition exacte d'empathie... y'en a-t-il une?
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Re: Théâtre et autisme
Je répondrais aux autres personnes plus tard!
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Re: Théâtre et autisme
Toute personne se méfie des psys.Ole Ferme l'oeil a écrit :Bon, j'ai tout de même beaucoup tendance à me méfier des diagnostiques psychiatriques en général... et à quel point la définition de cette catégorie est-elle fiable, correspond-elle a quelque-chose de concret et comment ce diagnostique a-t-il été utilisé?
Et ensuite, on s'aperçoit qu'on peut en avoir besoin.
Le problème en matière d'autisme, c'est qu'il s'agit d'une domaine hors de leur compétence. Il ne s'agit pas de psychisme.
Cependant, comme toute personne, un TED a un psychisme. Il peut faire une dépression. Et dans ce cas, un psychiatre peut être utile.
Il faut surtout qu'il se mette à jour de ses connaissances, pour ne pas appliquer des connaissances apprises à la fac et dépassées.
Il faudra que je recherche la source de cette remarque. L'idée de base est qu'en étant capable de "se mettre à la place de" leur victime, ils sont efficaces pour la piéger et la faire souffrir. "Se mettre à la place" ne signifie pas "souffrir à la place", compatir ou sympathiser.Ole Ferme l'oeil a écrit :En attendant il faudra m'expliquer... comment les psychopathes peuvent-ils être des gens qui à la fois dénier l'individualité d'autrui et comme tu l'as dit dans l'autre post avoir beaucoup d'empathie?
Ou il faudra m'expliquer la définition exacte d'empathie... y'en a-t-il une?
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Re: Théâtre et autisme
Message de manu
http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... the#p33837
Message d'Annemarie
http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... the#p28385
Définitions de wikipedia :
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?p=28341#p28341
http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... the#p33837
Message d'Annemarie
http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... the#p28385
Définitions de wikipedia :
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?p=28341#p28341
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Re: Théâtre et autisme
J'ai dit "je me méfie des diagnostiques psychiatriques", pas "je me méfie des psys".Jean a écrit : Toute personne se méfie des psys.
Et ensuite, on s'aperçoit qu'on peut en avoir besoin.
Le problème en matière d'autisme, c'est qu'il s'agit d'une domaine hors de leur compétence. Il ne s'agit pas de psychisme.
Cependant, comme toute personne, un TED a un psychisme. Il peut faire une dépression. Et dans ce cas, un psychiatre peut être utile.
Il faut surtout qu'il se mette à jour de ses connaissances, pour ne pas appliquer des connaissances apprises à la fac et dépassées.
ça n'a rien à voir...
déjà il me semble que ceux qui sont accessibles à la communications et apportent du soutien et de l'écoute quand on en a besoin c'est plutôt les psychologues non?
Je me méfie des critères diagnostiques qui se croient capables de définir et de classer les fonctionnement de pensée des êtres humains.
Surtout quand ils viennent de personnes sûres d'elles mêmes et remplies d'une quantité dangereuse de pouvoir, et qui croient vraiment qu'une telle définition puisse englober pleinement une réalité de la pensée humaine.
n'empêche, dire: "je me méfie des diagnostiques psychiatrique" et dire "je me méfie des psys", c'est vraiment pas la même chose.
Modifié en dernier par Ole Ferme l'oeil le mercredi 24 novembre 2010 à 11:10, modifié 1 fois.
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Re: Théâtre et autisme
Je précise si certains d'entre-vous passent par Paris ces temps-ci que ce Samedi (le 27 Novembre) ainsi que Mardi et Mercredi prochains (le 30 Novembre et le 1er Décembre ils jouent leur spectacle "La fabrique du macadam", Samedi c'est à la Vilette, les autres jours, sur place aux chapiteaux turbulents, rue de Courcelles, dans le 17ème arrondissement.Ole Ferme l'oeil a écrit :J'y suis allé, j'ai vu un de leurs spectacles!Marianne a écrit :
Que penses-tu par exemple de l'association qui s'appelle Turbulences? J'ai peur de mal la définir , mais c'est un lieu où des jeunes adultes autistes font du théâtre. En as-tu entendu parler?
Pour commencer, il faut préciser qu'il ne s'agit pas d'une institution mais d'une ESAT, un lieu de travail pou handicapés, ici le principe même est que les activités ne sont pas occupationnelles, il s'agit de travail sérieux.
Je reviendrais donner plus de détails sur ce que je sais.
Pour plus d'informations, voir le site: http://www.turbulences.eu/
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Re: Théâtre et autisme
Mea culpa, mea maxima culpa ... Ce n'est pas la même chose, et j'avais donné l'impression d'amalgamer les deux.Ole Ferme l'oeil a écrit :n'empêche, dire: "je me méfie des diagnostiques psychiatrique" et dire "je me méfie des psys", c'est vraiment pas la même chose.
Il se trouve que de toute façon, la majorité de la population se méfie des psys, qu'ils soient -chiatres, -cologues ou -canalystes et même -cothérapeutes.
Dans la mesure où le psychiatre est - en France - remboursé par la sécurité sociale, je ne vois pas de raison de se priver de le consulter : il a des compétences - bonnes ou non. Le psychologue est, lui, non remboursé. S'il intervient dans un cadre instituionnel, il peut ne pas être payant.
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Re: Théâtre et autisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychoth%C3%A9rapie :
-Le psychiatre a fait des études de médecine en tant que science concrète, donc relevant de la biologie, des médicaments et tout ça
-le psychologue lui pratique une science clairement du domaine des sciences humaines.
Donc à la base si tu vas voir un psychiatre c'est que tu considère que ce qui se passe dans ta tête semble appartenir au domaine médical.
Tandis que si tu vas voir un psychologue, tu en es moins sûr, voire, tu ne considère cela pas médical, mais tu as besoin d'un soutien psychologique
Mais j'ai l'impression que des deux côtés il y a des domaines tellement variés que c'est du cas par cas.
Tous peuvent tomber dans la dérive qui consiste à considérer que l'être humain doit se développer d'une façon et pas d'une autre, ou qu'il existe une norme selon laquelle on peut créer une échelle et évaluer les individus selon sur quel échelon de cette échelle ils se trouvent etc.
au risque de nier ou pathologiser la diversité, ce qui n'arrive que trop souvent.
Donc c'est au cas par cas, ceux qui sont suffisamment à l'écoute et ouvert à des fonctionnement et perceptions du monde atypiques peuvent être bien utile et d'un grand secours, d'autres peuvent être plus dangereux à écouter.
Le problème réside, comme j'essayais de le dire plus haut dans les questions de pouvoir et de privilèges...
Quand une personne est libre de ces mouvements et de ses prises de positions et de décisions et peut se permettre de choisir de consulter ou pas, et libre, si elle a décidé de consulter, de choisir qui consulter, et si on lui donne un diagnostique ou des conseils, libre de les accepter ou pas, d'en tenir compte ou pas, d'y croire ou pas, de le faire savoir ou pas:
Il n'y a pas de problème, pas d'oppression...
Ce qui pose problème, ce qui a des conséquences dramatiques, c'est quand le psy a trop de pouvoir et la personne en face pas assez.
Quand la personne en face a été considérée comme trop attardée intellectuellement, cognitivement ou je-sais.pas.quoielllement, incapable de percevoir correctement la réalité, ou un danger pour elle-même et/ou son entourage.
Et que toute objection de cette personne est perçue comme non-valable.
Que le psy est soit considéré comme infaillible... soi "Bah, après tout ça ne peut pas être pire que la façon dont cette personne finirait si on la livrait à elle-même ou a des personnes "moins compétentes", et après-tout ce Docteur c'est un professionnel diplômé, il a même édité un docte ouvrage qui a reçu bon accueil!"
Et la personne est sans défense, parce qu'une voix extérieure a décidé que cette personne n'était pas fiable.
Et c'est là qu'intervient ma méfiance pour les diagnostiques psychiatriques...
Comme j'avais du mal a bien saisir toutes les nuances entre les diverses professions, je suis allé jeter un œil sur wikipedia, je ne suis qu'à peine plus avancé, par contre je vois qu'apparemment:Pas plus qu'il ne se réfère à une technique particulière, le terme de psychothérapeute ne présage de la profession, ni des diplômes du praticien. Aussi est-il important de bien connaître les différents types de professionnels qui peuvent proposer des psychothérapies, et de se renseigner précisément lorsqu'on souhaite consulter un psychothérapeute.
* En France, les psychologues sont titulaire d'une licence, d'une maîtrise et d'un DESS de psychologie (dit aujourd'hui Master de sciences humaines mention psychologie). Ce titre universitaire est protégé par la loi française. Ils réfèrent leur pratique au code de déontologie des psychologues depuis le 22 mars 1996, garant de l' éthique de la psychologie. Au Canada les psychologues sont des professionnels de santé titulaire d'un doctorat en psychologie (D.Psy.).
La psychologie est une science humaine et dépend donc de méthodologies différentes de la psychiatrie qui est issue de la médecine (sciences biologiques). Psychologues et psychiatres ont donc une approche différente (parfois complémentaires, parfois antinomique) de la souffrance humaine. En effet, les psychologues ont une formation de haut niveau concernant la psychologie de l'individu (dans ses dimensions cognitives, émotionnelles, relationnelles) et de la dynamique des groupes humains. Le titre de psychologue, selon la spécialisation et le domaine d'intervention du praticien, peut donc recouvrir un large spectre de pratiques. Entre le neuropsychologue qui va au moyen d'un bilan neuropsychologique, pouvoir formuler un diagnostic très précoce de démence, le psychosociologue intervenant en entreprise, le psychologue expérimentaliste en laboratoire qui étudie les mécanismes de la représentation mentale, le psychologue clinicien faisant des bilans, des groupes d'analyse ou des psychothérapies, les écarts peuvent être très larges.
* Les psychiatres ont une formation de médecin : tronc commun pendant six années, puis quatre ans de spécialisation. Ils sont donc habilités à prescrire des médicaments, et leurs consultations peuvent être remboursées car ce sont des consultations médicales (cependant, les psychiatres pratiquent parfois des techniques psychothérapiques dans lesquelles la participation financière du patient est censée avoir une vertu thérapeutique et demandent donc un paiement sans remboursement). Les psychiatres exercent dans le public (hôpital, dispensaire, Centre Médico-Psychologique) ou le privé (cabinet, clinique). Le terme psychiatre ne présume pas de la technique thérapeutique utilisée (Cf. psychothérapies), mais du diplôme de docteur en médecine et de l'inscription au conseil de l'ordre des médecins. Ils sont soumis au code de déontologie médicale.
* Les psychanalystes peuvent ou non être psychologues ou psychiatres. Ils ont suivi une formation psychanalytique, mais celle-ci n'est garantie par aucun diplôme. En revanche, leur affiliation à des mouvements psychanalytiques reconnus garantit la solidité de leur formation. Il ne faut pas hésiter à leur demander à quelle école ils appartiennent, ou à consulter les registres des différentes écoles de psychanalyse.
-Le psychiatre a fait des études de médecine en tant que science concrète, donc relevant de la biologie, des médicaments et tout ça
-le psychologue lui pratique une science clairement du domaine des sciences humaines.
Donc à la base si tu vas voir un psychiatre c'est que tu considère que ce qui se passe dans ta tête semble appartenir au domaine médical.
Tandis que si tu vas voir un psychologue, tu en es moins sûr, voire, tu ne considère cela pas médical, mais tu as besoin d'un soutien psychologique
Mais j'ai l'impression que des deux côtés il y a des domaines tellement variés que c'est du cas par cas.
Tous peuvent tomber dans la dérive qui consiste à considérer que l'être humain doit se développer d'une façon et pas d'une autre, ou qu'il existe une norme selon laquelle on peut créer une échelle et évaluer les individus selon sur quel échelon de cette échelle ils se trouvent etc.
au risque de nier ou pathologiser la diversité, ce qui n'arrive que trop souvent.
Donc c'est au cas par cas, ceux qui sont suffisamment à l'écoute et ouvert à des fonctionnement et perceptions du monde atypiques peuvent être bien utile et d'un grand secours, d'autres peuvent être plus dangereux à écouter.
Le problème réside, comme j'essayais de le dire plus haut dans les questions de pouvoir et de privilèges...
Quand une personne est libre de ces mouvements et de ses prises de positions et de décisions et peut se permettre de choisir de consulter ou pas, et libre, si elle a décidé de consulter, de choisir qui consulter, et si on lui donne un diagnostique ou des conseils, libre de les accepter ou pas, d'en tenir compte ou pas, d'y croire ou pas, de le faire savoir ou pas:
Il n'y a pas de problème, pas d'oppression...
Ce qui pose problème, ce qui a des conséquences dramatiques, c'est quand le psy a trop de pouvoir et la personne en face pas assez.
Quand la personne en face a été considérée comme trop attardée intellectuellement, cognitivement ou je-sais.pas.quoielllement, incapable de percevoir correctement la réalité, ou un danger pour elle-même et/ou son entourage.
Et que toute objection de cette personne est perçue comme non-valable.
Que le psy est soit considéré comme infaillible... soi "Bah, après tout ça ne peut pas être pire que la façon dont cette personne finirait si on la livrait à elle-même ou a des personnes "moins compétentes", et après-tout ce Docteur c'est un professionnel diplômé, il a même édité un docte ouvrage qui a reçu bon accueil!"
Et la personne est sans défense, parce qu'une voix extérieure a décidé que cette personne n'était pas fiable.
Et c'est là qu'intervient ma méfiance pour les diagnostiques psychiatriques...
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Re: Théâtre et autisme
ce que je vois surtout sur cette page c'est que c'est le bordel!Jean a écrit :Psychopathe, c'est vraiment une catégorie spécifique. A distinguer de "psychotique", qui est une étiquette généreusement distribuée par les psys.
La psychopathie est un trouble du comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime. En psychologie, ce type de personnalité se caractérise par des conduites antisociales fondées sur des impulsions sans éprouver de culpabilité. suite sur Wikipedia
Oh non il ne s'agit pas de quelque-chose d'entièrement fiable et défini, il y a des débats et discussions, tiens, ceci:
je n'ai même pas pu lire tout l'article wikipédia, y'a des trucs qui sentent trop mauvais, je sais pas comment quelqu'un en vient à être diagnostiqué, et comment ces personnes vivent avec, ce que sais c'est que l'hostilité et les préjugés vis à vis de ceux que ce terme prétend désigner, courante dans la société sont au moins dix fois plus élevées que ceux envers les autistes...Psychopathie et sociopathie [modifier]
Selon Robert Hare, la différence entre psychopathie et sociopathie peut s'expliquer par l'origine du trouble[2]. La plupart des sociologues, des criminologues et même certains psychologues pensent que le trouble s'explique par l'environnement social et préfèrent parler de "sociopathes". Ceux qui, comme Hare, pensent que le trouble s'explique par une combinaison de facteurs psychologiques, biologiques, génétiques et environnementaux utiliseront de préférence le terme "psychopathe".
Selon David Lykken, la psychopathie et la sociopathie sont deux manifestations différentes du trouble de la personnalité antisociale. Il avance que les psychopathes naissent avec des caractéristiques psychologiques particulières comme l'impulsivité ou l'absence de peur, qui les conduisent à chercher le risque et les rendent incapables d'intégrer les normes sociales. Par opposition, les sociopathes ont un tempérament plus "normal"; leur trouble de la personnalité tient davantage à un environnement social défavorable (parents absents, proches délinquants, pauvreté, intelligence extrêmement faible ou développée). Ces deux troubles de la personnalité résultent d'une interaction de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux, mais la psychopathie tient surtout à des facteurs héréditaires, tandis que la sociopathie tient surtout à des facteurs environnementaux[3].
Théories psychologiques sur les causes [modifier]
Et pourtant, nous ne sommes pas gâtés de ce côté!
En tous cas Ça ne fait pas grandir ma confiance dans les diagnostiques psychiatriques!