[Index Humeur] Juste pour gueuler !
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Re: juste pour gueuler !
J'apprécie tout le temps d'être seule, dans le silence, lire mes trucs. Je ne me suis jamais ennuyée seule.
Je ne me sens seule que quand j'ai des démarches difficiles socialement parlant, parfois j'aimerais surtout avoir quelqu'un qui me dise où demander, à qui, dans quel ordre.
Et je me sens seule dans des situations sociales où je suis à un guichet, et on m'envoie promener.
Tout à l'heure, au supermarché, c'était bizarre : j'ai vu deux vigiles dans les rayons, ça n'arrive jamais. A la caisse, la caissière me demande de soulever mon manteau posé sur le caddy et aussi de lui montrer mon sac. Ils ne font jamais ça ! Je n'ai pas entendu, elle me l'a répété fort et très sèchement, comme si j'étais en faute. Je lui ai répondu "Vous pourriez me le dire gentiment, je n'ai juste pas entendu. C'est stressant."
Finalement on a discuté, elle m'a dit que cela leur était très désagréable, mais qu'on les surveille et qu'ils/elles sont obligés de le faire. Apparemment c'est avec les histoires de gilets jaunes.
@Manichéenne : c'est vrai que c'est un paradoxe, les gens toujours entourés qui se sentent seuls. D'une certaine manière, ils utilisent les autres, pour ne pas s'ennuyer, se remplir, combler leur vide.
J'aime tout de même être avec mes proches, ou de temps en temps avec mes amies (notamment celles de très longue date, on se connaît depuis 25 ans). On ne se gêne pas, on sait ce qu'on est, et on a les mêmes besoins. Je vis dans un T3 avec mes filles, et on n'entend pas une mouche voler la plupart du temps, c'est très silencieux.
Je ne me sens seule que quand j'ai des démarches difficiles socialement parlant, parfois j'aimerais surtout avoir quelqu'un qui me dise où demander, à qui, dans quel ordre.
Et je me sens seule dans des situations sociales où je suis à un guichet, et on m'envoie promener.
Tout à l'heure, au supermarché, c'était bizarre : j'ai vu deux vigiles dans les rayons, ça n'arrive jamais. A la caisse, la caissière me demande de soulever mon manteau posé sur le caddy et aussi de lui montrer mon sac. Ils ne font jamais ça ! Je n'ai pas entendu, elle me l'a répété fort et très sèchement, comme si j'étais en faute. Je lui ai répondu "Vous pourriez me le dire gentiment, je n'ai juste pas entendu. C'est stressant."
Finalement on a discuté, elle m'a dit que cela leur était très désagréable, mais qu'on les surveille et qu'ils/elles sont obligés de le faire. Apparemment c'est avec les histoires de gilets jaunes.
@Manichéenne : c'est vrai que c'est un paradoxe, les gens toujours entourés qui se sentent seuls. D'une certaine manière, ils utilisent les autres, pour ne pas s'ennuyer, se remplir, combler leur vide.
J'aime tout de même être avec mes proches, ou de temps en temps avec mes amies (notamment celles de très longue date, on se connaît depuis 25 ans). On ne se gêne pas, on sait ce qu'on est, et on a les mêmes besoins. Je vis dans un T3 avec mes filles, et on n'entend pas une mouche voler la plupart du temps, c'est très silencieux.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: juste pour gueuler !
Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté ici mais là ça me semble approprié.
Je travaille dans un nouvel endroit depuis un mois. Changer de travail est déjà source de stress en soi, j'ai pris ce poste sans savoir vraiment sur quelle unité du service j'allais être affectée. J'arrive finalement à être affectée sur l'unité que je voulais (sans pour autant avoir bénéficié d'un quelconque traitement de faveur). Ça reste difficile car c'est très loin de chez moi, les transports sont épuisants, je travaille en réalité sur 3 "unités" différentes donc il m'est difficile de m'organiser. Mais au bout d'un mois je trouve à peu près mes marques et je suis plutôt contente du poste et de la manière dont je m'en sors. Mes chefs ont l'air contentes de mon travail également.
L'une de mes collègues qui travaille sur une unité dans laquelle je ne me sens pas capable de travailler vient de se mettre en arrêt de travail parce que son unité est trop difficile.
J'apprends hier par notre chef (n+2) que l'une des trois personnes affectées aux unités "plus cools" (dont la mienne) va devoir switcher avec cette collègue quand elle reviendra de son arrêt (c'est à dire lundi).
Je comprends que cette collègue doive changer d'unité, mais je trouve ça très injuste d'être impactée et surtout d'être mise moi-même en difficulté alors que je n'ai aucune emprise sur la situation.
J'ai quand même expliqué à mes chefs "directs" (n+1) que si je devais changer d'unité avec cette collègue, je me retrouverai dans la même situation qu'elle et que je serai probablement amenée à me mettre en arrêt également, donc que ça ne me semblait pas très pertinent. Mais j'ai peur que cela soit pris au mieux comme de l'égoïsme, au pire interprété comme une non envie de travailler. Je sais qu'elles ont elle-mêmes demandé au n+2 à ce que je reste sur mon poste actuel, mais je ne suis pas sûre qu'elles aient vraiment leur mot à dire.
Mes collègues et chefs ne sont pas informés de mon diagnostic. J'avais refusé le dossier MDPH et donc la RQTH lorsque la psychiatre qui m'a diagnostiquée m'en a parlé. Je n'ai donc aucun moyen pour justifier le fait que c'est difficile pour moi de changer d'unité.
Il ne me reste plus qu'à passer le week-end avec cette incertitude, sans savoir où je vais devoir aller travailler lundi.
Je travaille dans un nouvel endroit depuis un mois. Changer de travail est déjà source de stress en soi, j'ai pris ce poste sans savoir vraiment sur quelle unité du service j'allais être affectée. J'arrive finalement à être affectée sur l'unité que je voulais (sans pour autant avoir bénéficié d'un quelconque traitement de faveur). Ça reste difficile car c'est très loin de chez moi, les transports sont épuisants, je travaille en réalité sur 3 "unités" différentes donc il m'est difficile de m'organiser. Mais au bout d'un mois je trouve à peu près mes marques et je suis plutôt contente du poste et de la manière dont je m'en sors. Mes chefs ont l'air contentes de mon travail également.
L'une de mes collègues qui travaille sur une unité dans laquelle je ne me sens pas capable de travailler vient de se mettre en arrêt de travail parce que son unité est trop difficile.
J'apprends hier par notre chef (n+2) que l'une des trois personnes affectées aux unités "plus cools" (dont la mienne) va devoir switcher avec cette collègue quand elle reviendra de son arrêt (c'est à dire lundi).
Je comprends que cette collègue doive changer d'unité, mais je trouve ça très injuste d'être impactée et surtout d'être mise moi-même en difficulté alors que je n'ai aucune emprise sur la situation.
J'ai quand même expliqué à mes chefs "directs" (n+1) que si je devais changer d'unité avec cette collègue, je me retrouverai dans la même situation qu'elle et que je serai probablement amenée à me mettre en arrêt également, donc que ça ne me semblait pas très pertinent. Mais j'ai peur que cela soit pris au mieux comme de l'égoïsme, au pire interprété comme une non envie de travailler. Je sais qu'elles ont elle-mêmes demandé au n+2 à ce que je reste sur mon poste actuel, mais je ne suis pas sûre qu'elles aient vraiment leur mot à dire.
Mes collègues et chefs ne sont pas informés de mon diagnostic. J'avais refusé le dossier MDPH et donc la RQTH lorsque la psychiatre qui m'a diagnostiquée m'en a parlé. Je n'ai donc aucun moyen pour justifier le fait que c'est difficile pour moi de changer d'unité.
Il ne me reste plus qu'à passer le week-end avec cette incertitude, sans savoir où je vais devoir aller travailler lundi.
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Re: juste pour gueuler !
@Aeryn, je ne sais pas pourquoi tu as refusé la RQTH, mais tu avais certainement tes raisons.Aeryn a écrit : J'apprends hier par notre chef (n+2) que l'une des trois personnes affectées aux unités "plus cools" (dont la mienne) va devoir switcher avec cette collègue quand elle reviendra de son arrêt (c'est à dire lundi).
Je comprends que cette collègue doive changer d'unité, mais je trouve ça très injuste d'être impactée et surtout d'être mise moi-même en difficulté alors que je n'ai aucune emprise sur la situation.
J'ai quand même expliqué à mes chefs "directs" (n+1) que si je devais changer d'unité avec cette collègue, je me retrouverai dans la même situation qu'elle et que je serai probablement amenée à me mettre en arrêt également, donc que ça ne me semblait pas très pertinent. Mais j'ai peur que cela soit pris au mieux comme de l'égoïsme, au pire interprété comme une non envie de travailler. Je sais qu'elles ont elle-mêmes demandé au n+2 à ce que je reste sur mon poste actuel, mais je ne suis pas sûre qu'elles aient vraiment leur mot à dire.
Il est difficile de supporter l'incertitude, surtout lorsque ça impacte autant le quotidien, mais je te mets en gras deux passages, où je lis la possibilité que ce changement ne te concerne pas :
- Tu es une de ces personnes, avec deux autres : si rien de majeur n'empêche la mutation pour les autres personnes, il est possible qu'elles passent en priorité.
- Tes chefs ont demandé à ce que ça ne te concerne pas, peut-être auront-elles gain de cause.
Tu as anticipé pour prévenir, donc fait tout ce que tu pouvais pour agir sur cette situation. Je sais que ça peut paraître facile à dire, mais il t'appartient de lâcher-prise sur ce que tu ne peux pas maîtriser.
Est-ce que la distance à cet autre poste est plus éloignée que celle avec ton poste actuel ? De quel ordre sont les difficultés sur le poste de cette collègue ?
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Re: juste pour gueuler !
Pour la RQTH, je ne vois pas bien comment elle pourrait être appliquée dans mon domaine d'activité, qui plus est avec mon statut actuel. Ne voyant pas ce qu'elle pourrait m'apporter, je ne voyais pas l'intérêt d'en faire la demande.lulamae a écrit : ↑samedi 1 décembre 2018 à 10:03 Tu as anticipé pour prévenir, donc fait tout ce que tu pouvais pour agir sur cette situation. Je sais que ça peut paraître facile à dire, mais il t'appartient de lâcher-prise sur ce que tu ne peux pas maîtriser.
Est-ce que la distance à cet autre poste est plus éloignée que celle avec ton poste actuel ? De quel ordre sont les difficultés sur le poste de cette collègue ?
La distance est la même donc ça ne change rien en terme de trajet.
Mais le poste consiste à faire quelque chose que je ne sais pas faire et que je ne me sens pas en mesure d'apprendre à faire.
On travaille avec des enfants qui sont difficiles à prendre en charge. Ceux de mon unité son très attachants et j'ai appris à les connaître, ça se passe bien, ils ne sont pas trop difficiles à gérer. Ceux de l'unité de ma collègue ont l'air d'être plus difficiles à prendre en charge avec beaucoup d'agressivité et la charge de travail est plus lourde.
Et plus spécifiquement pour moi, dans mon unité je peux m'organiser comme je veux, mes chefs sont moins sur mon dos, et il y a un nombre réduit d'intervenants donc moins de "relations sociales forcées" si je puis dire. Alors que dans l'unité de ma collègue, les chefs sont là en permanence, elle a une collègue avec qui elle doit se coordonner (je suis toute seule dans la mienne donc pas besoin de m'ajuster à une autre personne), et il y a plus de personnel.
Mon unité actuelle est un cadre proche de l'idéal pour moi, même si elle n'est pas parfaite. L'unité de ma collègue serait un cauchemar par contre, pas du tout adaptée à ce que je suis capable de supporter, aux effort que je suis en mesure de fournir ...
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Re: juste pour gueuler !
Merci pour l'explication, je comprends mieux.Aeryn a écrit : ↑samedi 1 décembre 2018 à 11:06 Mon unité actuelle est un cadre proche de l'idéal pour moi, même si elle n'est pas parfaite. L'unité de ma collègue serait un cauchemar par contre, pas du tout adaptée à ce que je suis capable de supporter, aux effort que je suis en mesure de fournir ...
Je ne peux que te souhaiter de recevoir une bonne nouvelle lundi, et de trouver des sources de réconfort dans ton entourage ce WE.
Prends soin de toi.
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Re: juste pour gueuler !
Merci de ton soutien !
Oui j'espère que ça ira. Désolée pour les deux autres collègues (surtout celle sur qui ça va tomber si ça n'est pas moi), mais vraiment je ne peux pas ...
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Re: juste pour gueuler !
On peut toujours en faire la demande sans s'en servir. Et le jour où on lui trouve une utilité on l'a déjà, alors que si on est dans l'urgence impossible de l'obtenir rapidement.
Quel que soit le domaine, ça peut permettre de sensibiliser les gens. Demander à limiter les imprévus et les changements dans la mesure du possible. etc.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: juste pour gueuler !
C'est ce que je commence à me dire. Ça me permettrait aussi de soutenir une demande auprès de la médecine du travail j'imagine si le besoin s'en faisait sentir à un moment où un autre.Manichéenne a écrit : ↑samedi 1 décembre 2018 à 13:24 On peut toujours en faire la demande sans s'en servir. Et le jour où on lui trouve une utilité on l'a déjà, alors que si on est dans l'urgence impossible de l'obtenir rapidement.
Quel que soit le domaine, ça peut permettre de sensibiliser les gens. Demander à limiter les imprévus et les changements dans la mesure du possible. etc.
On m'avait déjà dit ça sur le forum à l'époque (toi et Lilas de souvenir ?). Mais le diagnostic était trop récent, je n'avais pas encore assez de recul, j'avais d'autres choses en tête et ça se passait bien au travail à ce moment là (j'étais enceinte et mes chefs étaient tous bienveillants).
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Re: juste pour gueuler !
6 mois pour me décider à appeler pour faire renouveler mon ordonnance de Ritaline, tout ça pour apprendre que le psychiatre ne prend plus de patients.
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Re: juste pour gueuler !
Bon courage...Manichéenne a écrit : ↑lundi 3 décembre 2018 à 17:10 6 mois pour me décider à appeler pour faire renouveler mon ordonnance de Ritaline, tout ça pour apprendre que le psychiatre ne prend plus de patients.
Il y a une chose qui me désole, c'est de voir l'engouement pour le diagnostic TSA.
Vous avez le diagnostic. Mais après ?
Pour vos enfants je comprends. Ils seront mieux dirigés.
Mais pour un adulte ? Ça ne sert à rien. C'est trop tard.
A-t-on vraiment besoin de ce diagnostic quand on est adulte ?
Corrigez-moi merci, mais moi j'en doute fermement.
A moins que certains pensent que c'est à dire à qui va ?
Je considère ça comme privé. Seuls ma famille, mon psychiatre et la MDPH sont au courant. (Et vous, mais c'est anonyme).
Ça ne regarde personne d'autre.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: juste pour gueuler !
Bubu a écrit : ↑vendredi 7 décembre 2018 à 17:07
Il y a une chose qui me désole, c'est de voir l'engouement pour le diagnostic TSA.
Vous avez le diagnostic. Mais après ?
Pour vos enfants je comprends. Ils seront mieux dirigés.
Mais pour un adulte ? Ça ne sert à rien. C'est trop tard.
A-t-on vraiment besoin de ce diagnostic quand on est adulte ?
Corrigez-moi merci, mais moi j'en doute fermement.
A moins que certains pensent que c'est à dire à qui va ?
Je considère ça comme privé. Seuls ma famille, mon psychiatre et la MDPH sont au courant. (Et vous, mais c'est anonyme).
Ça ne regarde personne d'autre.
Je me demande où on voit à ce point-là un engouement pour le diagnostic de TSA... La plupart des gens s'en contrefichent, non ? Aller jusqu'à faire la démarche sérieusement, je n'appellerais pas ça un engouement, à moins qu'on ne parle des gens qui, sans diagnostic, et n'ayant aucune intention d'en avoir, se prétendent autistes dès le départ.
Parce que... QUI a envie de faire ce long parcours sur la base de "ah tiens, autiste ça a l'air cool, je vais attendre 2 ans un RV en CRA, après avoir galéré comme un malade pour qu'un psychiatre me fasse le courrier..." ("Ca me fera des LIKE sur facebook, tiens !") Euh... Il faudrait être un peu sérieux !
J'aimerais bien savoir d'ailleurs dans quelle proportion les gens sont déboutés par les CRA pour n'être pas considérés du tout comme autistes à l'arrivée. Je parle des adultes.
Je ne pense pas que ce soit bien venu de le dire à tout va, mais il y a peut-être un juste milieu avec "ne le dire à personne". A vrai dire, on y réfléchit à plusieurs fois avant de le dire malgré tout, même en famille.
Tu parais pessimiste sur le suivi (ce que j'ai mis en gras) : n'as-tu pas eu un suivi avec TCC ? On me l'a conseillé avant même le diagnostic à l'hôpital, à partir des bilans neuro-psychologiques (difficultés sociales). Ca me fait peur, parce qu'ici sur le site on en dit du bien - alors, ça n'aide pas du tout, en fait ?
Modifié en dernier par lulamae le vendredi 7 décembre 2018 à 17:50, modifié 2 fois.
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Re: juste pour gueuler !
Euh non, quand il en est dit du bien c'est surtout pour les enfants (et encore, pas toujours).lulamae a écrit : ↑vendredi 7 décembre 2018 à 17:24 Tu parais pessimiste sur le suivi (ce que j'ai mis en gras) : n'as-tu pas eu un suivi avec TCC ? On me l'a conseillé avant même le diagnostic à l'hôpital, à partir des bilans neuro-psychologiques (difficultés sociales). Ca me fait peur, parce qu'ici sur le site on en dit du bien - alors, ça n'aide pas du tout, en fait ?
Pour les adultes c'est une toute autre histoire, il n'y a vraiment pas consensus.
Le diagnostic a un énorme impact de "visibilité", on passe dans l'esprit des gens de "branlos" à "rain (wo)man". (si on l'annonce bien sur). Je ne dis pas que c'est mieux, mais ça fait une énorme différence.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: juste pour gueuler !
Pour le point 1, les TCC : ce que je veux dire, c'est que ce sont les seules thérapies dont l'efficacité est scientifiquement prouvée, donc si les groupes d'habiletés sociales n'aident pas les adultes, je n'en vois pas trop l'intérêt...Benoit a écrit : ↑vendredi 7 décembre 2018 à 17:38
Euh non, quand il en est dit du bien c'est surtout pour les enfants (et encore, pas toujours).
Pour les adultes c'est une toute autre histoire, il n'y a vraiment pas consensus.
Le diagnostic a un énorme impact de "visibilité", on passe dans l'esprit des gens de "branlos" à "rain (wo)man". (si on l'annonce bien sur). Je ne dis pas que c'est mieux, mais ça fait une énorme différence.
Pour le point 2 : là encore, on passe d'un extrême à l'autre. On serait plutôt tenté(e) de ne pas l'annoncer, mais dès lors, comment demander des aménagements, ou faire part de ses difficultés ?
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Re: juste pour gueuler !
En ce qui me concerne, comme je l'ai toujours dit dans mes messages,bubu a écrit :…
Mais pour un adulte ? Ça ne sert à rien. C'est trop tard.
A-t-on vraiment besoin de ce diagnostic quand on est adulte ?
…
je me fou complètement de l'étiquette que collera le psy, que ce soit TSA, "asperge", "concombre" ou autre nom….
Ce qui m'intéresse, c'est de mieux comprendre ce qui m'est arrivé et peut-être pourquoi
afin de savoir s'il serait possible que je puisse éviter à l'avenir
de passer pour un pigeon que le premier opportuniste prédateur de passage
pourra très facilement rouler facilement dans la farine, le manipuler et le voler, etc.
(voire même pire, mais je ne vais pas raconter tout ce qui m'est arrivé
de peur que ça puisse donner des idées à d'autres prédateurs opportunistes).
Mais il me semble que c'est extrêmement difficile (voire impossible) de trouver des médecins compétents
qui veulent bien prendre le temps de m'aider à faire ce travail.
J'ai l'impression que d'aider une personne de mon âge et dans ma situation sociale
n'intéressera aucun médecin ni association.
Asperger diagnostiqué
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Re: juste pour gueuler !
Elles ne le sont pas justement, les "preuves" sont données par des gens qui font eux-mêmes des TCC.
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