Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
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Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Je me demandais si d’autres partagent ce sentiment, et si c’est un trait plutôt TSA, HQI ou HQE (hypersensible) : J’ai beau vivre depuis 30 ans dans la même zone de la même région (j’ai bougé de 15km en 30 ans) pour moi ce n’est pas « ma » région, je ne m’y sens pas vraiment attaché.
Mon histoire est particulière puisque j’ai vécu ce qui semble être un faux-self de 15 à 30 ans, avec effondrement de faux-self et crise d'adolescence à 30 ans, alors qu’idéalement c’est justement vers 15 ans, à l’adolescence, qu’on va s’émanciper de ses parents (d’abord psychologiquement puis plus tard matériellement), pour se créer un cercle d’amis qui fera la transition vers l’autonomie (et on découvre les sentiments etc).
Du moins c’est ce qui semble se passer pour les NT.
Pour moi, quedal. De cette période de 15 ans où on est sensé se construire, il ne me reste que 2 potes que je vois rarement, un aspie, l’autre probablement à tendance HQI.
Le sentiment que j’ai c’est qu’à cause du faux-self je n’ai pas eu cet « investissement affectif » et que je ne me suis pas non plus attaché « géographiquement » (je n’ai pas vraiment construit de souvenirs, genre le bar où j’aurais trainé avec mes potes, le cinéma où j’aurais emballé une nana, etc… tout ça n’existe pas dans ma vie).
Mais d’où ma question : Ce sentiment de non-appartenance m’est-il personnel (et donc plutôt dû au faux-self dans mon histoire personnelle) ou d’autres n'ayant pas vécu de faux-self le ressentent-ils aussi ? Car il pourrait alors être dû à une différence de maturité psychologique, un esprit qui se développe à un rythme différent, éventuellement TSA, HQI ou TDA/H.
Jusqu’à maintenant je n’ai du coup pas trouvé l’envie de m’investir (investir ma vie) dans cette région, ce que j’ai fait n’a jamais porté ses fruits (puisque je suis semble-t-il surdoué hypersensible assez peu compatible avec la majorité NT) comme si l’herbe avait trop jauni ici, et que je suis dans l’attente de trouver un endroit où je me plaise, où j’arrive à me faire des amis, où je ressente un sentiment de « la vie est suffisamment bien ici » pour me dire c’est « ma » place.
Et dans l'absolu, je me sens citoyen du monde, les questions nationalistes, je ne comprends pas.
Mon histoire est particulière puisque j’ai vécu ce qui semble être un faux-self de 15 à 30 ans, avec effondrement de faux-self et crise d'adolescence à 30 ans, alors qu’idéalement c’est justement vers 15 ans, à l’adolescence, qu’on va s’émanciper de ses parents (d’abord psychologiquement puis plus tard matériellement), pour se créer un cercle d’amis qui fera la transition vers l’autonomie (et on découvre les sentiments etc).
Du moins c’est ce qui semble se passer pour les NT.
Pour moi, quedal. De cette période de 15 ans où on est sensé se construire, il ne me reste que 2 potes que je vois rarement, un aspie, l’autre probablement à tendance HQI.
Le sentiment que j’ai c’est qu’à cause du faux-self je n’ai pas eu cet « investissement affectif » et que je ne me suis pas non plus attaché « géographiquement » (je n’ai pas vraiment construit de souvenirs, genre le bar où j’aurais trainé avec mes potes, le cinéma où j’aurais emballé une nana, etc… tout ça n’existe pas dans ma vie).
Mais d’où ma question : Ce sentiment de non-appartenance m’est-il personnel (et donc plutôt dû au faux-self dans mon histoire personnelle) ou d’autres n'ayant pas vécu de faux-self le ressentent-ils aussi ? Car il pourrait alors être dû à une différence de maturité psychologique, un esprit qui se développe à un rythme différent, éventuellement TSA, HQI ou TDA/H.
Jusqu’à maintenant je n’ai du coup pas trouvé l’envie de m’investir (investir ma vie) dans cette région, ce que j’ai fait n’a jamais porté ses fruits (puisque je suis semble-t-il surdoué hypersensible assez peu compatible avec la majorité NT) comme si l’herbe avait trop jauni ici, et que je suis dans l’attente de trouver un endroit où je me plaise, où j’arrive à me faire des amis, où je ressente un sentiment de « la vie est suffisamment bien ici » pour me dire c’est « ma » place.
Et dans l'absolu, je me sens citoyen du monde, les questions nationalistes, je ne comprends pas.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Pour ma part, aucun sentiment avec la ville dans laquelle j'ai grandi qui, objectivement, n'a aucun intérêt, aucun charme, peu de charge historique (même si un peu), avec certains problèmes sociaux (même s'il y a pire) mais surtout, une qualité de vie médiocre et des loyer hors de prix que rien ne justifie - sinon la proximité avec une grande ville et un grand centre d'affaire. Toujours du monde partout, tout va vite, de l'oppression constante .... Seule ma chambre (ancienne) me manque et le clocher que j'aimais bien regarder.
Mais pour te rassurer, je ne me sens pas plus "chez moi" où je suis maintenant - même si l'endroit où je vis n'a presque plus aucun des défauts de ma ville d'origine. Il n'y a que dans sa chambre qu'on est chez soi !
Maintenant pour de répondre de façon plus légère
Mais pour te rassurer, je ne me sens pas plus "chez moi" où je suis maintenant - même si l'endroit où je vis n'a presque plus aucun des défauts de ma ville d'origine. Il n'y a que dans sa chambre qu'on est chez soi !
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Bonsoir , alors pour moi je ne me suis jamais sentie chez moi que ce soit dans la ville de naissance où ou je suis maintenant depuis 6 mois . Le seul endroit où je me sent bien est le sud et plus spécifiquement aubagne cassis ou alors différemment argeles sur mer . Sans pouvoir l expliquer .Zebra3 a écrit :Je me demandais si d’autres partagent ce sentiment, et si c’est un trait plutôt TSA, HQI ou HQE (hypersensible) : J’ai beau vivre depuis 30 ans dans la même zone de la même région (j’ai bougé de 15km en 30 ans) pour moi ce n’est pas « ma » région, je ne m’y sens pas vraiment attaché.
Mon histoire est particulière puisque j’ai vécu ce qui semble être un faux-self de 15 à 30 ans, avec effondrement de faux-self et crise d'adolescence à 30 ans, alors qu’idéalement c’est justement vers 15 ans, à l’adolescence, qu’on va s’émanciper de ses parents (d’abord psychologiquement puis plus tard matériellement), pour se créer un cercle d’amis qui fera la transition vers l’autonomie (et on découvre les sentiments etc).
Du moins c’est ce qui semble se passer pour les NT.
Pour moi, quedal. De cette période de 15 ans où on est sensé se construire, il ne me reste que 2 potes que je vois rarement, un aspie, l’autre probablement à tendance HQI.
Le sentiment que j’ai c’est qu’à cause du faux-self je n’ai pas eu cet « investissement affectif » et que je ne me suis pas non plus attaché « géographiquement » (je n’ai pas vraiment construit de souvenirs, genre le bar où j’aurais trainé avec mes potes, le cinéma où j’aurais emballé une nana, etc… tout ça n’existe pas dans ma vie).
Mais d’où ma question : Ce sentiment de non-appartenance m’est-il personnel (et donc plutôt dû au faux-self dans mon histoire personnelle) ou d’autres n'ayant pas vécu de faux-self le ressentent-ils aussi ? Car il pourrait alors être dû à une différence de maturité psychologique, un esprit qui se développe à un rythme différent, éventuellement TSA, HQI ou TDA/H.
Jusqu’à maintenant je n’ai du coup pas trouvé l’envie de m’investir (investir ma vie) dans cette région, ce que j’ai fait n’a jamais porté ses fruits (puisque je suis semble-t-il surdoué hypersensible assez peu compatible avec la majorité NT) comme si l’herbe avait trop jauni ici, et que je suis dans l’attente de trouver un endroit où je me plaise, où j’arrive à me faire des amis, où je ressente un sentiment de « la vie est suffisamment bien ici » pour me dire c’est « ma » place.
Et dans l'absolu, je me sens citoyen du monde, les questions nationalistes, je ne comprends pas.
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Oui, je comprends tout à fait ça... Je vis dans une commune prisée en région parisienne et pourtant je ne me y sens pas chez moi. J' y suis depuis 12 ans pourtant... Avant j étais dans le sud (dont je suis originaire) et j' ai vecu dans une ville que j' ai adorée dès le jour où je m'y suis installée. Ça n' est pas seulement en rapport avec le temps puisque je ai grandi près d Aubagne, et pourtant je ne m y sentais pas chez moi non plus... Ça ne s'explique pas mais sans doute est- ce lié à une période sympa de ma vie...
Mais c est compliqué en effet de ne pas parvenir à se projeter...
Mais c est compliqué en effet de ne pas parvenir à se projeter...
Pas de démarche de bilan engagée à ce jour mais interrogation sur un possible SA...
Bilan TDA effectué en 2014 auprès de un neuropsychologue avec résultats permettant de rejeter cette hypothèse.
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Il faut aussi voir tout les liens qu'on fait entre les choses. Il est possible de se créer une vraie mythologie à partir de lieux.
Quelqu'un qui adore Carmen, s'il se rend près des remparts de Séville et boit une Manzanilla chez Lilas Pastia, ça doit lui faire quelque chose.
De là à dire s'il se sentirait chez lui là-bas ....
Quelqu'un qui adore Carmen, s'il se rend près des remparts de Séville et boit une Manzanilla chez Lilas Pastia, ça doit lui faire quelque chose.
De là à dire s'il se sentirait chez lui là-bas ....
Diagnostiqué SA et HPI
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Merci Zebra3 d'avoir lancé ce post.
J'ai vécu 60 ans dans un rayon de 30 km de mon lieu de naissance, les essais pour en partir se sont heurtés à l'inertie et l'opposition familiale alors que mon sentiment de rejet est de toujours. A 60 ans je suis partie à 500 km dans la très grande ville du Nord qui me convenait parfaitement alors j'ai pris conscience que j'étais seulement attachée à un élément : les églises romanes (intérêt spécifique) dont ma région d'origine est très riche. Deux ans plus tard j'ai de nouveau déménagé dans une région opposée : le Languedoc et, là rejet total, je pourrais dire que je vomis cette région, là je sais que je ne suis pas chez moi : la chaleur, l'accent des gens, la lumière crue tout est violent, la pluie me manque. Il FAUT que je me sauve (dans les deux sens du mot) mais je n'ai nulle part où aller et l'isolement me terrifie sans parler de tout le déménagement à organiser seule.
Edit pour orthographe
J'ai vécu 60 ans dans un rayon de 30 km de mon lieu de naissance, les essais pour en partir se sont heurtés à l'inertie et l'opposition familiale alors que mon sentiment de rejet est de toujours. A 60 ans je suis partie à 500 km dans la très grande ville du Nord qui me convenait parfaitement alors j'ai pris conscience que j'étais seulement attachée à un élément : les églises romanes (intérêt spécifique) dont ma région d'origine est très riche. Deux ans plus tard j'ai de nouveau déménagé dans une région opposée : le Languedoc et, là rejet total, je pourrais dire que je vomis cette région, là je sais que je ne suis pas chez moi : la chaleur, l'accent des gens, la lumière crue tout est violent, la pluie me manque. Il FAUT que je me sauve (dans les deux sens du mot) mais je n'ai nulle part où aller et l'isolement me terrifie sans parler de tout le déménagement à organiser seule.
Edit pour orthographe
Modifié en dernier par camille-madeleine le mercredi 2 mai 2018 à 9:52, modifié 1 fois.
Adulte (68 ans) suspectée Aspie, non diagnostiquée
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
J' ai vécu deux ans dans la grande ville du nord e je m y suis sentie bien aussi
Pas de démarche de bilan engagée à ce jour mais interrogation sur un possible SA...
Bilan TDA effectué en 2014 auprès de un neuropsychologue avec résultats permettant de rejeter cette hypothèse.
Bilan TDA effectué en 2014 auprès de un neuropsychologue avec résultats permettant de rejeter cette hypothèse.
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Enfant et adolescente, j'ai haï la ville où je vivais. Je n'y ressentais aucune liberté, les gens avaient souvent un esprit étriqué et se surveillaient les uns les autres. La ville était en plus très moche, une longue rue et un petit bout de centre-ville, j'en fais encore des cauchemars...
J'ai aimé la ville où j'ai fait mes études (prépa et fac), elle avait des monuments anciens, un air médiéval qui me ravissait. J'aimais marcher dans ses rues, j'aimais certains cafés, lieux d'exposition et concerts alternatifs. Il y avait des événements culturels (cinéma), ça "bougeait", à l'époque j'aimais ça - maintenant, je préfère un village éloigné de tout, à la campagne. On change...
Pour le sentiment d'appartenance à une région ou à un pays, je vous rejoins : je ne me sens pas de racines, je me sentirais aussi bien partout, et nulle part, ça dépend de mon état intérieur. J'ai longtemps vécu dans le sud-ouest, ça me plaisait, mais je ne m'y sentais pas retenue. Maintenant, j'ai l'occasion d'y retourner et ça me fait plaisir.
Je ne me sens pas non plus d'un pays, je me pose souvent la question à propos de la Résistance : aurais-je choisi de "défendre ma patrie" ? Dans le cas des Nazis, cela revenait à défendre l'humanité, et de toute façon l'invasion brutale des frontières préfigure des restrictions ou spoliations, mais je ne suis pas sûre que l'appel de la patrie m'aurait suffi, car je suis plus profondément pacifiste que nationaliste.
J'ai aimé la ville où j'ai fait mes études (prépa et fac), elle avait des monuments anciens, un air médiéval qui me ravissait. J'aimais marcher dans ses rues, j'aimais certains cafés, lieux d'exposition et concerts alternatifs. Il y avait des événements culturels (cinéma), ça "bougeait", à l'époque j'aimais ça - maintenant, je préfère un village éloigné de tout, à la campagne. On change...
Pour le sentiment d'appartenance à une région ou à un pays, je vous rejoins : je ne me sens pas de racines, je me sentirais aussi bien partout, et nulle part, ça dépend de mon état intérieur. J'ai longtemps vécu dans le sud-ouest, ça me plaisait, mais je ne m'y sentais pas retenue. Maintenant, j'ai l'occasion d'y retourner et ça me fait plaisir.
Je ne me sens pas non plus d'un pays, je me pose souvent la question à propos de la Résistance : aurais-je choisi de "défendre ma patrie" ? Dans le cas des Nazis, cela revenait à défendre l'humanité, et de toute façon l'invasion brutale des frontières préfigure des restrictions ou spoliations, mais je ne suis pas sûre que l'appel de la patrie m'aurait suffi, car je suis plus profondément pacifiste que nationaliste.
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
A chaque fois, j'ai envie de mettre des chansons/musiques en guise de réponse mais j'essaie de "les traduire" en mots !
Par contre, là, je ne peux pas m'empêcher. Elle s'appelle No tengo lugar (je pense qu'elle est à propos)
"Il n'y a aucune place pour moi (il me semble qu'en espagnol c'est encore plus fort, c'est "je n'ai pas de place mais en français, ça a un autre sens)
Je n'ai pas de paysage
Et je n'ai pas non plus de patrie
Avec mes doigts je fais le feu
Je te chante avec mon coeur
les accords de mon coeur qui pleure"
Par contre, là, je ne peux pas m'empêcher. Elle s'appelle No tengo lugar (je pense qu'elle est à propos)
"Il n'y a aucune place pour moi (il me semble qu'en espagnol c'est encore plus fort, c'est "je n'ai pas de place mais en français, ça a un autre sens)
Je n'ai pas de paysage
Et je n'ai pas non plus de patrie
Avec mes doigts je fais le feu
Je te chante avec mon coeur
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Bonjour !
je n'ai jamais ressenti non plus de véritable sentiment d'appartenance à un lieu précis.
D'ailleurs, bien que française, je vis depuis maintenant plus de 10 ans en Autriche sans avoir jamais ressenti "le mal du pays". Mes proches me manquent parfois, surtout ma petite soeur, mais s'il m'arrive de me souvenir avec nostalgie de certains lieux, c'est surtout parce qu'ils sont associés à des souvenirs agréables.
Par contre, et je trouve ça parfois assez étrange, l'Ecosse me manque parfois.
J'ai quitté mon pays natal pour le nord de l'Angleterre sans regrets. Mais lorsqu'il a fallu, deux ans plus tard, quitter les terres anglaises pour migrer au cœur de l'Europe, j'ai ressenti du regret et une certaine forme de tristesse. Depuis Newcastle upon Tyne où nous vivions alors, partir en virée en Ecosse était facilement envisageable et nous espérions bien (mon époux et moi-même) y prendre nos habitudes petit à petit et visiter ce coin du monde de fond en comble au fil des années. Mais la vie en a décidé autrement.
L'été dernier, nous avons réussi à budgétiser un séjour d'une quinzaine de jour là-bas et c'est avec un vif plaisir et beaucoup d'émotion que j'ai redécouvert l'Ecosse. Et j'ai vraiment eu le sentiment que ces vacances étaient trop courtes. Il y a bien des endroits que j'aimerai visiter (New York, le Japon, les grands parc naturels des USA, par exemple), mais c'est avec une curiosité de touriste que j'envisage d'aller là-bas. Je n'imagine pas et ne nourrit pas l'envie de m'y installer. Contrairement à l'Ecosse où je rêve de retourner et où je me verrais bien vivre. La région m'appelle. Et lorsque je suis là-bas, je ressens une forme d'apaisement, comme un vide qui se comble.
je n'ai jamais ressenti non plus de véritable sentiment d'appartenance à un lieu précis.
D'ailleurs, bien que française, je vis depuis maintenant plus de 10 ans en Autriche sans avoir jamais ressenti "le mal du pays". Mes proches me manquent parfois, surtout ma petite soeur, mais s'il m'arrive de me souvenir avec nostalgie de certains lieux, c'est surtout parce qu'ils sont associés à des souvenirs agréables.
Par contre, et je trouve ça parfois assez étrange, l'Ecosse me manque parfois.
J'ai quitté mon pays natal pour le nord de l'Angleterre sans regrets. Mais lorsqu'il a fallu, deux ans plus tard, quitter les terres anglaises pour migrer au cœur de l'Europe, j'ai ressenti du regret et une certaine forme de tristesse. Depuis Newcastle upon Tyne où nous vivions alors, partir en virée en Ecosse était facilement envisageable et nous espérions bien (mon époux et moi-même) y prendre nos habitudes petit à petit et visiter ce coin du monde de fond en comble au fil des années. Mais la vie en a décidé autrement.
L'été dernier, nous avons réussi à budgétiser un séjour d'une quinzaine de jour là-bas et c'est avec un vif plaisir et beaucoup d'émotion que j'ai redécouvert l'Ecosse. Et j'ai vraiment eu le sentiment que ces vacances étaient trop courtes. Il y a bien des endroits que j'aimerai visiter (New York, le Japon, les grands parc naturels des USA, par exemple), mais c'est avec une curiosité de touriste que j'envisage d'aller là-bas. Je n'imagine pas et ne nourrit pas l'envie de m'y installer. Contrairement à l'Ecosse où je rêve de retourner et où je me verrais bien vivre. La région m'appelle. Et lorsque je suis là-bas, je ressens une forme d'apaisement, comme un vide qui se comble.
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Maman "Asperger" d'un petit garçon et d'une petite fille tout deux diagnostiqués "Asperger".
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
"Comme un vide qui se comble".
C est exactement ça Artelise... Mais je me demande si c'est ainsi pour tout le monde de manière générale.
C est exactement ça Artelise... Mais je me demande si c'est ainsi pour tout le monde de manière générale.
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
:l;,jnhbgvfdfghj,
Modifié en dernier par pédeuceu le mercredi 31 octobre 2018 à 22:52, modifié 1 fois.
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Recherche "faux self" et "syndrome de l'imposteur" sur le forum et sur l'internet en général.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Oh ! Un Winnicott sauvage apparaît !...freeshost a écrit :Recherche "faux self" et "syndrome de l'imposteur" sur le forum et sur l'internet en général.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vrai_self_et_faux_self
Merci freeshost d'avoir relevé, ou du moins de m'avoir permis de relever l'origine psychanalytique du concept de "faux self" (si c'est bien ce que tu voulais relever)...
Ça me remet en tête une scène où le "génie" du dessin animé Aladdin (le premier de Disney) présentant le mariage comme une émission people, finit par dire que la cérémonie est sponsorisée par l'entreprise "SAND", dont il énonce le slogan :
"SAND ! on en a partout ! Même dans les oreilles !"
Voilà... on en a partout...
Plein le cul surtout
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Re: Sentiment de non-appartenance à un lieu/zone géo ?
Ben, moi non plus, je ne suis pas attaché au pays où je suis né (Inde) car j'ai été adopté à l'âge de quatre ans. Je ne ressens aucun besoin particulier d'aller visiter "mon" pays.
Je me suis plutôt attaché à la Suisse, à sa démocratie, à son réseau de transports publics, à son respect relatif des droits humains, à l'accès à l'internet, etc.
Je me sens plutôt citoyen du monde, surtout avec l'internet.
Je me suis plutôt attaché à la Suisse, à sa démocratie, à son réseau de transports publics, à son respect relatif des droits humains, à l'accès à l'internet, etc.
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