Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
pétale de rose a écrit : mais je me sens obligée de parler.
Dans les cafés, restaurants aussi. Je lance très souvent en premier un sujet de conversations.
Idem! Et je m'épuise si vite!
Mon compagnon la dernière fois avant d'aller acheter de la peinture m'a dit tu restes calme ne parle pas trop sinon après tu seras trop fatiguée !!
Psychologue =TSA
Psychiatre Pré-diagnostiquée= TSA
En attente de diagnostic TSA au CRA de Bordeaux
Mon travail aussi est e lien avec mes intérêts, je suis entouré de musiciens comme moi, du coup j'ai le contact très facile (je ne suis entouré que de musiciens depuis mes 14 ans, par mutisme).
Je vois que je ne suis pas seul à trop parler presque tout le temps.
Même seul, je soliloque...
Ca vous arrive aussi de vous perdre dans ce que vous dites et de ne pas faire attention que vous dites des vérités abruptes qui peuvent choquer?
Ou rire de quelque chose qui passe limite avec ses collègues ou autres personnes avec qui on est censés avoir une relation plus formelle?
En Psychologie spécialisée TSA: ADI-R passé, et diagnostic TSA posé selon DSM + comorbidités.
Il me reste à confirmer ce diagnostic auprès d'un psychiatre (CRA? Libéral, à voir)...
Oui tout à fait...
Et je ne peux pas m'empêcher de garder les choses pour moi sauf fasse à des gens qui m'insecurisent (grosse souffrance face à ma hiérarchie).
Psychologue =TSA
Psychiatre Pré-diagnostiquée= TSA
En attente de diagnostic TSA au CRA de Bordeaux
biscotte a écrit :
Et je ne peux pas m'empêcher de garder les choses pour moi sauf fasse à des gens qui m'insecurisent (grosse souffrance face à ma hiérarchie).
Tu veux plutôt dire que tu n'arrives pas à garder les choses pour toi, non?
En Psychologie spécialisée TSA: ADI-R passé, et diagnostic TSA posé selon DSM + comorbidités.
Il me reste à confirmer ce diagnostic auprès d'un psychiatre (CRA? Libéral, à voir)...
Nous avons une certaine excitation (un sujet de conversation, un évènement qui nous intéresse) et nous sommes obligés de débiter à tous va et cela nous épuise.
Et ce changement dans notre routine provoque en nous l'excitation positive ou négative selon les circonstances.
Modifié en dernier par pétale de rose le lundi 28 mai 2018 à 22:02, modifié 1 fois.
biscotte a écrit :
Et je ne peux pas m'empêcher de garder les choses pour moi sauf fasse à des gens qui m'insecurisent (grosse souffrance face à ma hiérarchie).
Tu veux plutôt dire que tu n'arrives pas à garder les choses pour toi, non?
Non je suis complètement bloquée, terrorisé !
Psychologue =TSA
Psychiatre Pré-diagnostiquée= TSA
En attente de diagnostic TSA au CRA de Bordeaux
Mais je ne pense pas que j'ai déjà choquer quelqu'un ou alors je ne l'ai pas remarqué.
Au supermarché une fois, j'ai signalé à la caissière que l'homme derrière moi glissait à même le sol
son pack de bière au lieu de le mettre sur le tapis roulant. Il n'était pas content mais il avait le droit d'agir ainsi (au dire de la caissière).
Nous avons une certaine excitation (un sujet de conversation, un évènement qui nous intéresse) et nous sommes obligés de débiter à tous va et cela nous épuise.
Et ce changement dans notre routine provoque en nous l'excitation positive ou négative selon les circonstances.
Toi aussi quand tu quittes une conversation de ce genre tu te sens tremblotante et ne sais plus si tu ressens de la joie/stress/euphorie? Bref, une émotion inidentifiable...
En Psychologie spécialisée TSA: ADI-R passé, et diagnostic TSA posé selon DSM + comorbidités.
Il me reste à confirmer ce diagnostic auprès d'un psychiatre (CRA? Libéral, à voir)...
pétale de rose a écrit :
Au supermarché une fois, j'ai signalé à la caissière que l'homme derrière moi glissait à même le sol
son pack de bière au lieu de le mettre sur le tapis roulant. Il n'était pas content mais il avait le droit d'agir ainsi (au dire de la caissière).
Je suis toujours dans la logique.
S'il faisait ça, c'était sûrement pour le voler... Auquel cas, tu as doublement bien agi
En Psychologie spécialisée TSA: ADI-R passé, et diagnostic TSA posé selon DSM + comorbidités.
Il me reste à confirmer ce diagnostic auprès d'un psychiatre (CRA? Libéral, à voir)...
PetitNuage a écrit :Je ne participais pas non plus en classe à l'oral
mais j'étais bavarde !
Maintenant, soit je suis mutique,
soit je suis volubile !
Exactement pareil pour moi ! Je participais parfois en histoire-géo, et je me souviens que c'était en tremblant à l'idée de donner la réponse à l'oral. En fait, j'avais envie d'aider le prof à faire le cours.
Quand j'ai envie de parler à quelqu'un avec qui je suis en confiance, je démarre lentement, mais au bout d'un moment je deviens fébrile tellement j'ai envie de dire de choses, comme si ça me débordait, et j'ai peur que la personne n'ait pas envie de m'écouter.
PetitNuage a écrit :
Maintenant, soit je suis mutique,
soit je suis volubile !
+1
C'est très difficile, pour moi, de trouver le juste milieu, ensuite je tourne dans ma tête pendant des jours ce que j'ai dit "en trop" , j'ai tellement honte que je fais tout pour ne plus croiser les interlocuteurs.
Et après des semaines d'isolement complet, ça recommence !
Adulte (68 ans) suspectée Aspie, non diagnostiquée
PetitNuage a écrit :
Maintenant, soit je suis mutique,
soit je suis volubile !
+1
C'est très difficile, pour moi, de trouver le juste milieu, ensuite je tourne dans ma tête pendant des jours ce que j'ai dit "en trop" , j'ai tellement honte que je fais tout pour ne plus croiser les interlocuteurs.
Et après des semaines d'isolement complet, ça recommence !
Pareil!!
Psychologue =TSA
Psychiatre Pré-diagnostiquée= TSA
En attente de diagnostic TSA au CRA de Bordeaux
Nous avons une certaine excitation (un sujet de conversation, un évènement qui nous intéresse) et nous sommes obligés de débiter à tous va et cela nous épuise.
Et ce changement dans notre routine provoque en nous l'excitation positive ou négative selon les circonstances.
Toi aussi quand tu quittes une conversation de ce genre tu te sens tremblotante et ne sais plus si tu ressens de la joie/stress/euphorie? Bref, une émotion inidentifiable...
Cela m'arrive parfois , l'impression de marcher sur un sol instable. J'ai alors l'envie de devenir invisible.
C'est vrai que c'est un ressenti particulier.
PetitNuage a écrit :
Maintenant, soit je suis mutique,
soit je suis volubile !
+1
C'est très difficile, pour moi, de trouver le juste milieu, ensuite je tourne dans ma tête pendant des jours ce que j'ai dit "en trop" , j'ai tellement honte que je fais tout pour ne plus croiser les interlocuteurs.
Et après des semaines d'isolement complet, ça recommence !