Combien avez vous en QI?

[freeshost]

En somme, un quotient n'est que le produit de recherches en puissance pour quantifier une différence. Comme tout indice, s'il prend racine, il sort de la matrice dans laquelle il était intégré en fonction de variables inconnues et dérivées. Le bon côté, c'est qu'on peut le voir sous plusieurs angles. Mais de là à organiser un sommet...

[Bubu]

Alors entre 130 et 140 de QI pour la majorité !
Vous vous foutez de la gueule de qui, bon sang.

Ce sondage est biaisé.

(Seuls les connards fiers d'avoir un QI élevé ont répondu. C'est malhonnête)

[Bubu]

Etre aspie :
Ce n'est pas une chance.
C'est une malédiction.

(J'arrête car je pourrais devenir mauvais, méchant).
Il serait temps de le comprendre.

Inaptitude physique.
Inaptitude sociale.
Impossible de dialoguer avec autrui.
Impossible de s'organiser.
Impossible de planifier ses tâches quotidiennes.
Impossible de toucher. Ceux que l'on aime pourtant.

Les mots m'en tombent.
Et je sais qu'en j'en ai oublier des dizaines.

Vous croyez que c'est une mode, un choix ?

Non, c'est un handicap.
Car ces interactions provoquent une souffrance.
Serrer quelqu'un dans ses bras est une souffrance pour un autiste.
Parce que les autistes ne supportent pas de toucher ou d'êtres touchés !
Et il y a plein d'exemples comme cela.
Etc ...
Mais les autistes sont sincères, généreux et humbles. Et pour beaucoup très intelligents.
Alors ouvrez votre cœur, et laissez les entrer dans votre monde.


Pour mon petit cas,
J'aimerais travailler dans le domaine informatique, mais dans le domaine du jeu vidéo.
J'ai de très solides bases en développement. (Je maîtrise le C, le C++, le Java quelque soit l'environnement (et là je découvre le C# qui est très proche du Java))
Je pense que j'ai de très bonnes compétences dans ce domaine, mais dans la vie réelle, c'est un plat de spaghetti, comment trouver le fil ?
J'ai développé un jeu sans utiliser de moteur, en utilisant seulement OpenGL pour les graphismes. Ce qui n'est pas une carte magique. C'est juste une interface de programmation 3D.
(A 2. On était 2. Lui a créé toutes les textures et surtout tous les niveaux du jeu. Moi j'ai programmé le jeu et sa logique. Ne lui demandez pas de faire un programme "Hello world", car ce n'était pas son domaine, sa tâche)
Ça a été un échec marketing, car on a pas pu financer la publicité. Et aussi parce que le jeu ne plaisait pas.
Ça me fait penser à la maison des fous dans "Les 12 travaux d'Asterix".

Bon, je n'ai jamais vraiment trop compris les règles du recrutement, mais s'il faut vendre sa culotte, je crois que j'ai tout bon !

[EDIT]
Sauf si vous utilisez un moteur qui fait tout pour vous,
Programmer pour les jeux 3D demande un certain niveau en mathématiques !
Il faut être capable de faire des interpolations par exemple.
Il faut savoir que l'éclairage voulu est calculé grâce au produit scalaire entre le vecteur de la lumière et la normale de la surface (vecteurs normalisés).
Ne serait-ce que pour éclairer correctement une surface 3D en fonction de la lumière !
Il faut savoir représenter l'éclairage directionnel le soleil), une lampe torche). Et l'éclairage ponctuel (une ampoule).

(Ce ne sont que les 3 types de lampes prises en compte. Le soleil, une ampoule, et une lampe torche.
Mais il y aurait tant à dire que ça na pas sa place ici.)

Après il y a le calcul d'ombre. Un monument franchement.
Il y a une vingtaine de techniques différentes, chacune avec ses avantages et ses inconvénients.

Bon, j'arrête là.

[Bubu]

Personnellement, j'ai obtenu un QI de 3.
Car il faisait trop froid.

[freeshost]

En gros, c'était cuit... et tu t'es fait manger tout cru, par ce froid.

[Bubu]

En gros, c'était cuit... et tu t'es fait manger tout cru, par ce froid.

Ouais, je crois que ne suis bon qu'a bouffer de l'herbe !

[Bubu]

En fait, je crois que mon test a été surévalué.
En gros 100 partout, et 120 en Verbal.

Je crois que mes résultats ont été mal interprétés, car je parle à peu près bien.

Je ne veux pas offenser ceux qui m'ont fait le diagnostic, mais je crois qu'il y a du faux.

"Je n'ai pas de difficulté à accomplir mes tâches."
En fait j'en suis carrément incapable.

Et c'est pareil pour la planification de tâches.
etc, etc.

Je me demande si je ne ferais pas mieux d'être sous curatelle.

Je suis incapable de me gérer, de planifier les tâches ne serait-ce que sur une semaine.

Rien que d'envisager le lendemain engendre des crises de panique.

Aujourd'hui, je vis comme un poisson rouge.
Je regarde mon porte-feuille pour savoir si j'ai assez pour me nourrir et acheter ma picole journalière (des bières)....
Je sais, c'est abominablement honteux.


Si vous saviez à quel point j'aimerai que ça change ....

Mon appartement est une infâme porcherie, du coup par honte, je n'invite personne.
Je me laisse aller et oui, c'est moche. Mais je suis en tant que dépressif, au bout du rouleau, je ne crois plus en rien.

Je n'ai pas d'envies suicidaires, mais je n'ai pas peur de la mort, et si elle devait arriver, je crois que je serais soulagé.

Je suis dans une impasse.



[EDIT]
Des amis m'ont proposé de reprendre mes études......
Et j'ai quelques compétences en développement informatique ....

Mais je suis désabusé, je crois que personne ne me dévieras de ma trajectoire mortifère.

[olivierfh]

Je n'ai pas d'envies suicidaires, mais je n'ai pas peur de la mort

C'est déjà ça. Ce que tu décris du manque d'organisation dans la vie au jour le jour et chez toi est me semble-t-il ce que vivent beaucoup d'autistes, et beaucoup avec un peu d'aide trouvent des études et un travail compatible avec leurs intérêts. (Et vu comment tu écris ici il n'y a rien de surprenant à tes résultats aux sous-tests QI au moins 100-120 et non pas aussi bas que tu croyais.)

[Geogaddi]

Je remonte le topic pour répondre moi-même aux questions que je me posais concernant le fait que j'avais un seul indice au-dessus du seuil HPI et si on pouvait conclure à un fonctionnement HPI malgré cet unique indice, vu que dans la vie de tous les jours je compense vraiment bien, au cas où d'autres seraient plus tard dans un cas similaire.

J'ai eu il y a quelques jours rdv avec un médecin spécialisé TSA ET HPI (avec ou sans autisme), qui m'a confirmée que malgré le fait que le QIT n'atteigne pas 130, j'avais bien un fonctionnement HPI. Ont été données comme raisons ma très grande facilité à m'adapter aux normes sociales, la compréhension des métaphores, des images dès le plus jeune âge, la sociabilisation etc. Le TSA est malgré tout retenu car très gros pb de fonctions exécutives, stéréotypies (surtout flapping apparemment plutôt "caractéristique" de l'autisme même si pas que), intérêts restreints, sociabilisation certes mais très grande fatigabilité et tout est intellectualisé, il n'y a pas de compréhension innée des implicites et codes sociaux.

Ca dépendra certainement de chaque personne, mais je tenais à apporter quelques précisions au cas où.

[Riji]

Ça donne envie de connaître les coordonnées de ce médecin ^^

[Clovis]

QI non calculé pour cause d'hétérogénéité de mon côté... J'oscille entre moyenne et très supérieur (ce qui fait classe, faut avouer). Par ailleurs la personne indique dans son rapport que l'anxiété a manifestement influé sur les résultats et doit être prise en compte dans l'interprétation de l'ensemble. Mais pas de HPI selon elle.

Du coup, pas de HPI. Bon, ok, je ne cherchais pas de chiffre ou de titre de gloire cérébrale... Mais au final passer ce test ne m'a pas apporté grand chose.

Au moment du debrief elle m'a posé des questions qui me semblaient orientées vers un éventuel TSA (routines, angoisse au changement) mais, d'une part ça m'a déstabilisé d'avoir le sentiment que ça se dirigeait vers ça, d'autre part je ne m'y étais pas préparé et mes réponses ont dû sembler infirmer ses suspicions (parce que quand je parle de mes difficultés je tends toujours à les minorer - sinon à douter moi même de leur réalité ! - et qu'après avoir relu les particularités liées aux TSA j'ai répondu à côté de la plaque dans la mesure ou je les avais mal comprises...).

Je suis parfois tenté de retourner vers cette personne (neuro-psy) pour lui évoquer ce que ses questions ont remué en moi après coup. Et en même temps je ne sais pas si c'est la personne adaptée (sans compter qu'après être allé lui parler de HPI je crains de passer pour un"wannabee" ou hypocondriaque si je m'en vais lui parler TSA...).

[hazufel]

Je trouve que l’analyse d’un bilan de WAIS est au contraire très pertinente et importante quand elle est approfondie et apporte de réelles aides à la compréhension du fonctionnement cognitif.
Le bilan décèle les différences (à la norme) de flexibilité mentale, de compréhensions des règles sociales, de l’implicite, de mémoire de travail, de fatigabilité, de réactions aux stimuli extérieurs, et personnellement, sans ce bilan, je n’aurais jamais pu déceler seule toute la mesure de ces différences, même si mon bilan TSA pointait déjà les difficultés liées à l’implicite, et au comportement social.(entre autres...)

[lulamae]

Je trouve que l’analyse d’un bilan de WAIS est au contraire très pertinente et importante quand elle est approfondie et apporte de réelles aides à la compréhension du fonctionnement cognitif.
Le bilan décèle les différences (à la norme) de flexibilité mentale, de compréhensions des règles sociales, de l’implicite, de mémoire de travail, de fatigabilité, de réactions aux stimuli extérieurs, et personnellement, sans ce bilan, je n’aurais jamais pu déceler seule toute la mesure de ces différences, même si mon bilan TSA pointait déjà les difficultés liées à l’implicite, et au comportement social.(entre autres...)

Je ne saurais dire si le bilan WAIS que nous avons réalisé n'a pas été assez détaillé, mais je n'ai pas le souvenir que cela ait apporté des éléments concrets sur nos difficultés. Tout au plus, il pointait l'anxiété dans la passation des épreuves, la fragilité émotionnelle, et il nous a permis de comprendre le fonctionnement de la pensée en arborescence. Il a représenté un premier pas, et pour les filles la possibilité de faire un PAI au collège, mais celui-ci était de toute façon nécessaire pour la scoliose. Il prend toutefois en compte le profil EIP. Je ne sais pas comment nous aurions fait sans durant le long épisode de phobie scolaire de ma fille cadette ! Si j'avais dû justifier à partir de rien son anxiété sociale, on ne m'aurait jamais écoutée !
Pour mes difficultés au travail, ce qui m'a vraiment aidée est le bilan neuro-psychologique effectué à l'hôpital Sainte-Anne, concernant la neuro-cognition et les capacités d'organisation. J'y ai du reste pris connaissance de ressources que j'ignorais, ou plutôt de difficultés à un niveau moindre que je ne le pensais, plus dans la norme.

[hazufel]

Je ne saurais dire si le bilan WAIS que nous avons réalisé n'a pas été assez détaillé, mais je n'ai pas le souvenir que cela ait apporté des éléments concrets sur nos difficultés. Tout au plus, il pointait l'anxiété dans la passation des épreuves, la fragilité émotionnelle, et il nous a permis de comprendre le fonctionnement de la pensée en arborescence. Il a représenté un premier pas, et pour les filles la possibilité de faire un PAI au collège, mais celui-ci était de toute façon nécessaire pour la scoliose. Il prend toutefois en compte le profil EIP. Je ne sais pas comment nous aurions fait sans durant le long épisode de phobie scolaire de ma fille cadette ! Si j'avais dû justifier à partir de rien son anxiété sociale, on ne m'aurait jamais écoutée !
Pour mes difficultés au travail, ce qui m'a vraiment aidée est le bilan neuro-psychologique effectué à l'hôpital Sainte-Anne, concernant la neuro-cognition et les capacités d'organisation. J'y ai du reste pris connaissance de ressources que j'ignorais, ou plutôt de difficultés à un niveau moindre que je ne le pensais, plus dans la norme.

Si le bilan n’a pas pointé les difficultés dont je parle c’est peut-être qu’elles ne sont pas différentes de la norme attendue dans vos cas.
Dans mon cas la non compréhension de l’implicite m’a fait descendre un des subtest de l’ICV (l’hétérogénéité est présente même entre les subtests). Des hyper compétences sont relevées à certains et des difficultés à d’autres. La mémoire de travail plus basse que le reste indique le niveau de difficultés d’une partie des fonctions exécutives, comme la rigidité mentale relevée. La flexibilité mentale est observée dans plusieurs subtests. L’observation de la psychologue est très importante lors de la passation. Elle relève des comportements (dont je ne me rendais même pas compte), des particularités qui génèrent une grande fatigabilité lors du traitement d’une multitude d’informations, de signes extérieurs d’hypervigilance, de comportement atypique.
Les tests de QI ou les bilans de psychologues ne sont pas souvent pris en compte par les écoles ou les médecins. Les diagnostics posés par des médecins tant pour la phobie scolaire ou les difficultés sociales sont en général davantage pris en compte, mais si vous avez pu vous en passez, tant mieux.
L’important est de trouver des solutions.

[lulamae]

Si le bilan n’a pas pointé les difficultés dont je parle c’est peut-être qu’elles ne sont pas différentes de la norme attendue dans vos cas.
Dans mon cas la non compréhension de l’implicite m’a fait descendre un des subtest de l’ICV (l’hétérogénéité est présente même entre les subtests). Des hyper compétences sont relevées à certains et des difficultés à d’autres. La mémoire de travail plus basse que le reste indique le niveau de difficultés d’une partie des fonctions exécutives, comme la rigidité mentale relevée. La flexibilité mentale est observée dans plusieurs subtests. L’observation de la psychologue est très importante lors de la passation. Elle relève des comportements (dont je ne me rendais même pas compte), des particularités qui génèrent une grande fatigabilité lors du traitement d’une multitude d’informations, de signes extérieurs d’hypervigilance, de comportement atypique.

C'est le cas : l'ICV était à 139, la mémoire de travail et la vitesse de traitement à 118. C'est juste que les observations sur les tests étaient succincts, et ils ne nous ont pas été détaillés.

Les tests de QI ou les bilans de psychologues ne sont pas souvent pris en compte par les écoles ou les médecins. Les diagnostics posés par des médecins tant pour la phobie scolaire ou les difficultés sociales sont en général davantage pris en compte, mais si vous avez pu vous en passez, tant mieux.
L’important est de trouver des solutions.

Je ne comprends pas bien pourquoi tu dis qu'on s'est passé d'un diagnostic, c'est peut-être moi qui me suis mal exprimée. Bien sûr que la phobie scolaire était constatée par un médecin, elle était suivie au CMP, mais ce diagnostic partait en partie du profil EIP. C'est pour sa soeur, qui ne fait pas de phobie scolaire, que le bilan WAIS a été pris en compte seul, y compris cette année au lycée. De toute façon, l'Education Nationale reconnaît les besoins spécifiques des éèves EIP. Etant prof, je le savais, et connaissais la circulaire officielle :
https://www.education.gouv.fr/cid28645/ ... p=1&xtcr=1

Par ailleurs, le PAI ou PAP est établi en présence de l'infirmière et du médecin scolaire.