Salut, la compagnie,
En discutant avec d'autres personnes spectro-autistes de la série The Good Doctor, une a dit que sa série préférée (en fidélité du spectre autistique) était Chicago Med. [Bon, l'article Wikipecia francophone ne parle même pas du spectre autistique.]
Je ne l'ai pas vue.
Des personnes parmi vous l'ont-elles vue ? Qu'en pensent-elles ?
[Série] Chicago Med
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
[Série] Chicago Med
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Passionné
- Messages : 371
- Enregistré le : jeudi 18 décembre 2014 à 11:30
Re: [Série] Chicago Med
Oui je l'ai vue, j'apprécie les séries médicales.
Le médecin en question est un des personnages d'une saison (pas la 1ère) donc il faut avancer dans la série pour le voir.
Au sujet de l'autisme, le personnage du chirurgien est très bien présenté, ça fait humain et pas une checklist du DSM. L'acteur est semble t-il connu et il joue extrêmement bien.
Par contre lorsque l'on avance dans la connaissance du personnage, l'histoire prend une tournure pro-cure; le chirurgien se soumet d'ailleurs à une stimulation transcranienne (il me semble de mémoire que c'est cette pratique) et le gars trouve ça fascinant, il commence à mieux comprendre les mécaniques relationnelles. L'effet est éphémère. A un moment toutefois, l'effet l'empêche d'être l'excellentissime chirurgien qu'il était car il éprouve une sorte de crainte pour le patient, il est dans les émotions et est incapable de prendre une décision. Le discours des scénaristes se veut relativisé, je pense, sur la notion de traitement.
Je connais l'usage de la pratique pour le traitement des TOC très sévères (ultime recours) dans la vraie vie mais peut-être que comme c'est une fiction les scénaristes l'ont "inventée" pour faire du show.
N'hésitez pas à regarder la série si vous appréciez le genre.
Pour ma part je trouve que la meilleure façon de représenter l'autisme à Hollywood c'est qu'il y ait des personnages qui fassent partie intégrante d'une série ou d'un film dont le sujet principal n'est pas l'autisme. Ca fait du gars ou de la fille autiste avant tout une personne, dont il se trouve qu'il/elle a la particularité d'être autiste. Ca rend la présence naturelle.
Quand on commence à en être là c'est qu'on évolue et qu'on s'éloigne de la grosse caricature.
Le médecin en question est un des personnages d'une saison (pas la 1ère) donc il faut avancer dans la série pour le voir.
Au sujet de l'autisme, le personnage du chirurgien est très bien présenté, ça fait humain et pas une checklist du DSM. L'acteur est semble t-il connu et il joue extrêmement bien.
Par contre lorsque l'on avance dans la connaissance du personnage, l'histoire prend une tournure pro-cure; le chirurgien se soumet d'ailleurs à une stimulation transcranienne (il me semble de mémoire que c'est cette pratique) et le gars trouve ça fascinant, il commence à mieux comprendre les mécaniques relationnelles. L'effet est éphémère. A un moment toutefois, l'effet l'empêche d'être l'excellentissime chirurgien qu'il était car il éprouve une sorte de crainte pour le patient, il est dans les émotions et est incapable de prendre une décision. Le discours des scénaristes se veut relativisé, je pense, sur la notion de traitement.
Je connais l'usage de la pratique pour le traitement des TOC très sévères (ultime recours) dans la vraie vie mais peut-être que comme c'est une fiction les scénaristes l'ont "inventée" pour faire du show.
N'hésitez pas à regarder la série si vous appréciez le genre.
Pour ma part je trouve que la meilleure façon de représenter l'autisme à Hollywood c'est qu'il y ait des personnages qui fassent partie intégrante d'une série ou d'un film dont le sujet principal n'est pas l'autisme. Ca fait du gars ou de la fille autiste avant tout une personne, dont il se trouve qu'il/elle a la particularité d'être autiste. Ca rend la présence naturelle.
Quand on commence à en être là c'est qu'on évolue et qu'on s'éloigne de la grosse caricature.
TSA