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[Benoit]

Je suis libéral aussi mais du genre américain, c'est à dire démocrate là bas.

Le système de santé, l'éducation, quand on atteint la 40 aine et qu'on en a effectivement besoin (ou qu'on a taté des USA ou du R.U.), on se rend compte que le fait qu'il soit publique est indispensable, que la retraite soit solidaire est probablement l'un des seuls reste de "vivre ensemble" dans cette société qui est devenue l'apologie du chacun pour soi depuis une dizaine d'année. Mais un chacun pour soi où les services de l'état seraient gratuits...

La presse et sa distribution, c'est un système monopolistique noyauté par quelques administrateurs, rien à voir avec le public. Les subventions vont quasi exclusivement à des groupes qui n'en ont pas besoin, mieux (pire) les systèmes de diffusion "équilibrés" se voient ponctionnés illégalement pour éponger le déficit des autres, les "hauts responsables" totalement nuls mais avec l'argent de l'état.
C'est uniquement là qu'est le problème de la nation, dans ces hautes sphères de super-administrateurs du "public" qui ont tous les avantages du privé, aucune contrainte ou responsabilité et la plupart du temps sont d'une nullité crasse.

Comme on dit aussi, à 20 ans on se dit qu'on paie trop pour des services (sécu, santé, les lunettes, les dents, les grosses maladies, etc.) qu'on n'utilise pas. A 40, on se rend compte de ce qu'on évite de payer, surtout si on comparé avec les gens qui n'en ont pas, de système public.

[Tugdual]

J'aime beaucoup le blog de H16 dont les publications sont reprises sur le site libérale contrepoint

A consommer avec modération, particulièrement si vous êtes de nature dépressive.

À consommer surtout avec un esprit critique bien arrimé.

Le jour où l'idéologie défendue par contrepoint et h16 sera au pouvoir, il ne faudra pas compter sur eux pour financer les CRA, les processus de diagnostic, et encore moins des allocations telles que l'AAH...

[elpanacho]

Le jour où l'idéologie défendue par contrepoint et h16 sera au pouvoir, il ne faudra pas compter sur eux pour financer les CRA, les processus de diagnostic, et encore moins des allocations telles que l'AAH...

Ce n'ai pas tout a fais vrai, Le libéralisme ne veux pas dire un désengagement total de l’état dans la cause social (comme partout,cela dépend d'ou on mais le curseur).

Notre merveilleux système est déjà sur la pente descendante : AAH refusé pour de raison uniquement budgétaire et personnel du CRAIF en diminution.

Mais je ne débattrai pas ici, je n'ai pas le talent nécessaire pour synthétiser des années de lecture (et de constatation) afin d’expliquer pourquoi, je ne crois plus en notre système (principalement à cause d'une déresponsabilisation massive de la population mais ce n'ai pas le seul point).

[Tugdual]

[...] (comme partout,cela dépend d'ou on mais le curseur).

Et bien en matière de curseur, contrepoint et h16 le placent très haut !

Avec eux, la question de l'obtention de l'AAH ne se posera plus, puisqu'il n'y en aura plus...

Notre merveilleux système est déjà sur la pente descendante : AAH refusé pour de raison uniquement budgétaire et personnel du CRAIF en diminution.

Si des allocations sont parfois refusées, beaucoup sont également accordées.
La limitation d'un budget ne dit rien sur la validité d'un système, et ce n'est certes pas en prônant encore plus de diminution que le nombre d'allocations accordées va augmenter...

[Tugdual]

[...] (comme partout,cela dépend d'ou on mais le curseur).

Et bien en matière de curseur, contrepoint et h16 le placent très haut !

Avec eux, la question de l'obtention de l'AAH ne se posera plus, puisqu'il n'y en aura plus...

Notre merveilleux système est déjà sur la pente descendante : AAH refusé pour de raison uniquement budgétaire et personnel du CRAIF en diminution.

Si des allocations sont parfois refusées, beaucoup sont également accordées.
La limitation d'un budget ne dit rien sur la validité d'un système, et ce n'est certes pas en prônant encore plus de diminution (voire leur disparition) que le nombre d'allocations accordées va augmenter...

[Flower]

J'ai toujours été très surprise de voir qu'au Parlement européen, les libéraux anglais votaient très souvent avec les sociaux-démocrates allemands sur tout ce qui concerne les droits des travailleurs, alors que libéraux allemands n'en voulaient rien entendre... Il y a deux sortes de libéralisme: celui qui défend les libertés individuelles, c'est-à-dire en grande partie les droits de l'Homme, et celui qui défend surtout l'absence de règles pour l'économie en défendant la soi-disant "auto-régulation" des marchés. Malheureusement en Europe continentale, c'est principalement la deuxième variante qui existe, et elle est critiquée à juste titre car elle évolue de plus en plus vers une interprétation qui ressemble à une "loi des plus forts".

[olivierfh]

Pour comprendre qui sera probablement le prochain président de l'Ukraine: la série humoristique "Serviteur du peuple" où il incarne un professeur cultivé et honnête élu de façon inattendue président du pays, et qui a bien des problèmes au milieu de la corruption tellement naturelle à tous ceux qui l'entourent désormais.

(quand il n'y a pas de sous-titres anglais, régler les sous-titres sur russe + traduire automatiquement)

[Benoit]

Les gens sont tellement exaspérés par la corruption qu'ils votent pour un personnage de série TV.

Je crois qu'on est mal, là. J'espère que l'Europe ne va pas être attirée dans ce délire.

J'ai oublié de m'inscrire aux élections. (pas les papiers à temps). Dommage, j'aurais bien voté Thanos.

[lulamae]

Je n'ajoute rien au débat, je veux juste observer qu'hier au CHU, la psychiatre a mentionné cette info, se demandant sérieusement si c'était un poisson d'avril.

[Tea Bo]

VGE parle ....et c'est tj interessant



http://www.leparisien.fr/politique/vale ... 047383.php

C’est cela l’enjeu du scrutin ?

Les médias dépeignent les élections européennes comme un événement politique de nature à régler un certain nombre de problèmes. Ce n’est malheureusement pas le cas. Si on promet de grands changements, que le Parlement européen n’a pas le pouvoir d’accomplir, il y aura une déception. On s’imagine que l’élection au Parlement européen est un acte politique fondateur. Alors qu’il s’agit d’un organisme dont le seul pouvoir est d’être associé au processus législatif européen et d’exercer un contrôle politique.

Donc, pas d’armée européenne ?

En effet, ce n’est pas souhaitable. Et probablement pas réalisable. D’abord parce que seul 4 États membres sur 28 consacrent à peu près 2 % de leur PIB aux dépenses de Défense. Les 28 États membres ensemble dépensent moitié moins que les États-Unis ! Ensuite, si l’on parle de guerre, on est inévitablement conduit à parler de guerre nucléaire. Or, dans la confédération européenne, une fois la Grande-Bretagne partie, la France est le seul pays à posséder un armement nucléaire, et n’est pas disposée à le partager. L’idée d’une armée européenne, de type classique, n’est pas réaliste.

Ce serait pourtant un outil politique, de diplomatie ?

L’Europe veut afficher la paix, être le continent du respect du droit international. À cet égard d’ailleurs, nous avons réagi trop mollement à l’abandon du traité sur le nucléaire de l’Iran. Il aurait fallu réagir plus vivement à la décision du président des États-Unis.

La crise des Gilets jaunes peut influer sur ce scrutin ?

Non. C’est une crise interne.

Qui peut durer selon vous ?

Je ne le pense pas. Mais elle traduit une insatisfaction, qui existe, qu’on ne doit pas traiter par le mépris. Les Gilets jaunes ont le sentiment d’être victimes d’une injustice individuelle qu’ils voudraient voir corrigée. Cela ne peut se faire que dans le cadre d’un remaniement très large de la dépense publique.

Le Brexit est-il dommageable pour l’Europe ?

Les Anglais n’ont jamais vraiment fait partie de l’Europe. Ils veulent vivre indépendamment de l’UE, ça a toujours été comme cela.

Leur départ est donc une clarification ?

Oui. D’ailleurs, l’article 50 (NDLR : qui permet et organise le retrait d’un pays de l’UE), c’est moi qui l’ai rédigé. Parce qu’à l’époque, au début des années 2000, il y a eu une campagne de la presse américaine disant que l’UE était une prison : qu’on pouvait y entrer mais pas en sortir. Je me suis dit qu’il fallait, en effet, prévoir une possibilité de sortie dans des conditions légales, diplomatiques. D’où l’article 50 que j’ai rédigé de ma main

Comment regardez-vous la montée des populismes ?

(Il prend son temps, boit sa tasse de café…) Je vais vous choquer : je n’aime pas l’usage de ce mot. La société française ne s’est pas construite, à l’origine, sur un appui populaire, mais sur une conception des élites. Dans le grand débat européen, on entend peu parler du peuple qui a donc eu le sentiment d’être négligé. Le populisme est un réflexe pour mettre fin à l’isolement politique des classes les plus modestes. Si on utilisait le terme populisme sans mépris, cela irait, mais on y ajoute l’idée que le peuple n’a pas le droit de penser. C’est une idée insupportable et fausse.

L’antagonisme entre populistes et progressistes n’a pas lieu d’être ?

Ce sont des choix différents. Le populisme est un effort du système démocratique pour donner une place plus large à l’expression populaire. Alors que l’autre voie consiste à renforcer la capacité des élites à conduire les raisonnements et à décider de leur mise en œuvre.

[Benoit]

La meilleure citation de cet interview:

Vous semblez optimiste. Contrairement à beaucoup, vous ne tirez pas la sonnette d’alarme ?
Tirer la sonnette d’alarme ne sert à rien ! Il faut moins parler, moins lier les carrières personnelles aux sujets européens. C’est un peu choquant de la part de gens qui n’ont pas jusqu’à présent fourni beaucoup de travail constructif au service d’une vision de l’Europe.
On est tenté de vous demander à qui vous pensez ?
(Rires) Au risque de vous faire souffrir, je ne vous répondrai pas.

Mais de qui donc veut il parler, qui donc tire la sonnette d'alarme pour faire du scrutin un vote entre "nous les européens" et "les affreux"?
Franchement je ne vois pas non plus (rires).

[Flower]

Etant donné que la majorité des gens semble encore croire que le Parlement européen ne sert absolument à rien et que ce n'est donc pas la peine d'aller voter aux élections européennes, ou alors si on vote, on peut y envoyer des extrémistes eurosceptiques qui en plus font rarement l'effort d'être présent aux réunions (Marine Le Pen ne venait jamais en commission), je ne suis pas convaincue que ce soit une bonne chose de minimiser de la sorte le rôle du PE. A mon avis, il faut au contraire insister sur le fait que justement il participe au processus législatif et exerce un contrôle politique, ce qui n'a rien d'anodin.

[Benoit]

"Le patient Anglais"

Désolé pour ceux qui voulaient sincèrement rester.

[Benoit]

A l'instant à la radio, le 4e de liste LREM aux européennes, FNSEA sans aucun filtre.

Exemple de solutions : gérer l'eau en leur en déléguant la gestion et le stockage, c'est vachement plus important que restreindre la consommation ou changer les productions.

Quelle superbe promotion de la lutte contre le populisme de mettre ce type en position d'être élu.
Elle va être belle la transition écologique. Quel foutage de gueule.

[sylvainm]

Désastre à venir de toute façon.

La GB est en train de saboter le choix du peuple anglais par des gouvernants qui ne veulent pas appliquer la décision du référendum comme nous en 2005, l'UE fait pression pour éviter un précédent qui entraînerait tout l'union dans la chute (rappelons qu'au départ il n'y avait pas de clause de sortie, ce qui est contraire au droit international, Attali en était fier).

On risque d'avoir une vague "populiste" comme ils disent, mais ça changera rien vu le pouvoir faible du parlement, la seule utilité que je vois est de se faire connaître ou empocher le pognon.

Un deal anglais nous causerait moins de tort qu'un no deal.

La liste LREM et surtout leur clip de campagne est un véritable gag ! On nous ressort Macron ou le chaos, sauf qu'on a Macron ET le chaos. Le tout sur une suite d'images sans vraiment de fil conducteur.

Pour moi on se dirige vers un record d'abstention et cela fera le jeu de LREM.