Jean a écrit :Mais une partie de la responsabilité ne repose-t-elle pas sur la société, qui ne donne pas les moyens d'élever ou d'entretenir des enfants ?
Vous oubliez un truc, toujours le même : La souffrance des parents existe, et elle n'a pas le droit de citer, et il ne faudrait pas accentuer cet interdit.omega a écrit :Non mais quel désespoir on leur fourre dans la tête pour qu'ils en arrivent à de tels gestes.
C'est quasi blasphématoire pour un parent de dire qu'il souffre du problème de communication qui caractérise pourtant bien l'autisme.
Même sur un site comme celui-ci, même sur ce texte traduit, ça semble être socialement considéré comme la dernière des hontes d'oser avoir souffert de cet état de fait!
C'est une bêtise d'enfermer tout le problème dans l'"autiste" qu'il suffirait alors de soigner. C'est ça le mécanisme qui mène au modèle médicale ... qui lui accentue le problème au lieux de le résoudre.
Jamais un parents n'a socialement le droit d'être en souffrance d'avoir un enfants un peut trop différent de lui pour que les mécanismes naturels se mettent en place d'eux même ;
Jamais un parents n'est jugé autrement que mauvais s'il s'autorise a dire que lui aussi souffre de cet espace, non, le problème doit rester confiné a "l'autiste" par ce qu'on a interdit un jour de distinguer "souffrir aussi" de "être la cause".
Alors on voit des hordes fébriles défendre que le reste du monde n'existe pas, le simple mot contexte ouvre des guerres de tranché car déjà il accuserait les parents d'avoir "crée l'autisme" ...
Parents qui eux même et quasi unanimement valident ce schéma qui entretien le tabou suprême du soin au parent, le blasphème ultime du soin qui jamais au grand jamais ne doit déborder les limites de l'enfant.
Car c'est lui qui est "atteint" la société doit tourner ces effort vers lui, voir réparer en lui ... quoi? L'espace qu'il y a avec les autres?
On assiste a un verrouillage social a double tour de toute sortie autre, et il est tellement oppressant que quant un parent se défend devants les tribunaux que c'est l'horreur de l'autisme l'a poussé au meurtre, personne ne pense que le parent souffre effectivement de quelque chose, non ça jamais, c'est a la place une sorte de murmure unanime qui renforce ces envies chroniques d'éradiquer "ce fléau qu'est l'autisme."
Le cercle vicieux est en place, il suffit d'entretenir le feu des pulsions au bon endroit pour ne faire qu'accentuer les énergie qui poussent a l'éradication de l'autisme sous couvert de "bien pensance."
Le grand père de Katie McCarron à écrit :
Si jamais ça devais glisser vers "il est interdit d'avoir soufrer en sa présence" sa souffrance a lui, le grand père, serrais mise au service du déni et de ce cercle vicieux.Mais en attendant je peux vous assurer que personne ne décrira son meurtre comme “compréhensible” ou ne la dévaluera de quelque manière sans que je viennes les contredire et les attaquer (?) eux et l'organisation qu'ils représentent
La frontière entre les choses diamétralement opposé est parfois mince, et les énergie parfois facilement détournées.