Je rebondis à des endroits des interventions de alexis et zebra3 où sont soulevées fort à propos la théorie de l'esprit.
Tout d'abord, vis à vis des aspects humour, implicites, franchise et codes sociaux (évoqués pour hpi) se trouvent bcp d'attributs appréciatifs et de ce fait particulièrement légers de considération. Ainsi, à variable dans la population, un peu tout le monde peut être et faire du 1er degré (parfois ou souvent), mal comprendre son interlocuteur (la communication entre les personnes n'étant pas exsangue d'incompréhensions mutuelles). A cet égard il est une citation de Bernard Werber qui l'illustre assez bien et l'intègre assez facilement dans une forme étendue :
Bernard Werber" a écrit : "Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d’entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... "
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Et ensuite, au-delà de certaines étiquettes, conviendrait-il d'y intégrer les âges. Parce que une personne (hqi ou pas ou autre ou à cumuls) et à 8 ans risque fort de cocher différemment quand elle en aura 30 ou 60 ans, alors qu'une part de son étiquette est la même, les réponses et considérations seront possiblement très différentes. D'où l'extrême légèreté de certaines appréciations relativement à certaines étiquettes.
Par la suite, dans ces variables à caractère ordinaire, on arriverait au 1er échelon qui serait la revendication pour soi ou l'évocation extérieure généralisée - cela peut-être typiquement certains généralismes psy mais où parfois des tendances explicatives peuvent être pertinentes – à cet endroit et sans revenir en tous points sur l'intervention de alexis, la direction qu'il prend vis à vis de hpi et implicites peut s'entrevoir sous des aspects, si ce n'est qualitatifs nécessairement mais au moins quantitatifs.
Et ceci, par exemple, et sur un plan des retours d'études scientifiques, Ramus en fait part dans ces termes :
Ramus a écrit :En revanche, il est vrai que les enfants à haut QI obtiennent en moyenne de meilleurs scores dans les épreuves de pensée divergente où il faut faire preuve d’imagination et trouver de nombreuses idées à partir d’un point de départ unique (par exemple, trouver le plus d’utilisations possibles d’un objet, ou le plus de manières possibles de terminer un dessin à peine commencé). Bien que cela rappelle évidemment l’idée de « pensée en arborescence » opposée à la « pensée linéaire », il ne s’agit pas ici d’une différence qualitative, mais quantitative.
http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/la ... -surdoues/
Du côté de la revendication pour soi, il va falloir passer par la case confirmation avec son potentiel biais de confirmation possible.
Par exemple se souvenir qu'en telle année on a eu une réaction et mécompréhension d'un élément parce qu'on est resté au 1er et que la personne faisait un 2nd ou 3ème degré – et bam ! La personne s'attribue être « très 1er degré et avoir de ce fait des difficultés d'échange» et alors que par ailleurs ses interactions sont fluides et avec aisance de perception de tous les degrés d'expression.
Peut-être pas dans ces termes précis, mais LoonyKata dans son article évoque fort à propos ce mécanisme assez répandu sur la toile (en outre) sur ces sujets :
L'autodiagnostic de HPI, autisme, etc. : dérives et conséquences
http://antredelachouette.blogspot.com/2 ... e-etc.html
Après, il est aussi un processus initial assez normal à tout ça mais c'est l'aisance de confirmation qui est soulevée.
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Pour revenir sur humour et plus largement le 1er degré, implicites, codes sociaux et en passant par la case « théorie de l'esprit » et se rapprocher de l'autisme, il est par exemple ce doc (schéma de Ramus) auquel j'adjoints de son complément :
http://www.lscp.net/persons/ramus/docs/ ... _Ramus.pdf
Par avant je reviens sur un endroit précis du message de alexis, vis à vis des «
neurones miroirs » - bien que je rejoigne le sens de son propos, sur les « neurones miroirs » à proprement parler ils ne sont mis en cause dans l'autisme (ils furent soupçonnés d'intervenir) :
Autisme : les neurones miroirs hors de cause
https://www.pourlascience.fr/sd/neurosc ... -10588.php
après, les zones, endroits en question c'est du très pointu en tous détails et ne suis sur de ressortir suffisamment, et suffisamment à propos et en reste sur le graphe et les notions principales. Sur le graphe des mentions figurent déjà (en haut) (amygdale, perturbations gyrus para-singulaire, cervelet, etc) mais des précisions complémentaires existent.
Ici, Ramus n'utilise pas « théorie de l'esprit », on le retrouvera dans le combo « déficit perception congénères » et « déficit mentalisation »
En rappelant que « la théorie de l'esprit » est bi-directionnelle : elle concerne la perception extérieure (ici les autres) et le soi.
En passant aussi que je crois (et en tout cas je ne le fais pas) que concernant les autistes dits « les plus légers » il n'est tant convenant de parler de « déficit de théorie de l'esprit » mais de « différentiel » dans la théorie de l'esprit) et en tout cas dans ce qui concerne des résultats à des tests (sans doute orientés vers l'extérieur??) car il ressortirait (c'est il me semble un peu en débat) que les autistes dits »plus légers » compensent en situation de test par une sur-intellectualisation. - ce qui se transcrit dans la fatigabilité adaptative en contexte social et aussi dans le quotidien où peut se manifester effectivement cet élément en déficit.
Aussi, dans ce qui a trait au 1er degré et ce qui tend à être un comportement 1er degré (de type direct) : appréhension de ce qui vient de l'extérieur (signes / stimuli) et retranscription – je pense qu'il convient de rajouter « la faible cohérence centrale » qui se traduit par une attention plus forte aux détails, au focus.
Avec ces combos : déficit perception congénères, déficit mentalisation et faible cohérence centrale - l'on explique et justifie les tendances sur ces aspects dans l'autisme – aux variables individuelles et aux variables des niveaux de sévérité de l'autisme – mais la tendance est partagée (et c'est ce que dit Ramus) et c'est caractéristique à tendance de l'autisme.
En restant sur les notions rapprochées à la théorie de l'esprit + interactions sociales et des conditions et diagnostics,
le Dr Védérine (cf doc Centre Expert Asperger) d'une page précédente mentionne pour :
- schizophrénie : théorie de l'esprit déficitaire
- troubles de la personnalité : trouble de l'empathie / déficit des habiletés sociales
à ces endroits il y a tout un champ d'approfondissement possible
- phobie sociale : déficit des habiletés sociales
mais pour revenir à hpi – il est peu envisageable de le caractériser tel vis à vis par exemple « des codes sociaux » et « interactions sociales » (et dans un cadre de difficulté à « problème ») car il peut est d'un ordre ordinaire d'avoir un tempérament peu sociable et solitaire et/ou très timide en passant par de l'anxiété sociale pour x ou y raisons à de la phobie sociale ou autre figurant par avant.
Concernant tda/h et précisément un passage de zebra3, très vraisemblablement la caractérisation et type et intensité du tda/h va influencer à variable sur les interactions sociales et codes sociaux.
Ici, ce serait sans doute plus la condition du moment qui va rendre à variable difficile les interactions et acquisitions que le potentiel intrinsèque de la personne.