Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
brainst0rming a écrit :Par contre, j'avais, semble t'il, un très fort caractère, très affirmé et assumé. J'avais un tempérament de meneuse donc quand je devais être suiveuse, ça collait de suite beaucoup moins avec les autres. J'étais une fonceuse et j'étais sur tous les coups avec mes copains d'ailleurs. J'étais aussi incroyablement têtue, si j'avais dit "non" ou que je ne comprenais pas une chose dont l'explication ne m'était pas claire, là, on ne pouvais rien tirer de moi au point que je puisse en devenir quasi mutique. J'avais aussi une capacité à "couper" avec une facilité déconcertante avec les gens qui m'avaient déçue, trahie ou fait du mal. Mais en soi, rien dans mon comportement n'a jamais vraiment posé question. Je passais rarement inaperçu, mon fort caractère et ma "présence" sortaient du lot, mes capacités scolaires aussi (sans réel travail fourni), mais rien ne semblait bizarre.
Dans le livre d'Attwood il dit que l'une des 4 stratégies d’adaptation d’un aspie qui s’ignore est le déni et l’arrogance. Alors que ce soit cette stratégie ou une autre, et sans dire que ça te correspond pleinement, je pense qu’on peut trouver tout un tas de nuances.
Quand tu mènes, forcément les autres suivent tes règles, mais quand tu dois suivre les règles des autres, ça pose problème, c’est cohérent. http://www.crditedme.ca/wp-content/uplo ... 4strat.pdf
Le fait de pouvoir « couper » est notamment décrit par Alexandra Reynaud dans « Asperger et fière de l’être », note qu’elle est aspie et HQI, et sonne un tantinet arrogante .
Très intéressant ce sujet pour moi qui ait de gros soupçons sur une nana que j’avais rencontrée et qui a justement coupé avec moi pour une incompréhension sans importance.
Comme le dit Anthea :
Anthea a écrit :Soit une chose est bien/une personne gentille, soit c'est mal/une personne mauvaise. Il n'y a pas de nuances avec moi, soit blanc, soit noir.
Ca ça me parle aussi :
Anthea a écrit :Je n'ai jamais compris les gens en-dehors de ce milieu et depuis l'enfance, j'imite les gens, pensant qu'en faisant comme eux, je finirai par m'intégrer. L'illusion marche un temps, quelques jours, semaines, puis sans prévenir, les actes de violence ou l'ignorance pleuvent, sans avoir vu de signes avant-coureurs.
La nana dont je parle m’a invité en week-end chez elle, sans me dire qu’elle était en couple, et alors que je lui avais avoué un coup de coeur par le passé. Cette invitation m’a logiquement induit en erreur, me faisant espérer la possibilité d’une réciprocité de cet intérêt sentimental, alors que de sa part c’était visiblement tout simplement de la gentillesse, mais elle ne s’est pas rendu compte de l’ambiguïté de cette invitation, et quand elle a compris que j’avais espéré une relation, la confiance était brisée, de personne gentille j’étais devenu une personne mauvaise et elle m’a rayé de sa vie.
De son côté, elle m'a perçu comme mauvais, mal-intentionné, alors que je souhaitais être son ami plus que tout, et si en plus on pouvait sortir ensemble c'était encore mieux.
Alors sans parler d’incompréhensions basées sur un coup de coeur, dans ton cas il y a peut-être des incompréhensions de moindre mesure qui ont pour origine ces incompréhensions des codes sociaux (bien que les « amitiés » des NT semblent parfois/souvent bien fragiles/précaires, et que finalement celles des aspies, basées sur les intérêts communs, ne semblent pas moins solides).
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
Perso j'ai 36 ans et lorsque j'étais enfant j'étais quasi tout le temps mutique. Mais complètement si je peux dire. Dès que je mettais un pied hors de la maison plus un son ni un regard vers qui que ce soit. Et personne, absolument personne n'a rien remarqué !
Ma mère : "oh tu étais bizarre, sauvage, tu n'aimais pas les gens, comme ton père quoi".
Au collège je ne répondais même pas au profs.
JAMAIS aucun d'entre eux n'a alerté qui que ce soit. C'est fou ! ! !
J'étais seule, ne parlais pas, au fond de la classe.
Chez moi, j'étais une tyran. Je voulais tout contrôler et je faisais des crises quotidiennement.
J'ai le souvenir d'une enfance chaotique, où mourir aurait été une belle option...
Je précise que je ne suis pas diagnostiquée aspie mais que je me suis uniquement auto diagnostiquée pour le moment.
Alors je ne suis pas diagnostiquée Asperger...encore, je suis encore en quête d'informations sur le sujet.
Concernant ma jeune enfance...et bien, je n'ai que très peu de souvenirs (je crois que je n'ai qu'un souvenir de maternelle : lorsque j'ai fait une poupée en tissu en classe, je m'en souviens parce que je l'ai assortie à mon oreille cassée qui avait eu droit à un magnifique fil vert). Par contre, ma mère m'a dit que lors de ma première année de maternelle, l'enseignante m'a contrariée et me forçait à écrire de la main droite ... et donc je ne voulais plus aller à l'école (je ne m'en souviens pas en tout cas, mais je sais que maintenant il m'est impossible d'écrire de la main gauche...mais à côté de ça, je vais pouvoir me saisir d'objets de façon instinctive de la main gauche). En dehors de ça, et bien, j'étais assez timide à l'extérieur de la maison.
En élémentaire, et bien là aussi j'ai des trous...je ne me souviens pas de mon premier CP (enfin, de la première partie de mon CP puisque j'ai dû quitter l'école pendant le reste de l'année, depuis décembre je crois), si ce n'est que je trouvais les histoires du manuel de lecture ridicules (le gamin du livre mettait de la confiture partout de façon délibérée...je ne comprenais pas). Ensuite, mon deuxième CP, je m'en souviens bien...j'adorais ma maîtresse ! Elle était impressionnée par les petits poèmes que j'écrivais, elle trouvait que j'avais un vocabulaire très riche. Toutefois, malgré le fait que j'étais une excellente élève, que je m'ennuyais parce que je terminais avant les autres et bien ils ne m'ont pas fait passer directement en CE1 (en fait, lors de mon inscription, ils avaient dit que si j'avais le niveau, ils me feraient passer en CE1) ... et franchement, je ne trouvais pas cela juste. Selon eux, je faisais trop "bébé" ... tant niveau taille que par la timidité (ils avaient peur que je me fasse marcher dessus).
J'ai de nouveau déménager en CE1, et je ne me souviens pas de cette école (si ce n'est que mon immeuble était dans l'école). J'ai de nouveau déménagé en CE2 (oui, j'ai beaucoup déménagé) et j'adorais l'endroit où j'étais. J'y suis restée jusqu'à ma 6 ème. J'avais des amis ... deux amies, mais l'une d'entre elles a déménagé lorsque j'étais en CM1, et je m'entendais assez bien avec quelques garçons. Dans la cour de récréation, mon comportement dépendait de beaucoup de choses, je pouvais très bien jouer avec les autres à la corde à sauter (et tout le monde y jouait, même les garçons) ou bien aux billes (pareil, tout le monde y jouait) que rester dans mon coin à lire...et pendant mon année de CM1, faire des exposés durant les temps de récréation !
Au collège, j'avais toujours mes deux amies (ah oui, mon amie qui avait déménagé avait juste changer d'école donc nous nous étions retrouvées au collège) mais c'était différent...l'une d'entre elles commençaient à s'intéresser aux garçons, à la mode, et tout le tralala ... Mon autre amie était plus "comme moi", on pouvait passer nos après-midi avec nos lapins.
Le reste du collège (et là encore j'en ai fait plusieurs), j'étais assez seule. Lorsque je ne l'étais pas, j'étais surtout avec les autres enfants "rejetés" ... et puis de toute façon, je les trouvais vachement plus intéressants que les autres.
En seconde, ouille...la copine que j'avais s'est peu à peu intégrée à d'autres groupes et je sentais que je n'y avais pas ma place...j'avais la sensation de boucher des trous, de suivre comme un petit toutou et j'ai décidé de m'isoler lorsque j'ai vu ce petit groupe de filles faire demi tour à ma vue (mais genre, elles m'ont vue, elles se sont mises à courir).
En 1ère, c'était beaucoup mieux. Encore une fois, je me suis tournée vers quelqu'un de différent...je l'aidais pas mal, surtout au niveau des déplacements (elle est aveugle). Je me souviens qu'elle m'a dit qu'elle me trouvait bizarre au début parce que je ne parlais pas beaucoup, que je semblais "froide" mais au final, elle a dit qu'en apprenant à me connaître, ce n'était pas du tout le cas. D'ailleurs, je me souviens qu'en Term (on était dans la même classe), les délégués avaient organisés un repas de classe (je ne suis jamais allé dans ces trucs, je ne comprends pas à quoi ça sert ... genre, on papote, on mange et tous les élèves sont soudés ? J'avais plus le sentiment que ça faisait dîner d'hypocrites) et des garçons lui avaient avoués qu'ils avaient peur de moi ! J'ai rigolé sur le coup...quand même, des grands garçons rugbyman qui ont de peur de moi (modèle réduit d'à peine 1m50) ... bon d'accord, j'avais une façon bizarre d'en regarder certains...mais en même temps, ils me faisaient ch.er avec leur Canteloup en cours de maths !!!!
Niveau scolaire, bah comme je l'ai dit, j'étais excellente en primaire, au collège ça allait relativement bien (j'étais excellentissime, dixit un prof, dans certaines matière même...particulièrement en histoire). Au lycée, je n'avais pas réellement de difficultés...mais disons que mes notes ont baissées vu que je me contentais de faire ce que j'avais jusque là : écouter en cours. Je n'ai jamais réussi à rester plancher à faire mes devoirs, ça m'ennuyait, un rien me déconcentrait (d'ailleurs, lorsque ma mère m'a inscrite en 5ème dans un nouveau collège, j'ai dit au CPE que je n'arrivais pas à me concentrer pour faire mes devoirs...il m'a dit : il faut faire des efforts !).
Sinon, je me suis intéressée à l'archéologie étant petite (aujourd'hui, je trouvais la raison de cet intérêt bizarre -et mignon : en fait, le fait que le "ch" se prononce "k" m'intriguais, j'ai cherché à comprendre pourquoi, et voilà...je voulais être archéologue, ahahaha).
En relisant en dialogue mon post, j'ai l'impression de ne pas être organisée, d'avoir zappé des choses...en tout cas, même si tout était plus facile en primaire, le secondaire c'est tout de même assez compliqué...puis même l'université et le monde pro... j'ai le sentiment que tout était plus facile quand j'étais petite ; je n'avais pas cette impression que j'ai parfois aujourd'hui d'aller vers les autres, d'accepter des repas au restos, de sortir le soir (ce que je ne peux pas faire, je suis bien trop crevée, et je crois que la dernière sortie que j'ai pu faire c'était...une soirée jeux de société chez des potes (que je ne vois plus d'ailleurs)...
Edit : Ah oui, je viens de me souvenir d'une chose. Lorsque j'étais petite (et il m'arrive encore parfois d'agir ainsi), j'avais tendance à jouer avec les billes d'une façon particulière : j'en faisais des personnages, les calots étaient les adultes et les billes étaient des enfants. Je m'amusais avec comme s'il s'agissait de figurines. D'ailleurs, très souvent je les rangeais deux par deux, par taille...bien sûr. Et d'ailleurs...bizarre quand j'y pense, je m'identifiais beaucoup aux fameuses billes chinoises (vu que j'en avais que deux ou trois, elles me représentaient le mieux puisque différentes). Mais je pouvais également faire cela avec d'autres objets (genre par exemple, les bâtonnets de glace, il y avait les tout minces et les plus enrobés...je faisais la même chose). Vous est-il déjà arrivé de détourner ainsi les objets ?
Vers mes 10 ans, je me suis également prise de passion pour les plans de maisons...enfin, je les dessinais plus particulièrement. J'inventais des agencements d'appartements, j'essayais également de réaliser des plans en 3D...bref, je pouvais passer mon après-midi à dessiner des plans (en fait, c'était ma principale occupation lorsque je n'écrivais pas).
Je m’interroge beaucoup ces derniers temps quant à certaines incompatibilités de mon enfance avec le syndrome d’Asperger. Quasiment pas de souvenirs avant la fin de l’école primaire, ce qui me complique la tâche...
J’ai été une enfant curieuse et dynamique, toujours à courir partout. Je comprends bien brainst0rming qui explique que c’est précisément la disparition du jeu sportif — physique, primitif — qui a révélé les difficultés de communication sociale. Lorsque mes camarades ont abandonné le football pour les conversations de préadolescence, j’ai été incapable de suivre. Confusion totale : je n’arrivais pas à participer aux discussions de groupe, je restais avec eux sans savoir quoi dire. Je ne comprenais plus rien. Courir, c’est beaucoup plus facile que parler.
Dès le début, en tout cas, j’avais un goût prononcé pour la solitude. Je ne recherchais pas la compagnie des autres enfants en-dehors de l’école, « inviter des copains » m’était un calvaire. Je passais énormément de temps dans ma chambre, avec ma ville de jouets et mes livres. J’avais déjà une sorte de monde personnel, qui n’a fait que se développer depuis.
Mes comportements autistiques n’étaient pas vraiment repérables. Jamais mes parents n’ont mesuré à quel point j’étais mal à l’aise avec les autres enfants et ils ne se sont pas inquiétés de me voir passer des heures à ajuster la position de mes jouets et à construire leurs histoires.
Pas de diagnostic.
25/03/19 : entretien d’anamnèse.
10/05/19 : évaluation de l’efficience intellectuelle.
27/05/19 : restitution du bilan psy → H. P. I. et « ensemble d’éléments indiquant la présence associée d’un possible T. S. A. ».
Au début, j'ai commencé à manifester l'autisme à 1 an peu de temps après la naissance de ma petite soeur. Je montrais des "régressions" (ne pas marcher sur les 2 pieds, tenir le biberon).
Après la séparation de mes parents, j'ai ressenti l'abandon et j'ai rejeté la faute sur ma mère, mon père me faisait des fausses promesses entre temps ce qui est l'une des raisons de pourquoi je suis dure avec les hommes aujourd'hui. En même temps mon père n'est que le seul à me montrer l'image initialede l'homme et il a échoué.
En maternelle tout allait presque bien, ma mère me disait tout le temps que j'ai été exposé aux écrans (l'un des facteurs qui rend les gens autistes soit disant) mais je ne crois pas que ce soit ça qui m'a rendu Aspie. . En maternelle, les seuls mauvais souvenirs que j'ai eu c'est la fessée déculottée devant tous les autres enfants c'était humiliant et en plus je ne sais plus pour quelle raison on m'a tapéet c'était pas son droit de le faire c'est pas ma mère enfin bref.
En primaire, c'est le plus difficile. Bizutages, agressions physiques par les maitresses (tirage de cheveux, traîner mon corps par terre pour me faire sortir de la classe, coups de classeurs sur la têtes) et sexuelles par des camarades de classes, naïveté à 100% envers des trucs bien tordus (jeux de mots à caractère sexuelle), moqueries et malgré que je me défendais contre les garçons (bien évidemment) on me punissais ils étaient plus petit que moi ces bouffons
J'étais discrète on pensait que j'étais timide à l'époque, on m'appelait "la gentille" "la fofolle" "la fille dans la lune". En classe j'étais distraite de ouf, je murmurais des chansons sans gènes je parlais fort. Quand j'apprécie une fille je lui caresse les cheveux (je ne suis pas lesbienne xD ), quand c'est un garçon je lui touche les cheveux, je jouais avec les mains des adultes.
À la cour de recré fallait pas me demander d'être mon ami, mon seul ami c'est mon imagination xD j'étais dans mon monde, j'avais pas besoin d'ami xD xD.
Pour conclure, sans mon isolement dû à l'autisme et ce monde où je me suis réfugié hors de ce monde où je vis. Je ne sais pas ce que je serais. Maintenant je m'assume. Si j'ai l'autisme asperger bah ça ne me dérange pas. Ma grande soeur l'a suspecté chez moi mais sans plus. Là j'essaie d'avoir un diagnostic mais oulalalala au secours!!! Mais bon courage à nous toutes les femmes aspies
Suspectée Asperger, non diagnostiquée, en recherche de diagnostic, perçue comme une personne normale.
J'ai fait une présentation mais elle n'est pas encore validée, cependant je me permets de poster car ce sujet m'a interpellé.
J'ai très peu de souvenirs de mon enfance, je sais qu'à l'école en primaire, j'étais souvent dans mon monde, la semaine à16H30 et surtout le Dimanche je ne devais pas manquer mes dessins animés préférés, Batman, Princesse Sissi, Starla et les joyaux magiques
J'avais très peu d'amies, les plus proches venaient souvent dormir le WE chez moi et vice-versa. Les anniversaires ma mère s'efforçait de m'en faire avec des sois disant amis, alors qu'en réalité elle invitait ceux qui se moquait de moi, je vous laisse imaginer l'ambiance, je n'osais rien dire puisque que ça lui faisait plaisir à elle et qu'elle espérait que j'obtienne plus d'invitation, évidement la seule fois ou j'ai été invité en dehors de mes deux meilleures amies, j'ai tué un hamster parce que je voulais savoir comment ça faisait de le serrer fort...
J'adorais me déguiser, jouer aux billes et les pogs, collectionner les petits Trolls de toutes les couleurs avec leur touffe de cheveux.
J'étais beaucoup dans la lune, je parlais avec mon ami imaginaire "Damien", puis je vivais mes rêves à travers lui, notamment DinseyLand Paris, j'étais fascinée par les princesses, les filles blondes au longs cheveux, comme quoi en grandissant je les aient pris en grippe
J'avais une phobie des poupées en porcelaines, ma mère en avait entreposée une dans le couloir, rien qu'à passer devant j'avais l'impression qu'elle m'observait. Et les poupées noires me faisaient pleurer...
Sinon la mode et le maquillage ne m'ont jamais intéressés plus que ça, j'adorais lire Tom-Tom et Nana. J’inventai souvent des histoire avec les objets du quotidien genre une bouteille de lait sans son bouchon ça voulait dire qu'elle était séparée de son amoureux...
A la période de l'adolescence, j'ai eu un intérêt pour les chevaux, je les dessinais, accrochais des poster partout, avait des figurines, des peluches et j'attendais le magasine avec impatiente. Puis un jour j'ai découvert Buffy contre les vampires, je collectionnais tout ce que je pouvais trouver sur Sarah Michelle Gellar, ma chambre et le couloir pour y accéder étaient tapissé de mon idole. Puis vint Harry Potter ou le même schéma se répétât !
J'ai eu ma période fée/nymphe/sirène, encore maintenant mais à plus petite dose, je jouait souvent avec mon chien dehors, dans la vallée à côté de ma maison, j'adorais la nature et jouer à la journaliste !
J'aimais beaucoup écrire des histoires, des poèmes, passer plus de temps à construire la maison idéale pour mes sims que pour faire les persos, les jeux vidéos surtout ceux de baston, Tomb Raider et Mario, c'était mon défouloir à moi
Voilà en gros, j'ai peut-être oublié des choses, mais c'est déjà un bon pavé
Lorsque le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Elle met plus de temps, mais finit toujours par arriver !Pas encore diagnostiquée, mais bientôt prête à franchir le pas.
" j'ai tué un hamster parce que je voulais savoir comment ça faisait de le serrer fort... "
T'inquiète pas, j'ai été PIRE que toi! J'avais un bébé hamster il a vécu seulement 1 an (il a pas "fait long feu" lui, il a pas vécu longtemps). Je lui ai fait prendre une petite douche à la manière humaine, je l'ai séché et mis dans sa cage. Sauf que malheureusement, la fenêtre était ouverte et vu qu'il avait froid devine quoi IL EST MORT D'HYPOTHERMIE oh la meurtrière irresponsable. La cage sentait pas bon et je l'ai découvert allongé, crispé sur la paille MORT QUOI! J'ai pleuré et on l'a enterré dans la colline près de chez moi. Depuis à chaque fois que je monte à la colline je regarde l'endroit où il a été enterré il s'appelait Hamtaro comme celui du manga. Il était le bébé de l'hamster de ma maîtresse de CP. J'ai su prendre soin de la mère mais pas du petit
Morale: Ne comptez pas trop sur moi et je ne suis pas prête à avoir des gosses hahha
"Sinon la mode et le maquillage ne m'ont jamais intéressés plus que ça, j'adorais lire Tom-Tom et Nana. J’inventais souvent des histoire avec les objets du quotidien genre une bouteille de lait sans son bouchon ça voulait dire qu'elle était séparée de son amoureux... "
Moi aussi le maquillage c'est beurk pour moi, on ne sait pas ce qu'il y a là dedans. Personnellement c'est une forme d'hypocrisie de se masquer avec du maquillage ça rend plus belle certes mais il faut pas non plus décevoir les personnes intéressées. Les mecs sont facilement dupés par la "beauté en plastique" (fausse beauté) des femmes ahhaha. Tom Tom et Nana c'est la base <3 ces gamins me faisaient penser à ma petite sœur et moi même . Je jouais avec mes doigts, je les faisais passer pour des chevaux et des personnes.
"J'aimais beaucoup écrire des histoires, des poèmes, passer plus de temps à construire la maison idéale pour mes sims que pour faire les persos, les jeux vidéos surtout ceux de baston, Tomb Raider et Mario, c'était mon défouloir à moi "
On a des points communs
Suspectée Asperger, non diagnostiquée, en recherche de diagnostic, perçue comme une personne normale.
Alor de mon enfance , j'ai très peu de souvenirs, sauf que l'on me disait que je parlais très peu, voir pas, j'étais quasiment mutique et je le suis encore, préférant écrire plutôt que de parler car au moins j'ai l'esprit plus clair et je n'oublie rien, alors qu'à l'oral, je me perds complètement, je panique et cela devient pire , je deviens mutique.
on m'a souvent dit que j'étais dans ma bulle. ma mère s'est toujours demandé pourquoi je n'avis jamais d'amie à inviter à la maison, et lorsqu'en primaire, je l'ai fait, personne n'est venu.
j'ai eu en école maternelle, une amie, seulement une que j'ai gardé jusqu'en CP , et elle a déménagé. j'étais dans les premières mais cela s'est dégradé en ce1 où j'ai détesté mon prof, c'était un homme et j'avais peur des hommes.
j'ai toujours été toute seule dans la cour et cela s'est aggravé au collège. j'étais sans arrêt collée aux basques de professeurs, préférant être sous leur coupes que de me lier avec les élèves de mon âge qui de toute manière me trouvaient bizarre et dont les discussions ne m'intéressaient pas du tout et de toute manière, je ne savais pas comment les aborder.
un jour, je collais tellement un professeur qu'elle m'a carrément hurlé dessus pour que je reste avec les autres élèves sans savoir qu'on me rejetait de toute manière et que c'était mission impossible pour moi. lorsque je me mettais dans un groupe lors d'un voyage scolaire, si j'étais intéressée pour acheter une bricole, le temps que j'achète cela, je me retournais et les autres camarades m'avaient déjà fait faux bond. rien à faire de la petite Helene!!
depuis toute petite, dès mes deux ans d'ailleurs, je souffre de trichotillomanie, et je m'automutile, me mords, me tape la tête par terre et contre les murs, m'arrache les cheveux. puis plus grande, j'en suis venue au rasoir ou autres objets coupant comme le scalpel. j'ai eu des dépressions dès mes 13 ans, et j'ai souffert régulièrement d'anorexie et j'ai compté que je faisais une phase d'anorexie tous les trois , quatre ans...
j'étais d'autant bizarroïde, que j'ai été abusée, maltraitée par de multiples abuseurs car je ne comprenais jamais ce qu'ils voulaient de moi et ce que je devais faire, et j'étais d'ailleurs trop petite pour comprendre ce qu'il m'arrivait et que cette chose portait le nom de viol. cela ne m'a pas aidé pour m'intégrer. mes premiers souvenirs de viols sont à mes 8 ans, âge où l'on a noté sur mon carnet de santé que j'ai des troubles de comportements.
depuis petite, je vis dans mon monde imaginaire où chaque personnage de séries télé étaient des personnes protectrices qui me prenaient sous leurs ailes. j'ai depuis toujours écris mon journal intime qui m'a d'ailleurs servi quand j'ai fait mon autobiographie et j'écris encore énormément. j'ai dévoré les livres et au lieu d'aller jouer dehors pour me faire des amies, je restais dans ma chambre pendant des heures à lire ou à faire de puzzles de 4000 pièces.
une autre passion, le chant, j'ai fait parti de plusieurs chorales et enfant, je passais mon temps à décortiquer les chansons , à tenté de comprendre le sens caché, à m'enregistrer avec ma sœur qui aimait cela aussi.
j'ai eu comme intérêts restreints celui de la géologie, j'dore les minéraux et lorsque j'en trouvais dans une carrière toute seule, je devenais complètement hystérique. j'avais un livre sur les minéraux et je décortiquais les lieux des gisements en France et lorsqu'on allait en vacances, je cherchais toujours si dans le lieu où j'allais il y avait des mines.
très tôt aussi, j'ai e la passion du dessin et des arts plastiques qui m'a amené à faire des études d'arts, à faire des expositions, à animer un atelier d'arts plastiques dans ma vie professionnelle, dans mon unique expérience professionnelle (que j'ai gardé plus de trois ans malgré une difficile intégration qui a duré presque deux ans) car dans les autres, je suis tombée systématiquement en dépression ou je ratais tous mes entretiens d'embauches ou sinon, j'étais vite envahie par les bruits ambiants et je saturais vite, et espérait que mon contrat se termine le plus vite possible tellement j'étais à bout.
bref que dire de plus. j'ai toujours aimé la piscine, j'ai fait de la natation synchronisée et de la piscine de mes 6 ans à mes 14 ans, et occasionnellement actuellement. j'adore l'eau et cela m'enveloppe et je me sens bien. j'ai du faire un ans e gymnastique petite mais j'étais tellement empotée et raide comme un manche à balai que je me suis retrouvée bonne dernière, je n'ai donc pas renouvelé l'expérience. je suis tellement maladroite que quand j'ai tenté le yoga, je ne comprenais rien aux mouvements et j'ai été tout de suite en difficulté. et je suis toujours aussi maladroite.
Depuis toute petite, j’ai mangé très lentement et des choses facile à manger, je ne supportais pas la viande rouge, la salade qui me collait au palais, et les spaghettis et j’ai même eu une période végétarienne. J’ai une sainte horreur de la viande que je mâchais pendant des heures et des heures à en avoir mal à la mâchoire, au grand désarroi de mon entourage qui ne comprenait pas pourquoi j’étais aussi longue à manger mais je ne sais pas si c'est typique de l'autisme ou pas ou si c'est parce que je n'aimais pas la texture. je suis même tombée en anorexie suite à ma période végétarienne, ne me nourrissant que de soupe ou bouillon.
maman bipolaire et pré diagnostiquée autiste, enfants, 1 avec un tsa et cyclothymique, Un autre enfant dysgraphique et un troisième tdah
Bon, j'ai pas de diagnostic mais j'étais :
- extrêmement dans la lune
- très désorganisé
- mou et très lent
- très peu réactif (de mon souvenir)
- avec un besoin de me balancer (dans les fauteuils, dans mon lit pour m'endormir, etc)
- comprenant très souvent de travers ce qu'on me disait
- ne sachant pas trouver un objet devant mes yeux
- écriture illisible avec des tâches partout
- tendance aux tics et TOC
Voilà, ce genre de choses qui énervaient profondément mes profs et mon entourage.
Je suis non diagnostiqué. Mon psychiatre pense que je peux être autiste. Pour le CRA, la procédure est tout juste entamée.
Je précise que je ne réponds pas à la question posée.
Il faudrait pour plus de clarté, se recentrer sur la question précise pour mieux coller à la question posée...
Spoiler :
ou changer le titre du fil de cette discussion
Je ne pense pas que cela aide vraiment la personne qui a lancé le fil de discussion ou qui que ce soit qui se poserait la même question, si peu de personne concernée ne donne son témoignage, au milieu de plein de choses intéressantes mais qui ne correspondent pas à la question clairement posée (qui apparaît pourtant sans ambiguïté aucune, facilement compréhensible).
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar." Antonio Machado
Sur la partie consultation, à la maternelle j'étais un peu suivi, mais ça reste complètement vague. J'ai demandé à ma mère ce que c'était, elle m'a dit deux choses contradictoires. D'un côté, elle a dit que c'était parce que je m'ennuyais, de l'autre que c'était parce que j'étais stressé. Bref, une femme me faisait faire du punching ball entre autre chose.
Sinon rien, pas de diagnostic ni de consultation d'aucune sorte (mais mon enfance c'est surtout les années 80, alors à l'époque les diagnostics, il n'y en avait pas tant que ça).
Et pour les interrogations de ma famille ? On m'a pas dit grand chose. Un jour mon père m'a avoué qu'il me pensait "taré" quand j'étais enfant (je m'excuse de la violence du mot utilisé, mais il me semble bien que c'était celui-ci).
Je suis non diagnostiqué. Mon psychiatre pense que je peux être autiste. Pour le CRA, la procédure est tout juste entamée.
Bonjour,
Alors moi je ne suis pas diagnostiquée, je sais pas si mon témoignage peut être utile en tout cas moi ça m'aide de vous lire, ça me fait remonter des souvenirs
D'après ma mère quand j'étais petite aucun autre adulte qu'elle ne pouvait me prendre dans ses bras sinon je faisais une crise.
J'étais globalement une petite fille sage (ma mère disait d'un air désespéré que j'étais timide...).
A la maternelle je n'arrivais jamais à faire la sieste avec les autres enfants, je faisais des puzzles à la place (d'ailleurs encore aujourd'hui je ne parviens pas à m' endormir aux côtés de quelqu'un)
On me disait souvent dans la lune.
La coiffeuse avait un mal fou à me couper les cheveux, je n'arrivais pas à me tenir droite (je me mettais à bouger ou à pencher la tête)
J'avais beaucoup de mal pour tout ce qui est exercice physique, équilibre debout (encore aujourd'hui c'est compliqué), motricité fine. Quand il fallait colorier un truc c'était une catastrophe je débordais de partout. Les lignes d'écriture pareil des vrais torchons. J'ai relu les bulletins y'a pas longtemps la maîtresse avait écrit que j'étais organisée dans ma tête mais beaucoup moins matériellement.
J'étais parfois très colérique, et il y a des évènements dont encore aujourd'hui j'ai honte: une fois j'étais énervée après une fille de ma classe et je l'ai mordu...Je m'enfermais à clé dans ma chambre parfois car les rapports avec mes parents étaient houleux.
A l'école ça a bien marché jusqu'à la fin de la quatrième, un peu moins après mais rien de catastrophique (je pense parce qu'on était moins guidés, il ne suffisait plus de répondre à des questions de manière exacte)
J'ai appris à lire très tôt, grâce à une imagerie de la lecture (je crois que c'est comme ça que ça s'appelait) que je réclamais toujours à ma mère
En 5 e j'étais nouvelle dans le college, un garçon m'a demandé si je voulais sortir avec lui, j'ai pas réfléchi j'ai dit oui. Ensuite il l'a dit à toute l'école tout le monde m'avait dit que je devais l'embrasser à telle heure à tel endroit. Du coup j'ai eu peur j'ai tout stoppé net et ensuite je suis sortie avec un garçon qu'à 21 ans.
Au collège j'avais la hantise des récréations, j'allais m'enfermer dans les toilettes mais une fois le directeur était rentré dans les toilettes et m'avait dit d'aller dehors, j'avais très honte. A la cantine je mangeait souvent toute seule et je détestais devoir supporter le regard des autres (et les profs qui passaient devant nous )
J'étais pas très attentive au monde environnant, je préférais en inventer un autre (par exemple quand j'avais dix ans et que j'ai pu m'asseoir à l'avant de la voiture mon père s'est rendu compte que je ne savais pas quelle route il fallait prendre pour rentrer à la maison alors que c'était une route qu'on prenait tous les jours)
Je crois que je triais un peu les objets aussi(par exemple les perles par taille et par couleur, ou les cds que je triais un jour par ordre alphabétique des chanteurs, le lendemain par date de parution...)
je passais beaucoup de temps à bricoler des trucs et à lire
Pré diagnostic TSA - février 2024 - réalisé par un binôme de neuropsychologues
Confirmé par un psychiatre en mars 2024
Bon, en fait je m'excuse. Je suis souvent dans la lune, et j'ai pas bien lu que c'était écrit "femmes asperger" dans le titre. Du coup, mon témoignage n'est pas valide, puisque je suis un homme.
Encore désolé. Je m'éclipse...
Je suis non diagnostiqué. Mon psychiatre pense que je peux être autiste. Pour le CRA, la procédure est tout juste entamée.
Je ne suis pas encore diagnostiquée, mais pour mes parents, famille et entourage proche à qui j'en ai parlé, ça ne fait aucun doute, certains étaient persuadés que j'étais autiste mais n'avaient jamais osé en parler, ça fait un peu un "choc" d'apprendre ça alors qu'on a eu l'impression d'être "normale" toute sa vie.
D'après ma famille j'ai des traits autistiques depuis ma naissance, mais c'était pas assez "flagrant" pour qu'ils mettent en place un diag. J'étais extrêmement sage, sociable avec mon entourage même si en retrait et moquée par les groupes d'enfants inconnus. A l'école j'étais très en avance, du coup ça n'a pas éveillé les soupçons, les équipes pédagogiques ont eu des soupçons de HQI dès la maternelle, mais c'est tout. En gros avec les autres je n'étais pas mutique, curieuse, très sociable avec mon entourage, mais j'avais du mal à communiquer avec des inconnus, surtout en groupe, je ne comprenais pas les codes, mais comme je n'étais pas mutique/agressive, mes parents ont juste pensé que j'étais "timide" "dans mon monde".
A la maison j'étais très facile à vivre, très calme, même bébé je ne pleurais jamais. Les seules choses qui ont un peu interpellé mes parents étaient mes rares crises uniquement après des gros événements avec plein de monde ou à l'entente de certains bruits (alarmes, bips d'objets, aspirateur, bain...), mes stéréotypies très nombreuses, et ma maladresse.
En bref, ils ne se sont pas posés de questions, étant née prématurément ils m'ont avoué récemment avoir toujours senti que qqc clochait sans me l'avoir dit. D'une part parce que jusqu'au collège j'étais bien plus en avance que les autres enfants, donc ils étaient un peu fiers, et d'autre part car ils pensaient que c'était un pb au cerveau dû à ma naissance compliquée, mais ils n'avaient fait aucun lien avec l'autisme car les signes n'étaient pas "extrêmes" non plus.
Femme, 24 ans, IDF. Diagnostiquée autiste en février 2019.