Merci pour ta réponse. Exposé ainsi, ça semble logique.hazufel a écrit : ↑jeudi 31 janvier 2019 à 8:28 Un médecin (du travail y compris) sera toujours plus enclin à prendre en compte un diagnostic posé par un confrère. Il y a peu (voire pas) de médecins qui prennent des dispositions suite à des bilans de psychologues. Pour un aménagement professionnel et encore plus une demande de RQTH, des bilans de psychologues ne suffiront pas.
Les professionnels de santé que tu croiseras et à qui il faudra annoncer ton autisme potentiel, ne le prendront en compte que s’il est validé par un médecin.
On ne contredit pas l’avis d’un médecin (à l’école, dans le travail, et en famille pas tellement non plus), en revanche les bilans de psychologues ne sont pas souvent pris au sérieux ni ne permettent de reconnaissance réelle.
C’est ce que j’ai remarqué avec trois démarches chez moi et tout ce que j’ai lu ailleurs.
Bon courage.
Par contre lorsque tu dis : "On ne contredit pas l’avis d’un médecin", ce n'est pas toujours vrai.
J'ai une maladie orpheline, qui est en général diagnostiquée par des rhumatologues (ou des généticiens). Dans mon cas, il s'agit d'un rhumatologue spécialiste de cette maladie, qui ne se consacre qu'à cette maladie. Une rhumatologue que je connais, c'est moquée du diagnostic de son confrère, a dit que c'est n'importe quoi et que cette maladie n'existe pas (ou dans de très rares cas) et que je n'ai certainement pas cette maladie (je précise qu'elle ne m'a pas examinée). Parfois, lorsqu'une maladie, ou une spécificité n'est pas bien connue, des diagnostics posés par des spécialistes ne sont pas toujours pris au sérieux et même nié. Ce sont des témoignages que je lis aussi concernant cette maladie. Certaines formes de TSA ne sont pas bien connus des médecins et il peut peut-être se produire le même genre de remarque/réflexion/déni.
Malgré tout, il vaut sans doute mieux avoir un diagnostic par un médecin.