La campagne : Un bienfait pour les Aspies ou non ?

[Ewilan]

Les maisons isolées dans les forêts c'est le top Juste le chant des oiseaux, le vent et 2/3 sangliers et chevreuils qui viennent faire un tour à côté de temps en temps ^-^
C'est juste pas facile à trouver

[Fift]

au final je regrette mon appart sur Bayonne car oui j'étais moins connue et moins fliqué quelque part qu'ici, ça parle vite si on te vois a telle heure en dehors des heure de travail par exemple, les gens sont suspicieux et te juge vite , des raclures inculte , en ville ya tellement de monde que au final c'est presque normal , c'est ainsi . .

Je confirme les dires de scorame : j'ai vécu 18 ans dans un petit village de province, et le poids social est énorme. Tout le monde sait ce que tu fais, à quelle heure tu te lèves (la honte si tes volets ne sont pas ouverts à 10h le matin !), etc.
J'ai trouvé ça très, très pénible à gérer. Le pire quand on est gamin, c'est qu'on voit les mêmes têtes à l'école, au sport, puis au collège, au lycée, au boulot, etc. Il n'est pas possible d'avoir un peu de répit et de changer d'environnement.
Là, ça va faire 20 ans que je vis en plein centre de Paris, et ça me convient très bien (j'ai aussi la chance de ne pas être trop sensible au bruit environnant). L'anonymat y est quasi-complet (même si à force de vivre dans le même quartier, on trouve des gens qui nous connaissent) et surtout, on n'est pas toujours avec les mêmes personnes en fonction des activités qu'on pratique.

[Anahata]

C'est cool ça comme point de vue sur la ville.

C'est vrai que c'est un sacré avantage, l'anonymat de ces villes...

Par contre j'aurais en permanence un casque sur la tête, obligée d'investir là, sinon insupportable

Cool !

[PetitNuage]

Effectivement l'anonymat des villes a un petit côté rassurant.

J'avoue qu'il ma fallu des années pour oser sortir de chez moi
tant j'avais peur que les gens remarquent ma solitude !
Je n'avais pourtant qu'une maison à longer avant d'être dans la nature !

Cela fait presque 30 ans que j'habite là
et j'assume désormais mieux le regard des gens.
En fait lors de mes balades je ne croise en général que quelques anciens du village
qui aiment me raconter des éléments du passé.
C'est intéressant, non intrusif alors je supporte assez bien ces quelques échanges.

Mais effectivement, si je dois déménager dans un autre village,
je sais que je devrais à nouveau passer par cette phase de peur du regard des autres...

[Meddio]

Enfant, la campagne m'angoissait, je n'y percevais pas d'organisation claire.

J'ai grandi en banlieue parisienne.

Dès qu'il a fallu prendre les transports, ça a été la catastrophe. Arrivé à la vingtaine, je ne supportais plus le monde ni le bruit - pourtant je vivais dans une rue calme.

Le bon compromis, ça a été une ville "moyenne", dans une rue très calme - avec la spécificité là où je vis d'avoir une ville dans la ville (type petite ville entre des remparts, et ville plus étendue à l'extérieur mais qui n'est pas perçue de l'intérieur).

La campagne a des avantages certains (surtout en terme de tranquillité) mais je ne la trouve pas pratique :
- nécessite de prendre la voiture pour beaucoup de choses
- isolé en cas d'urgence
- Il ne faut pas avoir oublié quelque chose aux courses
- l'entretien (laissez-moi une maison, dans un mois, c'est devenu une jungle)

Donc compromis entre grosse ville et campagne : ville à taille humaine avec effet "grand village".