Etre au centre du monde

[rapsody]

Bonjour

Vous arrive t il de vous sentir au centre du monde des autres ?
Je veux dire en terme d'attention, bienveillante ou malveillante, meme si souvent plutot ce dernier cas.

Merci

[freeshost]

Être au centre des attentions, comme je dis.

Ben, je fais plutôt ce qu'il faut pour éviter cela.

Discrétion donc.

Ou tactique de diversion : parler d'une autre personne autour de la table.

[rapsody]

Être au centre des attentions, comme je dis.

Ben, je fais plutôt ce qu'il faut pour éviter cela.

Discrétion donc.

Ou tactique de diversion : parler d'une autre personne autour de la table.

Tout pareil que toi.
En espérant qu'il y ait effectivement une autre pesronne sur laquelle rediriger l'attention, et qu'elle ne fasse pas de même avec nous

[freeshost]

- Ouais, certes, je suis comme ça, mais Nicolas... ! (et tout le monde se tourne vers Nicolas, car... Nicolas... il est évidemment...)
- C'est vrai. Nicolas. On est un peu comme ça, nous deux. Tu connais mieux que moi la question...
- Oh... vous savez... Nicolas a fait bien que mieux que moi en la matière...

[lulamae]

Je ne dirais pas que moi, je me sens au centre du monde des autres - au contraire, dans quasiment tous les cas, je préférerais m'en abstraire - mais je sais, d'après le bilan neuro-psychologique pour le diagnostic, que je surinterprète un grand nombre de réactions des autres pour essayer de les comprendre, et que je souffre d'un défaut d'attribution, je prends trop les choses pour moi, et souvent dans un sens hostile.

Quand on me reproche dans ma famille (ma mère surtout) de tout ramener à moi, c'est aussi parce que je ne parviens à saisir l'expérience des autres que si elle touche quelque chose en moi, ou si je la partage en partie.

[rapsody]

Je ne dirais pas que moi, je me sens au centre du monde des autres - au contraire, dans quasiment tous les cas, je préférerais m'en abstraire - mais je sais, d'après le bilan neuro-psychologique pour le diagnostic, que je surinterprète un grand nombre de réactions des autres pour essayer de les comprendre, et que je souffre d'un défaut d'attribution, je prends trop les choses pour moi, et souvent dans un sens hostile.

Quand on me reproche dans ma famille (ma mère surtout) de tout ramener à moi, c'est aussi parce que je ne parviens à saisir l'expérience des autres que si elle touche quelque chose en moi, ou si je la partage en partie.

Bonsoir lulamae
Si tu prends trop les choses pour toi, on veut dire pareil.
Ta derniere phrase me parle moins.je ne ramene pas tout à moi dans la mesure ou dans la liste des choses que j'ai apprises pour etre conforme à ce qui est attendu, il ne faut pas faire cela.

[Cjay]

J'ai souvent eu ce reproche aussi.
Dès qu'on culpabilise un groupe de personnes (famille par exemple) je me sens directement concerné, coupable.
Je dois mal comprendre le concept assez abstrait de faire des reproches visés pour une personne à tout un groupe, sans la nommer (étrange, non?).

[lulamae]

@rapsody : je ne disais pas que cela devait me toucher ou concerner dans le sens émotions, mais dans le sens où une expérience doit faire partie d'une banque de données d'expériences que j'ai déjà, et que je peux répertorier. Sinon, je n'arrive pas à m'y sentir intéressée.

@CJay : de par ton explication, ça m'apprend quelque chose du coup, cette idée de reproche adressé à tout le monde sans nommer personne.

[Cjay]

@lulamae oui.
Etant enfant ma mère me disait tout le temps "arrête de faire le martyr" car je me justifiais toujours "MAIS C'EST PAS MOI !!" sans être visé !!

[lulamae]

@lulamae oui.
Etant enfant ma mère me disait tout le temps "arrête de faire le martyr" car je me justifiais toujours "MAIS C'EST PAS MOI !!" sans être visé !!

Ca me fait rire : on me disait le même genre de truc !