bonjour
je ne sais pas si c'est l'œuf ou la poule, si la maltraitance engendre un repli autistique, si l'autisme rend plus vulnérable à la maltraitance ou si on peut être autiste et maltraité.
voilà mon histoire , bien que mutique et très émotive et nerveuse de nature, j'ai vécu l'enfer durant toute mon enfance et ma vie de femme jusqu'en 2004: père maltraitant physiquement , mère instable et maltraitante psychologiquement, me traitant régulièrement de salope, de folle et bonne pour l'asile, cousins qui m'ont violé de mes 8 ans environ (ou peut-être moins) jusqu'à mes13 ans. puis à 13 ans divorce de mes parents, et dépression consécutive à cela, premières ts, puis à 14 ans je rencontre mon premier amour et pendant un n, il m'a partagé avec ses copains jusqu'au viol aussi.
mes parents divorcés, je suis avec ma mère et mon beau père, beau père qui se révèlera incestueux avec moi en me faisant des attouchements. je fuis mon domicile pour me mettre en couple avec le premier venu, un pervers narcissique, violent , violeur et violent psychologiquement. là, mes comportements autodestructeurs s'amplifient (anorexie, automutilations, crises d'angoisse...)
je quitte ce mari en 2004 pour être avec mon mari actuel père de mes rois enfants.
je ne sais pas si mes maltraitances ont joué sur un comportement autistique mais je sais que depuis toute petite je suis en total décalage avec les autres, ne sachant comment entretenir des amitiés, des conversations. on m'a toujours qualifié de bizarre, et je passais mes recréations collée à un mur, attendant que l'école finisse.
depuis toute petite, je souffre de mutisme, de plusieurs formes de stéréotypies, d'automutilations (voir post sur "comment étiez vous enfant"), ma sœur était par moment violente avec moi car apparemment, elle interprétait mal mes propos ou sinon, c'est moi qui ne me faisais pas comprendre.
ma mère s'est toujours demandé pourquoi je n'avais aucune amie à inviter à la maison. et quand j'ai fait mon anniversaire, personne n'est venu.
j'ai eu quelques camarades mais personne proche de moi et on me faisait comprendre que j'étais quelqu'un d'invisible, sans intérêt.
je n'ai jamais été intéressée par la mode, les discussions entre filles, et je m'habillais pas du tout à la mode, et j'étais en tenue décontractée, jean basket, ou attifée comme un sac à patate pour cacher mes formes. la seule fois où l'on m'a vu en maillot de bain , c'est pour être aussitôt harcelée par les garçons de ma classe.
je sais aussi que si j'ai été abusée nombres de fois, c'est parce que je ne savais pas décodée les intentions néfastes des gens, croyant toujours que l'on vivait dans un monde bisounours où tout le monde est gentil. je ne savais même pas que ce que je vivais était des viols, (à 8 ans jusqu'à 13 ans, je ne savais même pas ce que c'était) et les caresses de mon beau père, je n'ai pas réagi tout de suite car j'étais tellement en manque affectif de mon père que je me comportais comme une enfant de 6 ans dans les bras d'un père, sauf que j'avais plus de 14 ans. et mon beau père me caressait sous mon pyjama. je n'ai compris ce qu'il me faisait que la fois où je n'ai plus eu confiance en lui, suite à la fois où il a frappé ma sœur pour une bêtise qu'elle n'avait pas faite. et là, je me suis dite que je ne voulais plus que mon beau père me touche de part sa violence avant de me rendre compte que ses caresses me mettaient mal à l'aise et que les psy me disent que ce n'était pas normal.
décoder les intentions des gens, c'est de l'hébreux pour moi.
je suis tombée sur un mari qui m'a fait vivre la violence conjugale, mais là aussi , je n'y ai vu que du feu, car j'avais toujours vécu la violence alors je n'ai pas vu celle là non plus. pourtant, il y avait des signes dès le premier soir, où il m'a prise sans mon consentement.
j'ai toujours eu du mal à m'intégrer au travail, et j'ai mis quasiment deux ans à m'intégrer dans ma plus grande expérience professionnelle. je me faisais harcelée par une collègue qui me parlait comme elle parlait à ses enfants lorsqu'elle les gronde.je n'ai pas su réagir.
avec mon mari actuel, j'ai vécu le bonheur jusqu'à ce que sa mère emménage chez nous il y a 6 ans. elle avait toujours été là pour moi, à me soutenir lorsque j'étais en dépression mais une fois arrivée chez nous, elle a voulu que je me plie aux exigences sociales , allant jusqu'à dire que je l'avais déçu face à mon comportement très spécial lors d'un anniversaire de sa famille. j'étais complètement en décalage avec les autres, et on m'a aussitôt cataloguée de bizarre et de spéciale. me mettre ans un moule était au dessus de mes forces et j'ai vécu deux années comme étant du harcèlement et un vrai bourrage de crane, car elle se soucie du regard des autres, du fait qu'il faut avoir un comportement adéquate en chaque situation, me disait que je n'avais aucun respect pour les autres parce que je ne me comportais pas pareille... j'ai craqué et j'ai fait une ts.
en 2012,j'ai été diagnostiqué bipolaire suite à de nombreuses fluctuations d'humeur, allant de la grosse crise maniaque avec délires mystiques où je me croyais envoyée de dieu, jusqu'à aller au bas fond de la dépression. j'ai du faire depuis mes 14 ans environ 10 tentatives de suicide, environ 5 périodes d'anorexie mentale, des automutilations de mes 2 ans à mes 33 ans.
mais malgré ma stabilisation avec des stabilisateurs d'humeur, certains comportements de ma part sont complètement en décalage avec le reste du monde. toujours aussi mutique avec les autres, ne sachant pas du tout comment entretenir une conversation, comment garder des amies, ne pas savoir parler de la pluie et du bon temps (j'ai tendance à être directe dans mes propos à toujours parler des problèmes dès la première conversation)
me comportements stéréotypés se sont accentués avec le temps, et dès que j'ai les mains libres, je m'donne à ces comportements.
j'ai eu pas mal de passions dévorantes, les minéraux à en devenir une folle furieuse dès que j'allais à un endroit où j'en trouvais, j'ai eu une passion dans l'arts plastiques depuis mes années collèges jusqu'à mon travail en temps qu'animatrice d'un atelier d'arts plastiques en 2006 (plus de 20 ans quand même), j'ai pendant trois ans, vécu intensément le maternage avec mes enfants, et mon mari m'a toujours soutenue dans mes nombreuses lubies, il y a eu la période végétarienne, la période de la découverte de la fois où j'écrivais des centaines de pages à pleins de personnes et à tout ceux que je rencontrais et débitait parole sur parole à propos de la foi. moi si peu loquace en temps normal , quand il s'agit de mes passions, je suis intarissable. on m'a plusieurs fois traitée de folle lorsque je témoignais de mes passions, d'arriérée lorsque je parlais de mon vécu en matière de maternage.
je ne sis pas si mon mutisme depuis toute enfant est du à ma maltraitance ou à mon repli autistique. je crans les réunions, j'ai toujours raté mes emplois et entretiens d'embauches car je ne savais pas ce qu'il fallait que je réponde et ce qu'attendaient e moi les recruteurs et patrons: trop lente, pas assez intégrée, ne parle pas en réunion, manque d'autonomie, manque de souplesse dans l planning, j'ai besoin qu'on me dise étape par étape, ce que je dois faire , heure par heure, , alors que les autres savent quoi faire, et pour eux cela va de soi, mais pas moi. faut toujours qu'on me dise ce que je dois faire, et j'en suis arrivée à faire des listes de tout et de n'importe quoi dans ma vie pour ne pas oublier.
j'étais tellement stressée par la fait que je ne savais pas ce qu'on attendait de moi, que je faisais des dépressions à chaque emploi et que j'étais souvent pressée que mon contrat se termine, car je ne voulais pas m'enfuir avant que le contrat soit terminé. je suis plutôt persévérante même si cela me conduit au burn out.
j'ai tant de choses à dire mais je ne sais pas si j'ai tout dit. je m'interroge beaucoup sur le lien entre maltraitances et autisme. je sais qu'on peut être les deux. mais j'ai toujours eu des doutes.
autisme et maltraitance
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autisme et maltraitance
maman bipolaire et pré diagnostiquée autiste, enfants, 1 avec un tsa et cyclothymique, Un autre enfant dysgraphique et un troisième tdah
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Re: autisme et maltraitance
Bonjour,
j'espère que tu as enfin des personnes bienveillantes dans ton entourage, et surtout que tu es en capacité aujourd'hui de t'écarter des personnes toxiques et nuisibles. Il n'y aura sans doute aucunes réparations ni excuses ni même demande de pardon adressées à la petite fille que tu as été mais, je veux bien croire que l'adulte que tu es devenue puisse entendre qu'elle est une survivante de la maltraitance et ça c'est pas rien. Tu veux te sortir de tout ça sans proposer de transmettre l'horreur que tu as vécu et c'est tout à ton honneur.
pour la petite que tu as été et pour la femme que tu es devenue.
J'aurais aussi une question ou une demande d'appel au témoignage aux personnes diagnostiquées...
Quel lien faites-vous entre votre diagnostic et/ou votre condition de personne avec autisme - je ne sais pas mieux formuler, pardon - et les situations de négligence voire de maltraitance que vous avez pu subir dans l'enfance et plus tard ?
Loin de moi de me lancer dans le voyeurisme, mais voilà, il semble que le dernier "obstacle" à surmonter de mon parcours personnel est de devoir atteindre la résilience des survivants de la maltraitance...
J'ai exprimé sur mon fil de présentation mon parcours diagnostic long et atypique, l'errance diagnostic, les étiquettes posées parfois à la va-vite, les avis après analyses bâclées et trop partielles... Bref, une fois encore sans voir le nez au milieu de la figure et toutes les évidences présentées les unes après les autres, je travaille en EMDR pour des faits de violences subies dans l'enfance... je découvre que des situations vécues étaient anormales et exemptes de la considération attendue chez un parent à l'égard de son enfant... ça va très loin.
Attention ! je ne suis pas mythomane, je ne lis pas un profil psychologique ou le descriptif d'une maladie mentale en me disant à chaque fois "Wahou, c'est tout moi"... Je résume
- haut score au test adapté au neurotypiques WAIS IV, et certains traits attribués au HPI (repérés dans l'enfance), me font penser à un fonctionnement atypique de type précoce... mais de nombreux points de ce fonctionnement ne "matchent" pas dans mon cas et mes résultats hétérogènes entre items et à l'intérieur de chacun d'entre eux me fait dire que je suis sans doute un âne qui a réussi à paître au milieu des chevaux...
- un Ados négatif et deux positifs, un diagnostic validé après 2 pré-diags et 2 avis de TSA par 2 autres psychologues, me font penser à une condition d'autisme et confirment mon sentiment de découverte de bien des caractéristiques de ma personne devant les témoignages d'autistes ou d'aspies lus ici ou ailleurs...
- pour être sûr d'avoir fait le tour des pistes invoquées pendant mon parcours, TDA/H et TAG écartés... tête de linotte oui, comme nombre de TSA et même de NT, hyper-anxieux sans verser dans les TAG oui, comme beaucoup de TSA...
- les descriptions de vécus de patients et les articles de psychologues sur leurs travaux avec eux, concernant les survivants de maltraitance, me font penser que je suis à ma place quand je travaille en EMDR sur des situations de négligence et de violence manifeste à mon encontre il y a presque "bien longtemps"...
Voilà, je tenais à préciser ainsi que je ne suis ni voyeur, ni hypocondriaque, ni mythomane, mais je cumule quelques boulets, et qu'il est difficile d'avancer quand on ne les a même pas repérer, parce que par exemple la chaîne est longue et le traine loin derrière nous hors du champ de vision...
Voilà,
Quelles impressions ? difficultés ? travaux pour le mieux être ? doutes sur vos autres troubles ou votre condition ?
Merci d'avance pour vos réponses.
j'espère que tu as enfin des personnes bienveillantes dans ton entourage, et surtout que tu es en capacité aujourd'hui de t'écarter des personnes toxiques et nuisibles. Il n'y aura sans doute aucunes réparations ni excuses ni même demande de pardon adressées à la petite fille que tu as été mais, je veux bien croire que l'adulte que tu es devenue puisse entendre qu'elle est une survivante de la maltraitance et ça c'est pas rien. Tu veux te sortir de tout ça sans proposer de transmettre l'horreur que tu as vécu et c'est tout à ton honneur.
pour la petite que tu as été et pour la femme que tu es devenue.
J'aurais aussi une question ou une demande d'appel au témoignage aux personnes diagnostiquées...
Quel lien faites-vous entre votre diagnostic et/ou votre condition de personne avec autisme - je ne sais pas mieux formuler, pardon - et les situations de négligence voire de maltraitance que vous avez pu subir dans l'enfance et plus tard ?
Loin de moi de me lancer dans le voyeurisme, mais voilà, il semble que le dernier "obstacle" à surmonter de mon parcours personnel est de devoir atteindre la résilience des survivants de la maltraitance...
J'ai exprimé sur mon fil de présentation mon parcours diagnostic long et atypique, l'errance diagnostic, les étiquettes posées parfois à la va-vite, les avis après analyses bâclées et trop partielles... Bref, une fois encore sans voir le nez au milieu de la figure et toutes les évidences présentées les unes après les autres, je travaille en EMDR pour des faits de violences subies dans l'enfance... je découvre que des situations vécues étaient anormales et exemptes de la considération attendue chez un parent à l'égard de son enfant... ça va très loin.
Attention ! je ne suis pas mythomane, je ne lis pas un profil psychologique ou le descriptif d'une maladie mentale en me disant à chaque fois "Wahou, c'est tout moi"... Je résume
- haut score au test adapté au neurotypiques WAIS IV, et certains traits attribués au HPI (repérés dans l'enfance), me font penser à un fonctionnement atypique de type précoce... mais de nombreux points de ce fonctionnement ne "matchent" pas dans mon cas et mes résultats hétérogènes entre items et à l'intérieur de chacun d'entre eux me fait dire que je suis sans doute un âne qui a réussi à paître au milieu des chevaux...
- un Ados négatif et deux positifs, un diagnostic validé après 2 pré-diags et 2 avis de TSA par 2 autres psychologues, me font penser à une condition d'autisme et confirment mon sentiment de découverte de bien des caractéristiques de ma personne devant les témoignages d'autistes ou d'aspies lus ici ou ailleurs...
- pour être sûr d'avoir fait le tour des pistes invoquées pendant mon parcours, TDA/H et TAG écartés... tête de linotte oui, comme nombre de TSA et même de NT, hyper-anxieux sans verser dans les TAG oui, comme beaucoup de TSA...
- les descriptions de vécus de patients et les articles de psychologues sur leurs travaux avec eux, concernant les survivants de maltraitance, me font penser que je suis à ma place quand je travaille en EMDR sur des situations de négligence et de violence manifeste à mon encontre il y a presque "bien longtemps"...
Voilà, je tenais à préciser ainsi que je ne suis ni voyeur, ni hypocondriaque, ni mythomane, mais je cumule quelques boulets, et qu'il est difficile d'avancer quand on ne les a même pas repérer, parce que par exemple la chaîne est longue et le traine loin derrière nous hors du champ de vision...
Voilà,
Quelles impressions ? difficultés ? travaux pour le mieux être ? doutes sur vos autres troubles ou votre condition ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Prédiag TSA en 14...
Scores élevés sur WAIS en 14 et 16
Prédiag TSA bis en 16
TSA diagnostiqué en 17
3 ADOS, 1 ADI, 1 SQC, 1 M-CHAT, 2 WAIS, pour un atypique même dans l'autisme
Scores élevés sur WAIS en 14 et 16
Prédiag TSA bis en 16
TSA diagnostiqué en 17
3 ADOS, 1 ADI, 1 SQC, 1 M-CHAT, 2 WAIS, pour un atypique même dans l'autisme
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Re: autisme et maltraitance
Mayasoleil,
Je me retrouve dans ton témoignage, il y a beaucoup de similaire dans mon vécu.
J’avais le meme questionnement sur le lien entre violences subies et l’autisme.
Avant que je decouvre que je suis une autiste j’expliquais tous mes « problemes » par ses traumatismes. Mais maintenant en comprennant l’autisme je suis persuadé que les viols, les aggressions, les cas de harcelement et relations abusives tout au long de la vie sont le resultat de l’autisme + les parents pervers. Ayant la difficulté naturelle qui vient de l’autisme et les parents qui sont menacants et enfonce explique tout ca.
Je me retrouve dans ton témoignage, il y a beaucoup de similaire dans mon vécu.
J’avais le meme questionnement sur le lien entre violences subies et l’autisme.
Avant que je decouvre que je suis une autiste j’expliquais tous mes « problemes » par ses traumatismes. Mais maintenant en comprennant l’autisme je suis persuadé que les viols, les aggressions, les cas de harcelement et relations abusives tout au long de la vie sont le resultat de l’autisme + les parents pervers. Ayant la difficulté naturelle qui vient de l’autisme et les parents qui sont menacants et enfonce explique tout ca.
Non diagnostiqué mais depuis que je connais la condition j’ai l’intime conviction (octobre 2018, 35 ans, par miracle encore vivante).
Selon l’Aspiequiz Probablement aspie (Score Aspie : 185/200; score nt : 26/200).
Selon l’Aspiequiz Probablement aspie (Score Aspie : 185/200; score nt : 26/200).
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Re: autisme et maltraitance
J'avais lu ton message mais je n'avais pas osé répondre. Ça m'avait choqué. Est ce que les types qui t'ont fait ça ont été punis par la justice ?? Même si je devine que ça ne réparera jamais ce qu'ils t'ont fait.
Un enfant diag en 2012
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Re: autisme et maltraitance
Ça me fait tout bizarre de lire ton message, parce que je m'y retrouve un peu, dans une bien moindre mesure car il ne m'est pas arrivé un dixième de ton vécu (pour lequel j'éprouve une énorme compassion, tu es une warrior d'avoir survécu à tout ça! high five!), mais depuis mon plus jeune âge, mon père a pu alterner violence (verbale et physique, même quand j'étais bébé et toute petite enfant, je pense à une fois où un coup au visage m'a fait saigner la lèvre à 3 ans), et j'ai été harcelée moralement et physiquement durant un bon bout de ma scolarité, sans jamais avoir pu me défendre, et sans jamais repérer ou comprendre ce qui avait pu attirer ou provoquer les gens qui faisaient de moi leur défouloir.
Je pense que j'ai attribué nombre de traits qui me font soupçonner un TSA/asperger aujourd'hui au point de chercher un diagnostic à du stress post-traumatique et une dépression, peut-être aussi en partie parce que même ces "problèmes"là me paraissaient moins "inacceptables" en société et par mes proches dont mon père que "autisme", les clichés ont la vie dure et l'étroitesse d'esprit de certaines personnes à ce sujet aussi...
Aujourd'hui j'ai un peu arrêté de me poser la question de ce qui a pu favoriser/engendrer l'autre en premier parce que je n'ai jamais réussi à la résoudre de façon satisfaisante, mais je reste convaincue de cumuler les deux, reste à m'en assurer avec ledit diagnostic.
Je pense que j'ai attribué nombre de traits qui me font soupçonner un TSA/asperger aujourd'hui au point de chercher un diagnostic à du stress post-traumatique et une dépression, peut-être aussi en partie parce que même ces "problèmes"là me paraissaient moins "inacceptables" en société et par mes proches dont mon père que "autisme", les clichés ont la vie dure et l'étroitesse d'esprit de certaines personnes à ce sujet aussi...
Aujourd'hui j'ai un peu arrêté de me poser la question de ce qui a pu favoriser/engendrer l'autre en premier parce que je n'ai jamais réussi à la résoudre de façon satisfaisante, mais je reste convaincue de cumuler les deux, reste à m'en assurer avec ledit diagnostic.
2018 : Démarche diagnostic TSA/Asperger en cours, RDV pris pour avril 2019.
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Re: autisme et maltraitance
oui j'ai porté plainte pour mes cousins, pour la tournante d'un ex copain et plainte contre mon beau père mais aucune n'a abouti et en plus la police m'a carrément traité de menteuse, n'a jamais fait d'expertise psychiatrique ni m'a emmené aux umj alors qu'en cas de viols, c'est systématique
la police n'a pas fait son boulot et m'a jugé dès le départ. bref, cela n'a jamais eu de réelle efficacité, d'autant plus que mes parents n'ont jamais porté plainte car cela briserait la famille et pour on beau père, ma mère est toujours avec lui car elle ne m'a jamais cru, pire elle m'a carrément envoyé dans ses bras en me disant que le pauvre il avait besoin d'amour!!!
dégoutée mais je ne sais pas si j'aurais eu la force d'affronter mes abuseurs lors d'un procès.
pour mon père à force de lui parler, je lui ai pardonné et par la suite il m'a de nombreuses fois ramassé à la petite cuillère et maintenant c'est un soutien même si il n'a jamais su me dire combien il m'aimait.
je ne pense pas que mon autisme vient d'un pseudo stress post traumatique car j'ai parlé pendant des années depuis mes 15 ans à des psy en tout genre et mon passé, je l'ai digéré mais pourtant il y a des résidus de comportement encore actuellement qui ne ressort pas de la maltraitance puisque j'ai été pré diagnostiquée autiste. mais je me suis toujours demandé si la maltraitance n'avait pas induit une forme de repli social qui pourrait faire penser à l'autisme. ma sœur a été abusé tout comme moi, mais elle tout va bien, elle travaille, elle a des tonnes d'amies, elle n'a jamais été dépressive, ni mutique...elle est totalement à l'opposé de moi qui suis solitaire, repliée sur moi même, asociale, avec une seule amie que je vois tous les deux ans, e j'ai de nombreux stéréotypies et d'intérêts qui prennent beaucoup de temps et d'énergie, moi je n'arrive ni à avoir un boulot ni en garder un seul...j'en viens à me demander si j'arriverais un jour à travailler ou si je dois vivre aux crochets e mon mari qui me supporte et qui est quelqu'un de solide et tendre...
la police n'a pas fait son boulot et m'a jugé dès le départ. bref, cela n'a jamais eu de réelle efficacité, d'autant plus que mes parents n'ont jamais porté plainte car cela briserait la famille et pour on beau père, ma mère est toujours avec lui car elle ne m'a jamais cru, pire elle m'a carrément envoyé dans ses bras en me disant que le pauvre il avait besoin d'amour!!!
dégoutée mais je ne sais pas si j'aurais eu la force d'affronter mes abuseurs lors d'un procès.
pour mon père à force de lui parler, je lui ai pardonné et par la suite il m'a de nombreuses fois ramassé à la petite cuillère et maintenant c'est un soutien même si il n'a jamais su me dire combien il m'aimait.
je ne pense pas que mon autisme vient d'un pseudo stress post traumatique car j'ai parlé pendant des années depuis mes 15 ans à des psy en tout genre et mon passé, je l'ai digéré mais pourtant il y a des résidus de comportement encore actuellement qui ne ressort pas de la maltraitance puisque j'ai été pré diagnostiquée autiste. mais je me suis toujours demandé si la maltraitance n'avait pas induit une forme de repli social qui pourrait faire penser à l'autisme. ma sœur a été abusé tout comme moi, mais elle tout va bien, elle travaille, elle a des tonnes d'amies, elle n'a jamais été dépressive, ni mutique...elle est totalement à l'opposé de moi qui suis solitaire, repliée sur moi même, asociale, avec une seule amie que je vois tous les deux ans, e j'ai de nombreux stéréotypies et d'intérêts qui prennent beaucoup de temps et d'énergie, moi je n'arrive ni à avoir un boulot ni en garder un seul...j'en viens à me demander si j'arriverais un jour à travailler ou si je dois vivre aux crochets e mon mari qui me supporte et qui est quelqu'un de solide et tendre...
maman bipolaire et pré diagnostiquée autiste, enfants, 1 avec un tsa et cyclothymique, Un autre enfant dysgraphique et un troisième tdah
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- Prolifique
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- Enregistré le : lundi 19 septembre 2016 à 9:43
Re: autisme et maltraitance
"aucune n'a abouti et en plus la police m'a carrément traité de menteuse, n'a jamais fait d'expertise psychiatrique ni m'a emmené aux umj alors qu'en cas de viols, c'est systématique
la police n'a pas fait son boulot et m'a jugé dès le départ. "
"si je dois vivre aux crochets e mon mari"
Pourquoi tu dis ça ? C'est très important le rôle d'un parent au foyer. Ça facilite grandement la vie familiale, enfin c'est mon avis. Après il y en a qui arrive à faire les 2, travailler et gérer un foyer, je leur tire mon chapeau. Mais un parent au foyer ne chôme pas non plus : avec les enfants, les repas, le ménage, le jardin, le bricolage, les courses et plein de petites choses... on ne s'ennuie pas ! Mais il y a des avantages, c'est sûr.
la police n'a pas fait son boulot et m'a jugé dès le départ. "
"si je dois vivre aux crochets e mon mari"
Pourquoi tu dis ça ? C'est très important le rôle d'un parent au foyer. Ça facilite grandement la vie familiale, enfin c'est mon avis. Après il y en a qui arrive à faire les 2, travailler et gérer un foyer, je leur tire mon chapeau. Mais un parent au foyer ne chôme pas non plus : avec les enfants, les repas, le ménage, le jardin, le bricolage, les courses et plein de petites choses... on ne s'ennuie pas ! Mais il y a des avantages, c'est sûr.
Un enfant diag en 2012