Bonjour,
Mon fils vient de rentrer en collège Ulis 6e, l'équipe est super et pourtant mon fils se sur adapte en permanence ce qui provoque une forte décompensation le soir et le weekend (augmentation de tics douloureux, irascible...).
Je ne veux pas que l'équipe se vexe si je suis maladroite en expliquant que c'est parce qu'il se force à rentrer dans le moule qu'il explose le soir.
Si je suis inquiète c'est qu'en élémentaire (fin CE1) mon fils s'automutilait et à frôlé la phobie scolaire pour les mêmes raisons. Pendant 2 ans il a à peine progressé car il faisait énormément de pauses.
Je ne sais quoi mettre en place pour éviter un"burn out" car déjà ils adaptent et il n'a pas cours le mercredi matin.
Mais je sais que tout est source de stress pour lui : trajet du matin, récréation où il est souvent seul...
Avez-vous connu ce genre de situation?Comment aider mon fils à ne pas aller au bout de ses forces pour rentrer dans le moule ?
Sachant qu'il est incapable d'identifier lui même ses limites.
À propos de la suradaptation
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À propos de la suradaptation
Maman solo de deux enfants : ado fille en 1ere et jeune garçon aspie en 6e Ulis.
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Re: À propos de la suradaptation
Bonjour,
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
D'avance merci ...
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Penser aussi à une petite présentation dans la section idoine ...Spoiler : Pour modifier la signature :
D'avance merci ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: À propos de la suradaptation
Bonjour,
Signature modifiée.
Bonne journée
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Re: À propos de la suradaptation
Bonjour
il pourrait peut-être être atténué par le port d'un casque (ou oreillettes) à réduction de bruit active.
Voir : Vos avis sur les casques atténueurs de bruits
Si le bruit durant le trajet est une des causes du stress ressenti pendant le trajeteclipse71 a écrit :…tout est source de stress pour lui : trajet du matin,…
il pourrait peut-être être atténué par le port d'un casque (ou oreillettes) à réduction de bruit active.
Voir : Vos avis sur les casques atténueurs de bruits
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Re: À propos de la suradaptation
Bonjour eclipse71,
Peut-être que lui donner l'occasion de rencontrer d'autres personnes autistes de son âge (environ) lui permettrait de ne pas autant éprouver le besoin de compenser qu'à l'école, tout en n'étant pas seul. Ce serait une bulle qui lui donnerait la possibilité de faire l'expérience d'un autre état d'être.
J'avance cette idée en lien avec ma propre expérience car j'ai constaté que je compense moins quand je suis à des rencontres avec des personnes autistes (mais ce n'est pas systématique). Je le vois car après je ne suis pas aussi fatiguée pendant aussi longtemps.
Un autre truc que je fais, par rapport à la surcharge sensorielle et émotionnelle, est un rituel. Je crie silencieusement quand je rentre à mon domicile, cela me permet d'évacuer les tensions psycho-corporelles, d'"écoper ma barque" qui a pris l'eau pendant la journée. Ça me donne chaud, après, je prends un bain ou une douche fraiche/froide. Ça me fait du bien. Je ne pense pas que ce soit un truc spécialement pour autiste.
J'ai assisté à une conférence de Josef Schovanec récemment, il a mentionné la guitare comme pratique qui peut plaire aux personnes autistes un peu hyperactives. Pourquoi pas cette piste également ?
Par rapport à ta crainte d'être maladroite avec l'équipe du collège, je dirais de quand même leur dire les faits, exactement comme tu l'as écrit. Et sans oublier, si j'ai bien compris, que c'est leur travail de créer des conditions adaptées pour ton fils, afin qu'il se sente bien et inclus.
Et je voulais finir en te faisant un signe
Peut-être que lui donner l'occasion de rencontrer d'autres personnes autistes de son âge (environ) lui permettrait de ne pas autant éprouver le besoin de compenser qu'à l'école, tout en n'étant pas seul. Ce serait une bulle qui lui donnerait la possibilité de faire l'expérience d'un autre état d'être.
J'avance cette idée en lien avec ma propre expérience car j'ai constaté que je compense moins quand je suis à des rencontres avec des personnes autistes (mais ce n'est pas systématique). Je le vois car après je ne suis pas aussi fatiguée pendant aussi longtemps.
Un autre truc que je fais, par rapport à la surcharge sensorielle et émotionnelle, est un rituel. Je crie silencieusement quand je rentre à mon domicile, cela me permet d'évacuer les tensions psycho-corporelles, d'"écoper ma barque" qui a pris l'eau pendant la journée. Ça me donne chaud, après, je prends un bain ou une douche fraiche/froide. Ça me fait du bien. Je ne pense pas que ce soit un truc spécialement pour autiste.
J'ai assisté à une conférence de Josef Schovanec récemment, il a mentionné la guitare comme pratique qui peut plaire aux personnes autistes un peu hyperactives. Pourquoi pas cette piste également ?
Par rapport à ta crainte d'être maladroite avec l'équipe du collège, je dirais de quand même leur dire les faits, exactement comme tu l'as écrit. Et sans oublier, si j'ai bien compris, que c'est leur travail de créer des conditions adaptées pour ton fils, afin qu'il se sente bien et inclus.
Et je voulais finir en te faisant un signe
Diagnostiquée Asperger en Janvier 2016 à 35 ans
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Re: À propos de la suradaptation
Merci.
A minicil : merci pour ce partage d'expérience.
Pour l'instant mon fils semble hermétique à toute technique de relaxation (il semble intégrer la théorie mais n'arrive pas à pratiquer pour se détendre. Ce qui m'inquiète le plus c'est qu'il devient de plus en plus parano (imagine qu'on va l'embêter où se moquer alors que jusqu'à maintenant il n'a pas subi de moqueries).
De plus il anticipe tellement l'échec potentiel que toute activité, même ludique, devient angoissante.
J'attend une place dans un groupe d'habileté sociale.
Il a besoin de s'occuper mais il ne supporte pas le regard de l'autre et préfère donc rester en famille.
J'espère qu'il va sympathiser avec un ou une camarade de l'ulis histoire de sortir un peu du cercle familial.
A minicil : merci pour ce partage d'expérience.
Pour l'instant mon fils semble hermétique à toute technique de relaxation (il semble intégrer la théorie mais n'arrive pas à pratiquer pour se détendre. Ce qui m'inquiète le plus c'est qu'il devient de plus en plus parano (imagine qu'on va l'embêter où se moquer alors que jusqu'à maintenant il n'a pas subi de moqueries).
De plus il anticipe tellement l'échec potentiel que toute activité, même ludique, devient angoissante.
J'attend une place dans un groupe d'habileté sociale.
Il a besoin de s'occuper mais il ne supporte pas le regard de l'autre et préfère donc rester en famille.
J'espère qu'il va sympathiser avec un ou une camarade de l'ulis histoire de sortir un peu du cercle familial.
Maman solo de deux enfants : ado fille en 1ere et jeune garçon aspie en 6e Ulis.
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Re: À propos de la suradaptation
Il a besoin de s'occuper, seul ? Si oui, n'allons pas le forcer à s'occuper avec d'autres personnes.
Continuons d'être patients avec lui, en lui donnant des outils, avec lesquels il fera connaissance à son rythme, dans son monde, sans être sous pression, sans forcément être observé.
Ménageons-lui des périodes (éventuellement plus nombreuses) de pause.
Ou Dunning-Kruger ?
En ce qui me concerne, pour les apprentissages [surtout conceptuels] je constate que lire tout seul un gros livre (ou un gros fichier pdf), avec du langage verbal, et éventuellement des illustrations, me va beaucoup mieux que regarder une vidéo. Le gros livre (ou le gros fichier), il est bourré de détails ; je peux le lire à mon propre rythme ; il est bourré d'exercices pour me faire la main... le cerveau.
En autant que je peux, j'apprends sans enseignant. [J'en ai quand même besoin pour les activités sensori-motrices, où la personne professionnelle contrôle et corrige mes gestes techniques, histoire que je n'acquière pas de mauvaises habitudes.]
Je préfère apprendre des savoirs et des savoir-faire plutôt que me lancer dans une course effrénées aux diplômes.
Les savoir-faire (manuels, cognitifs, etc.) doivent être entretenus. Les diplômes sont l'illusion qu'ils ne doivent pas l'être.
Continuons d'être patients avec lui, en lui donnant des outils, avec lesquels il fera connaissance à son rythme, dans son monde, sans être sous pression, sans forcément être observé.
Ménageons-lui des périodes (éventuellement plus nombreuses) de pause.
La pression des autres (de l'école, des personnes enseignantes, etc.) ou du perfectionnisme (ou les deux) ?eclipse71 a écrit :De plus il anticipe tellement l'échec potentiel
Ou Dunning-Kruger ?
Je ne sais pas pour lui. Mais, pour moi, le côté ludique, dans les apprentissages, est souvent pas nécessaire. Et pourtant, je dois m'y faire, avec les élèves [non autistes] à qui je donne des cours d'appui individuels en privé ; je "dois" ludifier, gamifier. [Bon, peut-être que faire des exercices, ce qui m'est aussi nécessaire, est une forme de ludification (appelée entraînement). Mais il me semble que j'ai moins besoin de rendre l'exercice narratif, de créer une histoire (storytelling) que les personnes non autistes pour m'intéresser à la matière. C'est peut-être lié aussi au fait que je me suis souvent moins intéressé aux fictions qu'aux ouvrages scientifiques.]eclipse71 a écrit :même ludique
En ce qui me concerne, pour les apprentissages [surtout conceptuels] je constate que lire tout seul un gros livre (ou un gros fichier pdf), avec du langage verbal, et éventuellement des illustrations, me va beaucoup mieux que regarder une vidéo. Le gros livre (ou le gros fichier), il est bourré de détails ; je peux le lire à mon propre rythme ; il est bourré d'exercices pour me faire la main... le cerveau.
En autant que je peux, j'apprends sans enseignant. [J'en ai quand même besoin pour les activités sensori-motrices, où la personne professionnelle contrôle et corrige mes gestes techniques, histoire que je n'acquière pas de mauvaises habitudes.]
Je préfère apprendre des savoirs et des savoir-faire plutôt que me lancer dans une course effrénées aux diplômes.
Les savoir-faire (manuels, cognitifs, etc.) doivent être entretenus. Les diplômes sont l'illusion qu'ils ne doivent pas l'être.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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