On est au courant, merci.

Tu vois que c'est pas si simple de relever à l'écrit ce qui est de l'humour.
On est au courant, merci.
Voilà.
Objectivement, pas "rien" puisque tu postes sur le forum.vous ne connaissez rien de moi !
vous ne connaissez rien de mon passé !
Vous ne connaissez rien des difficultés que je rencontre au quotidien !
Je le redis : ce n'est pas parce que c'est possible que c'est évident et immédiat.Il ne fait pas de doute pour moi, que si il est possible d'apprendre à décrypter les émotions des autres via leur langage corporel, il doit être également possible d'apprendre à décrypter leurs mots sur un forum pour comprendre ce qu'ils cherchent à nous dire. Maintenant, j'attends tes sources.
A quoi ça sert qu'on se décarcasse (on = d'autres que moi) à organiser des rencontres café alors.Et globalement, je ne crois pas me tromper en disant que la majorité des gens ne viennent pas ici pour connaitre d'autres personnes.
Tu ne sembles pas saisir de quoi je parle. Je ne nie pas les théories sur le potentiel "d'apprentissage de décryptage", je dis juste que passer efficacement de la théorie à la pratique est déjà un peu moins "possible". Le mot-clé concernant le cerveau autiste c'est flexibilité cognitive. Chaque personne étant différente, avec des émotions différentes, et une façon de les exprimer (ou pas) différente, le défi n'est pas d'apprendre mais d'appliquer ce qu'on a appris. Et surtout de s'adapter à son interlocuteur en faisant preuve de cette fameuse flexibilité cognitive (= si j'interagis avec X ce n'est pas la même chose qu'avec Y, et Y présente lui-même des variations émotionnelles dûes à la fatigue ou autre = si un truc l'indiffère le matin le même truc peut salement le vexer 4h plus tard = je suis perdu(e)).Artelise a écrit :Il ne fait pas de doute pour moi, que si il est possible d'apprendre à décrypter les émotions des autres via leur langage corporel, il doit être également possible d'apprendre à décrypter leurs mots sur un forum pour comprendre ce qu'ils cherchent à nous dire. Maintenant, j'attends tes sources.
La question est bien plus compliquée que ça, déjà parce qu'il y a une raison pour laquelle les autistes ne regardent pas d'instinct les gens dans les yeux (dès la naissance) et aussi parce que même si une personne autiste est capable de regarder dans les yeux, connaître les codes sociaux et analyser les situations, il y a certaines caractéristiques neurologiques qui font qu'il/elle aura souvent compris la situation à peu près 1h après le départ de son interlocuteur.Artelise a écrit : ↑mardi 25 septembre 2018 à 20:41 Qu'un autiste ne parvienne pas à regarder les autres dans les yeux, manque ainsi des informations qui pourrait lui être précieuses pour comprendre son interlocuteur et éprouvent en voie de conséquence d'énormes difficultés à communiquer, je le conçois tout à fait.
Des sources sur quoi? De quoi tu parles exactement?J'attends toujours tes sources.
Clairement, non.Et on parle bien de la même chose.
La différence c'est que tu crois comprendre que je dis que c'est facile.
C'est ça oui. Et récemment, j'ai évité par un heureux hasard de demander franco à une femme si son fils était mort, parce qu'elle a dit plusieurs fois "il n'est plus là", que ça peut signifier mille choses, et que je ne comprenais pas du tout alors que j'en avais besoin pour discuter avec elle (et pour faire mon travail).Il n'en reste pas moins que s'il veut montrer un minimum de respect pour les autres (le respect ça s'apprend, qu'on soit autiste ou pas !), il pourra toujours faire l'effort d'apprendre deux ou trois astuces qui devrait lui permettre d'éviter les bourdes les plus communes.
Oui, et surtout, c'est bien de citer Attwood à tort et à travers, mais j'aimerais bien savoir combien de psys français il a formé à ses méthodes, et combien d'enfants et surtout adultes en profitent. LOL.hazufel a écrit :Si la plasticité neuronale est d’autant plus efficiente qu’on est petit, il n’en reste pas moins que les méthodes de remédiation servent à apprendre à encore plus compenser.
Pour passer le plus inaperçu possible...
Ça, c'est un phénomène (de défense) auquel toute personne recourt : la relativisation (souvent sous forme de minimisation). On relativise pour ne pas trop souffrir (du moins à court terme). On pourrait éventuellement parler de "déni fractionné" : à force d'accumulation, le "déni fractionné" s'approche quand même de 1, et fait alors ses ravages (la dissonance qu'on minimisait éclate comme un élastique).Aeryn a écrit :Mais je suis surprise par la majorité des réponses qui tendent à laisser penser que personne ne voit le problème.
Ne pas croire qu'il y a que deux solutions, à savoir le conformisme et l'anticonformisme, me semble un des défis les plus "simples", à côté des défis cognitifs autrement plus compliqués. Ne pas avoir une pensée manichéenne.Jean a écrit :sans ressentir la nécessité de le contredire...
Chus d'accord avec toé. C'est pô évident, ni avec le langage non verbal, ni avec le langage verbal. Les implicites sont partout. Ce sont comme des vides juridiques, à la fois parfois désagréables à la fois nécessaires. Désagréables car ils entretiennent un certain flou. Nécessaires, car l'absence de flou amènerait à un déterminisme totalitariste (de la pensée et du langage). Je brandissais souvent la métaphore du château de cartes... je brandirai désormais souvent la métaphore de la balance qui tient sur des balances qui, elles-mêmes, tiennent sur d'autres balances... Juggling with many balls on many threads. Jonglant avec nombreuses balles sur de nombreux fils. Pas faciles, les coordinations sensorimotrices et cognitives !!!Artelise a écrit :Certaines tournures de phrases considérées comme simplement honnêtes et directes par certains pourront être ressenties comme étant rudes et discourtoises par d'autres.
Ça, c'est une difficulté à ne pas négliger, comme j'ai pu remarquer avec diverses personnes autistes, qui oubliaient le temps (au point, si je ne leur rappelais pas l'heure, d'oublier de penser au dernier train... ; pouvez dormir à l'hôtel, mais c'est plus dispendieux, mets-en ! T'es riche comme un ancien conseiller fédéral suisse ?Artelise a écrit :Il y a le facteur "temps"
Il y a aussi un espace de travail Slack. Par contre, celui-ci est réservé à des personnes spectro-autistes (surtout recommandées ou rencontrées en face à face). Le but n'est pas de maximiser le nombre de personnes, mais de promouvoir les rencontres et les échanges. Bon, maintenant, la plupart des personnes qui y sont présentes sont de Suisse romande. J'en suis le "propriétaire" - c'est moi qui invite les adresses électroniques (et qui en éjecte éventuellement).Benoit a écrit :Comme tu ne l'as pas mentionné, je rajoute qu'il y a un discord
Ouaip. Il me semble que... les processus devront toujours être entraînés et entretenus, tandis que les informations s'installeront sans obstacles si les processus ne sont pas entretenus. Dynamisme, quand tu nous manques ! Dont les processus d'apprentissage ! Dont les représentations !hazufel a écrit :On pourra toujours lire autant de guides des codes sociaux qu'on veut, nos connexions neuronales n'évolueront pas au point de saisir les attentes des autres, les implicites, l'humour, ni ce que l'on doit renvoyer pour paraitre "acceptable".
Hmmm... maudits cerveaux fermés à la différence ! [Je ne parle pas forcément des personnes spectro-autistes. Mais surtout des personnes accompagnant / avoisinant des personnes autistes. La réactivité fermée de celles-ci entraîne, par enchaînement, une réactivité des personnes visées. L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne. Couper les ponts non plus si on peut en construire d'autres.freeshost a écrit :Si vous trimez dans l'espoir de ne plus avoir à trimer, vous avez déjà perdu la guerre.[Bien sûr, nous devons lutter pour nos droits. Mais une fois ceux-ci acquis, nous devons encore lutter pour leur maintien, leur respect, leur application.]
Tes propos me font justement penser au fait qu'"il ne faut jamais miser tout sur une seule carte" (en l'occurrence le forum ; ya pô qu'l'forum dans vie, mets-en !).alexis a écrit :Sur un forum d'accès gratuit, on ne trouvera "jamais" de conseil ou de réponse de professionnel. Sur le forum, c'est le temps de récréation entre patients
Mais on rame forcément toués dans même sens ? Si on s'fait m'ner en bateau, faut savoér nager ent'deux eaux ! Y en a qui rament, je rime. Y en a qui brament, j'les brime !Bubu a écrit :On est tous dans le même bateau,
+1Spoiler :
Comme bidouille, je n'avais pas compris exactement sur quoi (où?) les agissements était accusé (je le dit même dans mon premier commentaire) en effet je ne lis très peu les présentation et d'autres sujets sur le forum (pas que ça ne m'intéresse pas mais étant dyslexique je met beaucoup de temps à lire donc je me cantonne qu'a certains sujets).Mais je suis surprise par la majorité des réponses qui tendent à laisser penser que personne ne voit le problème.
Ouais, ce que tu écris, c'est la tâche exclusive des personnes en situation de handicap de se démerder parce que les autres n'en ont pas, tu le penses vraiment ou bien ?C'est comme si une personne aveugle s'asseyait dans un coin et renonçait au moindre mouvement parce qu'elle est aveugle.
Comme si une personne sourde renonçait à toute communication avec les autres, parce qu'elle est sourde et que pour communiquer avec les autres, il faudrait fait l'effort d'apprendre le langage des signes.
Comme si une personne atteinte de psoriasis renonçait aux soins qu'on lui propose en se disant que de toute façon, puisque ça ne se guérit pas, les soins sont du temps perdu.