Ce qui m'empêche de "profiter" de ces fêtes est tout simplement le fait qu'il y a beaucoup trop de monde et de bruit.
Mon ex épouse, au début de notre vie commune, s'était très vite plainte du silence dans cette maison.
Elle venait d'une famille nombreuse dans laquelle il y avait constamment du bruit,
et elle me disait même que les bruits de la ville lui manquait.
À l'époque, je n'avais bien sûr, pas du tout conscience que ce silence, qui m'était vital, était atypique
Plus tard, j'ai vécu 3 ans 24/24 avec une seule personne en fin de vie, qui était malade et qui souffrait beaucoup,
mais c'était un vrai bonheur d'avoir sa présence avec moi, et j'ai bien sûr apprécié les fêtes passées avec elle.
Donc, je ne pense pas avoir de problème de socialisation, à moins que socialisation implique beaucoup de monde à la fois.
J'aime beaucoup la musique, par contre, j'ai horreur des "musiques" composées de boucles répétitives,
et je ne supporte pas le bruit, même pas (surtout pas) les applaudissements.
Trop de monde et du bruit sont les choses les plus insupportables pour moi,
et je ne peux tenir le coup dans ces situations qu'une ou deux heures, et encore,
seulement si j'ai pris de forces avant et si je sais que j'ai la possibilité d'aller récupérer aussitôt après,
car je serais tellement fatigué qu'il serait dangereux pour moi de conduire ou aller acheter quelque chose
sinon je me ferai voler (ce qui est arrivé), ou autre problème comme oublier l'argent dans un distributeur de billets
parce que, me sachant fatigué, j'avais surtout fait attention à ne pas oublier ma carte dans le distributeur.
Comment survivre aux fêtes de fin d'année ?
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Re: Comment survivre aux fêtes de fin d'année ?
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Re: Comment survivre aux fêtes de fin d'année ?
Merci pour vos réponses (:
Larsen, je suis d'accord avec toi, la pression sociale y est pour beaucoup, je m'en rends compte mais j'ai encore du mal à faire abstraction. Heureusement ce n'est plus au point de m'imposer une soirée dans un lieu trop peuplé et bruyant (là j'ai finis par me rendre compte que c'est au dela de mes limites après quelques soirées merdiques dans ce genre d'ambiance). Ce qui me gène aussi c'est de devoir répondre aux questions de mon entourage sur ce que j'ai fait ce soir là. Ca commence déjà avec ma famille qui lorsqu'ils ont appris que j'avais rien de prévu se sont exclamés "Quoi, t'as rien prévu ?! Viens à la soirée dansante avec nous alors. Non ? Mais tu vas quand même pas restée toute seule ?!" Bah si, je préfère encore.
2N3055 je comprends tout à fait ton histoire de silence, c'est dingue qu'il y ait des gens pour qui le bruit est vital. Moi ça m'empèche de réflechir et ça me stresse. Je peux supporter en soirée s'il y a une bonne ambiance, mais à petite dose (et pareil pour le fait de devoir récupérer derrière).
Larsen, je suis d'accord avec toi, la pression sociale y est pour beaucoup, je m'en rends compte mais j'ai encore du mal à faire abstraction. Heureusement ce n'est plus au point de m'imposer une soirée dans un lieu trop peuplé et bruyant (là j'ai finis par me rendre compte que c'est au dela de mes limites après quelques soirées merdiques dans ce genre d'ambiance). Ce qui me gène aussi c'est de devoir répondre aux questions de mon entourage sur ce que j'ai fait ce soir là. Ca commence déjà avec ma famille qui lorsqu'ils ont appris que j'avais rien de prévu se sont exclamés "Quoi, t'as rien prévu ?! Viens à la soirée dansante avec nous alors. Non ? Mais tu vas quand même pas restée toute seule ?!" Bah si, je préfère encore.
2N3055 je comprends tout à fait ton histoire de silence, c'est dingue qu'il y ait des gens pour qui le bruit est vital. Moi ça m'empèche de réflechir et ça me stresse. Je peux supporter en soirée s'il y a une bonne ambiance, mais à petite dose (et pareil pour le fait de devoir récupérer derrière).
Diagnostiquée en octobre 2018