Difficultés au travail, démission ou pas.
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Difficultés au travail, démission ou pas.
Bonjour.
Je vous expose mon problème actuel afin d'avoir d'éventuels conseils à ce sujet.
Actuellement, je suis en service civique dans un établissement scolaire (Lycée.), dans lequel je viens en aide aux jeunes en difficultés. J'aime le faire, pour la plupart, les jeunes sont attachants et veulent simplement un peu d'aide. Certains sont en situation de handicap. Cette mission à commencé il y a 4mois maintenant, il me reste donc 5mois à effectué.
J'ai tenu deux ans en apprentissage (J'ai obtenu mon diplôme de soigneur d'équidés avec la mention très bien.), à faire 50h par semaine, et même si les crises ont été nombreuses, je suis venue à bout de ces deux ans. Les 3 derniers mois ont été terriblement éprouvants, mais j'y suis parvenue. Alors j'ai pensé que 30h par semaine pendant 9mois serait facile et adapté. Que j'y arriverai sans le moindre soucis. Mais voilà la différence notable, que je n'avais pas prise en compte, c'est que parmi ces 50h, prés de 45h étaient effectuées seule, au fond d'un pré, avec l'un de mes intérêts restreints de toujours, les chevaux. Je réparais des clôtures, alignait des piquets et effectuait des soins majoritairement. Seule. Une semaine par mois, je me retrouvai dans un CFA, dont les enseignants étaient compréhensifs et arrangeants (J'étais dispensée de cours de Français et de Maths du moment que mes évaluations plafonnaient à 20, ce qui a toujours été le cas.). J'avais le droit de porter mon casque, d'utiliser les sanitaires professeurs, de m'isoler durant toutes les poses, midi compris. J'avais une petite salle à disposition. Malgré toutes ces aides, j'ai été si proche de la rupture les 3 derniers mois que j'ai du demandé à avoir une chambre seule (Une de celles pour les surveillants.) à l'internat, que j'ai posé toutes mes vacances d'affilé à la fin de mon contrat pour le raccourcir au maximum. Je ne mangeai plus qu'un type d'aliment et la nuit, non seulement je me réveillais toutes les deux heures par peur d'être en retard (Ça m'est arrivé une fois en deux ans.) mais en plus, je rêvais systématiquement de mon travail. Je comptais les heures, les minutes avant la fin de mon contrat. J'ai mis 21mois avant d'arriver à ce point de rupture.
J'ai commencé ce job depuis 4mois et j'en suis au même point. Je passe en moyenne 7h30 par jour sur mon lieu de travail pour 6h travaillées. 7h30 entourée de gens, sans casque, sans le moindre aménagement. Pas de bureau, seulement la salle de professeurs, toujours bourdonnante. Pas de salle vide accessible pour se reposer avec ma musique. Pas d'animaux. Seulement des gens qui passent leurs temps à me demander si je vais bien, " Tu es pâle.", "Tu es très isolée des autres." (Si seulement!), "Tu as l'air épuisée."...
Hier, je suis arrivée à 8h comme à mon habitude. Je ne fête pas la nouvelle année, ça m'est égal. Visiblement, c'est une de ces choses dont on ne peut pas de soustraire. Je me suis retrouvée dans une vague de collègues me faisant la bise, main sur l'épaule, me souhaitant joyeusement une bonne année et une bonne santé. J'ai tenu jusqu'à midi puis je suis rentrée chez moi. Je ne suis pas allée travailler aujourd'hui. Je suis au bord de la rupture.
Si je démissionne, j'aurais un préavis d'un mois. J'aurais de nouveau droit à mon chômage, ça ne me posera donc aucun soucis financièrement parlant. Seulement je déteste ne pas finir quelque chose que j'ai commencé. Je déteste l'idée de simplement dire stop sans plus de précisions, ce qui implique qu'en prenant la décision de quitter mon poste, j'explique la situation et le pourquoi du comment à mes référents.
Avez vous une idée, je ne sais que faire, je dois agir, et vite. Soit retourner travailler, soit contacter le médiateur service civique ainsi que ma référente.
Merci d'avance.
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Actuellement, je suis en service civique dans un établissement scolaire (Lycée.), dans lequel je viens en aide aux jeunes en difficultés. J'aime le faire, pour la plupart, les jeunes sont attachants et veulent simplement un peu d'aide. Certains sont en situation de handicap. Cette mission à commencé il y a 4mois maintenant, il me reste donc 5mois à effectué.
J'ai tenu deux ans en apprentissage (J'ai obtenu mon diplôme de soigneur d'équidés avec la mention très bien.), à faire 50h par semaine, et même si les crises ont été nombreuses, je suis venue à bout de ces deux ans. Les 3 derniers mois ont été terriblement éprouvants, mais j'y suis parvenue. Alors j'ai pensé que 30h par semaine pendant 9mois serait facile et adapté. Que j'y arriverai sans le moindre soucis. Mais voilà la différence notable, que je n'avais pas prise en compte, c'est que parmi ces 50h, prés de 45h étaient effectuées seule, au fond d'un pré, avec l'un de mes intérêts restreints de toujours, les chevaux. Je réparais des clôtures, alignait des piquets et effectuait des soins majoritairement. Seule. Une semaine par mois, je me retrouvai dans un CFA, dont les enseignants étaient compréhensifs et arrangeants (J'étais dispensée de cours de Français et de Maths du moment que mes évaluations plafonnaient à 20, ce qui a toujours été le cas.). J'avais le droit de porter mon casque, d'utiliser les sanitaires professeurs, de m'isoler durant toutes les poses, midi compris. J'avais une petite salle à disposition. Malgré toutes ces aides, j'ai été si proche de la rupture les 3 derniers mois que j'ai du demandé à avoir une chambre seule (Une de celles pour les surveillants.) à l'internat, que j'ai posé toutes mes vacances d'affilé à la fin de mon contrat pour le raccourcir au maximum. Je ne mangeai plus qu'un type d'aliment et la nuit, non seulement je me réveillais toutes les deux heures par peur d'être en retard (Ça m'est arrivé une fois en deux ans.) mais en plus, je rêvais systématiquement de mon travail. Je comptais les heures, les minutes avant la fin de mon contrat. J'ai mis 21mois avant d'arriver à ce point de rupture.
J'ai commencé ce job depuis 4mois et j'en suis au même point. Je passe en moyenne 7h30 par jour sur mon lieu de travail pour 6h travaillées. 7h30 entourée de gens, sans casque, sans le moindre aménagement. Pas de bureau, seulement la salle de professeurs, toujours bourdonnante. Pas de salle vide accessible pour se reposer avec ma musique. Pas d'animaux. Seulement des gens qui passent leurs temps à me demander si je vais bien, " Tu es pâle.", "Tu es très isolée des autres." (Si seulement!), "Tu as l'air épuisée."...
Hier, je suis arrivée à 8h comme à mon habitude. Je ne fête pas la nouvelle année, ça m'est égal. Visiblement, c'est une de ces choses dont on ne peut pas de soustraire. Je me suis retrouvée dans une vague de collègues me faisant la bise, main sur l'épaule, me souhaitant joyeusement une bonne année et une bonne santé. J'ai tenu jusqu'à midi puis je suis rentrée chez moi. Je ne suis pas allée travailler aujourd'hui. Je suis au bord de la rupture.
Si je démissionne, j'aurais un préavis d'un mois. J'aurais de nouveau droit à mon chômage, ça ne me posera donc aucun soucis financièrement parlant. Seulement je déteste ne pas finir quelque chose que j'ai commencé. Je déteste l'idée de simplement dire stop sans plus de précisions, ce qui implique qu'en prenant la décision de quitter mon poste, j'explique la situation et le pourquoi du comment à mes référents.
Avez vous une idée, je ne sais que faire, je dois agir, et vite. Soit retourner travailler, soit contacter le médiateur service civique ainsi que ma référente.
Merci d'avance.
Non diagnostiquée. Probablement TSA+ HPI.
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Aller voir le médecin du travail avec tes résultats de tests en ligne pour essayer de le convaincre que tu as besoin de ces aménagements? (et d'un diagnostic) - tu n'as rien à perdre si tu es au bord de la démission.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Bonjour, merci de ta réponse.
Je ne sais pas si le médecin du travail peut intervenir lors d'un service civique à vrai dire. Je vais tenter de contacter un psychiatre dont j'ai les coordonnées depuis plusieurs mois. Il faut savoir que contacter une personne inconnue (Que ce soit médecin ou autre.) me coûte énormément et en général, me prend beaucoup de temps. Je ne vais pas voir de médecin, en cas d'extrême urgence, je vais aux urgences du CHU à pieds, ce qui arrive une fois par an environ. Dès que je stress, je deviens mutique, ce qui complique d'autant plus les choses.
J'ai l'impression d'être dans une impasse.
Je ne sais pas si le médecin du travail peut intervenir lors d'un service civique à vrai dire. Je vais tenter de contacter un psychiatre dont j'ai les coordonnées depuis plusieurs mois. Il faut savoir que contacter une personne inconnue (Que ce soit médecin ou autre.) me coûte énormément et en général, me prend beaucoup de temps. Je ne vais pas voir de médecin, en cas d'extrême urgence, je vais aux urgences du CHU à pieds, ce qui arrive une fois par an environ. Dès que je stress, je deviens mutique, ce qui complique d'autant plus les choses.
J'ai l'impression d'être dans une impasse.
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Ne démissionne surtout pas.Origine a écrit :Avez vous une idée, je ne sais que faire, je dois agir, et vite. Soit retourner travailler, soit contacter le médiateur service civique ainsi que ma référente.
Va vite voir un généraliste pour te mettre en arrêt afin de gagner du temps, de te poser, retrouver un minimum tes esprits, et de pouvoir réfléchir correctement. Selon ta région, tu peux contacter par mail une association locale qui aura sûrement des coordonnées à te passer (psychiatre, généraliste, ou les 2). Il faudra de toute façon voir un psychiatre qui peut très bien faire partir un dossier MDPH détaillant tes difficultés concrètes importantes en précisant qu'une démarche diagnostique est en cours.
Autisme ou pas, tes symptômes entrent tous dans des troubles X ou Y, attendre n'est pas souhaitable et les psychiatres ont leur propre jargon pour détailler en termes médicaux ce qui chez toi justifierait des aménagements.
Passe par mails ou textos autant que possible, et pour ce qui est du mutisme tu peux très bien préparer des papiers ou mieux un carnet que tu gardes avec toi et que tu présentes aux personnes en arrivant. J'ai dû en passer par là, ce n'est pas facile au début mais on s'y habitue (surtout quand on n'a pas le choix). Oui, il y a des gens qui vont probablement trouver ça bizarre mais perso je m'en tape ma santé vaut plus que leur opinion.Il faut savoir que contacter une personne inconnue (Que ce soit médecin ou autre.) me coûte énormément et en général, me prend beaucoup de temps. Je ne vais pas voir de médecin, en cas d'extrême urgence, je vais aux urgences du CHU à pieds, ce qui arrive une fois par an environ. Dès que je stress, je deviens mutique, ce qui complique d'autant plus les choses.
Au cas où tu ne saurais pas quoi écrire sur ces papiers/carnet, tu peux reprendre ton 1er message sur ce topic, sauf qu'il faudrait commencer par décrire ta problématique actuelle et l'urgence de ta situation.
Si tu trouves un bon généraliste, il peut faire un courrier pour que tu aies accès à un psychiatre en urgence (voire même téléphoner) et aussi pour lui décrire un peu ta problématique.
Tu es dans quelle région?
Courage en tout cas.
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Je ne peux pas noter sur un calepin, quand je deviens mutique, je suis incapable de quoi que ce soit. Même écrire. Je commence à apprendre la langue des signes en autodidacte avec ma colocataire, mais je suis encore aux préludes.
Merci. Je vais effectivement avoir besoin de courage .
Je suis à Nantes, en Loire Atlantique.
J'ai déjà parlé à ma médiatrice aujourd'hui de rupture de contrat en accord dès deux parties. Elle est d'accord. Je suis venue en retard, j'ai été au bord des larmes et prête à faire demi tour tout le trajet.
Elle m'a dit qu'elle avait bien vu mon déclin, que j'étais parfaite les trois premières semaines puis que j'avais commencé à couler. Que plusieurs collègues ce sont plaints que je tournais en rond sur mes intérêts (Ce sont ses propres mots.), qu'ils trouvaient très malvenues les comparaisons que je faisais parfois entre la maltraitance animale et la maltraitance envers les enfants... Je ne comprends pas pourquoi personne ne m'a rien dit. Elle dit m'avoir suggéré plusieurs fois que ce que je disais était source de malaise, mais je n'ai pas souvenir que ça ait été le cas... Je me sens plutôt mal à ce sujet, ce n'est pas la première fois qu'on me dit que je parle beaucoup trop d'animaux mais ça n'étais jamais arrivé au travail ( En même temps je bossais avec des animaux donc... )
Merci. Je vais effectivement avoir besoin de courage .
Je suis à Nantes, en Loire Atlantique.
J'ai déjà parlé à ma médiatrice aujourd'hui de rupture de contrat en accord dès deux parties. Elle est d'accord. Je suis venue en retard, j'ai été au bord des larmes et prête à faire demi tour tout le trajet.
Elle m'a dit qu'elle avait bien vu mon déclin, que j'étais parfaite les trois premières semaines puis que j'avais commencé à couler. Que plusieurs collègues ce sont plaints que je tournais en rond sur mes intérêts (Ce sont ses propres mots.), qu'ils trouvaient très malvenues les comparaisons que je faisais parfois entre la maltraitance animale et la maltraitance envers les enfants... Je ne comprends pas pourquoi personne ne m'a rien dit. Elle dit m'avoir suggéré plusieurs fois que ce que je disais était source de malaise, mais je n'ai pas souvenir que ça ait été le cas... Je me sens plutôt mal à ce sujet, ce n'est pas la première fois qu'on me dit que je parle beaucoup trop d'animaux mais ça n'étais jamais arrivé au travail ( En même temps je bossais avec des animaux donc... )
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
C'est exactement pour ça qu'il faut écrire bien avant et arriver avec ce que tu as écrit quand tu en étais encore capable...Je ne peux pas noter sur un calepin, quand je deviens mutique, je suis incapable de quoi que ce soit. Même écrire.
Il y a pas mal de Nantais sur le forum, donc tu devrais pouvoir trouver de l'aide. Il y a des assos aussi. Tu te sens de chercher et de leur faire un mail rapide ou pas? Ta coloc ou quelqu'un d'autre peut t'aider?Je suis à Nantes, en Loire Atlantique.
*Diag TSA*
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Du coup, c'est un peu tard pour le calepin, mais je vais garder l'idée.
Pour ce qui est des contacts, je vais voir ça ce soir plutôt, ça sera plus simple pour moi. Mes deux colocataires sont sur Paris actuellement.
Edit: J'ai rendez vous avez le responsable service civique du lycée demain à 11h30.
Pour ce qui est des contacts, je vais voir ça ce soir plutôt, ça sera plus simple pour moi. Mes deux colocataires sont sur Paris actuellement.
Edit: J'ai rendez vous avez le responsable service civique du lycée demain à 11h30.
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Bilan du RDV.
Ils acceptent une rupture d'un commun accord.
Ce qui est une bonne chose.
Mais je suis furieuse. Retournée. Plus mal encore qu'avant. Tout se passait bien avant que ma référente ne me lance que j'étais sans doute ici pour régler mes comptes avec l'école. Quels comptes? Ça n'est même pas l'une des écoles où j'ai pu être en échec... Passe encore, si elle voit mon départ de cette façon, et bien, c'est bien malheureux.
Puis elle me rapporte un jugement de trois collègues, respectivement Psychologue de l'éducation nationale, assistante sociale et conseillère principale d'éducation. " Elles sont d'accord sur le fait que tu fais un transfert sur L. . "
Un transfert. On parle bien là d'un principe psychanalytique freudien. Durant lequel une personne est émanourée de façon intense d'une autre, si bien que son comportement en est modifié.
L à 15ans. Ces gens sont de l'éducation nationale. Ils bossent avec des enfants tous les jours. Mais ce genre de concept ne semble pas les choquer?
Outre le fait qu'ils basent cette pseudo découverte sur le fait que j'ai osé tenté de bousculer le système en passant par l'assistante sociale pour tenter d'alerter les services sociaux quant au fait que cet élève m'ai confié être harcelé par ses camarades de chambre en foyer. Ce dont les éducateurs sont à jour mais se fichent. (Harcèlements dont il n'a pas précisé la nature.). J'ai fait divers autres démarches pour d'autres élèves mais visiblement, celles ci ne posent pas de problème ?
Je suis révoltée que ce genre d'idées soient encore d'actualité parmis les professionnels de l'éducation. Je suis révoltée qu'on ne vienne pas en aide à un (Des!) enfant(s) en danger.
Mon préavis se termine le 7 février, je vais compter les heures.
Ils acceptent une rupture d'un commun accord.
Ce qui est une bonne chose.
Mais je suis furieuse. Retournée. Plus mal encore qu'avant. Tout se passait bien avant que ma référente ne me lance que j'étais sans doute ici pour régler mes comptes avec l'école. Quels comptes? Ça n'est même pas l'une des écoles où j'ai pu être en échec... Passe encore, si elle voit mon départ de cette façon, et bien, c'est bien malheureux.
Puis elle me rapporte un jugement de trois collègues, respectivement Psychologue de l'éducation nationale, assistante sociale et conseillère principale d'éducation. " Elles sont d'accord sur le fait que tu fais un transfert sur L. . "
Un transfert. On parle bien là d'un principe psychanalytique freudien. Durant lequel une personne est émanourée de façon intense d'une autre, si bien que son comportement en est modifié.
L à 15ans. Ces gens sont de l'éducation nationale. Ils bossent avec des enfants tous les jours. Mais ce genre de concept ne semble pas les choquer?
Outre le fait qu'ils basent cette pseudo découverte sur le fait que j'ai osé tenté de bousculer le système en passant par l'assistante sociale pour tenter d'alerter les services sociaux quant au fait que cet élève m'ai confié être harcelé par ses camarades de chambre en foyer. Ce dont les éducateurs sont à jour mais se fichent. (Harcèlements dont il n'a pas précisé la nature.). J'ai fait divers autres démarches pour d'autres élèves mais visiblement, celles ci ne posent pas de problème ?
Je suis révoltée que ce genre d'idées soient encore d'actualité parmis les professionnels de l'éducation. Je suis révoltée qu'on ne vienne pas en aide à un (Des!) enfant(s) en danger.
Mon préavis se termine le 7 février, je vais compter les heures.
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Erf, je compatis (bon moi j'ai quitté mon taf en démissionnant mais parce que mon boss avait des tendances sociopathe).
A propos du transfert, je pense qu'ils n'utilisent pas forcément ce mot en pensant à la dimension affective, peut-être par "transfert" entendent-ils que tu vois en ce L. de 15 ans l'équivalent de toi-même à son âge, et donc que tu projettes sur lui ce que toi tu as vécu, vu que la responsable dit précédemment que tu es là pour régler un problème avec l'école.
Dans la relation psy-client le transfert c'est le ressenti du psy suivant ce que lui dit le client et que le psy essaie de décrypter pour mieux comprendre le soucis exprimé par le client qui peut manquer d'introspection, avoir du mal à l'expliquer en mots. Le "regard" du psy doit permettre de comprendre l'émotion exprimée par le client sans qu'elle soit teintée et déformée par le vécu du client (qui peut minimiser par exemple).
Je crois qu'il y a aussi le contre-transfert, c'est ce que va ressentir le client face au psy, qui peut être perçu plus ou moins comme une figure d'autorité par exemple, comme l'adulte qui sait.
Enfin un truc comme ça, c'est très théorique et je trouve désormais assez capillotracté (puisque le psy peut interpréter en théorie psychanalytique et se planter total).
Si tu t'en vas, tu ne souhaites pas leur dire que tu penses "simplement" être autiste ? Que ce n'est pas du transfert mais de l'empathie ? Que ça te révolte qu'un ado puisse se dire harcelé et que tout le monde s'en tamponne le coquillard ? Tu leur fait lire la BD de Julie Dachez avant de partir histoire qu'il apprennent quelque-chose.
A propos du transfert, je pense qu'ils n'utilisent pas forcément ce mot en pensant à la dimension affective, peut-être par "transfert" entendent-ils que tu vois en ce L. de 15 ans l'équivalent de toi-même à son âge, et donc que tu projettes sur lui ce que toi tu as vécu, vu que la responsable dit précédemment que tu es là pour régler un problème avec l'école.
Dans la relation psy-client le transfert c'est le ressenti du psy suivant ce que lui dit le client et que le psy essaie de décrypter pour mieux comprendre le soucis exprimé par le client qui peut manquer d'introspection, avoir du mal à l'expliquer en mots. Le "regard" du psy doit permettre de comprendre l'émotion exprimée par le client sans qu'elle soit teintée et déformée par le vécu du client (qui peut minimiser par exemple).
Je crois qu'il y a aussi le contre-transfert, c'est ce que va ressentir le client face au psy, qui peut être perçu plus ou moins comme une figure d'autorité par exemple, comme l'adulte qui sait.
Enfin un truc comme ça, c'est très théorique et je trouve désormais assez capillotracté (puisque le psy peut interpréter en théorie psychanalytique et se planter total).
Si tu t'en vas, tu ne souhaites pas leur dire que tu penses "simplement" être autiste ? Que ce n'est pas du transfert mais de l'empathie ? Que ça te révolte qu'un ado puisse se dire harcelé et que tout le monde s'en tamponne le coquillard ? Tu leur fait lire la BD de Julie Dachez avant de partir histoire qu'il apprennent quelque-chose.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Oui de façon générale, les personnes autistes ou à traits autistiques qui sont forcées ou évitent difficilement d'interrompre leur travail ou leurs études parce qu'elles ne peuvent pas taire une injustice ou une hypocrisie de leurs collègues ou encadrants, c'est malheureusement assez typique.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Ils essayent de te "decendre" ou "casser" pour que tu n'ose pas continuer a vouloir proteger cet eleve. Ils veulent etouffer l'affaire. Et donc invente n'importe quoi.
Plutot que de demontrer que l'enfant n'est pas harcelé (vu qu'il l'est c'est impossible), ils attaquent le messager, toi la personne qui parle, qui ose faire quelquechose. Ils cherchent a decridibiliser ta parole.
Plutot que de demontrer que l'enfant n'est pas harcelé (vu qu'il l'est c'est impossible), ils attaquent le messager, toi la personne qui parle, qui ose faire quelquechose. Ils cherchent a decridibiliser ta parole.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Bonjour. Je me suis reconnu à travers ton histoire. Pour résumer j'ai signé un contrat de 3 mois qui c'est vraiment bien passé. J'avais beaucoup de compliments sur ma façon de travailler. On m'a proposé un autre de 3 mois que j'ai accepté. Le dernier mois j'ai dit à ma chef " à la fin de mon contrat je pars , merci pour tout c'était très enrichissant". Bizarrement ce dernier mois elle me trouve tous les défauts du monde et les collègues aussi. Ce qui à l'époque faisait ma force maintenant c'est sujets à reproches. On a même dit que je suis quelqu'un qui parle trop alors que je parle quasiment jamais. Le fait de partir peut entraîner ce genre de désagrément. Je ne sais pas si j'ai pu t'aider mais je tenais à te faire partager ma vision.
Diagnostiqué "personne avec Autiste" par le Cra de bordeaux en 2023.
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Malheureusement, en regroupant les différentes réflexion venant de ces personnes, il apparaît évident qu'elles parlent du transfert amoureux. J'ai parlé à ma référente de l'autisme. Elle ma bien ri au nez. Elle fait partie de ceux qui ce sont opposés fermement à l'ouverture de l'ULIS dans l'établissement, "car les handicapés doivent être en institut.". Je regrette du coup de lui en avoir parlé, ça lui donne un point de pression en plus sur lequel appuyer. Elle a été odieuse aujourd'hui, et me traite désormais comme une personne incapable et incompétente.
J'ai effectivement souvent été difficilement au bout de mes projets à cause de l'injustice que l'on peut observer partout.
Cet élève (Que je ne suis plus.) à été entre temps placé en parcours individualisé (En pâtisserie.), Ce que je demandais depuis le début de l'année. Il était en CAP cuisine alors qu'il cherchait un apprentissage pâtisserie. Ce gamin là, il ne supporte pas l'odeur des légumes de la famille des choux, il est incapable de toucher de la viande crue ou du poisson cru. Il ne supporte pas les bruits forts, est insomniaque... Là aussi, pas de questionnement de la part des professionnels que j'ai déjà cités ("Il est déjà suivit par un orthophoniste [Il est bègue ! Encore heureux !] et un éducateur, mêle toi de tes affaires.") Ni d'aménagements de ses cours. (D'après eux, c'est un menteur, il suffit qu'il fasse un effort.).
Une autre élève à qui je donne des cours de maths souffre d'hallucinations visuelles et auditives. Tout le monde est au courant, aucune consultation ni aucun diagnostic, aucun aménagement. D'énormes difficultés de concentration et de compréhension. L'année dernière, elle a subit un avortement (Quant à savoir dans quelles circonstances cette enfant de 15ans s'est retrouvée enceinte...). Depuis, elle répète à tout le monde " Je suis enceinte mais mon bébé est mort. ". Ses difficultés vont crescendo... La seule décision prise est de la sortir de cours durant les maths/siences, heures durant lesquelles que travail seule avec elle pour lui offrir un meilleur environnement.
Qu'est-ce qu'ils feront à mon départ ? Probablement qu'elle retournera simplement en cours, et basta...
J'ai effectivement souvent été difficilement au bout de mes projets à cause de l'injustice que l'on peut observer partout.
Cet élève (Que je ne suis plus.) à été entre temps placé en parcours individualisé (En pâtisserie.), Ce que je demandais depuis le début de l'année. Il était en CAP cuisine alors qu'il cherchait un apprentissage pâtisserie. Ce gamin là, il ne supporte pas l'odeur des légumes de la famille des choux, il est incapable de toucher de la viande crue ou du poisson cru. Il ne supporte pas les bruits forts, est insomniaque... Là aussi, pas de questionnement de la part des professionnels que j'ai déjà cités ("Il est déjà suivit par un orthophoniste [Il est bègue ! Encore heureux !] et un éducateur, mêle toi de tes affaires.") Ni d'aménagements de ses cours. (D'après eux, c'est un menteur, il suffit qu'il fasse un effort.).
Une autre élève à qui je donne des cours de maths souffre d'hallucinations visuelles et auditives. Tout le monde est au courant, aucune consultation ni aucun diagnostic, aucun aménagement. D'énormes difficultés de concentration et de compréhension. L'année dernière, elle a subit un avortement (Quant à savoir dans quelles circonstances cette enfant de 15ans s'est retrouvée enceinte...). Depuis, elle répète à tout le monde " Je suis enceinte mais mon bébé est mort. ". Ses difficultés vont crescendo... La seule décision prise est de la sortir de cours durant les maths/siences, heures durant lesquelles que travail seule avec elle pour lui offrir un meilleur environnement.
Qu'est-ce qu'ils feront à mon départ ? Probablement qu'elle retournera simplement en cours, et basta...
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Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
Tu peux changer de personne référente ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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- Prolifique
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- Enregistré le : vendredi 23 janvier 2015 à 18:16
Re: Difficultés au travail, démission ou pas.
C'est précisément ce qu'il ne fallait pas faire (tu le sauras pour la prochaine fois), surtout sans diagnostic. Même avec, en fait.Origine a écrit :J'ai parlé à ma référente de l'autisme. Elle ma bien ri au nez.
Je t'avais conseillé de te taire et de t'arrêter, parce que dans ces configurations c'est la seule chose à faire. D'expérience, à partir du moment où tu te mets en position de faute, de responsable de ratage X ou Y, la plupart des employeurs vont en profiter pour te coller sur le dos un maximum de dysfonctionnements possibles (et en général il y en a). Dès que tu commences à te justifier tu as perdu.
Je connais un peu le secteur dans lequel tu travailles, et franchement en ce moment quelqu'un qui se pointe en mode "tout est de ma faute", c'est une aubaine tellement inespérée que même inconsciemment je ne vois pas quel autre choix tu leur laisses que celui d'en profiter un max.
Un bon accompagnement pro et psy doit mettre l'accent là-dessus justement, parce que c'est le principal obstacle concernant l'autisme et les employeurs. A supposer que tu sois autiste, tu gagnes du temps quand tu le comprends vite.J'ai effectivement souvent été difficilement au bout de mes projets à cause de l'injustice que l'on peut observer partout.
Personnellement, une bonne partie de mon suivi consiste à m'aider à me maintenir en situation d'emploi et à le supporter, en tenant compte des injustices, des personnes qui s'en foutent royal pendant que tu t'épuises, et de celles qui n'ont aucune envie de bosser et donc te refilent toutes leurs responsabilités (avant de te reprocher de trop en faire).
Sans aide ce n'est pas gérable, et surtout ça laisse les collègues et employeurs dans l'illusion que c'est toujours à toi de t'adapter et jamais à eux. Autisme ou pas, et diagnostic ou pas.
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
***Nullius in verba***