Conférence du Pr Delion
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Conférence du Pr Delion
TOUT NE SE JOUE PAS AVANT 3 ANS. Conférence de Pierre DELION à LANDERNEAU, Mardi 7 décembre 2010
mardi 19 octobre 2010, par Michel Balat
Conférence avec le Professeur Pierre DELION Professeur des Universités, Pédo-psychiatre,Chef de service – CHU de Lille
à LANDERNEAU
Mardi 7 decembre 2010 à 20h30 au Family
Association Culturelle du Personnel du Secteur 13 de Psychiatrie Générale du Finistère 49 r. de la Fontaine Blanche -29800 –LANDERNEAU tél : 02 98 21 80 40
Deux conceptions de la psychopathologie s’affrontent aujourd’hui. L’une, celle d’un rapport de l’Inserm sur les troubles de conduite chez les enfants de 3 ans, pose un diagnostic à partir du repérage de certains signes cliniques, avec rééducation et/ou prescription de psychotropes à la clé, afin de faire rentrer dans le rang les semeurs de troubles.
L’autre conception, défendue par le Pr Pierre Delion, s’appuie sur une démarche visant à donner du sens aux symptômes, pour aider l’enfant et ses parents à rouvrir des perspectives d’avenir plus sereines. À l’opposé des prédictions alarmistes qui tendent à ramener l’enfant à une norme toujours arbitraire, le Pr Pierre Delion considère qu’il n’y a pas de signes prédictifs d’une future délinquance, mais des appels à l’aide d’enfants qui ne parviennent pas à mettre en mots leur souffrance psychique. À travers des exemples cliniques, et en retraçant les grandes étapes du développement, il nous aide à comprendre ces troubles et plaide pour une vraie politique de prévention et de prise en charge.
À ceux qui affirment que nous serions tellement déterminés par nos gènes et nos premières années que, passé la date fatidique de 3 ans, le destin d’un enfant serait tout tracé, Pierre Delion apporte un démenti salutaire. Rien n’est joué à 3, 6 ou même 10 ans. Tout est toujours jouable pourvu que l’on veuille bien entendre ce que les troubles ont à nous dire.
Cette conférence sur le développement de l’enfant est ouverte à tous, aux professionnels de la santé et de l’éducation bien sûr, mais aussi aux familles, et à tous ceux et celles qui veulent rappeler que l’on ne peut jamais faire abstraction de la complexité de l’être humain et le réduire à des symptômes.
participation aux frais : 3 euros
http://www.balat.fr/TOUT-NE-SE-JOUE-PAS ... 3-ANS.html
mardi 19 octobre 2010, par Michel Balat
Conférence avec le Professeur Pierre DELION Professeur des Universités, Pédo-psychiatre,Chef de service – CHU de Lille
à LANDERNEAU
Mardi 7 decembre 2010 à 20h30 au Family
Association Culturelle du Personnel du Secteur 13 de Psychiatrie Générale du Finistère 49 r. de la Fontaine Blanche -29800 –LANDERNEAU tél : 02 98 21 80 40
Deux conceptions de la psychopathologie s’affrontent aujourd’hui. L’une, celle d’un rapport de l’Inserm sur les troubles de conduite chez les enfants de 3 ans, pose un diagnostic à partir du repérage de certains signes cliniques, avec rééducation et/ou prescription de psychotropes à la clé, afin de faire rentrer dans le rang les semeurs de troubles.
L’autre conception, défendue par le Pr Pierre Delion, s’appuie sur une démarche visant à donner du sens aux symptômes, pour aider l’enfant et ses parents à rouvrir des perspectives d’avenir plus sereines. À l’opposé des prédictions alarmistes qui tendent à ramener l’enfant à une norme toujours arbitraire, le Pr Pierre Delion considère qu’il n’y a pas de signes prédictifs d’une future délinquance, mais des appels à l’aide d’enfants qui ne parviennent pas à mettre en mots leur souffrance psychique. À travers des exemples cliniques, et en retraçant les grandes étapes du développement, il nous aide à comprendre ces troubles et plaide pour une vraie politique de prévention et de prise en charge.
À ceux qui affirment que nous serions tellement déterminés par nos gènes et nos premières années que, passé la date fatidique de 3 ans, le destin d’un enfant serait tout tracé, Pierre Delion apporte un démenti salutaire. Rien n’est joué à 3, 6 ou même 10 ans. Tout est toujours jouable pourvu que l’on veuille bien entendre ce que les troubles ont à nous dire.
Cette conférence sur le développement de l’enfant est ouverte à tous, aux professionnels de la santé et de l’éducation bien sûr, mais aussi aux familles, et à tous ceux et celles qui veulent rappeler que l’on ne peut jamais faire abstraction de la complexité de l’être humain et le réduire à des symptômes.
participation aux frais : 3 euros
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Re: Conférence du Pr Delion
Il vient en Bretagne???
Il va etre bien recu
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Re: Conférence du Pr Delion
Voici la réaction que j'ai envoyée aux associations de personnes handicapées du département sur l'annonce de la conférence de P. Delion :
L'annonce de cette conférence du Pr Delion me laisse perplexe.
En effet, le Pr Delion est le promoteur le plus en vue du packing, méthode de traitement des enfants autistes à base du choc thermique provoqué par des enveloppements de linges humides réfrigérés.
Cette méthode est très contestée par les associations de parents en règle générale, est très utilisée dans les hôpitaux de jour sans la moindre preuve d'efficacité. Beaucoup considèrent qu'il s'agit de maltraitance.
Le thème de la conférence n'est pas le packing.
Cependant, quand les milieux psychanalytiques mènent des campagnes :
- contre les expertises de l'INSERM;
- contre la détermination par les gènes;
- cotre le diagnostic à partir de signes cliniques chez les enfants de 3 ans;
- contre la "rééducation" à cet âge,
cela jette un froid pour les personnes autistes et leurs familles.
En effet :
- il y a notamment une expertise de l'INSERM, violemment contesté par les psychanalystes, qui établit les avantages des thérapies cognitives et comportementales, ce qui est difficilement discutable pour les autistes (la question étant ensuite la meilleure indication, le degré de preuve de chaque thérapie etc...);
- le socle commun de connaissances (établi par consensus cette année) considère l'autisme comme un trouble neuro-développemental, et non comme une souffrance psychique. Son origine est biologique, génétique (de façon héréditaire ou par mutation aléatoire) ou environnemental (notamment les conditions de la grossesse).
- un rapport de la haute autorité de santé en 2005 établit l'importance du diagnostic précoce de l'autisme avant 3 ans, à partir de signes cliniques. Ces recommandations de bonnes pratiques ne sont toujours pas appliquées par beaucoup de professionnels influencés par leur formation psychanalytique.
- il ne faut pas avoir peur de dire qu'en cas de diagnostic d'autisme à cet âge, il faut mettre en oeuvre des méthodes éducatives afin de faire émerger en particulier le langage : techniques comportementales tells que le PECS et les autres techniques de communication augmentée alternative, aménagement de l'environnement (TEACCH) ou analyse appliquée du comportment (ABA sosu différentes formes)., apprentissage par le jeu (Technique d'échanges et de développement, 3 I etc ..) etc ...
Il est possible que le Pr Delion soit d'accord sur certains de ces points.
Malheureusement, quand il s'agit d'autisme, cette problématique conforte les professionnels dans une pratique ronronnante. L'année dernière, à Landerneau, ses partisans défendaient le refus du diagnostic pour éviter la stigmatisation, et regrettaient qu'un jour le packing subisse le sort des électrochocs.
L'annonce de cette conférence du Pr Delion me laisse perplexe.
En effet, le Pr Delion est le promoteur le plus en vue du packing, méthode de traitement des enfants autistes à base du choc thermique provoqué par des enveloppements de linges humides réfrigérés.
Cette méthode est très contestée par les associations de parents en règle générale, est très utilisée dans les hôpitaux de jour sans la moindre preuve d'efficacité. Beaucoup considèrent qu'il s'agit de maltraitance.
Le thème de la conférence n'est pas le packing.
Cependant, quand les milieux psychanalytiques mènent des campagnes :
- contre les expertises de l'INSERM;
- contre la détermination par les gènes;
- cotre le diagnostic à partir de signes cliniques chez les enfants de 3 ans;
- contre la "rééducation" à cet âge,
cela jette un froid pour les personnes autistes et leurs familles.
En effet :
- il y a notamment une expertise de l'INSERM, violemment contesté par les psychanalystes, qui établit les avantages des thérapies cognitives et comportementales, ce qui est difficilement discutable pour les autistes (la question étant ensuite la meilleure indication, le degré de preuve de chaque thérapie etc...);
- le socle commun de connaissances (établi par consensus cette année) considère l'autisme comme un trouble neuro-développemental, et non comme une souffrance psychique. Son origine est biologique, génétique (de façon héréditaire ou par mutation aléatoire) ou environnemental (notamment les conditions de la grossesse).
- un rapport de la haute autorité de santé en 2005 établit l'importance du diagnostic précoce de l'autisme avant 3 ans, à partir de signes cliniques. Ces recommandations de bonnes pratiques ne sont toujours pas appliquées par beaucoup de professionnels influencés par leur formation psychanalytique.
- il ne faut pas avoir peur de dire qu'en cas de diagnostic d'autisme à cet âge, il faut mettre en oeuvre des méthodes éducatives afin de faire émerger en particulier le langage : techniques comportementales tells que le PECS et les autres techniques de communication augmentée alternative, aménagement de l'environnement (TEACCH) ou analyse appliquée du comportment (ABA sosu différentes formes)., apprentissage par le jeu (Technique d'échanges et de développement, 3 I etc ..) etc ...
Il est possible que le Pr Delion soit d'accord sur certains de ces points.
Malheureusement, quand il s'agit d'autisme, cette problématique conforte les professionnels dans une pratique ronronnante. L'année dernière, à Landerneau, ses partisans défendaient le refus du diagnostic pour éviter la stigmatisation, et regrettaient qu'un jour le packing subisse le sort des électrochocs.
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Re: Conférence du Pr Delion
En ce qui concerne le diagnostic précoce, le Pr Delion a écrit :
L’évolution psychiatrique 69 (2004) 641–650
cependant, il ne veut pas utiliser le mot autisme :
Il utilisera aussi l'expression de bébé à risque.
Il n'y a pas à avoir de scrupules à ne pas parler d'autisme aux parents car il y a des enfants pour qui il s'est trompé :
L’évolution psychiatrique 69 (2004) 641–650
Dans cet article, il décrit les signes avant coureurs de l'autisme (selon sa propre expression), il écrit même pour certains : repérée par les parents dès les premiers mois de la vie de l’enfant.il est à présent accepté que les signes d’autisme commencent bien avant l’âge de trois ans puisque plusieurs auteurs les décrivent dès les premiers instants de la vie inter-relationnelle entre le bébé et sa maman.
cependant, il ne veut pas utiliser le mot autisme :
Mais ce qui fait consensus parmi nous et qui coexiste en le conflictualisant avec ce premier constat, c’est l’extrême danger de retenir soit le substantif « autisme », soit l’adjectif « autistique », dans les échanges lors des consultations des deux premières années de la vie de l’enfant. ...Là, pour l’autisme, il s’agit d’un enfant en développement et qui plus est, un bébé, qui pourrait pâtir de se voir attribuer ce mot au vu de ce qu’il connote dans ses interactions avec ceux qui peuvent l’aimer et doivent le protéger. Et cela même si, et c’est de plus en plus souvent le cas du fait des larges fréquentations de données hétéroclites sur « Internet », les parents viennent consulter le médecin avec ce mot dans leurs préoccupations diagnostiques. Aussi me semble-t-il intéressant de retenir la proposition d’André Carel de parler dans ce cas, afin de suspendre toute hypothèse étiologique, incompatible avec la qualité des interactions sur lesquelles le bébé s’appuie chaque jour vécu avec un autre auquel il ne peut que se donner à penser pour exister, d’évitement relationnel du nourrisson.
Il utilisera aussi l'expression de bébé à risque.
Il n'y a pas à avoir de scrupules à ne pas parler d'autisme aux parents car il y a des enfants pour qui il s'est trompé :
mais sourtout car :quelquefois je suis heureusement surpris de mon erreur pronostique
On connait les traitements psychothérapiques.D’autant que, nous l’avons vu, quelle que soit l’hypothèse qui pourrait être retenue par un praticien– hercheur dans ce cas, les solutions proposées sont les mêmes : entreprendre un vaste bilan clinique et d’examens complémentaires, et proposer un traitement psychothérapique intensif qui associe le bébé et son ou ses parents.
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Re: Conférence du Pr Delion
J'avais pensé que le Pr Delion en avait après le projet de ficher les écoliers. Puis j'ai vu :
En mettant cette phrase dans le moteur de recherche de l'INSERM, on trouve une grande quantité de documents. Dont celui-ci datant de 2005. On remarquera qu'il n'est pas question de trouble de conduite mais de trouble des conduites.
je ne sais pas si c'est lié.rapport de l’Inserm sur les troubles de conduite chez les enfants de 3 ans,
En mettant cette phrase dans le moteur de recherche de l'INSERM, on trouve une grande quantité de documents. Dont celui-ci datant de 2005. On remarquera qu'il n'est pas question de trouble de conduite mais de trouble des conduites.
On trouve aussi un rapport de 2002 qui préconise le dépistage de l'autisme :Prévention ciblée sur la petite enfance
Pendant les premières années, la majorité des enfants apprend à développer des comportements alternatifs à l’agressivité qui est une caractéristique normale de la petite enfance. Certains enfants conservent toutefois des comportements violents, en relation avec des facteurs de risque (individuels, familiaux, environnementaux…). Les données les plus récentes indiquent que ces comportements caractérisant le trouble des conduites s’installent très tôt au cours du développement de l’enfant.
Des méthodes d’intervention ciblant la petite enfance (0-3 ans) préconisent des visites à domicile afin de soutenir les parents dans l’apprentissage des soins à donner aux enfants. Ces interventions qui favorisent le développement des compétences sociales, cognitives et émotionnelles des enfants ont fait la preuve, dans plusieurs pays, de leur efficacité dans la prévention de la violence et du trouble des conduites. Les programmes qui commencent pendant la grossesse et qui se poursuivent jusqu’à la troisième année de l’enfant semblent les plus efficaces.
Le groupe d’experts recommande de favoriser les interventions dans les familles à risque, en particulier chez les jeunes mères primipares à faible niveau d’éducation et en situation de précarité. Alors que la France dispose d’un réseau bien structuré de services aux jeunes enfants et à leur famille (services de PMI, crèches, écoles maternelles…), peu de programmes de ce type sont mis en oeuvre aujourd’hui. Ces structures pourraient être des lieux appropriés pour ces programmes.
Dépistage précoce
Les examens de santé en France se déroulent depuis la grossesse jusqu'à l’adolescence avec des bilans systématiques pour l’enfant (8e jour, 9 mois, 24 mois, 5-6 ans).
Le groupe d’experts recommande d’utiliser le dispositif actuel des bilans de santé et des examens systématiques de la petite enfance, de l’enfance et de l’adolescence pour dépister les signes précurseurs de trouble des conduites et identifier les facteurs de risques familiaux ou environnementaux très précocement, voire dès la grossesse.
Quelques items proposés dans le carnet de santé, adaptés à l’âge pourraient faciliter le 8
repérage d’un tempérament difficile, d’une hyperactivité et des premiers symptômes de trouble des conduites. Une sensibilisation des puéricultrices, des éducateurs au sens large et des médecins scolaires permettrait d’orienter les enfants vers une intervention adaptée en fonction des trajectoires perturbées de développement. Pour les enfants nés dans des familles présentant des troubles (troubles de la personnalité, toxicomanie, alcoolodépendance…) le groupe d’experts recommande de mettre en place un suivi par les services de PMI ou le personnel médical de l’école.
Les adolescents présentant des symptômes de trouble des conduites doivent bénéficier d’un diagnostic et d’une recherche de troubles associés. Un suivi psychologique et psychiatrique doit être proposé aux adolescents incarcérés et tout particulièrement à ceux ayant effectué une tentative de suicide.
.Les experts suggèrent également qu’un questionnaire comme le CHAT (Checklist for autism in toddlers) destiné aux enfants de 1 à 2 ans soit mis en place. Cet outil qui interroge sur le jeu social, le jeu symbolique, le pointage protodéclaratif (fait de montrer du doigt des objets intéressants à quelqu’un) ou encore l'attention conjointe, permettrait, selon le groupe d’experts, de dépister l'autisme dès 18 mois
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Re: Conférence du Pr Delion
résumé du livre
Tout ne se joue pas avant 3 ans
http://livre.fnac.com/a2166852/Pierre-D ... vant-3-ans
Tout ne se joue pas avant 3 ans
http://livre.fnac.com/a2166852/Pierre-D ... vant-3-ans
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biographie du Pr Delion
http://www.puf.com/wiki/Auteur:Pierre_Delion
Pierre Delion est né le 20 Août 1950 à La Ferté Bernard et a fait ses études au collège Sainte Croix du Mans. Après avoir fait sa médecine, il fait ses études de Psychiatrie puis de Pédopsychiatrie à Angers, mais en nouant des contacts avec de nombreux maîtres en France et "ailleurs". Il a soutenu sa thèse de médecine en 1976 sur "L'expuration extra-rénale en réanimation médicale", puis son mémoire de psychiatrie sur "Psychiatrie de secteur et psychothérapie institutionnelle". En 1998, il a soutenu une thèse de Sémiotique sous la direction de Michel Balat sur "L'enfant autiste, le bébé et la sémiotique". Il obtient son Habilitation à Diriger des Recherches en 2000, et est reçu à l'agrégation de pédopsychiatrie et nommé Prof des Univ en 2004.
Parcours : Très marqué par le passage dans le même collège que l'auteur du Petit Prince.
Etudes de médecine frustrantes par la pauvreté relationnelle et humaine constatées lors des stages cliniques, mais ces qualités de l'exercice médical sont retrouvées lors de stages en psychiatrie qui décident de mon orientation en psychiatrie puis en pédopsychiatrie. Rencontres détermnantes avec Daniel Denis, Jean Oury et François Tosquelles, puis avec Horace Torrubia, Salomon Resnik, Jacques Schotte, Hélène Chaigneau, Jean Ayme, Michel Balat, Joyce Mac Dougall, Geneviève Haag, Bernard Golse, Sylvain Missonnier...
Psychiatre des Hôpitaux de 1984 à 2003
Professeur des Universités Praticien hospitalier depuis 2004
Thèmes de recherche :
Autismes et psychoses de l'enfant
Psychopathologie du bébé et observation selon Esther Bick
Psychothérapie institutionnelle
Sémiotique peircienne
Pédopsychiatrie générale, développement de l'enfant et approches psychothérapiques et psychanalytiques
Ouvrages : Intérêt de l'observation des bébés selon Esther Bick, Erès collection 1001 bébés, 2007
Langage, voix et parole dans l'autisme , PUF, "Fil rouge (le)", 2007
Culture, fantasme et folie : Salomon Resnik, Erès, 2006
Soigner la personne psychotique, Dunod collection psychothérapies, 2005
L' enfant autiste, le bébé et la sémiotique, PUF, "Fil rouge (le)", 2005
La chronicité en psychiatrie aujourd'hui, Erès, 2004
La souffrance psychique du bébé, ESF collection La vie de l'enfant, 2002
La musique de l'enfance, Edition du champ social/Théétète, 2000
Séminaire sur l'autisme et la psychose infantile, Erès collection des travaux et des jours, 1999
Les bébés à risque autistique, Erès collection 1001 bébés, 1998
Le packing avec les enfants autistes et psychotiques, Erès, 1997
Pierre Delion est né le 20 Août 1950 à La Ferté Bernard et a fait ses études au collège Sainte Croix du Mans. Après avoir fait sa médecine, il fait ses études de Psychiatrie puis de Pédopsychiatrie à Angers, mais en nouant des contacts avec de nombreux maîtres en France et "ailleurs". Il a soutenu sa thèse de médecine en 1976 sur "L'expuration extra-rénale en réanimation médicale", puis son mémoire de psychiatrie sur "Psychiatrie de secteur et psychothérapie institutionnelle". En 1998, il a soutenu une thèse de Sémiotique sous la direction de Michel Balat sur "L'enfant autiste, le bébé et la sémiotique". Il obtient son Habilitation à Diriger des Recherches en 2000, et est reçu à l'agrégation de pédopsychiatrie et nommé Prof des Univ en 2004.
Parcours : Très marqué par le passage dans le même collège que l'auteur du Petit Prince.
Etudes de médecine frustrantes par la pauvreté relationnelle et humaine constatées lors des stages cliniques, mais ces qualités de l'exercice médical sont retrouvées lors de stages en psychiatrie qui décident de mon orientation en psychiatrie puis en pédopsychiatrie. Rencontres détermnantes avec Daniel Denis, Jean Oury et François Tosquelles, puis avec Horace Torrubia, Salomon Resnik, Jacques Schotte, Hélène Chaigneau, Jean Ayme, Michel Balat, Joyce Mac Dougall, Geneviève Haag, Bernard Golse, Sylvain Missonnier...
Psychiatre des Hôpitaux de 1984 à 2003
Professeur des Universités Praticien hospitalier depuis 2004
Thèmes de recherche :
Autismes et psychoses de l'enfant
Psychopathologie du bébé et observation selon Esther Bick
Psychothérapie institutionnelle
Sémiotique peircienne
Pédopsychiatrie générale, développement de l'enfant et approches psychothérapiques et psychanalytiques
Ouvrages : Intérêt de l'observation des bébés selon Esther Bick, Erès collection 1001 bébés, 2007
Langage, voix et parole dans l'autisme , PUF, "Fil rouge (le)", 2007
Culture, fantasme et folie : Salomon Resnik, Erès, 2006
Soigner la personne psychotique, Dunod collection psychothérapies, 2005
L' enfant autiste, le bébé et la sémiotique, PUF, "Fil rouge (le)", 2005
La chronicité en psychiatrie aujourd'hui, Erès, 2004
La souffrance psychique du bébé, ESF collection La vie de l'enfant, 2002
La musique de l'enfance, Edition du champ social/Théétète, 2000
Séminaire sur l'autisme et la psychose infantile, Erès collection des travaux et des jours, 1999
Les bébés à risque autistique, Erès collection 1001 bébés, 1998
Le packing avec les enfants autistes et psychotiques, Erès, 1997
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Re: Conférence du Pr Delion
C'est bien le rapport de l'INSERM sur les troubles de conduite chez les enfants de 3 ans qui est à l'origine de la campagne "pas de zéro de conduite".
Un député UMP, Bénisti, a à la même époque pondu un rapport :
Je suis plus réservé sur le deuxième, et hostile au rapport Bénisti.
Dans le cas de P. Delion, on peut manifestement être partisan du dépistage précoce en matière d'autisme - à l'encontre d'une bonne partie des professionnels encore - et s'opposer à la stigmatisation de tous les enfants de 3 ans qui "posent des problèmes".
Je ne suis pas sûr qu'il écrirait aujourd'hui exactement la même chose qu'en 2004 : en effet, parmi les spécialistes de l'autisme, il y a des consensus qui évoluent.
Et d'autre part, même si les signes d'autisme apparaissent tôt, il n'y a pas encore moyen d'avoir des certitudes à cet âge. La seule chose certaine, c'est qu'il faut stimuler l'enfant parce qu'il y a un risque.
Un député UMP, Bénisti, a à la même époque pondu un rapport :
Le rapport le plus ancien de l'INSERM que tu cites, les psychanalystes ont obtenu son retrait officiel par le ministre, par une action de lobbying. Or, il ne me semble pas discutable sur un point essentiel : les thérapies comportementales ont prouvé leur efficacité dans une certaine mesure, alors que les techniques psychothérapeutiques d'inspiration psychanalytique ne l'ont pas fait - et ne veulent pas le faire ...«à dépister, dès les trois premières années de la vie, les enfants dont l’instabilité émotionnelle (impulsivité, intolérance aux frustrations, non-maîtrise de notre langue) va engendrer cette violence et venir alimenter les faits de délinquance».
Je suis plus réservé sur le deuxième, et hostile au rapport Bénisti.
Dans le cas de P. Delion, on peut manifestement être partisan du dépistage précoce en matière d'autisme - à l'encontre d'une bonne partie des professionnels encore - et s'opposer à la stigmatisation de tous les enfants de 3 ans qui "posent des problèmes".
Je ne suis pas sûr qu'il écrirait aujourd'hui exactement la même chose qu'en 2004 : en effet, parmi les spécialistes de l'autisme, il y a des consensus qui évoluent.
Et d'autre part, même si les signes d'autisme apparaissent tôt, il n'y a pas encore moyen d'avoir des certitudes à cet âge. La seule chose certaine, c'est qu'il faut stimuler l'enfant parce qu'il y a un risque.
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Re: Conférence du Pr Delion
autre fichier de l'INSERM
et le rapportVous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: Conférence du Pr Delion
Je suis aussi tout à fait hostile au rapport Bénisti. C'est un sujet sur lequel je ne peux être que d'accord avec le Pr Delion.
Le rapport est déjà vieux (2004).
Il me semble que c'est il y a moins longtemps que ça que j'ai entendu parler du fichage des enfants.
Le rapport est déjà vieux (2004).
Il me semble que c'est il y a moins longtemps que ça que j'ai entendu parler du fichage des enfants.
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Re: Conférence du Pr Delion
L'article du principal journal régional annonçant la conférence :
Conférence. Bêtise à 3 ans ne veut pas dire délinquant
Le Télégramme - 26 novembre 2010
Trois ans après une première intervention consacrée à l'adolescence, qui avait attiré 200 personnes, l'association culturelle dusecteur 13 de psychiatrie fait revenir le pédopsychiatre Pierre Delion, à Landerneau, pour évoquer, cette fois-ci, les troubles deconduite chez l'enfant de3ans. Rendez-vous le mardi 7décembre, à 20h30, au Falmily.
Scientifique pas polémique
La conférence ne coupera pas àl'évocation d'un projet de loi latent visant à détecter le futur délinquant qui sommeille dans l'enfant turbulent, «mais elle évitera toute polémique», assurent Marie-Anne Loaec et Rachel Grasland, infirmières psychiatriques à Landerneau, respectivement coprésidente et co-secrétaire de l'association culturelle du secteur 13. Le professeur Pierre Delion se gardera en effet de prêter le flanc aux considérations d'ordre moral pour concentrer exclusivement la discussion sur une approche scientifique: «Médicalement, à travers son expérience de pédopsychiatre, il prouve qu'une bêtise commise à 3 ans ne signifie pas futur délinquant. Même à 6, 10ans et plus, l'enfant a le droit à l'erreur. Ce qu'il manque parfois en revanche à l'enfant turbulent, c'est un adulte pour le canaliser. Sans cela, l'enfant ne pourra intégrer ses propres limites», rapportent-elles. La faute aux parents démissionnaires alors? «Pas de stigmatisation. Ces parents ont aussi besoin d'une aide. D'une explication sur ce qui se passe chez leurs enfants». D'ailleurs, la conférence n'est pas réservée aux seuls professionnels de la santé ou travailleurs de lapetite enfance. Les parents, les proches ne ressentiront pas d'exclusion en participant aux débats: «Le professeur emploie un langage très accessible». Ne pas s'attendre néanmoins à recueillir une recette miracle: «Iln'existe pas de méthode universelle. Chaque personne est différente et la réponse à apporter doit composer avec la complexité humaine. Repérer les troubles de conduite chez l'enfant suppose un travail au quotidien, dans une perspective de long terme».
«Tout ne se joue pas avant 3ans», conférence du professeur Pierre Delion, le 7décembre, à20h30, au Family. Participation: 3 EUR.
Conférence. Bêtise à 3 ans ne veut pas dire délinquant
Le Télégramme - 26 novembre 2010
Trois ans après une première intervention consacrée à l'adolescence, qui avait attiré 200 personnes, l'association culturelle dusecteur 13 de psychiatrie fait revenir le pédopsychiatre Pierre Delion, à Landerneau, pour évoquer, cette fois-ci, les troubles deconduite chez l'enfant de3ans. Rendez-vous le mardi 7décembre, à 20h30, au Falmily.
Scientifique pas polémique
La conférence ne coupera pas àl'évocation d'un projet de loi latent visant à détecter le futur délinquant qui sommeille dans l'enfant turbulent, «mais elle évitera toute polémique», assurent Marie-Anne Loaec et Rachel Grasland, infirmières psychiatriques à Landerneau, respectivement coprésidente et co-secrétaire de l'association culturelle du secteur 13. Le professeur Pierre Delion se gardera en effet de prêter le flanc aux considérations d'ordre moral pour concentrer exclusivement la discussion sur une approche scientifique: «Médicalement, à travers son expérience de pédopsychiatre, il prouve qu'une bêtise commise à 3 ans ne signifie pas futur délinquant. Même à 6, 10ans et plus, l'enfant a le droit à l'erreur. Ce qu'il manque parfois en revanche à l'enfant turbulent, c'est un adulte pour le canaliser. Sans cela, l'enfant ne pourra intégrer ses propres limites», rapportent-elles. La faute aux parents démissionnaires alors? «Pas de stigmatisation. Ces parents ont aussi besoin d'une aide. D'une explication sur ce qui se passe chez leurs enfants». D'ailleurs, la conférence n'est pas réservée aux seuls professionnels de la santé ou travailleurs de lapetite enfance. Les parents, les proches ne ressentiront pas d'exclusion en participant aux débats: «Le professeur emploie un langage très accessible». Ne pas s'attendre néanmoins à recueillir une recette miracle: «Iln'existe pas de méthode universelle. Chaque personne est différente et la réponse à apporter doit composer avec la complexité humaine. Repérer les troubles de conduite chez l'enfant suppose un travail au quotidien, dans une perspective de long terme».
«Tout ne se joue pas avant 3ans», conférence du professeur Pierre Delion, le 7décembre, à20h30, au Family. Participation: 3 EUR.
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Re: Conférence du Pr Delion
Compte-rendu par le même journal de la conférence :
Éducation. «Que les parents suivent leurs intuitions »
9 décembre 2010
Salle comble, mardi, au Family, pour entendre le pédopsychiatre Pierre Delion démonter l'utopie d'une détection précoce de la délinquance et redonner confiance aux parents.
Une seule élue s'est déplacée à votre intervention. Quand on sait la portée politique du sujet (lire ci-dessous), n'éprouvez-vous pas un regret devant cette défection?
Quand on me demande d'évoquer un sujet qui me tient à cœur, je m'exécute. Après, à qui il s'adresse, ce n'est pas mon problème. J'espère seulement toucher beaucoup de parents mais aussi des professionnels de la petite enfance pour qu'ils déjouent leurs problèmes avec les enfants. Au lieu de mettre systématiquement le bébé devant la télé, si on l'aidait à réfléchir ? De même, il faut casser l'aliénation de la toute-puissance de l'enfant. Cela va toujours mieux en le disant.
Dans une société qui exige de faire des enfants parfaits et, par ricochets, des parents parfaits, ces derniers n'ont-ils pas tendance à démissionner plus qu'avant?
Au fur et à mesure que le taux d'idéalisation des parents monte, le clivage avec la réalité d'être parent s'élargit. Il se sent disqualifié. Et pourtant, il a en lui la bonne intuition, le comportement qui s'impose mais il ne le met pas en application car il est pris dans la mentalité de groupe. Je ne cesse, au contraire, d'encourager les parents à être authentiques dans leur façon de faire avec leurs enfants.
Les parents désabusés doivent donc simplement avoir confiance en eux?
Sauf dans quelques cas d'enfants en réelle souffrance psychiatrique ou de maltraitance, la gestion des problèmes est à leur portée. D'autant plus qu'il existe désormais de nouveaux outils d'aide. Je pense aux maisons vertes, dans les centres de PMI. Un lieu où les parents en difficulté avec leurs enfants peuvent réfléchir à la parentalité. Reste toutefois le problème du sentiment croissant de solitude, qui n'affecte pas uniquement la relation avec l'enfant, d'ailleurs. Seul, il est plus difficile de se convaincre que le petit fauteur de troubles ne l'est pas en soi. On a tendance à se laisser déboussoler.
Vous considérez la rencontre comme déterminante dans le développement de l'enfant, de quelle rencontre s'agit-il?
De celle du monde extérieur, des autres. Les parents sont les ambassadeurs de la réalité pour l'enfant. Ils l'ouvrent au monde avec les compétences qui sont les siennes. Y compris s'il souffre d'un handicap. Au contraire, l'enfant élevé dans la mégalomanie, dans le rappel qu'il est le meilleur, qu'il n'a jamais besoin de personne, risque de graves problèmes quand il sera confronté à la réalité.
La leçon du Pr Delion (à gauche) a été appréciée par Rachel Grasland (asso culturelle du secteur13), le Dr De Chaisemartin (chef du service psychiatrique de l'hôpital) et Albert Rolland (cadre supérieur de santé)
Éducation. «Que les parents suivent leurs intuitions »
9 décembre 2010
Salle comble, mardi, au Family, pour entendre le pédopsychiatre Pierre Delion démonter l'utopie d'une détection précoce de la délinquance et redonner confiance aux parents.
Une seule élue s'est déplacée à votre intervention. Quand on sait la portée politique du sujet (lire ci-dessous), n'éprouvez-vous pas un regret devant cette défection?
Quand on me demande d'évoquer un sujet qui me tient à cœur, je m'exécute. Après, à qui il s'adresse, ce n'est pas mon problème. J'espère seulement toucher beaucoup de parents mais aussi des professionnels de la petite enfance pour qu'ils déjouent leurs problèmes avec les enfants. Au lieu de mettre systématiquement le bébé devant la télé, si on l'aidait à réfléchir ? De même, il faut casser l'aliénation de la toute-puissance de l'enfant. Cela va toujours mieux en le disant.
Dans une société qui exige de faire des enfants parfaits et, par ricochets, des parents parfaits, ces derniers n'ont-ils pas tendance à démissionner plus qu'avant?
Au fur et à mesure que le taux d'idéalisation des parents monte, le clivage avec la réalité d'être parent s'élargit. Il se sent disqualifié. Et pourtant, il a en lui la bonne intuition, le comportement qui s'impose mais il ne le met pas en application car il est pris dans la mentalité de groupe. Je ne cesse, au contraire, d'encourager les parents à être authentiques dans leur façon de faire avec leurs enfants.
Les parents désabusés doivent donc simplement avoir confiance en eux?
Sauf dans quelques cas d'enfants en réelle souffrance psychiatrique ou de maltraitance, la gestion des problèmes est à leur portée. D'autant plus qu'il existe désormais de nouveaux outils d'aide. Je pense aux maisons vertes, dans les centres de PMI. Un lieu où les parents en difficulté avec leurs enfants peuvent réfléchir à la parentalité. Reste toutefois le problème du sentiment croissant de solitude, qui n'affecte pas uniquement la relation avec l'enfant, d'ailleurs. Seul, il est plus difficile de se convaincre que le petit fauteur de troubles ne l'est pas en soi. On a tendance à se laisser déboussoler.
Vous considérez la rencontre comme déterminante dans le développement de l'enfant, de quelle rencontre s'agit-il?
De celle du monde extérieur, des autres. Les parents sont les ambassadeurs de la réalité pour l'enfant. Ils l'ouvrent au monde avec les compétences qui sont les siennes. Y compris s'il souffre d'un handicap. Au contraire, l'enfant élevé dans la mégalomanie, dans le rappel qu'il est le meilleur, qu'il n'a jamais besoin de personne, risque de graves problèmes quand il sera confronté à la réalité.
La leçon du Pr Delion (à gauche) a été appréciée par Rachel Grasland (asso culturelle du secteur13), le Dr De Chaisemartin (chef du service psychiatrique de l'hôpital) et Albert Rolland (cadre supérieur de santé)
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Re: Conférence du Pr Delion
Après le rapport Bénisti, il y a le rapport Bockel qui fait monter le Pr Delion aux créneaux.
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