Et oui. Je crois que depuis que tu as écrit cela, c'est devenu encore plus vrai. Tout doit s'expliquer, et si possible très vite. Peu importe que ce soit juste, il faut "une raison".WinstonWolfe a écrit :On veut expliquer toute non-performance et pour cela on cherche, quitte à faire rentrer au pied-de-biche les constatations dans un syndrome quelconque.
Et oui encore. J'ai discuté de "mon" autisme avec des connaissances, qui m'ont dit "mais moi aussi !"WinstonWolfe a écrit : La différence vient quand il ne s'agit pas d'expliquer une sous performance, mais de comprendre une souffrance.
Je leur ai expliqué la souffrance ressentie, et là les mots tels que solitude, pas d'ami, incompréhension, bruit, détail, focalisation (...) ont pris un autre sens.
Finalement, ils ne se sentaient plus autistes.
Ces dernières semaines, avec Macron et le 4eme plan, on assiste à un déchaînement médiatique.
Tout le monde veut avoir son "copain autiste".
Les autistes sont subitement devenus des génies de l'informatique que s'arrachent les GAFAM.
On "like" tout ce qui touche à l'inclusion.
Espérons que ça durera, et que les caricatures deviendront plus complexes, plus fines, plus réalistes.