[Index Éthique] Parlons éthique !
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Re: Parlons éthique !
"Sérieusement, je rigole."
Aux personnes qui veulent que je sois plus sérieux, je leur réponds :
"Moi, sérieux ? Vous rigolez ?"
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Parlons éthique !
Sérieusement! !! Ce n est pas très sérieux de rigoler si c est sérieux! C est drôle que cela vous fasse rire....arrêtez! !! Soyons serieux
Je suis sur l arc-en-ciel ( diagnostiquée le 06.03.2017)
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Re: Parlons éthique !
Ouais, la rigolade, c'est du sérieux. Quand je vous dis que rire est bon pour la santé, je suis des plus sérieux.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Parlons éthique !
J'ai déjà lu que dans certains cas, on rit pour dédramatiser certaines choses : mort, perte d'emploi, maladie, agression.. Etc. Ou encore, emploient des termes crus à a des fins figuratives.
Certaines personnes considèrent qu'on peut en rire, la plupart du temps il ne s'agit pas d'une moquerie.
D'autres trouvent ça cruel, inadmissible..
Tout cela me rappelle que j'ai lu que l' Humour en général sert de masque à des situations dramatiques, incongrues ou trop banales, Aussi pour accéder à des tabous, des interdits.. Une sorte de médicament issu d'un refoulement en bref..
C'était un magazine de sciences banalisées dans les 90's, je me souviens.
Certaines personnes considèrent qu'on peut en rire, la plupart du temps il ne s'agit pas d'une moquerie.
D'autres trouvent ça cruel, inadmissible..
Tout cela me rappelle que j'ai lu que l' Humour en général sert de masque à des situations dramatiques, incongrues ou trop banales, Aussi pour accéder à des tabous, des interdits.. Une sorte de médicament issu d'un refoulement en bref..
C'était un magazine de sciences banalisées dans les 90's, je me souviens.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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Re: Parlons éthique !
Les dilemmes moraux de l’humanité à l’épreuve de la voiture autonome
Read also here.Une étude révèle les préférences de 2,5 millions de personnes contraintes de choisir les victimes d’un accident.
Peut-on tuer un vieillard pour sauver un enfant? Toute vie humaine a-t-elle au contraire la même valeur, sans considération d’âge, de genre ou d’état de santé?
Ces questions, médecins, assureurs et militaires se les posent depuis longtemps. «Mais jamais dans l’histoire de l’humanité avons-nous autorisé une machine à décider seule qui doit vivre et qui doit mourir, sans supervision humaine, en temps réel. Nous allons franchir cette barrière prochainement, pas sur un lointain champ de bataille, mais dans un des aspects les plus banals de notre vie, le transport quotidien.»
L’équipe de scientifiques français et américains qui lance cette prophétie vise la voiture autonome, future vedette de l’automobile. Dans la revue Nature du jeudi 25 octobre, ces psychologues, anthropologues et spécialistes de l’intelligence artificielle (IA) poursuivent: «Avant d’autoriser nos voitures à prendre des décisions éthiques, il importe que nous ayons une conversation globale pour exprimer nos préférences aux entreprises qui concevront les algorithmes moraux et aux responsables politiques qui vont les réguler.»
Les chercheurs avaient déjà ouvert cette grande discussion en 2016 dans la revue Science. Les personnes alors interrogées se prononçaient massivement en faveur d’algorithmes sauvant le maximum de vies. Leur position fléchissait toutefois si eux-mêmes ou un membre de leur famille se trouvaient impliqués. L’échantillon qui avait été interrogé rassemblait un peu moins de 2000 personnes.
«Sauver les enfants»
L’article de Nature rend compte d’une entreprise d’une tout autre ampleur. Plus de 2,5 millions de personnes venues de quelque 230 pays ou territoires ont cette fois livré leur choix. Pour recueillir une telle masse d’informations, Edmond Awad et Iyad Rahwan du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Azim Shariff de l’Université de Vancouver (Colombie-Britannique, Canada) et Jean-François Bonnefon, de l’Ecole d’économie de Toulouse, ont conçu un site internet.
Ils n’y posent pas de simples questions – rapidement vertigineuses – mais placent le participant devant des scénarios. Par exemple, les freins d’une voiture autonome lâchent. A bord, une femme et un enfant. Sur la route, trois personnes âgées traversent au rouge. Faut-il continuer tout droit et écraser les passants ou braquer et tuer les passagers? Et si un chien s’invite sur la banquette? Ou si l’on remplace les vieillards par un sans-abri et une femme enceinte? L’aspect ludique de l’expérience et des relais influents de la planète numérique (YouTube, Reddit) ont assuré le succès de l’opération.
Les quelque 40 millions de décisions prises par les internautes entre juin 2016 et janvier 2018 livrent de nombreux enseignements. «Sans surprise, trois positions se détachent: épargner le plus grand nombre, privilégier les humains sur les animaux et sauver les enfants», indique Jean-François Bonnefon.
Sans surprise, mais pas sans poser question. En 2017, une commission d’éthique allemande sur les véhicules automatiques a émis les seules recommandations disponibles sur le sujet. Elle exclut toute préférence basée sur les caractéristiques personnelles, notamment l’âge… «L’opinion n’a pas forcément raison, poursuit le psychologue toulousain. Mais si un gouvernement décide d’imposer un autre choix, il doit être prêt à le défendre, notamment le jour où un enfant sera écrasé.»
Préférences différentes selon les pays
Au-delà de ces trois critères communs, six autres facteurs ont été examinés dans l’étude. Le statut social et le respect de la loi comptent: pour être sauvé, mieux vaut être socialement inséré et respecter les feux que sans-abri et traverser n’importe où. De même, mais de manière moins sensible, la probabilité d’être percuté augmente si l’on est obèse et baisse si l’on est une femme. Autant de positions peu sensibles aux variations individuelles.
Les personnes sondées avaient la possibilité d’indiquer leur profil, ce que 492 921 personnes ont fait. Il apparaît que l’âge, l’éducation, le sexe, les revenus, la religion ou encore les opinions politiques n’expliquent pas leurs choix moraux.
L'origine géographique a son importance
En revanche, l’origine géographique pèse de façon importante. Les scientifiques ont en effet dressé les profils des 130 pays pour lesquels plus de 100 personnes avaient répondu. Trois groupes émergent. Le premier (Ouest) rassemble l’essentiel des pays occidentaux – mais pas la France – et tout le Commonwealth. Le second (Est) réunit l’Asie et une partie des nations de culture islamique. Enfin le troisième, au Sud, regroupe l’Amérique latine, quelques pays d’Europe centrale mais aussi la France, le Maroc, l’Algérie, la Polynésie… «Mes collègues américains ne voyaient pas le rapport. Moi, notre passé colonial m’a sauté aux yeux», raconte Jean-François Bonnefon.
Entre ces trois grandes familles, certaines différences marquantes émergent. Ainsi, la préférence accordée aux jeunes est bien moins marquée à l’Est qu’au Sud. Idem pour le statut social: l’Orient y apparaît moins sensible que l’Occident et le Sud. En revanche, malheur à celui qui n’y respecte pas la loi.
«Ces scénarios seront rares»
«Une expérience de psychologie sociale à une telle échelle est vraiment rare», salue Grégory Bonnet, enseignant-chercheur à l’Université de Caen et coordinateur du projet Ethicaa, sur l’éthique des systèmes autonomes.
Néanmoins, l’exercice a ses limites. Ainsi, la représentativité des participants est biaisée. Ils sont majoritairement des hommes, près de 70%, et dans la tranche d’âge 20-30 ans. Les chercheurs ont pu néanmoins «redresser» les résultats dans le cas des Etats-Unis, en tenant compte des données démographiques, sans modifier leurs conclusions.
Autre réserve: ces scénarios ne refléteraient pas la réalité. Pour Grégory Bonnet, «il n’y a rarement que deux choix possibles sur une route et ces choix ne conduisent pas à des conséquences «blanches ou noires», c’est-à-dire à la mort des personnes».
Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en informatique à Sorbonne Université, renchérit: «Ces scénarios seront rares, car les voitures autonomes sont conçues pour éviter de se mettre en danger. Or là, cela signifierait qu’elles n’ont pas vu certaines choses à temps, ou que des infractions ont été commises…» Il sourit également à l’idée que si les voitures s’interdisaient d’écraser des jeunes, ces derniers pourraient s’amuser à perturber le trafic en passant devant les véhicules…
«Dix ou cent décisions par seconde»
«La voiture autonome ne prend pas une décision mais dix ou cent par seconde, ajoute Guillaume Devauchelle, directeur de la recherche et du développement chez Valéo. Avant de se trouver devant ce dilemme impossible, sans voie de dégagement possible, elle aura ralenti. Plus profondément, cet article regarde la mobilité de demain avec les yeux d’aujourd’hui. Or, tout le paradigme va changer. Si vous n’êtes pas au volant, le temps n’est plus perdu, la vitesse n’a plus la même valeur. Ces scénarios deviennent absurdes.»
Autant d’objections que l’équipe franco-américaine connaît. «Quand nous avons commencé, beaucoup nous disaient que de tels dilemmes n’arriveraient jamais, assure Jean-François Bonnefon. Aujourd’hui, beaucoup s’y intéressent et certains travaillent avec nous.»
Et puis la voiture n’est pas le seul intérêt de l’affaire. «On est parti de là et on en arrive à tracer un arbre phylogénétique moral de l’humanité», s’étonne-t-il. Du reste, le psychologue entend bien profiter de cette base, désormais ouverte à tous, pour fouiller cette carte du monde. Comment se transmettent les influences? Qu’est-ce qui peut rapprocher Israël et la Jamaïque? Et d’où vient l’exception française? «Ça sera dans le prochain article», promet-il.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Parlons éthique !
Et Vincent Lambert ?
Bon, bien sûr, les cas de Vincent Lambert et Matthijs sont très différents : leurs niveaux d'autonomie sont différents ; il y a différence entre suicide et assistance au suicide ; etc.
Mais est-ce que l'internement a le primat sur le désir de suicide ?
Je vous demande le droit de mourir.
Condamné à vivre contre son gré ? Ou à vivre d'une manière inadaptée à soi ?
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Re: Parlons éthique !
Alors, l'éthique envers les animaux ? Pas trop fans des zoos et des safaris ?
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Re: Parlons éthique !
Je viendrai participer, mais là, il faut que je bosse. Juste dire que la place même de l'homme qui régente et abîme l'environnement naturel des animaux est contestable. C'est là que se situerait l'éthique à mon sens, ainsi que remettre en cause la productivité qui fait qu'on supprime de vastes zones de vie naturelle et de biodiversité pour produire uniquement pour l'homme.
L'Ancien Testament (la Genèse), ça devrait être dépassé depuis longtemps !
"Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.…"
Je ne connais pas assez l'éthique des zoos pour me prononcer. Il y a un passage dans l'Histoire de Pi (le livre) qui justifie un peu l'existence des zoos, mais ça ne m'a pas totalement convaincue.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.
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Re: Parlons éthique !
Pour ma part, je ne pense pas que je retournerais un jour dans un zoo (ou un parc aquatique ou ce genre de choses). Certes, certains parcs sont "moins pires" que d'autres en terme de soins apportés aux animaux, mais ça n'empêche pas qu'ils soient enfermés, dans des milieux parfois très différents des milieux dans lesquels ils auraient vécu "naturellement". Bien sûr, on ne pourrait pas remettre ces animaux "comme ça" dans la nature, car ils sont en général nés en captivité donc n'ont jamais connu la vie sauvage.
Avant, cela avait peut-être une utilité, car ces animaux n'étaient pas connus et on pouvait difficilement les voir autrement. Aujourd'hui, je crois qu'il y a d'autres moyens pour voir des animaux (documentaires animaliers, réserves naturelles qui ne sont pas des "nids à touristes", etc.), et je ne suis pas sûre qu'en les mettant en captivité, même s'ils se reproduisent, cela soit si bien que ça pour la survie des espèces.
C'est pareil sinon pire pour les cirques, dans lesquels les animaux vivent des conditions bien plus difficiles (cages, transports multiples, etc.) et sont dressés pour faire des numéros qui ne sont pas du tout naturels pour eux...
Je pense que l'interdiction des animaux dans les cirques serait une bonne chose, tout en proposant aux circassiens des alternatives (utilisation d'hologrammes vidéo comme cela se fait en Allemagne par exemple, apprentissage de nouvelles disciplines, etc.).
Avant, cela avait peut-être une utilité, car ces animaux n'étaient pas connus et on pouvait difficilement les voir autrement. Aujourd'hui, je crois qu'il y a d'autres moyens pour voir des animaux (documentaires animaliers, réserves naturelles qui ne sont pas des "nids à touristes", etc.), et je ne suis pas sûre qu'en les mettant en captivité, même s'ils se reproduisent, cela soit si bien que ça pour la survie des espèces.
C'est pareil sinon pire pour les cirques, dans lesquels les animaux vivent des conditions bien plus difficiles (cages, transports multiples, etc.) et sont dressés pour faire des numéros qui ne sont pas du tout naturels pour eux...
Je pense que l'interdiction des animaux dans les cirques serait une bonne chose, tout en proposant aux circassiens des alternatives (utilisation d'hologrammes vidéo comme cela se fait en Allemagne par exemple, apprentissage de nouvelles disciplines, etc.).
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016
On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
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Re: Parlons éthique !
D'accord avec tout ce que tu abordes ça se fait de plus en plus dans les cirques, espérons que ça évolue encore.TiZ a écrit : ↑lundi 29 juillet 2019 à 9:05 Pour ma part, je ne pense pas que je retournerais un jour dans un zoo (ou un parc aquatique ou ce genre de choses). Certes, certains parcs sont "moins pires" que d'autres en terme de soins apportés aux animaux, mais ça n'empêche pas qu'ils soient enfermés, dans des milieux parfois très différents des milieux dans lesquels ils auraient vécu "naturellement". Bien sûr, on ne pourrait pas remettre ces animaux "comme ça" dans la nature, car ils sont en général nés en captivité donc n'ont jamais connu la vie sauvage.
Avant, cela avait peut-être une utilité, car ces animaux n'étaient pas connus et on pouvait difficilement les voir autrement. Aujourd'hui, je crois qu'il y a d'autres moyens pour voir des animaux (documentaires animaliers, réserves naturelles qui ne sont pas des "nids à touristes", etc.), et je ne suis pas sûre qu'en les mettant en captivité, même s'ils se reproduisent, cela soit si bien que ça pour la survie des espèces.
C'est pareil sinon pire pour les cirques, dans lesquels les animaux vivent des conditions bien plus difficiles (cages, transports multiples, etc.) et sont dressés pour faire des numéros qui ne sont pas du tout naturels pour eux...
Je pense que l'interdiction des animaux dans les cirques serait une bonne chose, tout en proposant aux circassiens des alternatives (utilisation d'hologrammes vidéo comme cela se fait en Allemagne par exemple, apprentissage de nouvelles disciplines, etc.).
Il y a aussi des mises en liberté d'animaux initialement dans des zoos, dans des réserves avec adaptation progressive : Gorilles mises en liberté dans une réserve au Gabon. J'espère que ça va se multiplier aussi.
TSA
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Re: Parlons éthique !
ça fait du bien de voir ce genre d'articles. J'espère que l'opération sera un succès.
Mais je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec la réintroduction du loup. Des animaux ont été réintroduits car l'espèce était menacée. Sauf qu'aujourd'hui, on fait passer des "formations" pour tuer ces bêtes, car, je cite "elles empiètent sur les territoires humains (tuent des moutons dans nos élevages) et tuent trop de gibiers (résultat, plus de gibiers pour les chasseurs)."
Quand j'entends ça, très honnêtement, je ne sais pas quelle est la réaction appropriée à avoir. L'être humain est un animal, et pour moi, il n'est pas supérieur à un autre animal. Si on interdit aux loups de manger du gibier sauvage ET des moutons d'élevage, comment va-t-il se nourrir ? Pourquoi l'avoir réintroduit, si c'est pour finalement l’abattre avec un fusil de chasse ? Et l'histoire semble similaire avec les ours dans les Pyrénées. Non, vraiment, je ne comprends pas.
Quand j'entends qu'on élève des oiseaux dans des cages, ou des poissons pour ensuite les relâcher dans la nature, tout ça pour les bonheurs des chasseurs, je suis scandalisée. "Oui mais sinon il n'y a plus assez des poissons/oiseaux sauvages !" Ben si on arrêtait de les prélever à outrance, ça pourrait leur permettre de se reproduire non ? "Oui mais au moins elle a eu une chance de rester libre, pas comme les animaux élevés pour l’abattoir".
Alors, elle est là l'éthique avec les animaux ? Décider de ce qui est "moins pire" pour eux ? Pardon mais la stupidité de l'être humain me laisse pantoise.
Mais je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec la réintroduction du loup. Des animaux ont été réintroduits car l'espèce était menacée. Sauf qu'aujourd'hui, on fait passer des "formations" pour tuer ces bêtes, car, je cite "elles empiètent sur les territoires humains (tuent des moutons dans nos élevages) et tuent trop de gibiers (résultat, plus de gibiers pour les chasseurs)."
Quand j'entends ça, très honnêtement, je ne sais pas quelle est la réaction appropriée à avoir. L'être humain est un animal, et pour moi, il n'est pas supérieur à un autre animal. Si on interdit aux loups de manger du gibier sauvage ET des moutons d'élevage, comment va-t-il se nourrir ? Pourquoi l'avoir réintroduit, si c'est pour finalement l’abattre avec un fusil de chasse ? Et l'histoire semble similaire avec les ours dans les Pyrénées. Non, vraiment, je ne comprends pas.
Quand j'entends qu'on élève des oiseaux dans des cages, ou des poissons pour ensuite les relâcher dans la nature, tout ça pour les bonheurs des chasseurs, je suis scandalisée. "Oui mais sinon il n'y a plus assez des poissons/oiseaux sauvages !" Ben si on arrêtait de les prélever à outrance, ça pourrait leur permettre de se reproduire non ? "Oui mais au moins elle a eu une chance de rester libre, pas comme les animaux élevés pour l’abattoir".
Alors, elle est là l'éthique avec les animaux ? Décider de ce qui est "moins pire" pour eux ? Pardon mais la stupidité de l'être humain me laisse pantoise.
Diag TSA
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Re: Parlons éthique !
Tsé, les sophismes pour conserver son emploi... : non sequitur, l'épouvantail, etc.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Parlons éthique !
Débat - Pourquoi l’Europe veut interdire l’expérimentation animale :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index] Éthique : Parlons éthique !
J'ai vu des faisans et des truites d'élevage relâchés dans la nature adopter des comportements d'animaux d'élevage (évidemment). Ils n'ont pas du tout l'instinct des animaux sauvages, ils restent statiques ou se font appâter bêtement... ils se font tuer facilement...Quand j'entends qu'on élève des oiseaux dans des cages, ou des poissons pour ensuite les relâcher dans la nature, tout ça pour les bonheurs des chasseurs, je suis scandalisée. "Oui mais sinon il n'y a plus assez des poissons/oiseaux sauvages !"
Un enfant diag en 2012
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Re: Parlons éthique !
Si c'était si simple, on ne vivrait pas à l'ère de l'anthropocène ... Aujourd'hui l'humanité est un phénomène ayant une influence globale, ca dépasse notre individualité d'être "Humain" (ca veut dire quoi ca être "humain") et notre "humanité" (terme qui d'ailleurs ne veut strictement rien dire d'un point de vue scientifique). En tant qu'espèce on est devenue une force naturelle qui a énormément d'influence sur tout le système Terre. Il va bien falloir qu'on fasse avec, qu'on en tiennent compte et qu'on s'adapte à cette influence qu'on a.
On peut critiquer les zoos mais si les zoos n'existaient pas, on ne pourrait pas faire de programme de conservation ni de réintroduction. On peut regretter de devoir passer par là, mais si on ne fait pas de tel programmes, il faut alors accepter qu'on laisse disparaitre des espèces sans rien faire. On peut regretter que les animaux soit enfermé, mais ils ne sont pas plus libre de leur déplacement dans un territoire découper, avec des "barrières" tel que les routes ou chemin de fer. Il n'existe plus beaucoup de territoire avec une continuité écologique totale. Alors après la question ne se pose plus en terme d'enfermement, mais en terme de taille de la "cage", et de ce qui y est fait ...
On peut souhaiter interdire l'expérimentation animale, mais ca veut dire qu'on va se focaliser sur de la simulation ou des études in vitro dont on sait qu'elles ne sont pas similaire au in vivo. Ou pire à l'expérimentation humaine ... On va se tirer une balle dans le pieds.
Bref, faut dépasser les questions émotionnelles et regarder un peu la réalité en face de notre rapport à l'écosystème (et si jamais je suis opposé aux antispécistes qui pour moi, je l'assume, repose sur un ramassis d'arguments idéologiques pseudo-scientifique, émotionnel et contre productif, limite sectaire). On est pas supérieur aux autres formes de vie mais on est pas inférieur. Nous sommes nous mêmes une forme de vie qui a ses propres besoins et qui ne doivent pas être opposé aux besoins des autres formes de vies. Faut vivre en symbiose, et arrêter de nous réduire à un danger à combattre.
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HQI (que je préfère appeler HP), Diagnostiqué Asperger
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