Fétichisation des personnes Asperger

[Benoit]

L'information est disponibles assez facilement, sites web, vidéos, bibliothèques des CRA.

Mais pour les gens qui ont déjà un avis tout fait (comme c'est le cas pour les 3/4 des témoignages ici), ça ne suffira pas plus à les faire changer d'avis que pour D. Trump.

[Bubu]

Moi, je leur propose un deal :
On leur refourgue 2 prozac et 2 Zyprexa par jour.
Et ils verront si l'Autisme est un super pouvoir !

[Tril]

L'information est disponibles assez facilement, sites web, vidéos, bibliothèques des CRA.

Oui elle est disponible mais on ne va pas forcément aller la chercher par soi-même.

C'est comme pour le réchauffement climatique, il y a plein de documentations de partout sur "comment diminuer notre empreinte carbone" mais les gens ne vont pas la chercher et concluent pas "on nous dit qu'il faut faire quelque chose, mais qu'est-ce que je peux faire, moi ?" (c'est mon combat quotidien d'essayer de pousser les gens à changer de modes de consommation x) )

Du coup, comment amener les gens à se renseigner ? Comment les pousser à arrêter de lire les infos "inutiles" (genre qui va avoir le super héritage de machin ou quelle est la nouvelle coiffure à la mode) pour aller lire des infos "utiles" ? (je mets des guillemets car je pense que c'est une notion soumise à subjectivité)

Mais pour les gens qui ont déjà un avis tout fait (comme c'est le cas pour les 3/4 des témoignages ici), ça ne suffira pas plus à les faire changer d'avis que pour D. Trump.

Je pense (je suis peut-être trop optimiste ^^) que les gens ne changent pas d'avis "sur le coup de la discussion" mais que c'est plutôt un travail de longue haleine, le temps que les idées fassent leur chemin et se structurent dans leur esprit

[martine_75]

Je propose de faire jouer la fiscalité
Une taxation de l'information stupide "taxe Closer"
Un crédit d'impôt sur l'information construire et vérifiee (sur des abonnements à des revues scientifiques par exemple)

Reste à espérer que ça ne déclenche pas un mouvement des abonnés jaunes

[romain444]

Après je pense aussi qu'il faut nuancer tout ça.

Il y a plusieurs raison pour lesquelles ont retrouvent des avis tout fait et tout faux:
-Les film qui traitent de ce sujet, a ma connaissance en film grand public on peut citer Rain man, Code mercury, le cerveau d’Hugo il me semble aussi et d'autre j'imagine
- Les interviews ou reportages, dans lesquelles on retrouvera en premier lieu Josef Shlovanec, Tammet et d'autre surement.

A chaque fois ces éléments renvoient une image d'autiste génie vu de l’extérieur, ça n'aidera pas a supprimer les préjugés...

ET, vous est ce que vous vous intéressez à tous les troubles psychiques qu'on peut rencontrer ? Pour la majorité je ne pense pas...
Et bien je dirais que ça fonctionne comme cela aussi dans le monde des NTs, pour leur transmettre l'information il faudrait déjà qu'il soit ouvert à cela...

Parce que des autistes ils n'en rencontrent pas tous les jours, alors pourquoi s’emmerder à les comprendre ? Néanmoins quand vous annoncer ceci certains posent cette question en toute humilité et "empathie" "Qu'est ce que c'est ? Ça consiste en quoi ?" et c'est là je pense qu'on à notre porte ouverte a la transmission d'informations...

[romain444]

Du coup, comment amener les gens à se renseigner ? Comment les pousser à arrêter de lire les infos "inutiles" (genre qui va avoir le super héritage de machin ou quelle est la nouvelle coiffure à la mode) pour aller lire des infos "utiles" ? (je mets des guillemets car je pense que c'est une notion soumise à subjectivité)

Impossible

Après mure réflexion

[paar]

Ahah, merci beaucoup pour ta réponse

Effectivement j'avais commencé à lire tous les témoignages sur le sujet dont tu parles, mais c'est aussi intéressant d'avoir des points de vue sur "l'après" et le changement (ou pas) du regard des autres.

Mais, du coup, nouvelle question : quelles solutions peut-on imaginer pour arriver, enfin, à faire en sorte que les gens soient mieux informés ? J'ai l'impression qu'on y arrive de mieux en mieux mais ça reste compliqué et, surtout, la plupart des gens ne veulent pas discuter de ce genre de sujets

Ma solution (qui ne concerne que moi) est que je n'en parle tout simplement pas. Plutôt que de vouloir changer les autres, je tends à intérioriser et ne cherche pas à en discuter. Cependant pour ceux obligés de cotôyer quotidiennement autrui (pour des motifs de travail, colocation, ou autre) cela sera plus compliqué. De toute manière mon diagnostic ne m'a pas servi à grand chose concrètement. Si l'objectif est réellement de mieux informer les gens, et ce globalement, passer par les vecteurs de communication/marketing classiques me semble adapté (ce qui est fait actuellement avec les biais que l'on connait ). Mais localement ce n'est pas le genre de sujet auquel les interlocuteurs s'intéressent spontanément, à moins de bien le packager ahah.