Vu que tu es en thérapie depuis des années, que dit ta psy de ce blocage interne ?PetitNuage a écrit :Ce sont seulement mes peurs qui m'ont fait cesser les relations dès le début.
Et mon questionnement porte justement sur ce blocage interne...
Célibat, choix subi
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Re: Célibat, choix subi
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Célibat, choix subi
Je me permets un double post, parce qu'ici je ne veux pas parler en
lieu et place de Petit Nuage. Donc, pour alimenter les réflexions ...
envers "quelqu'un". Mais imagine ne pas connaître ce genre de sentiment ?
Imagine être aveugle, entendre des gens parler entre eux des couleurs
merveilleuses qu'ils peuvent voir. Tu as conscience de quelque chose
qui existe pour la plupart des gens, qui leur fait du bien, qui est très
attrayant, qui fait carrément envie, mais dont la réalité t'échappe ...
Il y a certes des gens qu'on aime ou pas, ou plus ou moins, mais sans
arriver à distinguer de cas suffisamment particulier qui alors pourrait
constituer ce fameux sentiment amoureux dont il est question ici ...
Dans ce contexte (*), il apparait inutile d'attendre quelqu'un (pour qui on
ressentirait enfin cet hypothétique sentiment amoureux) pour envisager
de quitter le célibat, mais il devient logique de chercher quelqu'un dont
les attentes et la façon de percevoir le monde seraient compatibles ...
Est-ce que mon raisonnement paraît si "tordu" que ça ?
lieu et place de Petit Nuage. Donc, pour alimenter les réflexions ...
Ceci parce qu'il est évident pour toi d'identifier un sentiment amoureuxmisty a écrit :Je pense qu'une partie du malentendu pour moi se situe là, parce que je suis sûrement un 1er prix de niaiserie mais le choix de rester ou pas célibataire dépend justement du "quelqu'un" en question.
envers "quelqu'un". Mais imagine ne pas connaître ce genre de sentiment ?
Imagine être aveugle, entendre des gens parler entre eux des couleurs
merveilleuses qu'ils peuvent voir. Tu as conscience de quelque chose
qui existe pour la plupart des gens, qui leur fait du bien, qui est très
attrayant, qui fait carrément envie, mais dont la réalité t'échappe ...
Il y a certes des gens qu'on aime ou pas, ou plus ou moins, mais sans
arriver à distinguer de cas suffisamment particulier qui alors pourrait
constituer ce fameux sentiment amoureux dont il est question ici ...
Dans ce contexte (*), il apparait inutile d'attendre quelqu'un (pour qui on
ressentirait enfin cet hypothétique sentiment amoureux) pour envisager
de quitter le célibat, mais il devient logique de chercher quelqu'un dont
les attentes et la façon de percevoir le monde seraient compatibles ...
Est-ce que mon raisonnement paraît si "tordu" que ça ?
Spoiler : (*) :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Célibat, choix subi
Je suis assez étonné de lire ce genre de messages ici ! Pourquoi nier les difficultés de relations, quelles qu'elles soient ? Qu'est-ce qui te permet ce jugement ? Je n'ai lu pour ma part aucune jérémiade de la part de Petit Nuage, pas même de "prétexte autistique". Laisser entendre à une personne la cinquantaine passée que les obstacles aux relations qu'elle souhaiterait sont très probablement de son invention c'est fort, pareil pour faire d'aussi vives critiques sur sa façon de voir ou de désirer les relations, à ma connaissance il n'y a pas de vérité absolue en la matière et chacun est libre de vivre les choses comme il l'entend.Je ne comprends rien non plus à ces histoires de choix et de subir ou pas, parce qu'il n'est pas question ici de choisir une tente pour camper. Tu as 8 modèles en 6 coloris différents et basta. Là il est question d'avoir un être humain autre que soi dans l'équation: les possibilités sont infinies, et les déclinaisons de sentiments et d'émotions sont infinies aussi.
"Incapacité d'être en couple" et autres formulations approchantes, ça n'a aucun sens pour moi. Quand je te lis PetitNuage, je trouve tout contradictoire: tu parles de trouver quelqu'un qui "donnerait du sens à ta vie" (le genre de formulation que je trouve hyper-étouffante, déjà), et en même temps tu dis préférer rester seule... Je pense que faire le tri et réfléchir à ce que tu veux ou pas serait déjà plus urgent que de te questionner sur la possibilité d'imputer tes difficultés dans ce domaine à un éventuel autisme.
Ensuite, pour ce qui est du contact physique et cie, le sentiment amoureux implique qu'on parle de quelqu'un pour qui tu ressens un truc très fort, quelqu'un avec qui tu sens une connexion, et quelqu'un qui te bouleverse complètement. Ca n'arrive pas tous les 4 matins, et je ne vois pas le rapport avec les "prétendants" et autres termes employés.
Et en plus il y a plein de façons différentes d'être en couple, parce qu'il y a plein de gens différents. Les barrières je les vois surtout dans ton état d'esprit face à cette question. D'un côté tu parles de subir, et d'un autre tu ne sembles pas savoir ce que tu veux (normal puisque ça ne dépend pas que de toi).
Ce sujet revient sans arrêt, preuve que c'est vraiment un problème qui est là et bien là mais il faut faire attention à la façon dont on envisage ces difficultés là (aussi). Je n'ai pas pu m'empêcher d'intervenir parce que j'en ai assez de lire les mêmes jérémiades sans arrêt, et aussi que je trouve que le "prétexte autistique" est utilisé à tort et à travers. Je ne nie pas les difficultés rencontrées par les personnes autistes sur ce point (je serais mal placée vu le lot que j'ai eu et ai), et voudrais éviter de donner des leçons, simplement cette manie de tomber dans la facilité m'exaspère.
Il faut bien se souvenir aussi que plein de gens lisent le forum sans participer et qu'on ne peut pas savoir comment ils intègrent ce qui est exprimé. Alors moi aussi, je trouve que le danger de tomber ou faire tomber des gens dans l'"incel" est là et bien là. Et que ces jérémiades chorales n'apportent vraiment rien à personne, surtout pas aux gens concernés.
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Célibat, choix subi
Tu peux ranger ta rangée de smiley, il y a des gens qui recherchent des partenaires non-sexuels et qui trouveraient leur enchaînement douteux.PetitNuage a écrit :Sans compter ma peur du contact physique qui complique encore plus les choses
car si une relation en vivant chacun chez soi pourrait me satisfaire,
il faudrait de surcroit que l'autre accepte que la relation ne soit pas d'ordre charnel !
Si ta question relève d'un éventuel "verrou psychologique" qui empêche certains autistes d'avoir une relation physique, je pense que tu fais fausse route. Un tel verrou est de façon prépondérante d'ordre sensoriel.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Célibat, choix subi
C'est le contraire d'évident.Tugdual a écrit :Ceci parce qu'il est évident pour toi d'identifier un sentiment amoureux
envers "quelqu'un". Mais imagine ne pas connaître ce genre de sentiment ?
........
Si je vois plein de gens s'éclater en jouant au tennis ou aux jeux vidéo, ce qui me fait envie c'est de ressentir cet épanouissement, pas de jouer au tennis ou aux jeux vidéo. Si je ressens ça en faisant autre chose, je fais ces autres choses. Il ne me viendrait pas à l'idée de parler de "subir" le fait que je ne m'éclate pas en jouant au tennis ou aux jeux vidéo (s'il y en a qui ont compris mon charabia félicitations vous avancez de 10 cases, sinon désolée mais je ne pense pas que j'arriverais à expliquer mieux).Imagine être aveugle, entendre des gens parler entre eux des couleurs
merveilleuses qu'ils peuvent voir. Tu as conscience de quelque chose
qui existe pour la plupart des gens, qui leur fait du bien, qui est très
attrayant, qui fait carrément envie, mais dont la réalité t'échappe ...
Chercher pourquoi faire? Pour chercher une connexion que tu ne peux pas ressentir quelle que soit la personne (peut être parce que tu n'en a pas besoin, de ce type de connexion, parce qu'on est tous différents)?Dans ce contexte (*), il apparait inutile d'attendre quelqu'un (pour qui on
ressentirait enfin cet hypothétique sentiment amoureux) pour envisager
de quitter le célibat, mais il devient logique de chercher quelqu'un dont
les attentes et la façon de percevoir le monde seraient compatibles ...
Je n'en sais rien, et l'hypothèse que je sois juste une machine tout ce qu'il y a de plus basique qui marche en mode 0 ou en mode 1 et puis c'est tout n'est pas à exclure non plus.Est-ce que mon raisonnement paraît si "tordu" que ça ?
Je ne nie aucune difficulté, et je ne juge pas. Je parle de changer l'angle sous lequel on envisage les difficultés (que je ne nie pas, sinon je ne le ferais pas), pour aller vers une démarche qui me semble plus constructive.Ixy a écrit :Pourquoi nier les difficultés de relations, quelles qu'elles soient ? Qu'est-ce qui te permet ce jugement ?
Si ça doit être la quinzaine de la coquille d'oeuf sur la tête, eh bien soit. Je trouve ça dommage (+un peu dangereux à cause des tendances qui ont été évoquées) et je le dis. Je ne vois pas où j'ai parlé d'invention, énoncé une vérité absolue ou empêché qui que ce soit de vivre comme il l'entend. J'essaie d'apporter de l'aide à quelqu'un qui en demande, parce que je vois le sujet revenir sans arrêt sous ce même angle que je ne trouve pas du tout aidant concrètement, et je le fais à ma façon parce que je n'en ai aucune autre à portée de main. Si je m'en fous c'est peut-être mieux pour tout le monde, effectivement...
Modifié en dernier par misty le lundi 25 juin 2018 à 11:56, modifié 1 fois.
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Re: Célibat, choix subi
Pour réagir à ce que dit Tugdual, pour ma part, c'est plutôt cette démarche. J'ai du mal à envisager partir de la personne. Le choix de mon couple a été raisonné et réfléchi, et ça n'a rien à voir avec le fait d'avoir ressenti quelque chose de fort ou de cet ordre là envers quelqu'un en particulier. Je ne "crois"* d'ailleurs pas en l'amour qui est une construction culturelle il me semble (comparer la vision de l'amour dans différentes cultures aide à s'en rendre compte). Je vois dans l'amour un sorte de structure qui permet d'organiser la société et d'encadrer les désirs.
*Bien que croire ne soit pas le terme approprié, croire en l'amour reviendrait à croire en la justice, en la liberté, en ces notions abstraites qui pour moi ont toutes des racines concrètes, comme expliqué ci-après pour l'amour. Ce ne sont pas des croyances, mais des structures nécessaires, un peu comme des règles du jeu. Donc me demander si je crois en l'amour serait aussi absurde que de me demander si je crois au grand roque - je caricature.
*Bien que croire ne soit pas le terme approprié, croire en l'amour reviendrait à croire en la justice, en la liberté, en ces notions abstraites qui pour moi ont toutes des racines concrètes, comme expliqué ci-après pour l'amour. Ce ne sont pas des croyances, mais des structures nécessaires, un peu comme des règles du jeu. Donc me demander si je crois en l'amour serait aussi absurde que de me demander si je crois au grand roque - je caricature.
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Re: Célibat, choix subi
Pour moi ce qui est une construction culturelle c'est le couple, et pas le sentiment. Et ce qui tient du code social c'est de raisonner en termes de couple avant de raisonner en termes de personne. Je ne pense pas qu'il y ait une vision meilleure que l'autre, c'est juste différent et à ce moment là je trouve dommage de ne pas suivre ses besoins/envies sous prétexte que d'autres vivent/font autrement.Meddio a écrit :Je ne "crois"* d'ailleurs pas en l'amour qui est une construction culturelle il me semble (comparer la vision de l'amour dans différentes cultures aide à s'en rendre compte). Je vois dans l'amour un sorte de structure qui permet d'organiser la société et d'encadrer les désirs.
edit: j'éclaircis un peu au cas où ce serait nécessaire: si l'idée c'est de se mettre en couple sans forcément de sentiment amoureux, on assume, on cherche quelqu'un qui nous convient pour ça (sans attendre de sentiments ni chez soi ni en face, ce qui implique d'autres attentes peut être moindres au sujet de ce que nous apportera l'autre aussi) et on part là dessus. Voilà, désolée pour le 0 ou 1.
Modifié en dernier par misty le vendredi 22 juin 2018 à 12:43, modifié 1 fois.
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Re: Célibat, choix subi
Je pense que les deux sont des constructions culturelles (amour et couple).
Après, ce sont en effet deux façons de voir différentes. L'important est que chacun s'y retrouve.
Je pense aussi qu'il est important de dire les choses clairement dès le début à l'autre (l'autre personne du couple) pour que chacun sache ce dans quoi il s'engage.
Après, ce sont en effet deux façons de voir différentes. L'important est que chacun s'y retrouve.
Je pense aussi qu'il est important de dire les choses clairement dès le début à l'autre (l'autre personne du couple) pour que chacun sache ce dans quoi il s'engage.
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Re: Célibat, choix subi
Eh oui ça change les habitudes, ce qui peut aussi être une bonne chose.misty a écrit :quand j'ai envie d'être avec quelqu'un, que je sens une connexion et que ça prend beaucoup de place dans ma tête je peux l'identifier précisément parce que ça m'envahit la tête. C'est très agaçant d'ailleurs, physiologiquement parlant.
Là ça dépend si la personne en face est spontanée/directe (traits autistiques peut-être).misty a écrit :déchiffrer si l'individu en face ressent un truc approchant (là il faut 1 siècle + l'intervention de tout le panthéon nordique minimum).
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Célibat, choix subi
Tu as quand même l'air de bien cerner le ressenti ...misty a écrit :C'est le contraire d'évident. J'ai beaucoup de difficultés à identifier le sentiment amoureux, comme la plupart des sentiments (trop abstraits je suppose), mais quand j'ai envie d'être avec quelqu'un, que je sens une connexion et que ça prend beaucoup de place dans ma tête je peux l'identifier précisément parce que ça m'envahit la tête.
Précisément. Je ne suis donc pas en quête de sentiments qui m'échappent.misty a écrit :Si je vois plein de gens s'éclater en jouant au tennis ou aux jeux vidéo, ce qui me fait envie c'est de ressentir cet épanouissement, pas de jouer au tennis ou aux jeux vidéo. Si je ressens ça en faisant autre chose, je fais ces autres choses.
La "connexion" que je cherche serait basée sur une complicité intellectuellemisty a écrit :Chercher pourquoi faire? Pour chercher une connexion que tu ne peux pas ressentir quelle que soit la personne (peut être parce que tu n'en a pas besoin, de ce type de connexion, parce qu'on est tous différents)?
plutôt que sentimentale, ce qui ne me semble exclure ni la notion de "couple",
ni la notion de "personne", ni ce qui relève de l'attrait physique et charnel ...
Bon, ça me rassure ...misty a écrit :edit: j'éclaircis un peu au cas où ce serait nécessaire: si l'idée c'est de se mettre en couple sans forcément de sentiment amoureux, on assume, on cherche quelqu'un qui nous convient pour ça (sans attendre de sentiments ni chez soi ni en face, ce qui implique d'autres attentes peut être moindres au sujet de ce que nous apportera l'autre aussi) et on part là dessus. Voilà, désolée pour le 0 ou 1.
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Re: Célibat, choix subi
Meddio il ya croire et croire .... la croyance aveugle type la religion ok , c'est farfelu , mais croire en des fais tangible ce n'est pas selon moi une ineptie , l'amour ?? ...... il se présente ou non , comment le définir émotionnellement si tu ne l'a pas vécu ? ressentie? , cela reste en substance ineffable alors une théorie lol , mais d'autre le vivent donc cela existe c'est plus une croyance aveugle , à chacun sa définition , l'intensité diffère aussi je pense .
jnnjn
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Re: Célibat, choix subi
Ce qui m'étonne dans les relations et qui m’inquiète c'est le côté bipolaire des relations "c'est beau, c'est magique, la vie est belle puis soudainement c'est un cauchemar, c'est une corvée".
Je vois des couples se mariaient sans réellement prendre conscience des changements dans un couple. On évolue ensemble et séparément mais personne n'envisage que les gens peuvent changer et évoluer. On a des choix de carrière (perte d'emploi, changement d'emploi...), des goûts qui évoluent, des amitiés hors du cercle du couple qui apparaissent et disparaissent, des projets qui changent, des enfants, la maladie...
Beaucoup de choses qui bouleversent tout un chacun en tant normal
Et j'ai vu trop de couples être heureux des années et lorsqu'ils connaissent des crises de quelques semaines ou quelques mois, veulent tout de suite divorcer. D'autres se marient trop vite. Je connais des personnes qui ont passé plus de temps en procédure de divorce qu'ensemble.
Je vois aussi des gens qui se marient sans savoir ce qu'est le mariage. Le mariage c'est aussi savoir (mais heureusement pas que cela) faire des concessions ainsi que savoir parler à l'autre.
Des fois, je me permets de dire à des proches qu'ils devraient déjà évoquer avec leur future moitié sur les évolutions inévitables de leur couple. Ils n'anticipent pas assez cela et ne pensent pas à mettre les choses à plat avant. ils font la même route ensemble mais pas forcément de la même manière donc il faut qu'ils l'acceptent.
Pour des couples ayant un ou deux personnes ayant un TSA, cela devrait être obligatoire. On a nos petites habitudes très dures à changer, nos difficultés à communiquer ou à se faire accepter par les amis de sa compagne.
On fait bien des examens sanguins obligatoires avant un mariage dans certains pays. On devrait sans doute voir un conseiller matrimonial avant.
Je vois des couples se mariaient sans réellement prendre conscience des changements dans un couple. On évolue ensemble et séparément mais personne n'envisage que les gens peuvent changer et évoluer. On a des choix de carrière (perte d'emploi, changement d'emploi...), des goûts qui évoluent, des amitiés hors du cercle du couple qui apparaissent et disparaissent, des projets qui changent, des enfants, la maladie...
Beaucoup de choses qui bouleversent tout un chacun en tant normal
Et j'ai vu trop de couples être heureux des années et lorsqu'ils connaissent des crises de quelques semaines ou quelques mois, veulent tout de suite divorcer. D'autres se marient trop vite. Je connais des personnes qui ont passé plus de temps en procédure de divorce qu'ensemble.
Je vois aussi des gens qui se marient sans savoir ce qu'est le mariage. Le mariage c'est aussi savoir (mais heureusement pas que cela) faire des concessions ainsi que savoir parler à l'autre.
Des fois, je me permets de dire à des proches qu'ils devraient déjà évoquer avec leur future moitié sur les évolutions inévitables de leur couple. Ils n'anticipent pas assez cela et ne pensent pas à mettre les choses à plat avant. ils font la même route ensemble mais pas forcément de la même manière donc il faut qu'ils l'acceptent.
Pour des couples ayant un ou deux personnes ayant un TSA, cela devrait être obligatoire. On a nos petites habitudes très dures à changer, nos difficultés à communiquer ou à se faire accepter par les amis de sa compagne.
On fait bien des examens sanguins obligatoires avant un mariage dans certains pays. On devrait sans doute voir un conseiller matrimonial avant.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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Re: Célibat, choix subi
Oui et je sais aussi que ce n'est pas simple d'avouer son attirance à quelqu'un, ou d'aller sur ce terrain là. Rares sont les personnes qui font ça sans que ça leur coûte au moins un peu (autistes ou pas) à mon avis. Il ne faut pas l'oublier je pense.olivierfh a écrit :Là ça dépend si la personne en face est spontanée/directe (traits autistiques peut-être).
Pas forcément non, après il y a des trucs concrets qui permettent de trier un peu les gens que tu apprécies beaucoup/qui t'intéressent et les autres. Des considérations quantiques comme le temps: le temps passe très vite avec certaines personnes et très très très lentement avec d'autres (= "il m'a parlé pendant 4 heures? Non non, juste 10 minutes..." )Tugdual a écrit :Tu as quand même l'air de bien cerner le ressenti ...
........
Je ne comprends même pas la phrase, ça ne m'étonne pas que j'ai du mal à situer. Pour moi 2 solutions:Tugdual a écrit :La "connexion" que je cherche serait basée sur une complicité intellectuelle
plutôt que sentimentale, ce qui ne me semble exclure ni la notion de "couple",
ni la notion de "personne", ni ce qui relève de l'attrait physique et charnel ...
1/je me sens bien avec la personne, je constate un intérêt supérieur à celui que je porte aux autres personnes, j'ai envie de lui accorder du temps
2/je n'ai pas envie spécialement d'interagir avec, voire l'idée me barbe.
Que ce soit intellectuel, sentimental ou autre je ne me pose pas la question. Quelqu'un avec qui je suis susceptible d'être en couple c'est quelqu'un à qui j'ai envie de consacrer du temps, plus qu'aux autres, et de façon différente. C'est tout. Le reste me passe au dessus de la tête.
edit: Et je sens ce que je rapproche d'une "complicité intellectuelle" avec pas mal de gens avec qui je ne suis pas et ne serais jamais en couple. Heureusement, purée, bonjour la galère sinon!
J'ai entendu de plusieurs personnes "du métier" qu'il faudrait toujours divorcer de quelqu'un avant de se marier avec. En théorie je suis d'accord, mais ce n'est pas très pratique.lucius a écrit :On fait bien des examens sanguins obligatoires avant un mariage dans certains pays. On devrait sans doute voir un conseiller matrimonial avant.
Modifié en dernier par misty le lundi 25 juin 2018 à 11:58, modifié 1 fois.
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Re: Célibat, choix subi
Ma psy ne m'a jamais fait part de ses hypothèses concernant ce blocage.Tugdual a écrit :Vu que tu es en thérapie depuis des années, que dit ta psy de ce blocage interne ?PetitNuage a écrit :Ce sont seulement mes peurs qui m'ont fait cesser les relations dès le début.
Et mon questionnement porte justement sur ce blocage interne...
Le psychiatre que j'ai consulté pendant 2 ans il y a presque 30 ans non plus.
Je pense que tous deux ont pensé à un profil anorexique.
Mais pas de diagnostic officiellement posé.
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: Célibat, choix subi
Merci Tugdual pour ton analyse qui traduit mieux que je ne l'ai su le faireTugdual a écrit :Je me permets un double post, parce qu'ici je ne veux pas parler en
lieu et place de Petit Nuage. Donc, pour alimenter les réflexions ...
Ceci parce qu'il est évident pour toi d'identifier un sentiment amoureuxmisty a écrit :Je pense qu'une partie du malentendu pour moi se situe là, parce que je suis sûrement un 1er prix de niaiserie mais le choix de rester ou pas célibataire dépend justement du "quelqu'un" en question.
envers "quelqu'un". Mais imagine ne pas connaître ce genre de sentiment ?
Imagine être aveugle, entendre des gens parler entre eux des couleurs
merveilleuses qu'ils peuvent voir. Tu as conscience de quelque chose
qui existe pour la plupart des gens, qui leur fait du bien, qui est très
attrayant, qui fait carrément envie, mais dont la réalité t'échappe ...
ce que je ressens au plus profond de moi !
C'est comme si j'étais une handicapée moteur qui aimerait se libérer de son fauteuil.
Mon questionnement serait alors:
- devrais-je focaliser tous mes efforts pour tenter de marcher tant bien que mal ?
- devrais-je apprendre à m'épanouir tout en restant en fauteuil ?
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"