Autisme et violence
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Re: Autisme et violence
Salut,
Je lis avec intérêt tes posts, dont celui-ci et également celui où tu as témoigné de ton alcoolisme et celui de ton mari.
Il peut y avoir plein de raisons à la rage de ton enfant (qui se manifeste par un comportement violent).
J'ose ici dire que l'alcoolisation parentale peut être une explication.
Je me permets de dire ceci en tant que fille de mère alcoolique, personne avec autisme et traumatismes (dont celui lié à l'alcoolisme de ma mère). Je connais bien la rage, j'en ai encore à découdre avec.
L'alcoolisme est tabou, surtout pour les femmes.
C'est toute la famille qu'il faut prendre en soin, pas seulement ton fils autiste même si c'est lui probablement le plus fragile, car le drame touche tous les membres de la famille.
A ma connaissance il existe un seul ouvrage qui traite à fond de cette question et qui donne des pistes solides de psychothérapie. Il s'agit de Les enfants et l'alcoolisme parental publié aux Editions Erès.
http://www.amazon.fr/enfants-lalcoolism ... 2749214688
Je lis avec intérêt tes posts, dont celui-ci et également celui où tu as témoigné de ton alcoolisme et celui de ton mari.
Il peut y avoir plein de raisons à la rage de ton enfant (qui se manifeste par un comportement violent).
J'ose ici dire que l'alcoolisation parentale peut être une explication.
Je me permets de dire ceci en tant que fille de mère alcoolique, personne avec autisme et traumatismes (dont celui lié à l'alcoolisme de ma mère). Je connais bien la rage, j'en ai encore à découdre avec.
L'alcoolisme est tabou, surtout pour les femmes.
C'est toute la famille qu'il faut prendre en soin, pas seulement ton fils autiste même si c'est lui probablement le plus fragile, car le drame touche tous les membres de la famille.
A ma connaissance il existe un seul ouvrage qui traite à fond de cette question et qui donne des pistes solides de psychothérapie. Il s'agit de Les enfants et l'alcoolisme parental publié aux Editions Erès.
http://www.amazon.fr/enfants-lalcoolism ... 2749214688
Diagnostiquée Asperger en Janvier 2016 à 35 ans
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Re: Autisme et violence
C'est mon ex mari qui était violent contre moi mais autant mon ex que mon mari actuel sont alcooliques
maman bipolaire et pré diagnostiquée autiste, enfants, 1 avec un tsa et cyclothymique, Un autre enfant dysgraphique et un troisième tdah
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Re: Autisme et violence
Minicil a raison.
Tu dis ailleurs que ton mari ne supporte plus ton fils, qu’il « lui en a déjà collé une ».
C’est de la violence. Ton fils doit sortir de cette spirale pour ne pas en exprimer lui même.
L’alcool débloque toute retenue et empêche aussi d’être totalement disponible et à l’écoute.
Il te faut trouver de l’aide pour en sortir, pour l’equilibre de ton fils et le tien.
Tu dis ailleurs que ton mari ne supporte plus ton fils, qu’il « lui en a déjà collé une ».
C’est de la violence. Ton fils doit sortir de cette spirale pour ne pas en exprimer lui même.
L’alcool débloque toute retenue et empêche aussi d’être totalement disponible et à l’écoute.
Il te faut trouver de l’aide pour en sortir, pour l’equilibre de ton fils et le tien.
TSA
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Re: Autisme et violence
Fille de mère alcoolique moi-même, j'ai aussi trouvé des ouvrages (plutôt québécois) sur cette problématique sur les adultes que nous devenons, mais je n'ai plus les titres.
Je rebondis sur la violence. Ce matin, en notre absence, ma fille (bientôt 14 ans) a voulu filmer son frère (bientôt 11 ans) en train de jouer sur sa tablette pour montrer à sa copine, il a refusé, elle l'a coursé dans toute la maison, l'a insulté (et lui de même), a shooté dans le téléphone (qui appartient à mon mari mais prêté à mon fils), a frappé mon fils sur la tête avec sa propre guitare... Il a essayé de nous appeler avec le tél de la maison, elle a pris tous les téléphones dispos (effectivement suite à cette tentative j'ai essayé de joindre plusieurs numéros sans succès).
Heureusement nous étions sur le chemin du retour. A présent elle est extrêmement calme et froide.
Je n'ai pas encore la version de ma fille. Cependant cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été violente avec son frère.
Comment réagir ? Les discours genre "ça ne se fait pas" on sait bien que ça ne sert à rien avec elle (en tout cas ça ne suffit pas). Mon mari a évité d'aller la voir pour ne pas s'énerver lui-même. Nous devons discuter lui et moi de ce qu'on va faire. Il est pour une punition d'envergure (genre pas de portable pendant une semaine ou un truc du genre) pour l'instant.
Ce qui est clair c'est que déjà je devais sortir acheter quelques habits avec ma fille (pas "shopping loisir", vraiment par nécessité), et bien je n'ai plus l'énergie pour ça maintenant, ce sera pour une autre fois.
Je suis d'avis que même si ça ne sert à rien en apparence, on doit marquer le coup, pour tenir notre rôle de parent, et aussi vis-à-vis de notre fils, mais je m'interroge sur la meilleure manière. Oui je sais que la violence a toujours une cause etc..., ça c'est le boulot qu'on est en train de mettre en route, mais cela ne doit pas empêcher de réagir à ce genre de crises non ?
Des idées qui tiennent compte de son profil ?
Je rebondis sur la violence. Ce matin, en notre absence, ma fille (bientôt 14 ans) a voulu filmer son frère (bientôt 11 ans) en train de jouer sur sa tablette pour montrer à sa copine, il a refusé, elle l'a coursé dans toute la maison, l'a insulté (et lui de même), a shooté dans le téléphone (qui appartient à mon mari mais prêté à mon fils), a frappé mon fils sur la tête avec sa propre guitare... Il a essayé de nous appeler avec le tél de la maison, elle a pris tous les téléphones dispos (effectivement suite à cette tentative j'ai essayé de joindre plusieurs numéros sans succès).
Heureusement nous étions sur le chemin du retour. A présent elle est extrêmement calme et froide.
Je n'ai pas encore la version de ma fille. Cependant cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été violente avec son frère.
Comment réagir ? Les discours genre "ça ne se fait pas" on sait bien que ça ne sert à rien avec elle (en tout cas ça ne suffit pas). Mon mari a évité d'aller la voir pour ne pas s'énerver lui-même. Nous devons discuter lui et moi de ce qu'on va faire. Il est pour une punition d'envergure (genre pas de portable pendant une semaine ou un truc du genre) pour l'instant.
Ce qui est clair c'est que déjà je devais sortir acheter quelques habits avec ma fille (pas "shopping loisir", vraiment par nécessité), et bien je n'ai plus l'énergie pour ça maintenant, ce sera pour une autre fois.
Je suis d'avis que même si ça ne sert à rien en apparence, on doit marquer le coup, pour tenir notre rôle de parent, et aussi vis-à-vis de notre fils, mais je m'interroge sur la meilleure manière. Oui je sais que la violence a toujours une cause etc..., ça c'est le boulot qu'on est en train de mettre en route, mais cela ne doit pas empêcher de réagir à ce genre de crises non ?
Des idées qui tiennent compte de son profil ?
Maman d'une fille de 16 ans EIP + Asperger.
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Re: Autisme et violence
Mon mari en général s'en prend plutôt rarement aux objets et encore plus rarement à ses enfants. La fois où il en a foutu une à notre fils aîné, je crois c'est la deuxième fois depuis qu'il est né. Et en général ce sont des fessées. Pas des gifles . Mon fils s'est bien rendu compte que son père buvait car il m'en a fait part un soir quand je parlais de mon ex mari violent et alcoolique. Je lui disais qu'il passait son temps à boire, des bières notamment des le matin.a son.travail puisqu'il était barman. Mon.fils à sorti " ah c'est comme papa"
Mon.fils est bien conscient de la chose mais pour moi c'est très discret. Parfois en journée et caché derrière une porte de la buanderie le soir. Jamais devant les enfants alors Je ne sais pas si mon fils sait pour moi.
Le plus dur pour mon fils c'est quand l'année dernière et peut être bien avant, mon mari allait environ quatre fois par semaine au pub, dimanche compris et noys à abandonné à notre sort et m'a laissé seule à gérer l'éducation de nos enfants et les crises violentes de mon fils aîné. Mon.mari et moi nous sommes grandement calmés même si parfois je craqué le vendredi soir car je sais qu'en général c'est le soir où il.sort voir ses potes. Et moi je ne supporte pas l'abandon et je suis une vrai dépendante affective. La dépendance à l'alcool est plutôt psychologique que physique car il n'y a aucun signe de sevrage, pas de tremblements ou autre mais néanmoins je ne sais pas si l'origine du mal être de mon fils vient seulement de son autisme ou parce qu'il verbalisé sa souffrance ou les deux. Mon.fils suit une psychothérapie comportementale, à déjà évoqué l'alcoolisme de son pere, mon mutisme très important aussi, sa souffrance face à mes différents handicaps( bipolarité et autisme) mais cela n'empêche pas les crises qui surviennent depuis ses deux ans. L'alcoolisme de mon mari s'est intensifié lorsqu' on.a acheté une maison à la campagne et qu'il a commencé à fréquenter le pub du coin et s'est fait des amis aussi voir plus alcoolique que lui. Et moi qui avant avait quand même un minimum de vie sociale, je me suis recluse dans la campagne isolée de tous, avec juste mon.role de mère au foyer à plein temps entrecoupée de dépression, de phase maniaque, et une tentative de suicide. Je ne sors que pour les courses, transporter les enfants à droite et à gauche et voir les psy et médecin... sinon.je ne parle à personne. Je me suis totalement coupee du monde avec pour seul contact social , ma belle mere pas toujours facile à vivre et mon.mari. alors quand il a commencé à fuir dans l'alcool, je me suis sentie complètement abandonnée, supportant les critiques de la belle et sa volonté de me faire rentrer dans un moule. Et J'ai fui moi même dans l'alcool. C'est moi qui devais consoler mes trois enfants quand ils pleuraient le soir de ne pas avoir de câlins de leur pere ou le dimanche quand sous prétexte de s'acheter des cigarettes il rentrait trois à quatre heure plus tard.
Bref toute cette souffrance n'a pas épargné mon.fils aîné
Je pense que son autisme n'a pas aidé non plus. Mon fils et moi même suivons la même psy et elle même dit que la thérapie comportementale se transforme peu à peu en thérapie familiale.... alors que ce n'est pas la fonction première. J'espère que cela va peut être débloquer les choses.
Mon.fils est bien conscient de la chose mais pour moi c'est très discret. Parfois en journée et caché derrière une porte de la buanderie le soir. Jamais devant les enfants alors Je ne sais pas si mon fils sait pour moi.
Le plus dur pour mon fils c'est quand l'année dernière et peut être bien avant, mon mari allait environ quatre fois par semaine au pub, dimanche compris et noys à abandonné à notre sort et m'a laissé seule à gérer l'éducation de nos enfants et les crises violentes de mon fils aîné. Mon.mari et moi nous sommes grandement calmés même si parfois je craqué le vendredi soir car je sais qu'en général c'est le soir où il.sort voir ses potes. Et moi je ne supporte pas l'abandon et je suis une vrai dépendante affective. La dépendance à l'alcool est plutôt psychologique que physique car il n'y a aucun signe de sevrage, pas de tremblements ou autre mais néanmoins je ne sais pas si l'origine du mal être de mon fils vient seulement de son autisme ou parce qu'il verbalisé sa souffrance ou les deux. Mon.fils suit une psychothérapie comportementale, à déjà évoqué l'alcoolisme de son pere, mon mutisme très important aussi, sa souffrance face à mes différents handicaps( bipolarité et autisme) mais cela n'empêche pas les crises qui surviennent depuis ses deux ans. L'alcoolisme de mon mari s'est intensifié lorsqu' on.a acheté une maison à la campagne et qu'il a commencé à fréquenter le pub du coin et s'est fait des amis aussi voir plus alcoolique que lui. Et moi qui avant avait quand même un minimum de vie sociale, je me suis recluse dans la campagne isolée de tous, avec juste mon.role de mère au foyer à plein temps entrecoupée de dépression, de phase maniaque, et une tentative de suicide. Je ne sors que pour les courses, transporter les enfants à droite et à gauche et voir les psy et médecin... sinon.je ne parle à personne. Je me suis totalement coupee du monde avec pour seul contact social , ma belle mere pas toujours facile à vivre et mon.mari. alors quand il a commencé à fuir dans l'alcool, je me suis sentie complètement abandonnée, supportant les critiques de la belle et sa volonté de me faire rentrer dans un moule. Et J'ai fui moi même dans l'alcool. C'est moi qui devais consoler mes trois enfants quand ils pleuraient le soir de ne pas avoir de câlins de leur pere ou le dimanche quand sous prétexte de s'acheter des cigarettes il rentrait trois à quatre heure plus tard.
Bref toute cette souffrance n'a pas épargné mon.fils aîné
Je pense que son autisme n'a pas aidé non plus. Mon fils et moi même suivons la même psy et elle même dit que la thérapie comportementale se transforme peu à peu en thérapie familiale.... alors que ce n'est pas la fonction première. J'espère que cela va peut être débloquer les choses.
maman bipolaire et pré diagnostiquée autiste, enfants, 1 avec un tsa et cyclothymique, Un autre enfant dysgraphique et un troisième tdah
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Re: Autisme et violence
LoutreDesIsles, non bien sûr il ne faut pas faire comme si de rien n’était. Il faut parler calmement à ta fille en lui disant par exemple :
- que son frère a eu peur
- que mettre de côté les téléphones est les mettre en insécurité
- que si une situation la stresse ou la dérange elle doit t’appeler, tout de suite, que vous trouviez une solution.
- que tu as eu peur.
Elle ne le voit pas forcément.
Ici je ne peux pas laisser mes fils seuls dans la maison (et les adultes dans le jardin, ou le contraire) sinon ça tourne à la cata en 15 minutes.
Ils ne peuvent pas rester sans surveillance surtout celui qui est très impulsif. Je l’ai notifié dans son dossier MDPH.
Ce sera pareil quand il sera plus grand, il peut réagir en se mettant en danger.
Je dirais de ne pas laisser ta fille seule, non plus ou seule avec son frère (cf les bougies la dernière fois aussi).
Elle a peut-être mal accepté le fait que le téléphone ait été prêté à son frère et pas à elle non plus. Si elle n’arrive pas à exprimer ce qui la contrarie, faire plusieurs propositions, et l’aider.
- que son frère a eu peur
- que mettre de côté les téléphones est les mettre en insécurité
- que si une situation la stresse ou la dérange elle doit t’appeler, tout de suite, que vous trouviez une solution.
- que tu as eu peur.
Elle ne le voit pas forcément.
Ici je ne peux pas laisser mes fils seuls dans la maison (et les adultes dans le jardin, ou le contraire) sinon ça tourne à la cata en 15 minutes.
Ils ne peuvent pas rester sans surveillance surtout celui qui est très impulsif. Je l’ai notifié dans son dossier MDPH.
Ce sera pareil quand il sera plus grand, il peut réagir en se mettant en danger.
Je dirais de ne pas laisser ta fille seule, non plus ou seule avec son frère (cf les bougies la dernière fois aussi).
Elle a peut-être mal accepté le fait que le téléphone ait été prêté à son frère et pas à elle non plus. Si elle n’arrive pas à exprimer ce qui la contrarie, faire plusieurs propositions, et l’aider.
TSA
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Re: Autisme et violence
Merci de ta réponse !
Il y a effectivement des choses auxquelles je n'aurais pas du tout pensé... J'ai encore du mal à essayer de me mettre à sa place.
On avait un peu lâché car en général si ils sont chacun sur leur écran (là on est partis une heure) ça va, et en plus cela faisait longtemps qu'une chose pareille n'était pas arrivée. Conclusion : restons vigilants.
EDIT : je viens d'aller la voir et ce n'était pas trop mal, elle pensait que je venais pour annoncer la punition ...
Je pense que des messages sont passés et que comme tu disais elle n'avait pas du tout pensé à certaines choses. Et surtout j'ai eu des éléments d'explication : elle est descendue car le bruit des jeux vidéo de son frère au rdc la dérangeait, couvrant sa communication tél même porte de la chambre fermée.
Donc je pense qu'elle a pété les plombs face au bruit et du coup est partie "en live".
Je lui ai proposé dans des trucs comme ça de m'appeler pour que j'intervienne. J'ai obtenu un "ok la prochaine fois je t'appelle", du ton de l'ado mais ça ce n'est pas important. Et j'ai aussi casé que je comprenais car moi non plus je ne supporte pas le bruit (ce qui est vrai...).
Je suis donc assez satisfaite de l'échange, par contre toujours aussi perplexe en ce qui concerne une punition
On a déjà tellement discuté par le passé qu'une simple discussion ne me fait pas trop l'effet de marquer le coup (et aussi vis à vis de mon fils... il a 10 ans et "subit" pas mal de choses), et en même temps je comprends ce qui s'est passé ce matin alors difficile de punir en ayant une compréhension.
Il y a effectivement des choses auxquelles je n'aurais pas du tout pensé... J'ai encore du mal à essayer de me mettre à sa place.
On avait un peu lâché car en général si ils sont chacun sur leur écran (là on est partis une heure) ça va, et en plus cela faisait longtemps qu'une chose pareille n'était pas arrivée. Conclusion : restons vigilants.
EDIT : je viens d'aller la voir et ce n'était pas trop mal, elle pensait que je venais pour annoncer la punition ...
Je pense que des messages sont passés et que comme tu disais elle n'avait pas du tout pensé à certaines choses. Et surtout j'ai eu des éléments d'explication : elle est descendue car le bruit des jeux vidéo de son frère au rdc la dérangeait, couvrant sa communication tél même porte de la chambre fermée.
Donc je pense qu'elle a pété les plombs face au bruit et du coup est partie "en live".
Je lui ai proposé dans des trucs comme ça de m'appeler pour que j'intervienne. J'ai obtenu un "ok la prochaine fois je t'appelle", du ton de l'ado mais ça ce n'est pas important. Et j'ai aussi casé que je comprenais car moi non plus je ne supporte pas le bruit (ce qui est vrai...).
Je suis donc assez satisfaite de l'échange, par contre toujours aussi perplexe en ce qui concerne une punition
On a déjà tellement discuté par le passé qu'une simple discussion ne me fait pas trop l'effet de marquer le coup (et aussi vis à vis de mon fils... il a 10 ans et "subit" pas mal de choses), et en même temps je comprends ce qui s'est passé ce matin alors difficile de punir en ayant une compréhension.
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Re: Autisme et violence
C’est super pour l’échange
Ça t’a permis de comprendre le déclencheur (le bruit).
Une punition ne sert à rien. Elle n’apprend rien.
En revanche, une idée : réunir tes enfants, expliquer les déclencheurs et conséquences, et que chacun s’excuse auprès de l’autre (d’avoir fait du bruit et de n’avoir pas imaginer que ça puisse déranger autant et d’avoir fait peur à son frère / d’avoir pris un risque d’insécurité. )
Leur expliquer à tous les deux des scénarios si ça se reproduit : appel, isolement pour se calmer, etc.
Expliquer à ton fils que ta fille a des difficultés à cerner le ressenti des autres et qu’il doit l’exprimer clairement.
Que ta fille aussi tente de l’exprimer lorsqu’elle est en surcharge.
Rappeler à l’un et à l’autre que quand on l’est, le ressenti de l’autre on peut encore moins le cerner. Tout ce qu’on vit c’est la surcharge qui nous agresse et nous stresse absolument.
Une crise n’arrive jamais sans raison.
Et une heure c’est très long...
Courage.
Ça t’a permis de comprendre le déclencheur (le bruit).
Une punition ne sert à rien. Elle n’apprend rien.
En revanche, une idée : réunir tes enfants, expliquer les déclencheurs et conséquences, et que chacun s’excuse auprès de l’autre (d’avoir fait du bruit et de n’avoir pas imaginer que ça puisse déranger autant et d’avoir fait peur à son frère / d’avoir pris un risque d’insécurité. )
Leur expliquer à tous les deux des scénarios si ça se reproduit : appel, isolement pour se calmer, etc.
Expliquer à ton fils que ta fille a des difficultés à cerner le ressenti des autres et qu’il doit l’exprimer clairement.
Que ta fille aussi tente de l’exprimer lorsqu’elle est en surcharge.
Rappeler à l’un et à l’autre que quand on l’est, le ressenti de l’autre on peut encore moins le cerner. Tout ce qu’on vit c’est la surcharge qui nous agresse et nous stresse absolument.
Une crise n’arrive jamais sans raison.
Et une heure c’est très long...
Courage.
TSA
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Re: Autisme et violence
C'est une très bonne idée, cela ferait aussi une première introduction aux spécificités de ma fille pour son frère (il sait qu'elle a des soucis et qu'on va commencer à s'en occuper car on sait ce qu'elle a, mais c'est tout).
Maman d'une fille de 16 ans EIP + Asperger.
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autisme et violence
Je n'ai pas dit qu'il n'existe pas de facteur réactionnel dans le déclenchement de ces crises, j'ai voulu dire qu'un même évènement ne prendra pas les mêmes proportions chez tout sujet que dans l'autisme épileptique·
``De quelle source tiens-tu cela ?´´
Un article sur la question.
``Les neurones ne se détruisent pas comme ça, il ne faut pas avancer ce genre de théories...´´
Si & il ne s'agit pas d'une théorie.
Il est évident que la situation familiale décrite affecte l'anxiété de l'enfant. Un autiste plus encore qu'un neurotypique a besoin de sécurité affective. Cela peut nuire considérablement @ son développement futur & je parle en connaissance de cause : une ambiance perpétuellement violente entre mes parents m'a traumatisée, cela m'ôtait la force psychologique dont j'avais besoin pour affronter un monde déjà bien hostile & je n'ai jamais complètement pu reprendre contrôle de ma vie en grandissant, j'ai connu peur de tout, échec, stagnation, impression de rien à perdre & j'en passe & si je n'avais pas eu un mental solide j'aurais peut-être fini agresseuse ou délinquante comme certaines filles dont le comportement est perpétuellement violent. Étant un garçon la testostérone fera des ravages quand elle pointera le bout de son nez. Vous devez recentrer votre famille, impliquer votre conjoint au maximum & soutenir votre enfant autant & sur tous les plans que vous le pouvez. Une solution extrême pour un neurotypique aurait été de le placer mais étant autiste cela pourrait le perturber encore plus˙ Réfléchissez-y, ne sacrifiez pas son innocence comme toute ma santé physique & psychique a pu l'être entre le monde médical, mes proches & le système scolaire· Faites-vous aider si vous n'y arrivez plus·
``De quelle source tiens-tu cela ?´´
Un article sur la question.
``Les neurones ne se détruisent pas comme ça, il ne faut pas avancer ce genre de théories...´´
Si & il ne s'agit pas d'une théorie.
Il est évident que la situation familiale décrite affecte l'anxiété de l'enfant. Un autiste plus encore qu'un neurotypique a besoin de sécurité affective. Cela peut nuire considérablement @ son développement futur & je parle en connaissance de cause : une ambiance perpétuellement violente entre mes parents m'a traumatisée, cela m'ôtait la force psychologique dont j'avais besoin pour affronter un monde déjà bien hostile & je n'ai jamais complètement pu reprendre contrôle de ma vie en grandissant, j'ai connu peur de tout, échec, stagnation, impression de rien à perdre & j'en passe & si je n'avais pas eu un mental solide j'aurais peut-être fini agresseuse ou délinquante comme certaines filles dont le comportement est perpétuellement violent. Étant un garçon la testostérone fera des ravages quand elle pointera le bout de son nez. Vous devez recentrer votre famille, impliquer votre conjoint au maximum & soutenir votre enfant autant & sur tous les plans que vous le pouvez. Une solution extrême pour un neurotypique aurait été de le placer mais étant autiste cela pourrait le perturber encore plus˙ Réfléchissez-y, ne sacrifiez pas son innocence comme toute ma santé physique & psychique a pu l'être entre le monde médical, mes proches & le système scolaire· Faites-vous aider si vous n'y arrivez plus·
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Re: Autisme et violence
Le fils de Maya n’est pas épileptique. Les deux ne peuvent coexister, sans que ce soit fréquent. La crise d’epilepsie est un choc électrique neuronal, la conséquence n’en est heureusement pas la destruction des neurones ! Sinon qu’en serait-il des patients qui souffrent de crises fréquentes ?!
Les cas relevés d’épilepsie en comorbidité de maladies dégénératives existent chez le sujet âgé, rarement : Cas épilepsie dégénérative
Pour le reste, je suis d’accord sur l’accompagnement de son fils.
neurones et destructionsSpoiler :
Les cas relevés d’épilepsie en comorbidité de maladies dégénératives existent chez le sujet âgé, rarement : Cas épilepsie dégénérative
Pour le reste, je suis d’accord sur l’accompagnement de son fils.
TSA
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Re: Autisme et violence
Peux-tu donner un lien sur cet article, ou en copier le contenu et ses références ?pierre précieuse a écrit : ↑dimanche 25 novembre 2018 à 2:46 ``De quelle source tiens-tu cela ?´´
Un article sur la question.
``Les neurones ne se détruisent pas comme ça, il ne faut pas avancer ce genre de théories...´´
Si & il ne s'agit pas d'une théorie.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Autisme et violence
Alors déjà, as-tu un traitement pour ta bipo ?mayasoleil7 a écrit : ↑samedi 24 novembre 2018 à 12:51 Mon mari en général s'en prend plutôt rarement aux objets et encore plus rarement à ses enfants. La fois où il en a foutu une à notre fils aîné, je crois c'est la deuxième fois depuis qu'il est né. Et en général ce sont des fessées. Pas des gifles . Mon fils s'est bien rendu compte que son père buvait car il m'en a fait part un soir quand je parlais de mon ex mari violent et alcoolique. Je lui disais qu'il passait son temps à boire, des bières notamment des le matin.a son.travail puisqu'il était barman. Mon.fils à sorti " ah c'est comme papa"
Mon.fils est bien conscient de la chose mais pour moi c'est très discret. Parfois en journée et caché derrière une porte de la buanderie le soir. Jamais devant les enfants alors Je ne sais pas si mon fils sait pour moi.
Le plus dur pour mon fils c'est quand l'année dernière et peut être bien avant, mon mari allait environ quatre fois par semaine au pub, dimanche compris et noys à abandonné à notre sort et m'a laissé seule à gérer l'éducation de nos enfants et les crises violentes de mon fils aîné. Mon.mari et moi nous sommes grandement calmés même si parfois je craqué le vendredi soir car je sais qu'en général c'est le soir où il.sort voir ses potes. Et moi je ne supporte pas l'abandon et je suis une vrai dépendante affective. La dépendance à l'alcool est plutôt psychologique que physique car il n'y a aucun signe de sevrage, pas de tremblements ou autre mais néanmoins je ne sais pas si l'origine du mal être de mon fils vient seulement de son autisme ou parce qu'il verbalisé sa souffrance ou les deux. Mon.fils suit une psychothérapie comportementale, à déjà évoqué l'alcoolisme de son pere, mon mutisme très important aussi, sa souffrance face à mes différents handicaps( bipolarité et autisme) mais cela n'empêche pas les crises qui surviennent depuis ses deux ans. L'alcoolisme de mon mari s'est intensifié lorsqu' on.a acheté une maison à la campagne et qu'il a commencé à fréquenter le pub du coin et s'est fait des amis aussi voir plus alcoolique que lui. Et moi qui avant avait quand même un minimum de vie sociale, je me suis recluse dans la campagne isolée de tous, avec juste mon.role de mère au foyer à plein temps entrecoupée de dépression, de phase maniaque, et une tentative de suicide. Je ne sors que pour les courses, transporter les enfants à droite et à gauche et voir les psy et médecin... sinon.je ne parle à personne. Je me suis totalement coupee du monde avec pour seul contact social , ma belle mere pas toujours facile à vivre et mon.mari. alors quand il a commencé à fuir dans l'alcool, je me suis sentie complètement abandonnée, supportant les critiques de la belle et sa volonté de me faire rentrer dans un moule. Et J'ai fui moi même dans l'alcool. C'est moi qui devais consoler mes trois enfants quand ils pleuraient le soir de ne pas avoir de câlins de leur pere ou le dimanche quand sous prétexte de s'acheter des cigarettes il rentrait trois à quatre heure plus tard.
Bref toute cette souffrance n'a pas épargné mon.fils aîné
Je pense que son autisme n'a pas aidé non plus. Mon fils et moi même suivons la même psy et elle même dit que la thérapie comportementale se transforme peu à peu en thérapie familiale.... alors que ce n'est pas la fonction première. J'espère que cela va peut être débloquer les choses.
Pour le TSA, une.psy a dit que vous l'étiez, ça ne suffit pas.
As-tu/avez-vous passé des tests ?
Tu indiques dans ta signature "pré diagnostic" ça ne vaut pas un diagnostic officiel, il ne faudrait donc pas attribuer des traits troubles à l'autisme s'il se trouve qu'il n'y a en fait pas daurisme.
Je pense honnêtement que la bipolarité + l'alcoolisme ne doivent pas faire bon ménage et ne pas arranger les choses, sans que ce soit nécessairement de l'autisme.
Avez-vous pensé avec ton mari à suivre une cure de désintoxication à l'alcool ?
À vous faire aider ?
Et encore une.fois, as-tu un traitement pr la bien ?
TSA.
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Re: Autisme et violence
Oui J'ai un traitement pour mon trouble bipolaire qui me stabilisé. Mais faut dire que je ne travaille plus depuis 6 ans alors J'ai peut être moins de stress et de partir en vrille à la moindre pression du travail. Je parlais de pré diagnostique dans le sens où ce sont deux psychologues en libérale qui m'ont diagnostiqué avec tests à l'appui. Avec un.ecrit d'une vingtaine de pages suite à cela qu'il va falloir que je remette au psychiatre qui confirmera alors le diagnostique. Et mon fils a été diagnostiqué par sa psychologue et à eu confirmation du diagnostique par un.psychiatre à Robert Debré. Mais c'est tout récent mais je voulais passer par un CRA pour pouvoir appuyer le diagnostique pour le dossier mdph.
maman bipolaire et pré diagnostiquée autiste, enfants, 1 avec un tsa et cyclothymique, Un autre enfant dysgraphique et un troisième tdah
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autisme et violence
``Le fils de Maya n’est pas épileptique.´´
L'autisme a un caractère épileptique plus ou moins exprimé selon les sujets. Ce n'est pas l'épilepsie telle que tu l'endends·
``qu’en serait-il des patients qui souffrent de crises fréquentes´´
Tu n'ignores pas le nombre de neurones qui constitue un cerveau ?
L'autisme a un caractère épileptique plus ou moins exprimé selon les sujets. Ce n'est pas l'épilepsie telle que tu l'endends·
``qu’en serait-il des patients qui souffrent de crises fréquentes´´
Tu n'ignores pas le nombre de neurones qui constitue un cerveau ?
point en place : intonation descendante ; point médian : intonation plate ; point en chef : intonation montante
diagnostiquée
diagnostiquée