Célibat, choix subi
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Célibat, choix subi
Modération (Tugdual) : Déplacement du sujet depuis les "Présentations".
Bonjour,
Puisque les relations avec les autres font partie des difficultés rencontrées par les Aspies,
je souhaiterais en savoir plus sur ce que vous ressentez vis à vis des autres,
afin de m'aider à me situer sur ce plan là.
Je vis seule et ai toujours vécu seule.
Il m'est arrivé de partir en vacances avec des copines mais si cela durait plus de quelques jours,
je leur demandais que nous puissions nous 'séparer' pendant une journée
parce que j'avais besoin de ne pas avoir à faire d'effort le temps d'une pause.
Quand on m'invite (heureusement cela reste rare !), je ressens ça comme la contrainte suprême.
Lorsqu'il m'est difficile de trouver une excuse pour ne pas y aller,
je me rassure en me disant que ce n'est qu'un mauvais moment à passer ...
En même temps, je me rends compte que l'absence du regard d'un autre me pèse.
Savoir que quelqu'un peut mesurer mes progrès, mes efforts,
m'aide à aller de l'avant.
(c'est en cela que ma psy m'a le plus aidée je crois)
Exemple: j'aime que tout soit rangé chez moi, mais je suis parfois épuisée
et n'arrive pas à ranger les sacs (travail / loisirs)
que je pose dans un coin en rentrant chez moi.
Par contre si je sais que quelqu'un vient chez moi
(hier quelqu'un est venu m'acheter un vieil ordi !)
alors j'arrive à trouver cette énergie pour le faire
et j'en suis ravie pour moi car je me sens alors beaucoup mieux ...
Je pense également que pour entamer une démarche de reconnaissance de TSA,
il faudrait que je puisse en parler à quelqu'un pour que cela me semble moins lourd.
Et vous ? Que vous apportent les autres ?
Bonjour,
Puisque les relations avec les autres font partie des difficultés rencontrées par les Aspies,
je souhaiterais en savoir plus sur ce que vous ressentez vis à vis des autres,
afin de m'aider à me situer sur ce plan là.
Je vis seule et ai toujours vécu seule.
Il m'est arrivé de partir en vacances avec des copines mais si cela durait plus de quelques jours,
je leur demandais que nous puissions nous 'séparer' pendant une journée
parce que j'avais besoin de ne pas avoir à faire d'effort le temps d'une pause.
Quand on m'invite (heureusement cela reste rare !), je ressens ça comme la contrainte suprême.
Lorsqu'il m'est difficile de trouver une excuse pour ne pas y aller,
je me rassure en me disant que ce n'est qu'un mauvais moment à passer ...
En même temps, je me rends compte que l'absence du regard d'un autre me pèse.
Savoir que quelqu'un peut mesurer mes progrès, mes efforts,
m'aide à aller de l'avant.
(c'est en cela que ma psy m'a le plus aidée je crois)
Exemple: j'aime que tout soit rangé chez moi, mais je suis parfois épuisée
et n'arrive pas à ranger les sacs (travail / loisirs)
que je pose dans un coin en rentrant chez moi.
Par contre si je sais que quelqu'un vient chez moi
(hier quelqu'un est venu m'acheter un vieil ordi !)
alors j'arrive à trouver cette énergie pour le faire
et j'en suis ravie pour moi car je me sens alors beaucoup mieux ...
Je pense également que pour entamer une démarche de reconnaissance de TSA,
il faudrait que je puisse en parler à quelqu'un pour que cela me semble moins lourd.
Et vous ? Que vous apportent les autres ?
Modifié en dernier par PetitNuage le dimanche 20 mai 2018 à 9:57, modifié 1 fois.
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: Les relations avec les autres
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Modifié en dernier par pédeuceu le mercredi 31 octobre 2018 à 22:52, modifié 1 fois.
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Re: Les relations avec les autres
Merci pour ta réponse.
J'imagine que si j'étais en couple avec enfant(s), cela suffirait amplement également à satisfaire mes besoins affectifs...
Mais en même temps, je n'ai jamais réussi à me projeter sur une vie de couple...
Peut-être n'ai je pas rencontré la bonne personne ?
A vrai dire mon réseau amical était très restreint, de même que mon milieu professionnel...
Donc ça n'aide pas à rencontrer l'âme soeur...
Dans un élan de recherche de normalité, je m'étais inscrite sur un site de rencontre.
Mais lorsque je franchissais le pas de rencontrer les personnes,
je mettais tellement de barrières en énonçant mes difficultés relationnelles,
que tout s'arrêtait net à la première rencontre !
J'imagine que si j'étais en couple avec enfant(s), cela suffirait amplement également à satisfaire mes besoins affectifs...
Mais en même temps, je n'ai jamais réussi à me projeter sur une vie de couple...
Peut-être n'ai je pas rencontré la bonne personne ?
A vrai dire mon réseau amical était très restreint, de même que mon milieu professionnel...
Donc ça n'aide pas à rencontrer l'âme soeur...
Dans un élan de recherche de normalité, je m'étais inscrite sur un site de rencontre.
Mais lorsque je franchissais le pas de rencontrer les personnes,
je mettais tellement de barrières en énonçant mes difficultés relationnelles,
que tout s'arrêtait net à la première rencontre !
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: Les relations avec les autres
Peu de réponses à ce sujet qui me semblait pourtant être au coeur des difficultés rencontrées
par les personnes présentant un trouble du spectre autistique ...
Hier j'ai participé à une sortie nature et ai eu le plaisir de parler photo et oiseaux avec d'autres personnes.
(cela fait partie de mes centres d'intérêt ! )
J'apprécie les contacts éphémères en lien avec les sujets qui me passionnent.
Et vous ?
par les personnes présentant un trouble du spectre autistique ...
Hier j'ai participé à une sortie nature et ai eu le plaisir de parler photo et oiseaux avec d'autres personnes.
(cela fait partie de mes centres d'intérêt ! )
J'apprécie les contacts éphémères en lien avec les sujets qui me passionnent.
Et vous ?
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: Les relations avec les autres
Pendant des années mes seuls contacts étaient des personnes plus âgées que moi
avec qui je partageais une activité de loisirs.
Ces personnes étaient importantes pour moi car leur regard était bienveillant.
(j'étais enseignante dans une école à classe unique, donc seule toute la journée
et cet espace me permettait d'évacuer les tensions ressenties au travail
ou face à ma famille - relations complexes avec parents et soeurs)
La différence d'âge faisait que je me sentais maternée par elles et cela me rassurait.
Nos échanges se limitaient au temps des activités.
Puis un jour où je n'ai pu m'y rendre pour cause de réunion professionnelle,
je me suis rendue compte que cela ne me manquait pas ...
Pire que j'étais moins fatiguée en rentrant de cette réunion de travail
au lieu de rentrer de l'activité de loisir !
Depuis j'ai arrêté et je me rends compte combien cela me pesait au final.
Je déployais beaucoup d'énergie à être aimable, à écouter les unes et les autres...
(souvent au détriment de mon temps d'activité).
Je ne savais pas comment réagir face aux confidences de celles qui s'épanchaient.
Avez-vous vécu des expériences similaires ?
avec qui je partageais une activité de loisirs.
Ces personnes étaient importantes pour moi car leur regard était bienveillant.
(j'étais enseignante dans une école à classe unique, donc seule toute la journée
et cet espace me permettait d'évacuer les tensions ressenties au travail
ou face à ma famille - relations complexes avec parents et soeurs)
La différence d'âge faisait que je me sentais maternée par elles et cela me rassurait.
Nos échanges se limitaient au temps des activités.
Puis un jour où je n'ai pu m'y rendre pour cause de réunion professionnelle,
je me suis rendue compte que cela ne me manquait pas ...
Pire que j'étais moins fatiguée en rentrant de cette réunion de travail
au lieu de rentrer de l'activité de loisir !
Depuis j'ai arrêté et je me rends compte combien cela me pesait au final.
Je déployais beaucoup d'énergie à être aimable, à écouter les unes et les autres...
(souvent au détriment de mon temps d'activité).
Je ne savais pas comment réagir face aux confidences de celles qui s'épanchaient.
Avez-vous vécu des expériences similaires ?
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Re: Célibat, choix subi
Je viens de modifier le titre de ce sujet
pour qu'il reflète peut-être mieux le questionnement auquel il renvoie...
J'aimerais échanger avec d'autres personnes qui vivent seules.
Je culpabilise beaucoup par rapport à mon célibat
car il est la partie visible de mes difficultés sociales.
(j'ai honte lorsque je dois avouer que je suis seule sans enfants...
C'est pour moi l'échec suprême
puisque cela semble si facile pour la majorité des gens ...)
J'ai rencontré quelques hommes qui ont essayé de me séduire,
mais à chaque fois, c'était panique totale et fuite en avant.
Je n'ai jamais réussi à déterminer ce qui me faisait le plus peur,
à savoir si c'était la peur du contact physique
ou peur d'une forme d'engagement
qui me "condamnait" à partager mon quotidien avec quelqu'un.
(et donc devoir renoncer à certaines de mes routines...)
Certains parmi vous sont-ils dans le même cas que moi ?
Si oui, comment analysez-vous les raisons de votre célibat ?
pour qu'il reflète peut-être mieux le questionnement auquel il renvoie...
J'aimerais échanger avec d'autres personnes qui vivent seules.
Je culpabilise beaucoup par rapport à mon célibat
car il est la partie visible de mes difficultés sociales.
(j'ai honte lorsque je dois avouer que je suis seule sans enfants...
C'est pour moi l'échec suprême
puisque cela semble si facile pour la majorité des gens ...)
J'ai rencontré quelques hommes qui ont essayé de me séduire,
mais à chaque fois, c'était panique totale et fuite en avant.
Je n'ai jamais réussi à déterminer ce qui me faisait le plus peur,
à savoir si c'était la peur du contact physique
ou peur d'une forme d'engagement
qui me "condamnait" à partager mon quotidien avec quelqu'un.
(et donc devoir renoncer à certaines de mes routines...)
Certains parmi vous sont-ils dans le même cas que moi ?
Si oui, comment analysez-vous les raisons de votre célibat ?
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Re: Célibat, choix subi
Je crois bien que oui ...PetitNuage a écrit :Certains parmi vous sont-ils dans le même cas que moi ?
Vaste question ...PetitNuage a écrit :Si oui, comment analysez-vous les raisons de votre célibat ?
Pour ma part, ça doit être lié à ce qui a été développé ici ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Célibat, choix subi
J'ai l'impression que tu n'évalues pas les choses avec la bonne perspective.PetitNuage a écrit : Je culpabilise beaucoup par rapport à mon célibat
car il est la partie visible de mes difficultés sociales.
(j'ai honte lorsque je dois avouer que je suis seule sans enfants...
C'est pour moi l'échec suprême
puisque cela semble si facile pour la majorité des gens ...)
Si conjoint et enfants représentent une sorte de réussite sociale aux yeux du plus grand nombre, ce n'est pas forcément "adapté" pour tous, et notamment pour nombre de personnes autistes. Ce type de quotidien nécessite comme tu le dis toi même de faire des adaptations (concessions ...) qui peuvent être difficiles à mettre en place pour une personne autiste.
Ce qui est important est de te sentir le mieux possible dans ta vie. Et pour certains, il vaut mieux être célibataire même si cela renvoie une "moins bonne" image sociale, plutôt que d'être en couple avec des enfants mais de mal le vivre (parce que cela demande trop d'efforts).
En tout cas, il n'y a aucune raison de culpabiliser d'être célibataire. Il y en aurait une si tu te forçais à vivre une vie qui ne te convient pas.
TSA d'intensité légère à modérée
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Re: Célibat, choix subi
Il ne faut pas perdre de vue que près d’un couple sur trois se séparent, deux dans les grandes villes. Un grand nombre de célibataires y vit également. Ce n’est pas une honte, d’autant plus quand on voit le nombre de personnes en couple, en grande souffrance.
TSA
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Re: Célibat, choix subi
Pour ma part, le célibat me va très bien. Je ne suis pas en recherche de relation amoureuse et durable. Ce n'est pas dans mes préoccupations.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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- Prolifique
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Re: Célibat, choix subi
Je suis d'accord avec Aeryn.Aeryn a écrit :J'ai l'impression que tu n'évalues pas les choses avec la bonne perspective.PetitNuage a écrit : Je culpabilise beaucoup par rapport à mon célibat
car il est la partie visible de mes difficultés sociales.
(j'ai honte lorsque je dois avouer que je suis seule sans enfants...
C'est pour moi l'échec suprême
puisque cela semble si facile pour la majorité des gens ...)
Si conjoint et enfants représentent une sorte de réussite sociale aux yeux du plus grand nombre, ce n'est pas forcément "adapté" pour tous, et notamment pour nombre de personnes autistes. Ce type de quotidien nécessite comme tu le dis toi même de faire des adaptations (concessions ...) qui peuvent être difficiles à mettre en place pour une personne autiste.
Ce qui est important est de te sentir le mieux possible dans ta vie. Et pour certains, il vaut mieux être célibataire même si cela renvoie une "moins bonne" image sociale, plutôt que d'être en couple avec des enfants mais de mal le vivre (parce que cela demande trop d'efforts).
En tout cas, il n'y a aucune raison de culpabiliser d'être célibataire. Il y en aurait une si tu te forçais à vivre une vie qui ne te convient pas.
Je pense aussi que ta honte vient surtout du fait que tu n'as jamais vécu avec quelqu'un.
Car de plus en plus de personnes se retrouvent célibataires après 40 ans (grosse généralité mais constat fiable), ce qui pourrait t'aider à t'autopersuader qu'il n'y a rien de honteux dans ta situation.
Et puis il y a quand même aussi des gens qui n'ont pas d'enfants par choix et donc n'ont aucunement honte de leur situation.
Donc effectivement ta honte provient peut-être du fait que tu subis ta situation parce que tu te sens en position de faiblesse, de vulnérabilité devant les autres de par ton statut.
Est-ce que tu peux parvenir à concevoir que les gens extérieurement n'ont aucune idée de ton passé, ton parcours, de ta vie sentimentale? Tu pourrais très bien être célibataire et sans enfant et avoir eu des périodes de vie en couple. Je sais que pour ma part, j'ai trop tendance à penser que les autres voient tout de moi, alors qu'en fait ils ne perçoivent que des indices, et que ce qu'on leur donne à voir.
Tant qu'on est persuadé que notre situation n'est pas normale, est honteuse, alors on renvoie aussi cette image. Et ça perdure tant qu'on n'a pas fait la paix avec notre situation ou qu'on n'a pas trouvé comment la faire évoluer si on en ressent le besoin.
TSA HPI
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Re: Célibat, choix subi
Merci à tous pour vos retours qui m'aident à me sentir moins seule !
@ Aeryn et Pimpoline
Effectivement ce n'est pas mon célibat actuel qui me "fait honte",
mais le fait que je n'aie jamais eu de vie de couple.
Parce que si tel avait été le cas,
j'aurais une expérience qui pourrait me servir de support d'échanges
et surtout "rassurerait" mes interlocuteurs.
(je pourrais alors dire que j'ai été déçue / quittée par des hommes !
ce qui reviendrait à me "disculper")
J'ai eu l'occasion de faire quelques sorties sur un "site de rencontres amicales".
Ca me correspondait bien parce que je ne choisissais des sorties
que pour faire des activités qui me plaisaient.
(je fuyais les "boire un verre" "danser" et autres "repas au resto")
Cela m'a permis d'échanger avec quelques personnes sympas de mon âge.
(jusque là je ne fréquentais au travers d'activités
que des personnes beaucoup plus âgées que moi )
Mais il y a beaucoup de personnes de divorcés sur ce site.
De ce fait, l'une des premières questions si on en vient à échanger un peu,
c'est "tu es divorcée ?".
(avec peut-être l'envie d'échanger sur ces ruptures vécues douloureusement
avec d'autres personnes ayant vécu la même chose ?)
Comme je ne sais pas mentir,
je réponds sur un ton léger (enfin j'essaie de ne pas manifester d'émotion négative !)
"Je suis une célibataire très très endurcie..."
Et chaque fois, je perçois un changement d'attitude de mes interlocuteurs
face à cette révélation.
@ Aeryn et Pimpoline
Effectivement ce n'est pas mon célibat actuel qui me "fait honte",
mais le fait que je n'aie jamais eu de vie de couple.
Parce que si tel avait été le cas,
j'aurais une expérience qui pourrait me servir de support d'échanges
et surtout "rassurerait" mes interlocuteurs.
(je pourrais alors dire que j'ai été déçue / quittée par des hommes !
ce qui reviendrait à me "disculper")
J'ai eu l'occasion de faire quelques sorties sur un "site de rencontres amicales".
Ca me correspondait bien parce que je ne choisissais des sorties
que pour faire des activités qui me plaisaient.
(je fuyais les "boire un verre" "danser" et autres "repas au resto")
Cela m'a permis d'échanger avec quelques personnes sympas de mon âge.
(jusque là je ne fréquentais au travers d'activités
que des personnes beaucoup plus âgées que moi )
Mais il y a beaucoup de personnes de divorcés sur ce site.
De ce fait, l'une des premières questions si on en vient à échanger un peu,
c'est "tu es divorcée ?".
(avec peut-être l'envie d'échanger sur ces ruptures vécues douloureusement
avec d'autres personnes ayant vécu la même chose ?)
Comme je ne sais pas mentir,
je réponds sur un ton léger (enfin j'essaie de ne pas manifester d'émotion négative !)
"Je suis une célibataire très très endurcie..."
Et chaque fois, je perçois un changement d'attitude de mes interlocuteurs
face à cette révélation.
"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"
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Re: Célibat, choix subi
Bonjour,
"Célibataire très très endurcie", ça peut leur faire peur car ils s'imaginent que tu n'es pas disponible pour une quelquonque relation.
Tu peux juste leur dire par exemple "je n'ai jamais été mariée,je suis célibataire", très très endurcie,ça ne montre pas que c'est par la force des choses,c'est connoté comme quoi tu te ferme complètement.
"Célibataire très très endurcie", ça peut leur faire peur car ils s'imaginent que tu n'es pas disponible pour une quelquonque relation.
Tu peux juste leur dire par exemple "je n'ai jamais été mariée,je suis célibataire", très très endurcie,ça ne montre pas que c'est par la force des choses,c'est connoté comme quoi tu te ferme complètement.
Diagnostiqué : Syndrome d'Asperger
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- Intarissable
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Re: Célibat, choix subi
Sus à la norme cis-hétéro. Vive le droit à la diversité !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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- Habitué
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- Enregistré le : dimanche 25 mars 2018 à 4:57
Re: Célibat, choix subi
Pour ma part clairement si j avais su que j étais autiste avant,la vie aurait été autre,je n'ai aucun scrupule à être célibataire maintenant,et peu importe ce que pensent les gens.
Deux vies de couple,deux femmes qui ont profites de ma "naïveté",du coup je ne sais pas si en tombant sur une personne plus respectueuse ça aurait marché,mais ça m'a refroidi,il faut se respecter un minimum et ne pas se faire envahir!
On peut être heureux seul aussi.
Deux vies de couple,deux femmes qui ont profites de ma "naïveté",du coup je ne sais pas si en tombant sur une personne plus respectueuse ça aurait marché,mais ça m'a refroidi,il faut se respecter un minimum et ne pas se faire envahir!
On peut être heureux seul aussi.
Diagnostiqué : Syndrome d'Asperger