Depuis que je me "sais" aspie (1 an à peine) j'essaie d'en parler avec mes parents.
Précisions : j'ai 49 ans, marié, financièrement pas de problème (j'ai su / pu économiser, et ma femme gagne un salaire correct pour alimenter le quotidien).
Apparemment tout va bien : je bricole, ma fille n'a pas de grosses difficultés, mon couple fonctionne.
Alors "À quoi ça sert toutes ces questions ?" est la réponse qui m'est faite.
Mais moi je veux comprendre.
Comprendre mon passé, mes échecs.
Comprendre mon futur, vers quoi me tourner.
Comprendre tout court, je suis comme 1,5% de la population : ça veut dire quoi (quand on voit sur ce forum de telles différences entre nous).
Comprendre comment être heureux comme je suis.
Comprendre comment aider mes proches à être heureux.
Comprendre ce que je partage avec ces 1,5% de gens avec qui je me sens lié, et avec qui je voudrais œuvrer pour que ce qui nous caractérise ne soit pas un motif d'exclusion, mais que l'inclusion (au sens large) progresse.
Alors je parle de mon autisme parce que c'est pour moi une partie importante de mon identité, que cela influence mes actes et mes pensées.
Je ne me réduit pas à cela, mais je le prends en considération.
Est-ce une erreur selon vous ?
J'ai vécu pas trop mal durant 48 ans, devrais-je mettre des œillères, continuer à essayer de compenser ce que je peux, éviter ce qui me pose problème sans chercher à nommer la raison de ces difficultés, et poursuivre ma vie sans me questionner.
Est-ce possible ?
Est-ce souhaitable ?
J'ai tendance à vouloir tout analyser, et à agir selon ma conscience.
Souvent cela me porte préjudice. Mais c'est moi.
Qu'en pensez-vous ?
"À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
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"À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
. On n'est pas à l'abri d'un coup de pot.
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
. Pourquoi que les méchants ils sont méchants ?
. Philosopher est essentiel.
* Diagnostic Aspie fin 2017. Bilan réalisé par un psychiatre spécialiste * RQTH valide *
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
Bonjour il me semble que ce remettre des oeillère ne serait pas une bonne idée que si c'est vous qui le décider . Moi aussi je parle de mon autisme pour que les gens voient que nous ne sommes pas des monstres ça fait partie de nous alors pourquoi serait ce nous qui sommes anormaux et non eux ?ce n est pas parce qu'ils sont en majorité ( les neurotypique ) qu'ils sont automatiquement normaux je ne me considère ni anormal ni déficiente juste différente.
Jeune asperger diag en septembre 2017
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
Pourquoi te poser des questions si tu n'as aucun problème dans la vie et que tout te réussi je ne comprend pas.
Si tout vas bien, ne te poses pas de questions et continue comme ça, étant donné que ton autisme n'est pas du tout un handicap pour toi, dis toi juste que t'es pas handicapé et que tu as aucune raison de le croire.
Si tout vas bien, ne te poses pas de questions et continue comme ça, étant donné que ton autisme n'est pas du tout un handicap pour toi, dis toi juste que t'es pas handicapé et que tu as aucune raison de le croire.
Diagnostic par CMP en avril 2018.
Aspie ou ET this is the question.
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
@aspieseul.
C'est bien ce qu'on me dit.
Je n'évoque pas pour ma part le "handicap", même si aujourd'hui professionnellement je suis contraint à me réfugier dans des activités qui réduisent les interactions le plus possible, ce qui si je n'avais pas mon épouse me plongerait malgré mon parcours dans des difficultés que je ne veux pas imaginer. D'où handicap quand même.
Mais mon sujet est plus
"faut-il se connaître" (c'est à dire pour moi prendre la mesure de ce que je suis, des difficultés que cela implique, et dont je n'avais pas conscience).
et si oui
"faut-il se faire reconnaître" (parce que ne pas le faire c'est nier ce que l'on est au prétexte que la société l'accepte mal).
On dit "pour vivre heureux vivons cachés", mais j'ai du mal à m'y résoudre.
J'ai plutôt un tempérament à essayer de convaincre de ce que je crois "juste".
C'est bien ce qu'on me dit.
Je n'évoque pas pour ma part le "handicap", même si aujourd'hui professionnellement je suis contraint à me réfugier dans des activités qui réduisent les interactions le plus possible, ce qui si je n'avais pas mon épouse me plongerait malgré mon parcours dans des difficultés que je ne veux pas imaginer. D'où handicap quand même.
Mais mon sujet est plus
"faut-il se connaître" (c'est à dire pour moi prendre la mesure de ce que je suis, des difficultés que cela implique, et dont je n'avais pas conscience).
et si oui
"faut-il se faire reconnaître" (parce que ne pas le faire c'est nier ce que l'on est au prétexte que la société l'accepte mal).
On dit "pour vivre heureux vivons cachés", mais j'ai du mal à m'y résoudre.
J'ai plutôt un tempérament à essayer de convaincre de ce que je crois "juste".
. On n'est pas à l'abri d'un coup de pot.
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
. Pourquoi que les méchants ils sont méchants ?
. Philosopher est essentiel.
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
Je pense que chacun aura une réponse différente à te donner mais pour ma part :
"faut il se connaître?"
C'est la chose la plus dure à faire, savoir qui on est, pour moi je n'ai encore aucune idée de qui je suis car j'ai passer ma vie à mettre des "masques" suivant mon entourage, mes compagnes, mes boulots ou mes voisins j'ai changer une infinité de fois de personnalité, de caractère, de "moi" en résumé et depuis que j'ai mon diagnostic je peux enfin réfléchir à qui je suis réellement sans avoir de réponse pour l'instant.
"faut il se faire reconnaître?"
Bonne question si tout se passe bien dans un milieu pourquoi dire aux autres un problèmes dont jamais ils n'auraient douté si aucune difficulté ni adaptation.
En revanche si il y a des problèmes récurrents à ces niveaux là il vaut mieux en parler je pense cela pourrai éviter des erreurs de jugements mais c'est à double tranchant. . .
"Pour vivre heureux vivons caché" Si être caché fait qu'on est heureux, pourquoi tout risquer en avouant un handicap qui, on le sait, sera on le sait mal juger?
Pour l'instant je n'ai pas de travail depuis que j'ai appris mon SA donc je sais pas si ce que j'ai répondu est bien valable pour toi, j'éspère ne pas avoir été à côté de la plaque dans mes réponses
"faut il se connaître?"
C'est la chose la plus dure à faire, savoir qui on est, pour moi je n'ai encore aucune idée de qui je suis car j'ai passer ma vie à mettre des "masques" suivant mon entourage, mes compagnes, mes boulots ou mes voisins j'ai changer une infinité de fois de personnalité, de caractère, de "moi" en résumé et depuis que j'ai mon diagnostic je peux enfin réfléchir à qui je suis réellement sans avoir de réponse pour l'instant.
"faut il se faire reconnaître?"
Bonne question si tout se passe bien dans un milieu pourquoi dire aux autres un problèmes dont jamais ils n'auraient douté si aucune difficulté ni adaptation.
En revanche si il y a des problèmes récurrents à ces niveaux là il vaut mieux en parler je pense cela pourrai éviter des erreurs de jugements mais c'est à double tranchant. . .
"Pour vivre heureux vivons caché" Si être caché fait qu'on est heureux, pourquoi tout risquer en avouant un handicap qui, on le sait, sera on le sait mal juger?
Pour l'instant je n'ai pas de travail depuis que j'ai appris mon SA donc je sais pas si ce que j'ai répondu est bien valable pour toi, j'éspère ne pas avoir été à côté de la plaque dans mes réponses
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
Je pense (c'est mon avis et il ne te convient peut-être pas) qu'il faut que tu gères ça selon ton état de forme. Refuser de te poser des questions quand tu as suffisamment de sollicitations, travail, problèmes du quotidien à résoudre... etc et le faire quand tout va bien, que tu as le temps et que tu peux te permettre de te mettre dans un état qui te porte préjudice. Parce que je crois que les questions que tu te poses sont essentielles et qu'elles te définissent parfaitement. C'est toi quoi, c'est ton identité puis je pense que ta femme te connait comme ça.
Modifié en dernier par EnHans le mardi 8 mai 2018 à 17:30, modifié 1 fois.
Un enfant diag en 2012
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
@aspieseul
"si"
"pourquoi"
...
Sans doute mon questionnement ne se satisfait-il pas de réponses objectives.
Il paraît que je suis "idéaliste".
Sans doute est-ce que je rêve encore du monde de Oui-Oui, où tout le monde serait gentil.
C'est chi.nt parce que j'y crois !!
Pas facile de renoncer.
"si"
"pourquoi"
...
Sans doute mon questionnement ne se satisfait-il pas de réponses objectives.
Il paraît que je suis "idéaliste".
Sans doute est-ce que je rêve encore du monde de Oui-Oui, où tout le monde serait gentil.
C'est chi.nt parce que j'y crois !!
Pas facile de renoncer.
. On n'est pas à l'abri d'un coup de pot.
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
Bonjour Alceste
J'en pense qu'il y a assez de choses à encaisser au quotidien pour qu'on cesse de donner tant de crédit à tout ces questionnements. Une chose après l'autre. Vivre un point c'est tout. Se prendre la vague en pleine face comme d'habitude et tout faire pour la prendre bien.
Quand je vois que tu as ces responsabilités, je penses que tu as suffisamment à encaisser pour surenchérir à analyser.
Bonne journée.
J'en pense qu'il y a assez de choses à encaisser au quotidien pour qu'on cesse de donner tant de crédit à tout ces questionnements. Une chose après l'autre. Vivre un point c'est tout. Se prendre la vague en pleine face comme d'habitude et tout faire pour la prendre bien.
Quand je vois que tu as ces responsabilités, je penses que tu as suffisamment à encaisser pour surenchérir à analyser.
Bonne journée.
Diagnostiquée sur le Spectre de l'Autisme
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
J'ai beau être plus jeune, c'est ce qu'on me ramène souvent depuis que j'ai entrepris un travail psy (en gros un an). "Pourquoi tu te pose toutes ces questions ?" "Tu ferais mieux de profiter de la vie plutôt que de perdre ton temps à toujours te questionner".
Pour ma part, je raisonne ainsi (si ça peut t'aider à y voir un peu plus clair) :
- En soit, en apparence, ma vie va plutôt bien aussi, bien qu'il semble que je n'en profite pas à 100%. Mais c'est mon ressenti intérieur qui me fait questionner et j'ai la nette impression que si j'obtenais un minimum de réponses, j'avancerai plus en cohérence avec moi-même et donc, plus sereinement. Donc, j'estime que ça vaut le coup d'en passer par là, peu importe le temps que ça prend, car j'ai vraiment l'intuition que ça m'aiderai, non pas à avancer (car ça, je le fais), mais à avancer dans le respect réel de mes aspirations et difficultés (que les gens ne voient pas, d'où leur incompréhension).
- Par contre, il faut faire attention au "trop de questions". Si les questions deviennent envahissantes à tel point que finalement, elle t'éloignent de la vie que tu mène, alors là, il faut savoir dire stop. En gros, se poser des questions, c'est bien quand on y met un sens, mais s'en poser trop et tout le temps, c'est finalement ce qui finit par nous empêcher d'avancer. Je vais donner un exemple bête : Un soir, il y avait un film que je voulais vraiment regarder. Problème, au moment de l'heure fatidique du programme, j'étais en cours de recherches sur le net vis-à-vis de ces fameuses questions que je me pose sur le SA. Résultat, j'ai préféré passer ma soirée sur le net pour, finalement, pas grand chose car ces recherches je les fait très régulièrement et elle ne m'apportent donc plus rien. Je me suis ôté un moment agréable à vivre pour continuer de ressasser mes questions alors que j'ai déjà assez temps libre pour le faire autant que je le souhaite... (comme je le dis, c'est un exemple bête, mais on peut le transposer à un désintérêt our des conversation avec ses proches car trop centré sur ses questions, un RDV raté pour les mêmes raisons et j'en passe). Là, je pense qu'il faut apprendre à mesurer.
Pour ma part, je raisonne ainsi (si ça peut t'aider à y voir un peu plus clair) :
- En soit, en apparence, ma vie va plutôt bien aussi, bien qu'il semble que je n'en profite pas à 100%. Mais c'est mon ressenti intérieur qui me fait questionner et j'ai la nette impression que si j'obtenais un minimum de réponses, j'avancerai plus en cohérence avec moi-même et donc, plus sereinement. Donc, j'estime que ça vaut le coup d'en passer par là, peu importe le temps que ça prend, car j'ai vraiment l'intuition que ça m'aiderai, non pas à avancer (car ça, je le fais), mais à avancer dans le respect réel de mes aspirations et difficultés (que les gens ne voient pas, d'où leur incompréhension).
- Par contre, il faut faire attention au "trop de questions". Si les questions deviennent envahissantes à tel point que finalement, elle t'éloignent de la vie que tu mène, alors là, il faut savoir dire stop. En gros, se poser des questions, c'est bien quand on y met un sens, mais s'en poser trop et tout le temps, c'est finalement ce qui finit par nous empêcher d'avancer. Je vais donner un exemple bête : Un soir, il y avait un film que je voulais vraiment regarder. Problème, au moment de l'heure fatidique du programme, j'étais en cours de recherches sur le net vis-à-vis de ces fameuses questions que je me pose sur le SA. Résultat, j'ai préféré passer ma soirée sur le net pour, finalement, pas grand chose car ces recherches je les fait très régulièrement et elle ne m'apportent donc plus rien. Je me suis ôté un moment agréable à vivre pour continuer de ressasser mes questions alors que j'ai déjà assez temps libre pour le faire autant que je le souhaite... (comme je le dis, c'est un exemple bête, mais on peut le transposer à un désintérêt our des conversation avec ses proches car trop centré sur ses questions, un RDV raté pour les mêmes raisons et j'en passe). Là, je pense qu'il faut apprendre à mesurer.
HPI (diag avril 2018) / SA : en questionnement
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Re: "À quoi ça sert toutes ces questions ?" (mon identité)
@brainstormng
Oui je crois que c'est un sentiment semblable au tien qui m'anime.
Je n'ai pas un besoin "objectif" de réponses qui seraient un apport d'informations factuelles permettant de régler un problème précisément circonscrit.
C'est plus une démarche (un chemin) qui répond à un ressenti (le flou que tout un chacun ressent plus ou moins quand il s'interroge sur la vie, sur la sienne, et sur soi).
Cette quête qui n'est pas nouvelle (je me souviens de mes années de lycée où je "philosophais" au fond de la classe en regardant par la fenêtre des heures durant) à pris une autre dimension depuis que j'ai une explication pour nombre d'incompréhensions subies (solitude amicale, échecs professionnels, relations familiales, sensibilités).
Cela me prend du temps (en ce moment même), à mon avis pas trop, de l'avis des autres trop, mais ils ne sont pas dans ma tête et ne ressentent pas la profondeur du vide que je cherche à combler.
Et puis il y a un facteur à considérer dans cette motivation à partager, c'est le besoin de contacts. J'ai pris conscience de ma faiblesse en termes d'interactions sociales, et je me suis organisé pour travailler seul. Mais je n'y suis pas habitué. Cette solitude est un poids qui m'écrase. J'ai besoin d'en parler. (ou d'écrire ici).
Bref, je ne sais pas si d'autres se retrouveront dans ce sujet, et si oui est-ce que cela les rassurera de se dire que leur besoin est partagé (et en quelque sorte légitimé par ce partage).
Pour moi c'est une nécessité, même si les regards extérieurs n'en perçoivent pas l'intérêt, voire s'offusquent de son apparente futilité.
Oui je crois que c'est un sentiment semblable au tien qui m'anime.
Je n'ai pas un besoin "objectif" de réponses qui seraient un apport d'informations factuelles permettant de régler un problème précisément circonscrit.
C'est plus une démarche (un chemin) qui répond à un ressenti (le flou que tout un chacun ressent plus ou moins quand il s'interroge sur la vie, sur la sienne, et sur soi).
Cette quête qui n'est pas nouvelle (je me souviens de mes années de lycée où je "philosophais" au fond de la classe en regardant par la fenêtre des heures durant) à pris une autre dimension depuis que j'ai une explication pour nombre d'incompréhensions subies (solitude amicale, échecs professionnels, relations familiales, sensibilités).
Cela me prend du temps (en ce moment même), à mon avis pas trop, de l'avis des autres trop, mais ils ne sont pas dans ma tête et ne ressentent pas la profondeur du vide que je cherche à combler.
Et puis il y a un facteur à considérer dans cette motivation à partager, c'est le besoin de contacts. J'ai pris conscience de ma faiblesse en termes d'interactions sociales, et je me suis organisé pour travailler seul. Mais je n'y suis pas habitué. Cette solitude est un poids qui m'écrase. J'ai besoin d'en parler. (ou d'écrire ici).
Bref, je ne sais pas si d'autres se retrouveront dans ce sujet, et si oui est-ce que cela les rassurera de se dire que leur besoin est partagé (et en quelque sorte légitimé par ce partage).
Pour moi c'est une nécessité, même si les regards extérieurs n'en perçoivent pas l'intérêt, voire s'offusquent de son apparente futilité.
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