Avions, largage de carburant, Pollutions involontaires ...

[piedsboueux]

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Variation de la pression de ligne dans un avion Paris -> réunion

Arrivée sur Paris venant de la Réunion
https://www.youtube.com/watch?v=sVmzljSJ5Wc
Avec l'enregistrement GPS complet du vol lien depuis le commentaire de la vidéo (en 3D) contient la trajectoire d'un dégazage (50 à 70 tonnes de carburants jeté par dessus bord sur les africains) pour débarquer un œdème du poumon, contracté en 3h pour une pression cabine de 870 mB !!!...

[Tugdual]

C'est peu connu, mais la plupart des avions (y compris civils)
vidangent une partie de leur carburant avant l'atterrissage,
l'objectif étant de diminuer le risque d'incendie en cas de pépin.

Ce carburant se retrouve dans la mer ou sur la terre survolée,
et outre le gaspillage, cela constitue une sacrée pollution !

Je serais curieux de voir s'il existe des études sur le volume
de carburant qui chaque année se retrouve dans la nature ...

[bidouille]

https://www.senat.fr/questions/base/200 ... 22168.html

une question a été posée au sénat a ce sujet, je vous met l'explication:

Réponse. - Les délestages de carburant par des avions, à l'approche de l'aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle, sont des opérations exceptionnelles dictéées par des exigences de sécurité. En effet, pour des raisons structurelles, la masse maximale autorisée des avions à l'atterrissage est inférieure à leur masse maximale au décollage. Ainsi, lorsqu'un pilote est dans l'obligation, pour des motifs techniques, soit d'effectuer un atterrissage imprévu, soit de se reposer immédiatement après son décollage, il doit alléger son appareil jusqu'à atteindre sa masse maximale autorisée à l'atterrissage. Le carburant embarqué étant le seul lest possible, il peut effectivement être largué dès lors qu'il n'est pas possible, pour des raisons de sécurité, d'atteindre le même résultat par une attente en vol. En ces circonstances, les services en charge de la circulation aérienne orientent les avions vers des zones non urbanisées éloignées de 75 à 80 kilomètres de Paris. Il est ensuite exigé du pilote qu'il ne débute le largage de carburant qu'à une altitude supérieure à 2 000 mètres. L'avion est en outre maintenu à une vitesse de près de 500 km/h. Ces conditions permettent au kérosène de se vaporiser ; seule une très faible quantité parvient au sol. Enfin, il convient de noter qu'en 1999, sur 800 000 mouvements d'avions observés en région parisienne, trois opérations de délestage ont eu lieu. Elles ont été effectuées dans les conditions exposées.

Ca date de 2000 c'est vieux

Donc ca arrive mais ce n'est pas la plupart des vols, c'est des manoeuvre exceptionnelles.

un autre article plus recent:
https://www.lci.fr/societe/pourquoi-les ... 04638.html

et un autre qui donne une chiffre de 3 a 8 vidange par an en région parisienne pour 300 000 aterrissages.
http://www.lepoint.fr/sciences-nature/l ... 5_1924.php

C'est de la pollution, l'aviation pollue, mais c'est pas systematiquement a chaque aterrissage.

[Tugdual]

Bien, ça donne un ordre de grandeur pour nos aéroports ...

En aviation civile, ça ne concerne que de gros soucis juste
après le décollage, donc effectivement, ça doit rester rare ...

[Bubu]

Bon, l'hyperloop pourrait régler ce problème ?
Des trains a 1000km/h, soit plus rapides que l'avion, alimentés par l’énergie solaire (et sans doute nucléaire, il faut pas se leurrer).
Reste à savoir qu'est ce qui est plus polluant :
L’énergie fossile ou l’énergie nucléaire ?

De mon point de vue, l’énergie nucléaire est infiniment moins polluante que l’énergie fossile à court terme.
A long terme aussi, avec l'énergie fossile on devrait tous porter des combinaisons d'ici 50 ans car les UV et l'atmosphère seraient par notre faute devenus toxiques. Reste à savoir quoi faire des déchets radioactifs. Les envoyer s'écraser vers le Soleil ?
Créer une décharge nucléaire sur la lune ?

[Gecko]

Je pense que la nature de la source d'énergie utilisée, même si elle est importante, reste secondaire par rapport au niveau de consommation d'énergie global.

Même les énergies renouvelables ne sont pas sans impacts sur l'environnement, par exemple produire et recycler les cellules voltaïques entraîne des pollutions.

Quand à envoyer les déchets nucléaires sur la lune, ben cela nécessite beaucoup d'énergie, sans compter les dangers d'une fusée qui explose au décollage.

Le plus important en écologie est de ne pas surconsommer. Or dans nos sociétés nous consommons beaucoup trop d'énergie, nous produisons trop, nous déplaçons trop, pour que nos modes de vie soient viables sur le long terme.

Au niveau des dégazages d'avion, plus il y aura d'avions, plus cela sera fréquent.

[piedsboueux]

Il est ensuite exigé du pilote qu'il ne débute le largage de carburant qu'à une altitude supérieure à 2 000 mètres. L'avion est en outre maintenu à une vitesse de près de 500 km/h. Ces conditions permettent au kérosène de se vaporiser ; seule une très faible quantité parvient au sol. Enfin, il convient de noter qu'en 1999, sur 800 000 mouvements d'avions observés en région parisienne, trois opérations de délestage ont eu lieu. Elles ont été effectuées dans les conditions exposées.

Altitude du dégazage constatée en Afrique, 1200m par temps alterné éclaircie alterné pluvieux (crachin), 2000m non respecté.
Vitesse à vérifier, vu l'altitude, probablement légèrement inférieure à 500km/h
3 pour 800000 = 0.37 millièmes de % (donc rare)

Quand à envoyer les déchets nucléaires sur la lune, ben cela nécessite beaucoup d'énergie, sans compter les dangers d'une fusée qui explose au décollage.

pour l'énergie no problem, on sera passé à l'antimatière, ça sera très simple de nous servir du soleil comme poubelle..
Pour ce qui est explosion au décollage, ça dépend de comment est stockée l'antimatière...