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Il est en vacances au ski dans une chambre tranquille à côté des profs et avec un autre garçon autiste (donc seulement 2 enfants dans la chambre) C'est déjà ça ! C'est assez dur, il n'aurait pas la force de dormir à côté de trublions. Il doit composer avec un environnement qu'il ne connait pas, des couvertures qui grattent (du coup, il dort dans mon sac de couchage sarcophage que j'avais mis dans sa valise). Souvent on parle de ce qui ne marche pas, parfois c'est bien aussi de reconnaître quand tout est fait pour que ça se passe bien. Spoiler :
Ça y est, le voyage se termine. Tout se passe bien pour l'instant, encore une journée de ski demain et retour dans la nuit de vendredi à samedi ! Ce soir, il y a une boum d'organisée jusqu'à 21h30, ils n'y sont restés que 5 mn... très vite ils sont retournés dans leur chambre (lui et l'autre enfant autiste), au calme
Il m'a dit que ce n'était pas tant le bruit qui le dérangeait, mais la promiscuité.lulamae a écrit : ↑dimanche 24 mars 2019 à 12:26 Hier, ma fille, hospitalisée pour anorexie, est passée en 2ème partie du protocole d'hospitalisation grâce à sa reprise de poids, et a eu hier sa première "permission" de 10 h à 18 h, pour fêter son anniversaire à la maison, avec deux de ses copines (goûter = salade de fruits et cookies maison avec bougies
.L'école avait demandé un sac de couchage pour le retour qui se faisait de nuit.... mais il ne s'en est pas servi, il a fait une nuit blanche. Il n'a fait que jouer sur son téléphone pendant toute la nuit, au même jeu !Mikkel> Bien vu le sac de couchage - ah ce souvenir des couvertures qui grattent !!!!
Il en ressort avec pleins de souvenirs et des clés pour plus tard. Il nous a aussi parlé de son autisme à son retour, ce qui est assez rare. Une sorte de prise de conscience (pas en mal, pas en bien... juste une prise de conscience). Il sait bien qu'il est autiste mais ce n'est pas si simple, surtout à son âge (il a 11 ans). Il nous a parlé de ce qu'il avait ressenti, de ce qu'il faisait pour se rassurer, de comment il s'était senti... etc. Il nous a aussi parlé de l'enfant autiste avec qui il partageait la chambre. Le fait de vivre 1 semaine avec des enfants de son âge, pleins de choses l'ont "frappé", ou plutôt "surpris". Avec nous, c'est différent car on est ses parents, de facto il ne se compare pas à nous... J'essaierai d'expliquer mieux que ça un jour ! Là, je suis fatigué et ça fait 3/4 d'heure que j'essaie de rédiger ce message ! Puis, je n'ai pas franchement approfondie avec lui, je ne voulais pas le déranger avec ça. J'attends plus que ça vienne de lui que de le questionner. C'est pas simple...
car il n'arrivait pas à se relever... mais chose étonnante, il n'a parlé de ce problème qu'à la fin de la conversation en mettant d'abord en avant ce qui se passait bien, c'est un net progrès !