On peut discuter sur le fait que les aspies se reconnaissent dans "leur propre culture", c'est souvent loin d'être le cas (quelle que soit la culture d'ailleurs).Artelise a écrit : Une expatriation implique bien plus que la modification d'un aspect de sa vie. Aborder et comprendre une nouvelle culture, un nouveau style et rythme de vie et s'y intégrer ne serait-ce qu'un minimum me semble être une question à ne pas négliger. Etre aspie dans son propre pays d'origine, dans sa propre culture, me semble déjà parfois suffisamment délicat !
Il y a certains aspies français très connus qui préfèrent la culture Mongole ou Turque et ont écris des livres sur le sujet, même.
Je ne crois pas que beaucoup d'autistes adultes soient dans cette situation. Je pense en particulier aux personnes autistes à qui leurs parents ont coupé les vivres au passage à l'âge adulte, à ceux qui continuent de nier le diagnotic après coup, etc.Artelise a écrit : Une chose aussi à laquelle tout expatrié s'expose sans forcément en avoir conscience : l'incompréhension de leurs proches.
L'intérêt de dispositifs temporaires type "vacances+travail" est à mon sens de prendre la température du pays, de se confronter à la réalité parce qu'effectivement l'idée qu'on peut se faire d'un pays n'est pas toujours conforme à la réalité.