Pour ma part, je n'ai pas trop de mal à jeter certaines choses matérielles, mais d'autres m'envahissent. J'ai gardé les affaires d'école de mes filles, leurs albums, je conserve les prospectus de vacances, les traces de ce que j'ai fait (billets de train, expos, cinéma), les lettres, les cahiers où j'écris ou prends des notes. Je me fais des boîtes que je planque où je peux (sous le lit, en haut de ma bibliothèque).
Et surtout, ce qui me sauve, c'est de louer un box, une pièce de 5 m2, sèche, où j'entrepose ce que je veux garder et qui ne sert pas. J'y vais régulièrement, je porte des sacs et j'en ramène d'autres. C'est une dépense qui pour moi est très utile, dans le sens où ça me libère l'esprit (39 euros/mois).
Je suis facilement envahie par les livres, aussi quand j'en rachète, j'essaie de faire un tri et d'en redonner, sur la base de "qu'est-ce que je n'ai toujours pas lu et ne lirai vraisemblablement pas ?"
Ce n'est pas forcément pathologique, les objets peuvent être importants pour la mémoire, comme tu le dis... Dans le lien ci-dessous, on voit que l'incapacité à jeter est pathologique lorsque les gens sont débordés par les objets dans leur espace vital.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013 ... thologique
Tu n'en es peut-être pas là...
Mes parents sont/étaient (pour mon père) ainsi, je vois au quotidien ce que ça peut donner.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.