C'est la fête, c'est la fête !

[pédeuceu]

azertyuimlkjhgfdsxdfghjk

[olivierfh]

Excellent descriptif. (C'est une chance que je n'aie pas participé à ce genre de choses depuis très longtemps.)

[biscotte]

Moi j'évite d'aller à ce type d'évènement et je le dis clairement!

[biscotte]

Ah et à l'époque pour supporter ces évènements j'avais l'habitude de boire et hélas de consommer des substances...

[2N3055]

Excellente description de ce que j'essayais en vain de supporter moi aussi, sans jamais avoir rien compris à ce qu'ils y trouvaient de si sympa.
En plus, comme je ne tiens pas l'alcool, au bout du deuxième verre je devenais beaucoup trop volubile,
et comme mes centres d'intérêts les agaçaient, je me retrouvais très vite mis à l'écart.
Plus tard, (adolescent) j'ai pensé pouvoir essayer apprendre à mieux tenir l'alcool, vu que quand je refusais leurs invitation à en reprendre, ça les vexaient mais bien sûr, rien à faire.
Et puis il y avait leurs sorties en "boîte" : je ne tenais même pas 5 minutes entre la lumière, le bruit, (sans parler de l'alcool)
et de toutes façons, je n'ai jamais compris les jeux de rôle qu'ils y jouaient.
"Heureusement", mon frère (et tous la bande d'opportunistes) ont fait tout ce qu'il fallait pour que je ne les vois plus du tout, ni même mes enfants par la même occasion, j'ai dû attendre qu'ils soient majeurs pour qu'enfin ils puissent avoir un père, et je suis maintenant le plus heureux des papas du monde. (mais ça, j'ai toujours su qu'ils ne pourraient jamais me l'enlever)

Il n'y a que trois ans que j'ai compris ce qu'il s'était passé, et c'est seulement un an plus tard, en lisant vos messages que j'ai compris comment j'avais pu être aussi naïf. Un demi-siècle d'enfer à essayer de comprendre qu'est-que j'avais bien pu faire pour en arriver là alors qu'en fait je n'y étais pour rien.

Maintenant…je ne sais pas encore ce que je vais pouvoir faire, il me faut d'abord finir le travail concernant le(s) diagnostic(s),
mais en ce qui concerne leurs "fêtes" je sais maintenant pourquoi je n'ai jamais eu envie d'y aller, et de toutes façons, le problème ne se pose même plus.

[pédeuceu]

azerfgthujklkjhgfdes

[2N3055]

…Je dois être masochiste.…

C'est aussi la question que je me suis posée et que je me pose encore très souvent, mais je crois que c'est parce que j'ai beaucoup trop besoin de comprendre, alors…

…Je deviens mutique…

Tout le contraire de moi, comme ça au moins, tu ne prends pas le risque de trop en dire.
Ce qu'il te faudrait, c'est repérer un coin tranquille pour pouvoir t'y reposer, histoire de récupérer de temps en temps (c'est toujours trop long ces fêtes),
mais c'est pas facile, vu que ça se passe pas toujours au même endroit.

[Nanar02]

Je comprend vos réactions et vos angoisses, mon épouse m'a déjà exfiltré pour éviter que j'explose

[Marine]

Je me reconnais totalement dans ce récit merci pour cette description . Et les gens qui te regarde d un air ahuri en te disant :mais fait donc un effort pour être sociable , souri , etc etc . Ce qu'ils peuvent m énervé je vais subir ça dimanche rien que d y penser j angoisse .

[Siobhan]

Je me retrouve pas mal dans ce que tu décris pédeceu.

Un truc que je fais constamment maintenant, c'est d'aller faire des siestes ou des pauses à l'écart de la soirée , vraiment seul.

Et puis je change aussi souvent de place là où la fête a lieu et d'interlocuteurs, en utilisant comme prétexte que je vais aller chercher de la nourriture, ou à boire. Ça me permet d'arriver à ces situations d'"épuisement de la conversation" que tu décris pédecu il me semble.

Mais pour être honnête ça fait peu de temps que je pratique suffisamment toutes ces astuces pour être relativement à l'aise dans une soirée. Et je continue à me sentir un peu kamikaze à l'idée d'y aller .

[freeshost]

Pour les photos, il faut dire que j'aurais pris le mien.

Pour les accolades, passe encore, mais faut pas que ça s'éternise, je dois prendre des photos...

Et trinquer l'apéro... après tout, c'est la fête.

Pour le repas, je me régale. Je le photographie aussi.

Par contre, je ne vais pas de table en table, je ne suis pas à la quête des contacts avec de nouvelles personnes. Bon, à vrai dire, le mariage me réjouit moins que le vin... (lors de fêtes diverses, je m'octroie régulièrement le rôle de "serveur" [et buveur]) Je vois le mariage comme l'expression sociale d'un nouveau statut et d'un nouveau lien davantage qu'une marque ou une preuve d'amour. Et accessoirement, comme un contrat socio-économique.

En ce qui concerne les enlacements, ça me convient, surtout avec de la musique. Je n'ai pas le pied danseur, même s'il y a du rythme dans mon système nerveux. Il s'agit, pour moi, de savourer la musique plus que de créer de nouveaux liens sociaux. Danser seul et n'importe nawakement ne me dérange pas. Le regard des autres, je m'y fais puis m'en défais.

De toute façon, pas mal de personnes trinquent pas mal... elles maîtrisent alors moins leurs observations, leurs souvenirs. L'attention continue de porter sur les personnes mariées, pas sur moi. Je navigue entre verres, service, photographies, tapotage de smartphone, musique, toilettes et discussions hors-sujet (parler de logiciels libres et de GAFAM avec d'autres personnes).

Pour ce qui est des discussions avec des personnes que je ne connais pas, je ne me force pas. Je préfère briser la glace de manière superficielle en brandissant les deux bouteilles et clamer "Encore un peu de rouge ou de blanc ?" Ou comment s'approprier un rôle pour plus facilement s'éviter de devoir jouer d'autres rôles.

Toujours sur les discussions, il s'agit quand même :

- soit de parler des personnes mariées,
- soit d'un sujet d'intérêt commun. J'ai la chance d'en avoir plusieurs, dont la politique, qui fait partie des sujets que beaucoup de personnes passionnent (les élections locales, les votes, etc.). La politique et l'économie font partie des sujets actuels, c'est-à-dire dont beaucoup de personnes s'informent de l'actualité. Il y en a beaucoup moins qui s'informent de l'actualité des papillons.

J'écoute les gens qui remercient le jeune couple de la soirée.

Pour ma part, ça, j'observe et j'imite. C'est pour moi le meilleur moyen de passer inaperçu, de me fondre dans la masse. C'est une répétition machinale, rituelle, au schéma conçu d'avance. Ça me semble être le plus facile :

- à décider de le faire ou non : tu le fais car tout le monde le fait ; ne pas le faire est un des meilleurs moyens d'attirer les regards et les pensées sur soi sur une durée plus longue que la fête,
- à imiter : pour autant qu'on ait bien observé les autres le faire. Observer le regard, les mots, le ton de la voix notamment. Dans cette situation comme dans bien d'autres : ne pas se justifier.
- On a la chance que l'attention se porte surtout sur les personnes mariées, donc pas sur soi. Être figurant ne me dérange pas.

Tu vas voir dans la famille, on ne sort pas de table avant 18h et après on enchaîne avec l'apéro!

C'est vraiment la fête.

Si tu veux, je te remplace une fois.

[Bon, pas très bon pour le foie, ma foi... mais juste une fois...

Bon, j'ai la chance d'avoir appris à ne pas faire chier les gens avec mes centres d'intérêts, que je sois en sobriété ou en ébriété. Je préfère me contenter d'écouter les autres personnes.

Mais faire le service est une astuce qui me sied très bien : avoir un rôle social approprié à la fête tout en ne devant pas trop faire la conversation ; juste servir et sourire ; et comme j'aime les vins en général.

[pédeuceu]

lkjhgfdsfjklmùlkjhgfds

[pédeuceu]

kjhgtfrdefgthujkl

[pédeuceu]

lkjhgtfrderfgthyjklkjh

[pédeuceu]

jhgfdesfghjlmùlkjhgfd