Présentation :
"Être heureux, ça s’apprend ?" Laura, jeune mère de deux garçons dont un autiste, se pose cette question le jour où elle comprend qu’elle est en train de passer à côté de sa vie. Forte de son amour inépuisable et de sa détermination face au handicap de son fils, elle a très vite choisi de ne pas subir mais d’agir.
Seule contre tous, elle va loin, jusqu’à basculer dans l’illégalité pour obtenir de menues victoires. Mais ne s’oublie-t-elle pas trop dans cet éprouvant combat qu’elle mène au quotidien ? Où retrouver ce bonheur qui paraît s’être envolé ? Alors que le fragile édifice qu’elle a construit menace de s’effondrer, une rencontre inattendue s’offre comme une chance de sauver les siens. Saura-t-elle la saisir ?
Un bonheur que je ne souhaite à personne, véritable hymne au sexe dit "faible", fait apparaître avec une grande sensibilité combien l’adversité et une maternité à part peuvent transcender une femme.
Il ne s’agit pas là du témoignage de l’auteur quant à son rôle de parent d’enfant autiste mais d’un roman, dont les personnages principaux sont les membres d’une famille monoparentale, la mère (narratrice), César son petit garçon autiste et Ben son aîné, ado. Gravitent autour d’eux les deux pères des garçons, plus ou moins absents et inefficaces, et les membres de l’association que gère la mère. Une des membres est avec son propre fils, l’illustration de ce qu’est « l’affaire Timothée ».
On est dans le quotidien d’une famille autiste, les petites luttes quotidiennes face aux autres à l’exterieur, toujours, et les petits bonheurs faits de petites choses simples qu’on tente d’apprécier.
Les nuances et facettes de l’autisme sont assez bien explicitées, sous différentes formes, jusqu’aux incohérences et injustices de certains « soins » (cf l’affaire Timothée).
Le mot envahissant de l’ex TED prend tout son sens (dans le livre d’E. Tchoungui, elle dit que TED lui fait penser à Teddy Bear ) même si le petit Cesar n’est jamais réduit à la seule définition de son handicap.
Il me reste quelques pages à lire, je verrai si je modifie / ajoute quelque chose à la conclusion finale, mais je l’ai trouvé pas mal du tout, relatant bien le quotidien d’une famille qui essaie de construire un univers serein, la mère qui réduit son temps de travail pour s’occuper davantage de son fils, les serrages de ceinture, les haines du quotidien face à l’incompréhension devant un enfant différent qui fait une crise dans un magasin, le ressenti, profond face à tout ce que l’on vit avec ses enfants, le combat, enfin, l’épuisement....
Bémol pour le titre qui ne reflète pas le livre et qui a une connotation négative de l’autisme.