Recherches sur l'autisme
-
- Modératrice
- Messages : 8311
- Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
- Localisation : finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Dans le domaine du dépistage in utero, rien n'est simple. 20 ans avant de connaître le diagnostic de Lila, j'ai contracté la toxoplasmose alors que j'étais enceinte de ma 2ème fille Rosalie. Ma gynéco m'a signalé que l'on conseillait habituellement une IVG lorsque la toxo intervenait dans le 1er trimestre de grossesse ce qui était mon cas.
La médecine pré-natale balbutiait à cette époque mais les 1ers dépistages étaient proposés à Paris. J'ai accepté de subir ces dépistages et de reporter une éventuelle IVG (les atteintes en début de grossesse étant les plus graves : retard mental, cécité, surdité etc...)
Les analyses de prélèvement de sang au cordon ombilical ainsi que les échographies régulières qui ont suivi ont montré qu'il n'y avait pas d'atteinte grave. Rosalie est donc née alors que s'il n'y avait pas eu ces examens, j'aurais sans doute accepté une IVG ...
Je ne sais pas quelle décision nous aurions prise si les résultats des examens avaient été inquiétants... J'avais confiance et ça s'est bien passé.
Si pour Lila un diagnostic m'avait été proposé, je ne sais pas non plus quelle décision j'aurais prise... ce que je sais c'est que le fait qu'elle soit comme elle est, constitue pour moi un grand réconfort et une richesse pour tout son entourage
La médecine pré-natale balbutiait à cette époque mais les 1ers dépistages étaient proposés à Paris. J'ai accepté de subir ces dépistages et de reporter une éventuelle IVG (les atteintes en début de grossesse étant les plus graves : retard mental, cécité, surdité etc...)
Les analyses de prélèvement de sang au cordon ombilical ainsi que les échographies régulières qui ont suivi ont montré qu'il n'y avait pas d'atteinte grave. Rosalie est donc née alors que s'il n'y avait pas eu ces examens, j'aurais sans doute accepté une IVG ...
Je ne sais pas quelle décision nous aurions prise si les résultats des examens avaient été inquiétants... J'avais confiance et ça s'est bien passé.
Si pour Lila un diagnostic m'avait été proposé, je ne sais pas non plus quelle décision j'aurais prise... ce que je sais c'est que le fait qu'elle soit comme elle est, constitue pour moi un grand réconfort et une richesse pour tout son entourage
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
-
- Intarissable
- Messages : 10812
- Enregistré le : samedi 14 juin 2008 à 5:39
Re: Recherches sur l'autisme
Franchement, si à l'époque, on m'avait parlé d'un test pouvant prévoir l'autisme de Mysterio, je ne sais vraiment pas quelle aurait été ma réaction. Mais si j'avais prévu les années qu'il vient de passer, je sais ce que j'aurais fait alors.
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Les expériences de diagnostic de l’autisme des parents français.
B Chamak, B Bonniau, L Oudaya, Ehrenberg A.
Université Paris Descartes et l'Inserm, Université Paris Descartes, France.
Résumé
Cette enquête a porté sur les points de vue des parents français au sujet du processus de diagnostic de leur enfant autiste. Des données ont été recueillies sur l'âge au moment du diagnostic, le temps nécessaire pour obtenir un diagnostic et les difficultés rencontrées. Les questionnaires remplis par les parents (n = 248) et des entretiens approfondis (n = 43) ont été analysées afin d'obtenir des résultats quantitatifs et qualitatifs. L'âge des enfants variait de 4 à 45 ans. Cette approche nous a permis de comparer les pratiques des professionnels de maintenant et dans le passé. L'âge moyen du diagnostic était de 10 ± 8 ans de 1960 à 1990, 5 ± 3 ans de 1990 à 2005 (3 ± 1 de 2003 à 2005). Les résultats ont montré que les retards moyens entre la première consultation et le diagnostic ont été réduits. En ce qui concerne la façon dont le diagnostic a été annoncé, 63% des parents d'enfants atteints d'autisme et 93% des parents d'adultes atteints d'autisme étaient insatisfaits. Nous discutons les réactions des parents et des changements dans le processus de diagnostic.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20876167
B Chamak, B Bonniau, L Oudaya, Ehrenberg A.
Université Paris Descartes et l'Inserm, Université Paris Descartes, France.
Résumé
Cette enquête a porté sur les points de vue des parents français au sujet du processus de diagnostic de leur enfant autiste. Des données ont été recueillies sur l'âge au moment du diagnostic, le temps nécessaire pour obtenir un diagnostic et les difficultés rencontrées. Les questionnaires remplis par les parents (n = 248) et des entretiens approfondis (n = 43) ont été analysées afin d'obtenir des résultats quantitatifs et qualitatifs. L'âge des enfants variait de 4 à 45 ans. Cette approche nous a permis de comparer les pratiques des professionnels de maintenant et dans le passé. L'âge moyen du diagnostic était de 10 ± 8 ans de 1960 à 1990, 5 ± 3 ans de 1990 à 2005 (3 ± 1 de 2003 à 2005). Les résultats ont montré que les retards moyens entre la première consultation et le diagnostic ont été réduits. En ce qui concerne la façon dont le diagnostic a été annoncé, 63% des parents d'enfants atteints d'autisme et 93% des parents d'adultes atteints d'autisme étaient insatisfaits. Nous discutons les réactions des parents et des changements dans le processus de diagnostic.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20876167
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Le rôle des facteurs prénataux, obstétricaux et néonataux dans le développement de l'autisme
Linda Dodds, Deshayne B. Fell, Sarah Shea, B. Anthony Armson, Alexander C. Allen et Susan Bryson
Résumé
Nous avons effectué une étude de cohorte liée à une base de données des enfants nés entre 1990 et 2002 en Nouvelle-Écosse, Canada. Les diagnostics d'autisme ont été identifiés à partir des bases de données administratives avec des informations de diagnostic pertinentes jusqu’en 2005. Un facteur représentant la susceptibilité génétique a été défini comme le fait d’avoir un frère/sœur touché ou une mère avec une histoire de trouble psychiatrique ou neurologique.
Parmi 129.733 enfants, il y avait 924 enfants ayant un diagnostic d'autisme. Les résultats suggèrent que, parmi les personnes à faible susceptibilité génétique, certains facteurs maternels et obstétricaux peuvent jouer un rôle indépendant dans l'étiologie de l'autisme tandis que chez les enfants génétiquement à risque, ces facteurs semblent jouer un rôle moins important.
Le rôle de l'obésité avant la grossesse et de la prise de poids excessive pendant la grossesse sur le risque d'autisme a besoin d'investigations.
http://springerlink.metapress.com/conte ... 1500841361
Linda Dodds, Deshayne B. Fell, Sarah Shea, B. Anthony Armson, Alexander C. Allen et Susan Bryson
Résumé
Nous avons effectué une étude de cohorte liée à une base de données des enfants nés entre 1990 et 2002 en Nouvelle-Écosse, Canada. Les diagnostics d'autisme ont été identifiés à partir des bases de données administratives avec des informations de diagnostic pertinentes jusqu’en 2005. Un facteur représentant la susceptibilité génétique a été défini comme le fait d’avoir un frère/sœur touché ou une mère avec une histoire de trouble psychiatrique ou neurologique.
Parmi 129.733 enfants, il y avait 924 enfants ayant un diagnostic d'autisme. Les résultats suggèrent que, parmi les personnes à faible susceptibilité génétique, certains facteurs maternels et obstétricaux peuvent jouer un rôle indépendant dans l'étiologie de l'autisme tandis que chez les enfants génétiquement à risque, ces facteurs semblent jouer un rôle moins important.
Le rôle de l'obésité avant la grossesse et de la prise de poids excessive pendant la grossesse sur le risque d'autisme a besoin d'investigations.
http://springerlink.metapress.com/conte ... 1500841361
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
08 Octobre 2010
Les enfants autistes ne sont pas bons pour dissimuler leurs mensonges : étude de Queen’s University
Les enfants autistes diront des mensonges inoffensifs pour protéger les sentiments des autres et ils ne sont pas très bons pour dissimuler leurs mensonges, selon une étude de Queen’s University.
L'étude, menée par le professeur de psychologie Beth Kelley et la doctorante en psychologie du développement Annie Li, est l'une des premières études scientifiques sur le mensonge et l'autisme."Les résultats sont surprenants, car il y a une notion que les enfants autistes ont des difficultés à apprécier les pensées et les sentiments des autres, nous nous ne nous attendions donc pas à ce qu'ils mentent pour éviter de dire des choses qui peuvent blesser les autres», dit le Dr Kelley.
Dans un essai, on a dit aux enfants autistes qu'ils allaient avoir un grand cadeau, et on leur a remis ensuite une savonnette. Lorsqu'on leur demande s'ils ont apprécié leur cadeau, la plupart inclinent la tête ou disent oui au lieu de dire qu'ils étaient déçus d’obtenir du savon.
Les chercheurs se réfèrent à cela comme un mensonge pro-social dit pour maintenir de bonnes relations avec les autres.
Dans un second essai, on a donné aux enfants des indices audio et on leur a demandé de deviner un objet caché. La plupart des indices étaient devinés facilement, un poulet quand ils ont entendu un gloussement de poulet -, mais un indice intentionnellement difficile (la musique de Noël et une poupée Elmo) - a été utilisé comme un test pour un mensonge.
Après avoir joué la musique de Noël, le testeur a quitté la salle. Le testeur est retourné et a demandé aux enfants s'ils avaient jeté un œil à l'objet. A la fois les enfants autistes et les non-autistes étaient également susceptibles de mensonge qu'ils n'avaient pas jeté un œil. Mais lorsqu'on leur a demandé ce qu'ils pensaient qu’était l'objet, les enfants autistes se rendaient compte que donner la bonne réponse révélerait qu'ils avaient jeté un oeil et ainsi ils étaient plus susceptibles de mentir et de dire: «Père Noël» ou «arbre de Noël."
L'étude a été acceptée pour publication au Journal de l'autisme et des troubles développementaux [Journal of Autism and Developmental Disorders].
Kang Lee de l'Université de Toronto a également participé à l'étude.
PS du traducteur : si quelqu'un veut bien m'expliquer, je ne suis pas sûr d'avoir bien compris la conclusion sur le deuxième test.
article signalé par Référentiel Autisme
http://referentiel-autisme.fr/#e20101008T154104
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Un document passionnant de 19 pages résumant les interventions faites le 2 octobre
note de synthèse sur le congrès de l'autisme - "2010 : Perspectives de Recherche et Traitements en Autisme"
http://storage.canalblog.com/77/46/104760/57847362.pdf
Source : http://dupuiselise.canalblog.com/archiv ... 87112.html
note de synthèse sur le congrès de l'autisme - "2010 : Perspectives de Recherche et Traitements en Autisme"
http://storage.canalblog.com/77/46/104760/57847362.pdf
Source : http://dupuiselise.canalblog.com/archiv ... 87112.html
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Prolifique
- Messages : 767
- Enregistré le : jeudi 6 mars 2008 à 15:20
Re: Recherches sur l'autisme
After the Christmas music was played, the tester left the room. The tester returned and asked the children if they had peeked at the object. Both autistic and non- autistic children were equally likely to lie that they had not peeked. But when asked what they thought the object was, children without autism realized giving the correct answer would reveal they peeked so they were more likely to lie and say “Santa” or “Christmas tree.”
children without autism : les enfants sans autisme.
Ce sont les enfants sans autisme qui se rendent compte que donner la bonne réponse révélerait qu'ils ont regardé.
children without autism : les enfants sans autisme.
Ce sont les enfants sans autisme qui se rendent compte que donner la bonne réponse révélerait qu'ils ont regardé.
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Celà crève les yeux ! Confondre "with" et "whithout" ...nicolew a écrit :children without autism : les enfants sans autisme.
Ce sont les enfants sans autisme qui se rendent compte que donner la bonne réponse révélerait qu'ils ont regardé.
Normal que je ne comprenais pas. Allez, dodo ...
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Familier
- Messages : 170
- Enregistré le : vendredi 20 août 2010 à 6:48
Re: Recherches sur l'autisme
Marrant que personne ne parle des spécificités de la recherche française comme :Jean a écrit :Un document passionnant de 19 pages résumant les interventions faites le 2 octobre
note de synthèse sur le congrès de l'autisme - "2010 : Perspectives de Recherche et Traitements en Autisme"
http://storage.canalblog.com/77/46/104760/57847362.pdf
Source : http://dupuiselise.canalblog.com/archiv ... 87112.html
http://www.sciencedirect.com/science?_o ... archtype=a
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
"marrant" effectivement
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Prolifique
- Messages : 3478
- Enregistré le : mercredi 27 février 2008 à 22:34
- Localisation : Clermont-Fd, Auvergne
Re: Recherches sur l'autisme
Je viens de lire les 19 pages.
Le document est intéressant.
Je ne suis pas d'accord avec toutes les idées présentes (maladie, vaincre, ...) mais globalement, c'est une bonne initiative.
Le document est intéressant.
Je ne suis pas d'accord avec toutes les idées présentes (maladie, vaincre, ...) mais globalement, c'est une bonne initiative.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Chamak B. [Autisme: surestimation des origines génétiques.]
Résumé : Depuis les années 1990, les origines génétiques de l’autisme sont mises en avant. Malgré les investissements scientifiques et financiers très importants, moins de 20 % des cas d’autisme ont été attribués à des anomalies génétiques. Ces résultats n’empêchent pourtant pas le discours sur l’origine génétique de l’autisme de se propager laissant dans l’ombre les risques liés à la périnatalité. L’analyse détaillée des résultats et des arguments en faveur d’une forte composante génétique de l’autisme révèle des biais méthodologiques, des biais d’interprétation, des approximations erronées et une couverture médiatique exagérée. Les études réalisées chez les jumeaux illustrent ces biais. Un risque supérieur d’autisme pour les jumeaux monozygotes pourrait être lié à une altération de l’environnement intra-utérin.
Des extraits sur le forum (causes environnementales)
Résumé : Depuis les années 1990, les origines génétiques de l’autisme sont mises en avant. Malgré les investissements scientifiques et financiers très importants, moins de 20 % des cas d’autisme ont été attribués à des anomalies génétiques. Ces résultats n’empêchent pourtant pas le discours sur l’origine génétique de l’autisme de se propager laissant dans l’ombre les risques liés à la périnatalité. L’analyse détaillée des résultats et des arguments en faveur d’une forte composante génétique de l’autisme révèle des biais méthodologiques, des biais d’interprétation, des approximations erronées et une couverture médiatique exagérée. Les études réalisées chez les jumeaux illustrent ces biais. Un risque supérieur d’autisme pour les jumeaux monozygotes pourrait être lié à une altération de l’environnement intra-utérin.
Des extraits sur le forum (causes environnementales)
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
CHICAGO (AP) - Une grande étude danoise dit que l'autisme est plus fréquent chez les enfants qui ont eu la jaunisse à la naissance. Mais les chercheurs disent que les nouveaux parents ne devraient pas être effrayés parce qu'il n'y a pas de preuves que la jaunisse est la cause de l'autisme.
Les chercheurs affirment qu'il est possible que les enfants génétiquement prédisposés à l'autisme pourraient également être plus vulnérables à la jaunisse. La jaunisse légère est assez courante et généralement inoffensive. Elle provoque une teinte jaunâtre temporaire sur la peau.
Dans l'étude danoise, près de 9 % des enfants autistes ont eu la jaunisse comme nouveau-nés, comparativement à 3 % chez les enfants qui ne sont pas autistes.
La recherche a été publiée en ligne lundi dans la revue Pediatrics.
Neonatal Jaundice, Autism, and Other Disorders of Psychological Development
http://www.kspr.com/news/local/sns-ap-u ... 0753.story
Les chercheurs affirment qu'il est possible que les enfants génétiquement prédisposés à l'autisme pourraient également être plus vulnérables à la jaunisse. La jaunisse légère est assez courante et généralement inoffensive. Elle provoque une teinte jaunâtre temporaire sur la peau.
Dans l'étude danoise, près de 9 % des enfants autistes ont eu la jaunisse comme nouveau-nés, comparativement à 3 % chez les enfants qui ne sont pas autistes.
La recherche a été publiée en ligne lundi dans la revue Pediatrics.
Neonatal Jaundice, Autism, and Other Disorders of Psychological Development
http://www.kspr.com/news/local/sns-ap-u ... 0753.story
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Prolifique
- Messages : 4509
- Enregistré le : vendredi 17 octobre 2008 à 21:39
- Localisation : Dijon
Re: Recherches sur l'autisme
C'est assez courant que les nouveaux-nés aient la jaunisse après la naissance. Moi je l'ai choppé et je suis née avec en plus plein de cheveux noirs, "la petite chinoise", m'avait-on surnommée durant quelques jours. Mon père a eu du mal à croire que j'étais sa fille sur le coup, promis. En même temps, avec du recul, je trouve ça sacrément drôle même si sur le moment ma mum a trouvé la réaction de mon padre pas marrante du tout (j'étais leur premier essai).
Luna TMG
http://www.flickr.com/photos/lunatmg/?details=1 / détails
https://www.flickr.com/photos/lunatmg// vue d'ensemble
"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
http://www.flickr.com/photos/lunatmg/?details=1 / détails
https://www.flickr.com/photos/lunatmg// vue d'ensemble
"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Recherches sur l'autisme
Les nouveau-nés atteints de jaunisse ont plus de risque d'être autistes
http://vosquestionsante.blogs.dhnet.be/ ... -d-et.html
Les nouveau-nés atteints de jaunisse ont un risque nettement plus élevé de devenir autistes, selon une étude publiée lundi dans le journal Pediatrics. Les chercheurs ont découvert chez des enfants nés au Danemark entre 1994 et 2004, que ceux atteints de jaunisse avaient un risque d'autisme accru de 67%.
La jaunisse du nouveau-né est généralement provoquée par une production excessive de bilirubine, une substance produite lors de la destruction des globules rouges par l'organisme.
60% des enfants nés à terme sont atteints de jaunisse et le phénomène se résorbe habituellement en quelques semaines, mais une exposition prolongée à des taux élevés de bilirubine est neuro-toxique et peut provoquer des problèmes de développement à long terme, selon l'étude.
http://vosquestionsante.blogs.dhnet.be/ ... -d-et.html
Les nouveau-nés atteints de jaunisse ont un risque nettement plus élevé de devenir autistes, selon une étude publiée lundi dans le journal Pediatrics. Les chercheurs ont découvert chez des enfants nés au Danemark entre 1994 et 2004, que ceux atteints de jaunisse avaient un risque d'autisme accru de 67%.
La jaunisse du nouveau-né est généralement provoquée par une production excessive de bilirubine, une substance produite lors de la destruction des globules rouges par l'organisme.
60% des enfants nés à terme sont atteints de jaunisse et le phénomène se résorbe habituellement en quelques semaines, mais une exposition prolongée à des taux élevés de bilirubine est neuro-toxique et peut provoquer des problèmes de développement à long terme, selon l'étude.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans