Mélimélo5 a écrit :Je pense que lorsque l'on a un trouble asperger on le sait au fond de soi.
Perso en lisant les caractéristiques du trouble au feminin je m'y retrouve, j'ai l'impression que l'on me décrit.
Le syndrome d'Asperger implique une mauvaise compréhension de ses propres difficultés et décalages. Particulièrement chez les garçons, d'après une étude récente.
Je ne me reconnais pas vraiment dans les caractéristiques du SA au féminin, ou plutôt je trouve qu'il y a quelques éléments intéressants méla,gés à beaucoup de choses totalement sans relations avec le SA et non valables en tant que critères vérifiables (donc susceptibles de générer de l'effet Barnum).
Puis je trouve ton post un pey déplacé, tu n'es pas asperger puisque tu n'as pas de diagnostic.
Ta phrase est assez incorrecte telle quelle : ce n'est pas le diagnostic qui rend Asperger. On l'est de naissance, et le diagnostic vient le confirmer. Par contre il est impossible de s'affirmer Asperger de soi-même, un avis de professionnel est obligatoire.
Donc je pense que tu ne peux pas comprendre ce que c'est que d'avoir passé sa vie à se sentir différente, pas adapté, à percevoir des choses à peine explicables dont je n'ose même pas parlé à mon entourage de peur qu'on me prenne pour une folle ou une menteuse...
Renseigne-toi sur le TCS au lieu d'attaquer sans savoir. En gros, ça veut dire qu'on ne lui a pas reconnu d'intérêt spécifique alors que les autres éléments de la triade étaient présents.
Une étude très intéressante portant sur le sujet de mon intérêt principal, en lien avec la santé mentale mais sans lien direct avec les TSA, relevait que 100% des participants (environ 80) déclaraient se sentir en décalage.
Des tas de gens se sentent différents, pensent que leurs perceptions et leur vécu sont particuliers.
Pour la fin de ta phrase, ça fait plutôt penser à de l'anxiété sociale qu'à un TSA. Le second peut causer le premier, mais pour démêler tout ça c'est compliqué.
Comportements autistiques plus fréquents (mais non exclusifs) :
-ne pas parler à ses proches parce que ce n'est pas naturel de parler, ou parce qu'on croit qu'ils savent déjà (absence de théorie de l'esprit), ou parce qu'il n'y a pas de raison pratique de le faire.
-parler à ses proches, sans tenir compte du tout de ce qu'ils peuvent en penser et de si c'est approprié ou pas.
Je disais que je ne veux pas faire de diagnostic pour faire plaisir aux gens de ce forum. Si je le fais ce sera pour moi même uniquement.
Tu as bien raison.
J'essaie de faire avancer le débat des diagnostics mais on ne peut pas discuter tranquillement sans être reprise ou juger...
Si tu juges qu'on te juges... Essaie de relire les passages qui t'ont heurtée en te demandant si ce sont des arguments qui sont opposés aux tiens, ou si ce sont des attaques personnelles.
Pour ma part, lorsqu'on m'accuse de juger je suis généralement très surprise parce que je croyais débattre d'arguments et pas sur une personne.
yipikay a écrit :La similarité entre les symptômes HQ et autisme complexifie la perception au point tel qu'on peut se demander si le diagnostic ne va plus reposer que sur l'arbitraire.
Non, vraiment pas.
Par contre un HQI rend le TSA plus difficile à détecter.
Je pense que les gens me perçoivent surtout par mon anxiété, et je maitrise aussi parfaitement mon corps et mes mots dans les interactions sociales cadrées , typiquement comme.... un rendez vous médical ;D;
Comme quoi nous sommes tous très différents.
C'est une des pires situations pour moi puisque je suis seule en face à face, sans possibilité de me mettre en retrait de la discussion, sans pouvoir relancer par des phrases passe-partout sur le temps ou l'actualité. Au contraire, on me demande de parler de moi et de mes ressentis, physiques ou émotionnels, alors que je sais mal faire passer les émotions, que je ressens mal ma douleur, et que mon langage non verbal ne correspond pas à la situation.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.