Recherches sur l'autisme
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Re: Recherches sur l'autisme
Hou là, Bernard, j'ai un peu de mal à suivre, mais comment sais-tu que ta grand-mère était XdXd ? Elle était donc daltonienne, si j'ai bien compris ?
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Re: Recherches sur l'autisme
Tu as tout compris. Elle était daltonienne comme je l'ai indiqué dans le post.
Pour une femme, il faut que ses 2 X soient touchés pour que le daltonisme s'exprime.
S'il n'y en a qu'un, elle est sauvé par l'autre X qui est "sain".
Pour un homme, si son seul X est touché, c'est foutu, il n'a pas de seconde chance.
Pour une femme, il faut que ses 2 X soient touchés pour que le daltonisme s'exprime.
S'il n'y en a qu'un, elle est sauvé par l'autre X qui est "sain".
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Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Re: Recherches sur l'autisme
OK, j'ai compris. Merci Bernard !
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Re: Recherches sur l'autisme
Comprendre une interaction sociale par le corps en action : contribution du mécanisme miroir et implication dans l'autisme
CENTELLES (Laurie), BOULIAC (Bernard, Dir.), BOUVARD (Manuel, Dir.)
Texte intégral (255 pages)
Résumé par le CTNERHI
Le langage du corps tient une place prépondérante dans la communication sociale et ceci dès la petite enfance. L'objectif de ce travail de thèse est de déterminer la contribution du corps en action dans la compréhension des interactions sociales (IS). L'approche développementale renseigne sur les mécanismes présidant à sa mise en place chez l'enfant, être éminemment social. En revanche dans l'autisme, trouble neurodéveloppemental complexe, la dimension sociale est altérée. L'originalité du paradigme expérimental repose sur l'utilisation de mouvements humains (MH), ou animations en points lumineux, qui permettent d'isoler l'information sociale portée par le corps en action. Il a été présenté aux sujets des scènes visuelles présentant deux acteurs engagés dans une interaction sociale ou pas. Une double approche, comportementale et en IRMf, éclaire sur l'utilisation et la mise en place de la simulation motrice et permet de questionner son implication dans l'autisme. L'auteur montre que les enfants entre 4 et 6 ans et les enfants autistes utilisent les informations visuelles portées par le MH pour comprendre une IS, bien que leurs performances ne soient pas encore optimales. Chez l'adulte, en plus du réseau de la mentalisation attendu, il a été mis en évidence l'importance du réseau des mécanismes miroirs dans la cognition sociale. Chez l'enfant, l'IRMf a permis de rapporter pour la première fois un recrutement fonctionnel précoce du gyrus frontal inférieur, siège du système des neurones miroirs, lors de l'observation des scènes sociales. La discussion générale établit un lien étroit entre la mise en place du mécanisme miroir et la construction des représentations de l'action, elle interroge aussi l'intégrité de ce processus dans l'autisme. En conclusion, ces études ouvrent la voie au rôle fondateur du mécanisme miroir dans le développement social de l'enfant. (RA)
CENTELLES (Laurie), BOULIAC (Bernard, Dir.), BOUVARD (Manuel, Dir.)
Texte intégral (255 pages)
Résumé par le CTNERHI
Le langage du corps tient une place prépondérante dans la communication sociale et ceci dès la petite enfance. L'objectif de ce travail de thèse est de déterminer la contribution du corps en action dans la compréhension des interactions sociales (IS). L'approche développementale renseigne sur les mécanismes présidant à sa mise en place chez l'enfant, être éminemment social. En revanche dans l'autisme, trouble neurodéveloppemental complexe, la dimension sociale est altérée. L'originalité du paradigme expérimental repose sur l'utilisation de mouvements humains (MH), ou animations en points lumineux, qui permettent d'isoler l'information sociale portée par le corps en action. Il a été présenté aux sujets des scènes visuelles présentant deux acteurs engagés dans une interaction sociale ou pas. Une double approche, comportementale et en IRMf, éclaire sur l'utilisation et la mise en place de la simulation motrice et permet de questionner son implication dans l'autisme. L'auteur montre que les enfants entre 4 et 6 ans et les enfants autistes utilisent les informations visuelles portées par le MH pour comprendre une IS, bien que leurs performances ne soient pas encore optimales. Chez l'adulte, en plus du réseau de la mentalisation attendu, il a été mis en évidence l'importance du réseau des mécanismes miroirs dans la cognition sociale. Chez l'enfant, l'IRMf a permis de rapporter pour la première fois un recrutement fonctionnel précoce du gyrus frontal inférieur, siège du système des neurones miroirs, lors de l'observation des scènes sociales. La discussion générale établit un lien étroit entre la mise en place du mécanisme miroir et la construction des représentations de l'action, elle interroge aussi l'intégrité de ce processus dans l'autisme. En conclusion, ces études ouvrent la voie au rôle fondateur du mécanisme miroir dans le développement social de l'enfant. (RA)
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Re: Recherches sur l'autisme
Comprendre les émotions chez les enfants atteints d’autisme : regards croisés selon les tâches
Évelyne Thommena1, Myriam Suáreza2, Michèle Guidettia2, Anne Guidouxa1, Bernadette Rogéa3 and Judy S. Reillya4
Résumé : article paru dans la revue "Enfance" septembre 2010
Les enfants avec autisme présentent entre autres spécificités des dysfonctionnements dans la reconnaissance et l’attribution d’expressions faciales émotionnelles. L’objectif de cet article est d’analyser les résultats de 38 enfants âgés de 5 ans et demi à 14 ans 8 mois, répartis en deux groupes : des enfants avec autisme et des enfants typiques qui leur sont appariés en genre et en âge de développement verbal. Deux tâches leur ont été appliquées : une tâche de reconnaissance émotionnelle à partir de photos de visages et une tâche d’attribution d’émotions à partir de scénarios imagés. Les résultats mettent en évidence une absence de différence entre les deux groupes à la première épreuve et des résultats inférieurs dans le groupe d’enfants avec autisme à la deuxième. Ces différences sont discutées en prenant en compte le fait que le développement émotionnel n’est pas un phénomène unitaire et en proposant des pistes de réflexion pour la prise en charge des enfants avec autisme.
Les indices visuels de la communication chez l’enfant
Gwyneth Doherty-Sneddona1, Deborah Ribya2, Lisa Whittlea3 and Lesley Calderwooda4
Résumé
Dans cet article, nous présentons notre travail sur les indices visuels (tels que les gestes de la main ou le regard) dans la communication de l’enfant. Nous exposons des résultats soutenant le rôle facilitateur de ces indices ainsi que leur impact cognitif. Bien qu’ils soient souvent promoteurs de la communication, les signaux de face-à-face sont porteurs d’une charge cognitive que les enfants comme les adultes évitent sous certaines conditions, en détournant leur regard. Dans certaines circonstances, en effet, il existe un coût cognitif observable et mesurable dû au fait d’observer des visages. Ainsi, en réfléchissant, en particulier lors de tâches cognitivement onéreuses, nous détournons souvent notre regard du visage de notre interlocuteur ou d’autres aspects de l’environnement visuel pouvant potentiellement nous distraire (Glenberg, Schroeder & Robertson, 1998 ; Doherty-Sneddon, Bruce, Bonner, Longbotham & Doyle, 2002 ; Phelps, Doherty-Sneddon & Warnock, 2006). Les raisons potentielles de ce détournement de regard pourraient être que ces éléments sont « captivants », difficiles à ignorer et physiologiquement excitants (par exemple, Langton & Bruce, 2000 ; Beattie 1981). La capacité à détourner le regard (DR) se développe au cours des premières années scolaires, et les jeunes enfants au développement typique peuvent être entraînés à utiliser le détournement du regard pour optimiser leurs performances en situation de résolution de problème. Dans nos travaux récents, nous avons commencé à appliquer notre paradigme du détournement du regard à des populations atypiques par exemple des enfants souffrant de troubles du spectre autistique, de TDAH, et des enfants atteints du syndrome de Williams. Le détournement du regard promet de nouvelles et importantes avancées dans la compréhension du fonctionnement cognitif et social d’enfants au développement atypique. En conclusion, il semblerait que le DR soit une réponse adaptative à la charge cognitive et révélatrice d’un effort de traitement interne.
Évelyne Thommena1, Myriam Suáreza2, Michèle Guidettia2, Anne Guidouxa1, Bernadette Rogéa3 and Judy S. Reillya4
Résumé : article paru dans la revue "Enfance" septembre 2010
Les enfants avec autisme présentent entre autres spécificités des dysfonctionnements dans la reconnaissance et l’attribution d’expressions faciales émotionnelles. L’objectif de cet article est d’analyser les résultats de 38 enfants âgés de 5 ans et demi à 14 ans 8 mois, répartis en deux groupes : des enfants avec autisme et des enfants typiques qui leur sont appariés en genre et en âge de développement verbal. Deux tâches leur ont été appliquées : une tâche de reconnaissance émotionnelle à partir de photos de visages et une tâche d’attribution d’émotions à partir de scénarios imagés. Les résultats mettent en évidence une absence de différence entre les deux groupes à la première épreuve et des résultats inférieurs dans le groupe d’enfants avec autisme à la deuxième. Ces différences sont discutées en prenant en compte le fait que le développement émotionnel n’est pas un phénomène unitaire et en proposant des pistes de réflexion pour la prise en charge des enfants avec autisme.
Les indices visuels de la communication chez l’enfant
Gwyneth Doherty-Sneddona1, Deborah Ribya2, Lisa Whittlea3 and Lesley Calderwooda4
Résumé
Dans cet article, nous présentons notre travail sur les indices visuels (tels que les gestes de la main ou le regard) dans la communication de l’enfant. Nous exposons des résultats soutenant le rôle facilitateur de ces indices ainsi que leur impact cognitif. Bien qu’ils soient souvent promoteurs de la communication, les signaux de face-à-face sont porteurs d’une charge cognitive que les enfants comme les adultes évitent sous certaines conditions, en détournant leur regard. Dans certaines circonstances, en effet, il existe un coût cognitif observable et mesurable dû au fait d’observer des visages. Ainsi, en réfléchissant, en particulier lors de tâches cognitivement onéreuses, nous détournons souvent notre regard du visage de notre interlocuteur ou d’autres aspects de l’environnement visuel pouvant potentiellement nous distraire (Glenberg, Schroeder & Robertson, 1998 ; Doherty-Sneddon, Bruce, Bonner, Longbotham & Doyle, 2002 ; Phelps, Doherty-Sneddon & Warnock, 2006). Les raisons potentielles de ce détournement de regard pourraient être que ces éléments sont « captivants », difficiles à ignorer et physiologiquement excitants (par exemple, Langton & Bruce, 2000 ; Beattie 1981). La capacité à détourner le regard (DR) se développe au cours des premières années scolaires, et les jeunes enfants au développement typique peuvent être entraînés à utiliser le détournement du regard pour optimiser leurs performances en situation de résolution de problème. Dans nos travaux récents, nous avons commencé à appliquer notre paradigme du détournement du regard à des populations atypiques par exemple des enfants souffrant de troubles du spectre autistique, de TDAH, et des enfants atteints du syndrome de Williams. Le détournement du regard promet de nouvelles et importantes avancées dans la compréhension du fonctionnement cognitif et social d’enfants au développement atypique. En conclusion, il semblerait que le DR soit une réponse adaptative à la charge cognitive et révélatrice d’un effort de traitement interne.
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Re: Recherches sur l'autisme
Les tours de magie mettent en évidence des résultats étonnants au sujet de l'autisme
http://autisme-info.blogspot.com/2010/1 ... dence.html
Compte-rendu d'une étude sur le site autisme info science
Les jeunes autistes se font encore plus piégés par un magicien parce qu'ils regardent ... ses yeux.
http://www.scivee.tv/node/25133
http://autisme-info.blogspot.com/2010/1 ... dence.html
Compte-rendu d'une étude sur le site autisme info science
Les jeunes autistes se font encore plus piégés par un magicien parce qu'ils regardent ... ses yeux.
Vidéo et article original (en anglais)« Ce que nous proposons est que les individus avec l'autisme ont des problèmes particuliers à porter leur attention au bon endroit au bon moment, »
http://www.scivee.tv/node/25133
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Recherches sur l'autisme
Troubles du langage : un réseau de protéines en cause
Les troubles du langage et certaines formes d’épilepsie ou d’autisme seraient dus au dysfonctionnement d’un même réseau de protéines dans les aires du cerveau impliquées. C’est la conclusion de travaux menés par des chercheurs de l’Inserm à l’Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (INMED). Un pas vers une meilleure compréhension du développement du langage et des pathologies associées.
la suite :
http://www.inserm.fr/actualites/les-der ... s-en-cause
Article: "Molecular networks implicated in speech-related disorders : FOXP2 regulates the SRPX2/uPAR complex." Human Molecular Genetics sept. 2010
Les troubles du langage et certaines formes d’épilepsie ou d’autisme seraient dus au dysfonctionnement d’un même réseau de protéines dans les aires du cerveau impliquées. C’est la conclusion de travaux menés par des chercheurs de l’Inserm à l’Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (INMED). Un pas vers une meilleure compréhension du développement du langage et des pathologies associées.
la suite :
http://www.inserm.fr/actualites/les-der ... s-en-cause
Article: "Molecular networks implicated in speech-related disorders : FOXP2 regulates the SRPX2/uPAR complex." Human Molecular Genetics sept. 2010
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Re: Recherches sur l'autisme
La génétique montre un lien entre activité du lobe frontal et autisme
Les difficultés cognitives et de langage que montre souvent l'autisme pourraient être dues en partie à des lobes frontaux trop connectés dans le cerveau selon une nouvelle étude qui désigne un gène appelé CNTNAP2 comme responsable du câblage des neurones à l'avant du cerveau.
Si le fait de porter différentes versions de CNTNAP2 s'avère un indice fiable de difficultés de langage, cette découverte pourrait aider les chercheurs à concevoir des thérapies ciblées pour orienter vers un chemin plus normal le développement précoce du cerveau. Les chercheurs pourraient même être en mesure de voir si des thérapies agissent vraiment sur le fonctionnement du cerveau en mesurant la connectivité neuronale chez les patients avant et après thérapie. Il faut noter que les types de connectivité du lobe frontal décrits dans cette étude font partie de la gamme normale des variations génétiques. Le fait de porter le gène à risque ne suffit donc pas pour diagnostiquer l'autisme ou un handicap mental. L'autisme et d'autres troubles complexes du développement nerveux sont probablement causés par la combinaison de nombreux gènes, parmi lesquels se trouve la version à risque de CNTNAP2.
En scrutant par imagerie le cerveau d'un groupe d'enfants, Ashley Scott-Van Zealand et ses collègues ont mis le doigt sur des différences de connectivité et de fonctionnement du cerveau qui résultent de deux variants du gène CNTNAP2 dont l'un confère un risque pour l'autisme. CNTNAP2 est normalement exprimé au cours du développement des lobes frontaux et temporaux, des zones du cerveau connues pour intervenir dans le langage et l'apprentissage. L'étude chez les enfants porteurs de ce gène a révélé que les lobes frontaux n'étaient pas correctement connectés au reste du cerveau et sont sur-connectés à eux-mêmes. Il en résulte que le lobe frontal « se parle à lui-même » plus qu'il ne communique avec les autres régions cérébrales et manque de connexions à longue distance jusqu'à l'arrière du cerveau. Ce type de connectivité accrue des lobes frontaux est lié, a découvert l'équipe, à des différences dans la séquence ADN du gène CNTNAP2. Une autre découverte intéressante ...
Article : « Altered Functional Connectivity Within the Frontal Lobe of the Brain Associated with Variation in CNTNAP2 » par A.A. Scott-Van Zeeland, B.S. Abrahams, A.I. Alvarez-Retuerto, L.I. Sonnenblick, J.D. Rudie, D. Ghahremani, J.A. Mumford, R.A. Poldrack, M. Dapretto, D.H. Geschwind, S.Y. Bookheimer de l'Université de Californie, Los Angeles à Los Angeles, CA; A.A. Scott-Van Zeeland du Scripps Translational Science Institute à La Jolla, CA; B.S. Abrahams de l'Albert Einstein College of Medicine du Bronx, NY.
http://www.informationhospitaliere.com/ ... tisme.html
Les difficultés cognitives et de langage que montre souvent l'autisme pourraient être dues en partie à des lobes frontaux trop connectés dans le cerveau selon une nouvelle étude qui désigne un gène appelé CNTNAP2 comme responsable du câblage des neurones à l'avant du cerveau.
Si le fait de porter différentes versions de CNTNAP2 s'avère un indice fiable de difficultés de langage, cette découverte pourrait aider les chercheurs à concevoir des thérapies ciblées pour orienter vers un chemin plus normal le développement précoce du cerveau. Les chercheurs pourraient même être en mesure de voir si des thérapies agissent vraiment sur le fonctionnement du cerveau en mesurant la connectivité neuronale chez les patients avant et après thérapie. Il faut noter que les types de connectivité du lobe frontal décrits dans cette étude font partie de la gamme normale des variations génétiques. Le fait de porter le gène à risque ne suffit donc pas pour diagnostiquer l'autisme ou un handicap mental. L'autisme et d'autres troubles complexes du développement nerveux sont probablement causés par la combinaison de nombreux gènes, parmi lesquels se trouve la version à risque de CNTNAP2.
En scrutant par imagerie le cerveau d'un groupe d'enfants, Ashley Scott-Van Zealand et ses collègues ont mis le doigt sur des différences de connectivité et de fonctionnement du cerveau qui résultent de deux variants du gène CNTNAP2 dont l'un confère un risque pour l'autisme. CNTNAP2 est normalement exprimé au cours du développement des lobes frontaux et temporaux, des zones du cerveau connues pour intervenir dans le langage et l'apprentissage. L'étude chez les enfants porteurs de ce gène a révélé que les lobes frontaux n'étaient pas correctement connectés au reste du cerveau et sont sur-connectés à eux-mêmes. Il en résulte que le lobe frontal « se parle à lui-même » plus qu'il ne communique avec les autres régions cérébrales et manque de connexions à longue distance jusqu'à l'arrière du cerveau. Ce type de connectivité accrue des lobes frontaux est lié, a découvert l'équipe, à des différences dans la séquence ADN du gène CNTNAP2. Une autre découverte intéressante ...
Article : « Altered Functional Connectivity Within the Frontal Lobe of the Brain Associated with Variation in CNTNAP2 » par A.A. Scott-Van Zeeland, B.S. Abrahams, A.I. Alvarez-Retuerto, L.I. Sonnenblick, J.D. Rudie, D. Ghahremani, J.A. Mumford, R.A. Poldrack, M. Dapretto, D.H. Geschwind, S.Y. Bookheimer de l'Université de Californie, Los Angeles à Los Angeles, CA; A.A. Scott-Van Zeeland du Scripps Translational Science Institute à La Jolla, CA; B.S. Abrahams de l'Albert Einstein College of Medicine du Bronx, NY.
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Re: Recherches sur l'autisme
La réaction à la nouveauté : un indice de dépistage précoce de l’autisme ?
P. Planche a, , b
a UFR lettres et sciences humaines, 20, rue Duquesne, CS93837, 29238 Brest cedex 3, France
b Laboratoire « éthique, professionnalisme et santé », JE2535, université européenne de Bretagne, université de Brest, 29238 Brest France
Annales médico-psychologiques
Un nombre non négligeable d’enfants avec autisme se développent apparemment selon un rythme normal pendant la première année de leur vie pour ensuite régresser ou subir un blocage de leur développement et actualiser une pathologie autistique aux alentours de 18 mois. À partir des données de la littérature et de l’observation clinique, nous tenterons dans cet article : de montrer qu’il est possible de dépister la pathologie autistique chez cette catégorie d’enfants, avant l’actualisation bruyante des symptômes, c’est-à-dire au cours de la première année ; de proposer une réflexion sur les aptitudes qui se mettent en place pendant ce temps de la vie, et qui préparent la suite du développement ; et enfin, de discuter le rôle éventuel de la réaction à la nouveauté des stimuli dans le dépistage précoce de la pathologie. Cette aptitude, souvent décrite comme atypique dans l’autisme, est repérable ordinairement très tôt chez le bébé.
Plan :
P. Planche a, , b
a UFR lettres et sciences humaines, 20, rue Duquesne, CS93837, 29238 Brest cedex 3, France
b Laboratoire « éthique, professionnalisme et santé », JE2535, université européenne de Bretagne, université de Brest, 29238 Brest France
Annales médico-psychologiques
Un nombre non négligeable d’enfants avec autisme se développent apparemment selon un rythme normal pendant la première année de leur vie pour ensuite régresser ou subir un blocage de leur développement et actualiser une pathologie autistique aux alentours de 18 mois. À partir des données de la littérature et de l’observation clinique, nous tenterons dans cet article : de montrer qu’il est possible de dépister la pathologie autistique chez cette catégorie d’enfants, avant l’actualisation bruyante des symptômes, c’est-à-dire au cours de la première année ; de proposer une réflexion sur les aptitudes qui se mettent en place pendant ce temps de la vie, et qui préparent la suite du développement ; et enfin, de discuter le rôle éventuel de la réaction à la nouveauté des stimuli dans le dépistage précoce de la pathologie. Cette aptitude, souvent décrite comme atypique dans l’autisme, est repérable ordinairement très tôt chez le bébé.
Plan :
- Quand les troubles autistiques débutent après le premier anniversaire
Quelques repères à partir de la genèse cognitive des enfants typiques
Les capacités perceptives et attentionnelles singulières des personnes avec autisme
Mise en application de ce modèle : influence d’un traitement atypique de la nouveauté sur les premières interactions sociales
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Re: Recherches sur l'autisme
Des antibiotiques contre l'autisme ?
Luc Montagnier, Nobel de médecin, veut lancer un essai fondé sur la prise prolongée d'anti-infectieux, en s'appuyant sur l'hypothèse controversée de la mémoire de l'eau.
Un article du "Monde" du 11 décembre - Paul Benkimoun.
Luc Montagnier, Nobel de médecin, veut lancer un essai fondé sur la prise prolongée d'anti-infectieux, en s'appuyant sur l'hypothèse controversée de la mémoire de l'eau.
Un article du "Monde" du 11 décembre - Paul Benkimoun.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: Recherches sur l'autisme
Une affaire à suivre.
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Re: Recherches sur l'autisme
Interessant....
Loic a pris des antibios pendant plus d'un an a l'age de 3/4 ans, est ce que ca pourrait expliquer que ses "traits" etaient attenué pendant longtemps?
Par contre avec tout medication il ya les degats autres.
Loic a pris des antibios pendant plus d'un an a l'age de 3/4 ans, est ce que ca pourrait expliquer que ses "traits" etaient attenué pendant longtemps?
Par contre avec tout medication il ya les degats autres.
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Bien qu'ayant raté le début, j'ai entendu une partie de l'intervention du Prof. Montagnier sur la radio ce matin (Europe 1).
Si quelqu'un a tout entendu, est-ce qu'il a été un tant soit peu interrogé au cours de l'interview ou est il juste venu faire sa pub ?
Deux liens contradictoires (en anglais): http://scienceblogs.com/insolence/2010/ ... trikes.php et http://gimpyblog.wordpress.com/2010/11/ ... tism-trial.
Si ce qu'il est écrit dans le dernier est vrai, je trouve franchement dégoutant de donner une tribune à la radio en "prime time" à un type pareil.
Si quelqu'un a tout entendu, est-ce qu'il a été un tant soit peu interrogé au cours de l'interview ou est il juste venu faire sa pub ?
Deux liens contradictoires (en anglais): http://scienceblogs.com/insolence/2010/ ... trikes.php et http://gimpyblog.wordpress.com/2010/11/ ... tism-trial.
Si ce qu'il est écrit dans le dernier est vrai, je trouve franchement dégoutant de donner une tribune à la radio en "prime time" à un type pareil.
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Re: Recherches sur l'autisme
Il s'est bien entouré avec le réseau DAN :
"Every two months each child’s progress will be reviewed by Dr. Skorupka and Dr. Amet at ATT with interim progress reviews carried out by phone."
Skorupka je vous la présente pas elle est déjà connue en France.
pour approfondir :
http://leftbrainrightbrain.co.uk/2010/1 ... ent-trust/
"The excellent Gimpy’s blog reports that Montagnier has turned his eye towards autism. He is seeking to use his new found ability to detect infections using “low frequency radiowaves” at the Autism Treatment Trust with a Dr. Skorupka and Dr Amet. Skorupka is described as a DAN! practitioner from Paris; Dr Amet is a neuroscientist, but not a registered medical practitioner. As readers of this blog will be aware DAN! (Defeat Autism Now!) practitioners use non-standard biomedical treatments that have little in the way of supporting evidence. Often “studies” in this area (in the US) will be funded by parents."
"The webpage about the study does not show evidence of authorisation by the MHRA (perhaps surprising given the anti-biotic treatment), or having undergone any ethical review in the UK (perhaps surprising given the blood tests and antibiotic treatment in a vulnerable group of children). I have emailed the Autism Research Institute to ask for clarification on this point, and have yet to receive any confirmation of any authorisation. I have therefore emailed the National Research Ethics Service and the MHRA Clinical Trial unit to see if they are aware of the study being registered."
L'article cite un article plus ancien
"Amet takes a medical history, asks about behaviour and diet, and recommends a series of blood and urine tests that she says are not available on the NHS because ‘doctors don’t know about them’.
She continues: ‘The tests give us a complete picture of your child’s health and what has caused his autism. From the results we will design a diet and supplements plan. He could recover completely but early intervention is the key – you must act now or you’ll regret it.’
http://www.dailymail.co.uk/health/artic ... ldren.html
Tant que les autorités sanitaires ne feront rien contre les labos qui font des tests bidons, ce sont les enfants qui souffriront avec des procédés comme la chelation qui sont très dangereux avec des produits retirés de la circulation aujoud'hui:
http://www.clinicaladvisor.com/fda-warn ... le/192434/
FDA warns against chelation products
Patients who assume they can safely use OTC chelation products should be advised of a new FDA warning. The agency has told eight companies to stop selling chelation products that claim to treat Alzheimer's disease, autism, and many other disorders. The agency is also advising consumers to avoid OTC chelation products that are marketed as disease prevention or treatment agents.
As the FDA notes, chelation involves the use of certain chemicals to remove heavy metals from the body. Some chelation products are marketed as dietary supplements, but federal regulators considers them to be unapproved drugs because they claim to treat, mitigate, prevent or diagnose disease.
The agency contends that even when used under medical supervision, chelation products can cause serious harm, including dehydration, kidney failure and death. The only FDA-approved chelating agents are available by prescription only and are approved for use in specific indications, such as lead poisoning and iron overload.
---
Est-ce que quelqu'un connait la position de la HAS avec les risques connus de la chelation ?
"Every two months each child’s progress will be reviewed by Dr. Skorupka and Dr. Amet at ATT with interim progress reviews carried out by phone."
Skorupka je vous la présente pas elle est déjà connue en France.
pour approfondir :
http://leftbrainrightbrain.co.uk/2010/1 ... ent-trust/
"The excellent Gimpy’s blog reports that Montagnier has turned his eye towards autism. He is seeking to use his new found ability to detect infections using “low frequency radiowaves” at the Autism Treatment Trust with a Dr. Skorupka and Dr Amet. Skorupka is described as a DAN! practitioner from Paris; Dr Amet is a neuroscientist, but not a registered medical practitioner. As readers of this blog will be aware DAN! (Defeat Autism Now!) practitioners use non-standard biomedical treatments that have little in the way of supporting evidence. Often “studies” in this area (in the US) will be funded by parents."
"The webpage about the study does not show evidence of authorisation by the MHRA (perhaps surprising given the anti-biotic treatment), or having undergone any ethical review in the UK (perhaps surprising given the blood tests and antibiotic treatment in a vulnerable group of children). I have emailed the Autism Research Institute to ask for clarification on this point, and have yet to receive any confirmation of any authorisation. I have therefore emailed the National Research Ethics Service and the MHRA Clinical Trial unit to see if they are aware of the study being registered."
L'article cite un article plus ancien
"Amet takes a medical history, asks about behaviour and diet, and recommends a series of blood and urine tests that she says are not available on the NHS because ‘doctors don’t know about them’.
She continues: ‘The tests give us a complete picture of your child’s health and what has caused his autism. From the results we will design a diet and supplements plan. He could recover completely but early intervention is the key – you must act now or you’ll regret it.’
http://www.dailymail.co.uk/health/artic ... ldren.html
Tant que les autorités sanitaires ne feront rien contre les labos qui font des tests bidons, ce sont les enfants qui souffriront avec des procédés comme la chelation qui sont très dangereux avec des produits retirés de la circulation aujoud'hui:
http://www.clinicaladvisor.com/fda-warn ... le/192434/
FDA warns against chelation products
Patients who assume they can safely use OTC chelation products should be advised of a new FDA warning. The agency has told eight companies to stop selling chelation products that claim to treat Alzheimer's disease, autism, and many other disorders. The agency is also advising consumers to avoid OTC chelation products that are marketed as disease prevention or treatment agents.
As the FDA notes, chelation involves the use of certain chemicals to remove heavy metals from the body. Some chelation products are marketed as dietary supplements, but federal regulators considers them to be unapproved drugs because they claim to treat, mitigate, prevent or diagnose disease.
The agency contends that even when used under medical supervision, chelation products can cause serious harm, including dehydration, kidney failure and death. The only FDA-approved chelating agents are available by prescription only and are approved for use in specific indications, such as lead poisoning and iron overload.
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Est-ce que quelqu'un connait la position de la HAS avec les risques connus de la chelation ?
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Re:
J'ai parcouru la traduction Google de ton 2ème lien.Benoit a écrit :Si ce qu'il est écrit dans le dernier est vrai, je trouve franchement dégoutant de donner une tribune à la radio en "prime time" à un type pareil.
Pour participer à la recherche, il faudra payer 1800 livres (3600 € ?).
Pas d'avis de comité d'éthique.
Pas de base scientifique reliant les infections bactériennes ou virales à l'autisme.
Pas de groupe témoin. [Il est difficile d'ailleurs d'envisager que des parents d'enfants NT acceptent une prescription d'antibiotiques sans motif - pour le plaisir de la recherche - à leur enfant. Il en faudrait combien pour conclure, d'ailleurs ? Et pourquoi ces parents casqueraient 1800 livres sterling ?].
Pas d'essai en double aveugle (une partie des patients recevant un placebo).
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans