On arrive à échanger sur les filles mais ça reste difficile. J'ai toujours peur de ses changements d'humeur qui me déstabilisent totalement. J'ai aussi l'impression que c'est aussi quelque chose de difficile pour ma fille aînée qui a besoin de stabilité.perdue a écrit :
Mince, c'est exactement ce qui m'est arrivé avec mon ex-mari ! Avec le temps, j'ai cessé de vouloir le cataloguer comme manipulateur, et d'ailleurs on s'est un peu rapprochés amicalement, et c'est nécessaire pour échanger au sujet des filles. Et puis, dans la mesure du possible, il assume bien son rôle de père, et je suis contente que mes filles soient bien avec lui.
A la différence près qu'au début de notre mariage, pendant environ 10 ans, je fréquentais ses amis, et, tout en ne me sentant pas toujours à l'aise, il se réfugiait derrière moi pour faire la conversation. Bizarrement, j'étais le "lien" entre lui et les autres.
Quand les filles ont été en primaire, je me suis fait des amies, d'un milieu totalement différent : des Marocaines et des Roumaines. J'aimais leur chaleur, leur accueil, leur sens de l'hospitalité. leur univers était passionnant, j'adorais apprendre des choses sur la langue arabe, leur culture. Mon ex-mari les jugeait durement, et parlait de "tes copines du lumpen proletariat". Je trouvais ça très dur, et j'ai continué à les voir seule, sans le mêler à ça. Mais je ne pouvais plus les inviter, et petit à petit j'ai dû espacer nos visites, et je me suis retrouvée toute seule, sauf deux amies roumaines qui me sont restées.
Aujourd'hui, j'ai gardé contact avec une, après avoir déménagé, qui est toujours mon amie de coeur. Et je suis toujours proche de la soeur de mon ex-mari, qui a choisi de garder contact avec moi. Et je lui en suis reconnaissante - nous nous étions rapprochées quand elle a eu un cancer, et ça me fait plaisir qu'elle ait décidé ne ne pas couper les ponts.
Et il "ironise" sur certains de mes comportements auprès des filles et ça me fait sentir très mal. Dernièrement, c'était à propos de "mes tremblements de jambes".
Je n'ai pas eu de relations amicales quand nous étions ensemble. Je restais autant que possible à la maison en dehors du travail et comme ça l'arrangeait bien, ça ne dérangeait personne. Et je n'ai gardé de lien avec aucune des fréquentations que nous avions en commun à cette époque.