moi non-plus je ne comprends pas pourquoi elle t'en veux pendant si longtemps pour si peu. Je n'appelles même pas ça une crise. ça arrive à tout le monde d'être pas bien à un moment ou à un autre.cookies a écrit :Enfaite souvent c'est ma soeur qui en parle a des gens... Sans doute du fait qu'elle ai mal vécu mon diagnostique... En général quand elle en parle, c'est un peu comme pour justifier mon comportement... Par exemple pour cette soirée où j'ai fait une crise, je me suis juste mise a pleurer et a aller dans une pièce à l'écart car il y avait une fête chez ma soeur et que j'étais fatiguée... Mais sa belle-soeur a mal pris ça et m'en a voulu (déjà je comprends pas pourquoi on en voudrait pendant 2 ans à quelqu'un parce qu'il pleure... Parfois j'ai du mal à comprendre en quoi c'est moi la personne "bizarre" ahah).
A qui annoncer mon Asperger ?
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
pas de réponse?
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
dsl, je n'ai pas pour intention de pourrir quelque topic que ce soit, ni de tout ramener à moi et j'espère que ce n'est pas perçu comme tel, parce que c'est vraiment pas mon intention.Manichéenne a écrit :Ensuite, je suis tout à fait d'accord que le diagnostic ne doit pas servir d'excuse ou de justification. Ça permet d'expliquer la situation, mais ça ne doit pas te désigner comme seule responsable de tout ce qui ne va pas au prétexte que tu es différente.
Mais quelque part, c'est valable pour tous les aspies. 'fin il me semble.
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
Désolé, j'ai eu une semaine chargé avec des examens sans mes aménagements donc ça a été fatiguant nerveusement...
Sinon en "positif" ma soeur est venue manger avec sa belle famille chez mes parents (où j'habite actuellement donc j'étais aussi là) et ma soeur a été particulièrement désagréable avec ma famille... Ma mère était choqué après coup de voir ma soeur dénigrer notre famille du coup je lui ai parlé que justement parfois je me sentais blessé de son comportement, ma mère m'a dit qu'elle ne s'était pas rendu compte que ma soeur pouvait effectivement parler de cette manière et m'a dit qu'elle lui toucherait 2 mots sur le fait qu'a l'avenir nous n'inviterons plus la belle-famille de ma soeur si ma soeur avait honte de nous...
Donc bon... on va voir ce que ça donne mais ça m'a fait plaisir que ma mère comprenne que je n'aime pas qu'on me "rabaisse a mon asperger" et que je suis plus que ça...
Je ne comprends pas non plus... Mais après la même amie aveugle me disais que si elle ne porte pas de lunette de soleil les gens se mettent a douter de son handicap... J'ai parfois l'impression que si on ne se conforme pas a la vision que les gens ont de ce handicap, on perd notre crédibilité...Laura Ingalls a écrit :Alors ça, c'est typiquement le genre de trucs que je ne comprends pas. Encore, associer sourd et muet je pourrais comprendre l'idée, même si c'est pas exact non-plus et pas du tout systématique, mais alors ça, ça m'échappe totalement. ça me semble à côté de la plaque. D'où leur vient une telle idée?
Pareil... Ma soeur m'a dit que si je ne comprenais pas la réaction de sa belle-soeur c'est que j'avais "l'habitude de faire des crises" et que du coup pour moi c'était "normal d'en faire".... je ne sais même pas quoi lui répondre quand elle me dit ça... A croire que c'est par plaisir que je fais des crises...Laura Ingalls a écrit :moi non-plus je ne comprends pas pourquoi elle t'en veux pendant si longtemps pour si peu. Je n'appelles même pas ça une crise. ça arrive à tout le monde d'être pas bien à un moment ou à un autre.
Sinon en "positif" ma soeur est venue manger avec sa belle famille chez mes parents (où j'habite actuellement donc j'étais aussi là) et ma soeur a été particulièrement désagréable avec ma famille... Ma mère était choqué après coup de voir ma soeur dénigrer notre famille du coup je lui ai parlé que justement parfois je me sentais blessé de son comportement, ma mère m'a dit qu'elle ne s'était pas rendu compte que ma soeur pouvait effectivement parler de cette manière et m'a dit qu'elle lui toucherait 2 mots sur le fait qu'a l'avenir nous n'inviterons plus la belle-famille de ma soeur si ma soeur avait honte de nous...
Donc bon... on va voir ce que ça donne mais ça m'a fait plaisir que ma mère comprenne que je n'aime pas qu'on me "rabaisse a mon asperger" et que je suis plus que ça...
Non ne t'inquiète pas ! C'est juste que ça a été compliqué pour moi cette semaine...Laura Ingalls a écrit :dsl, je n'ai pas pour intention de pourrir quelque topic que ce soit, ni de tout ramener à moi et j'espère que ce n'est pas perçu comme tel, parce que c'est vraiment pas mon intention.
Mais quelque part, c'est valable pour tous les aspies. 'fin il me semble.
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
Hello, et merci pour ta réponse. Désolée, j'ai un peu de mal actuellement à répondre dans les temps.cookies a écrit :Merci de vos réponses
Du coup je vais essayer de répondre de manière claire.
Tintaglia : Je ne ressens pas forcément le besoin d'en parler, en général, j'en parle quand je sais que je risque de faire une crise, ou après une crise, ou avec les gens de confiances. Je n'en ai pas du tout honte, c'est juste que ça fait toujours mal quand les gens se mettent a penser que je suis débile a cause de mon Asperger ou alors qu'on se mette a me parler "avec des pincettes" en permanence... C'est juste comme tu le dis, je ne pense pas avoir une obligation morale de devoir dire a tous les gens que je rencontre "bonjour je suis autiste" ... fin je sais pas, je suis plus que juste ça....
Serait-ce indiscret de te demander ce que sont ces crises ? Si ça l'est, ne répond pas, tout simplement, il n'y a pas de souci.
Effectivement, je comprends tes hésitations, je vis les mêmes avec mon fils, ça me hérisse de voir les gens avec de la pitié dans la voix, ou comme tu dis prendre des pincettes en permanence. Il n'est pas que ça, loin de là.
Je suis ta discussion avec beaucoup d'intérêt.
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
Dans le même genre de questions, celle que je retourne dans tous les sens, c'est comment aborder ça avec mes parents.
Déjà, je ne suis pas encore sûre de leur en parler, mais bon, je me dis que normalement, un truc aussi important à propos de leur fille, ils peuvent/doivent le savoir. Mais jusque là, à chaque fois que j'ai pris une décision qui sortait de leur norme, ça a été le silence assourdissant, ou alors les incompréhensions grossières et la foire aux préjugés. Genre, si je suis mal dans ma peau et que je prends des décisions bizarres (= divorcer, éduquer mes enfants sans violence), c'est parce que je suis végétalienne et que mon cerveau est carencé... Donc j'ai pris l'habitude de suivre le dicton "pour vivre heureux, vivons cachés". J'ai mis 6 semaines à leur dire que j'étais en arrêt de travail quand j'ai craqué au mois de mars.
J'avais déjà évoqué un possible Asperger pour mon fils de 14 ans il y a 2 ans, et je me suis heurtée à un mur de déni. Alors là, pour moi, pour leur fille, je n'ose même pas imaginer leur réaction. Ils ont à peine commencé à digérer ma phobie sociale parce que je leur ai balancé des infos sans qu'ils le demandent, au fil des conversations. Ils peuvent comprendre la dépression parce que ma mère en a fait une, mais c'est à peu près tout.
Je ne sais pas comment leur dire que ce n'est pas une maladie, que c'est "juste" moi, que j'ai besoin de leur expliquer mon fonctionnement maintenant que je commence à le comprendre, sans qu'ils veuillent me persuader de me "guérir" alors que ma mère a passé toute ma jeunesse à essayer de me fondre dans la norme (et en passant je la remercie, parce que du coup elle m'a explicité plein de codes... en écorchant ma confiance en moi au passage, c'est le revers de la médaille).
Déjà, je ne suis pas encore sûre de leur en parler, mais bon, je me dis que normalement, un truc aussi important à propos de leur fille, ils peuvent/doivent le savoir. Mais jusque là, à chaque fois que j'ai pris une décision qui sortait de leur norme, ça a été le silence assourdissant, ou alors les incompréhensions grossières et la foire aux préjugés. Genre, si je suis mal dans ma peau et que je prends des décisions bizarres (= divorcer, éduquer mes enfants sans violence), c'est parce que je suis végétalienne et que mon cerveau est carencé... Donc j'ai pris l'habitude de suivre le dicton "pour vivre heureux, vivons cachés". J'ai mis 6 semaines à leur dire que j'étais en arrêt de travail quand j'ai craqué au mois de mars.
J'avais déjà évoqué un possible Asperger pour mon fils de 14 ans il y a 2 ans, et je me suis heurtée à un mur de déni. Alors là, pour moi, pour leur fille, je n'ose même pas imaginer leur réaction. Ils ont à peine commencé à digérer ma phobie sociale parce que je leur ai balancé des infos sans qu'ils le demandent, au fil des conversations. Ils peuvent comprendre la dépression parce que ma mère en a fait une, mais c'est à peu près tout.
Je ne sais pas comment leur dire que ce n'est pas une maladie, que c'est "juste" moi, que j'ai besoin de leur expliquer mon fonctionnement maintenant que je commence à le comprendre, sans qu'ils veuillent me persuader de me "guérir" alors que ma mère a passé toute ma jeunesse à essayer de me fondre dans la norme (et en passant je la remercie, parce que du coup elle m'a explicité plein de codes... en écorchant ma confiance en moi au passage, c'est le revers de la médaille).
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
Pour aborder ça le plus positivement possible et limiter le déni et le jugement, faire lire la BD "La Différence Invisible" est probablement la meilleure option. Par contre si tu veux que ta différence, tes particularités et tes difficultés soient vraiment prises en compte, il faudra compléter par la suite.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
"A qui annoncer mon Asperger ?"
Pour ma part, je l'ai dit à mon nouveau médecin généraliste, au dentiste, au cardiologue, à la kinésithérapeute, à l'assistante sociale, au monsieur de la MDPH, à la dame de la mutuelle, à mon assureur. La question n'a pas trop le temps de se poser, car j'ai beaucoup de manifestations qui se voient et qui font qu'on me pose des questions. Le dire est la façon la plus simple.
Ensuite, les personnes en face connaissent plus ou moins, mais globalement, ça a été bien reçu. Je pense que ça rassurait, dans le sens que le problème (les trucs bizarres qui se voient) viennent de moi et pas de la personne en face ou de ce qu'elle aurait pu faire.
Avec les médecins, ça me donne la possibilité de donner mon "mode d'emploi" : besoin qu'on ne parle pas trop vite, limiter les bruits parasites, besoin qu'on m'explique concrètement, etc.
Pour ma part, je l'ai dit à mon nouveau médecin généraliste, au dentiste, au cardiologue, à la kinésithérapeute, à l'assistante sociale, au monsieur de la MDPH, à la dame de la mutuelle, à mon assureur. La question n'a pas trop le temps de se poser, car j'ai beaucoup de manifestations qui se voient et qui font qu'on me pose des questions. Le dire est la façon la plus simple.
Ensuite, les personnes en face connaissent plus ou moins, mais globalement, ça a été bien reçu. Je pense que ça rassurait, dans le sens que le problème (les trucs bizarres qui se voient) viennent de moi et pas de la personne en face ou de ce qu'elle aurait pu faire.
Avec les médecins, ça me donne la possibilité de donner mon "mode d'emploi" : besoin qu'on ne parle pas trop vite, limiter les bruits parasites, besoin qu'on m'explique concrètement, etc.
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
Je me joint à Laura pour sa question car je vient d'avoir le diag pour nanar02 Junior et a part l'école car il a un ordinateur nous ne nous sommes pas trop étendu dans le cercle familial
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
Cela fait un moment que je ne me suis pas connectée, j'ai eu une grosse période d'examen...
Cela dépends des crises, il y a, on va dire, 2 "types" de crises. J'ai les crises où je suis très agressive... Je ne vais presque plus parler, être très sèche avec les gens et leur parler des choses que je sais vont les blesser... Je déteste ces crises car je vais dire des choses que je vais regretter... C'est un peu comme si mon cerveau se séparait de mon corps, et mon corps se mettait a faire des choses ou dire des choses que je ne veux pas/que je ne pense pas vraiment et mon cerveau panique en se rendant compte que ce n'est pas du tout ce que je voudrais dire...
Avec l'age j'ai appris a plus ou moins éviter ces crises là, du coup je fais le deuxième type de crise. Dans ce type là de crise, je fais "tout simplement" une crise de panique/d'angoisse.. En gros je me met a pleurer, a respirer de manière irrégulière et j'ai l'impression que mon corps ne réponds plus comme il devrait, je suis incapable de rien... C'est vraiment affreux mais au moins je ne suis pas méchante avec les gens ^^'
Mes parents sont plus a ne pas comprendre pourquoi je ne peux pas "juste prendre sur moi" donc c'est un peu compliqué
Pareil pour le fait de se fondre dans la norme... Je les remercies pour m'avoir aussi bien appris a "me fondre dans la masse" quand il le faut mais ça n'a pas été sans cicatrice.... Mon adolescence a été dure.. Entre mes parents qui me demandaient de rentrer dans le moule et de me faire des amis et moi qui essayait de le faire mais qui n'y arrivait pas sans me prendre la tête avec mes parents car les gens de mon age faisaient le mur etc. Je ne comprenais rien...
(je me demande si ça a un rapport avec ma série préférée petite, "Le Caméléon" )
Ce n'est pas indiscret, surtout si ça peut aider des gens dans le même cas que moi, ou des proches.tintaglia a écrit :Serait-ce indiscret de te demander ce que sont ces crises ? Si ça l'est, ne répond pas, tout simplement, il n'y a pas de souci.
Cela dépends des crises, il y a, on va dire, 2 "types" de crises. J'ai les crises où je suis très agressive... Je ne vais presque plus parler, être très sèche avec les gens et leur parler des choses que je sais vont les blesser... Je déteste ces crises car je vais dire des choses que je vais regretter... C'est un peu comme si mon cerveau se séparait de mon corps, et mon corps se mettait a faire des choses ou dire des choses que je ne veux pas/que je ne pense pas vraiment et mon cerveau panique en se rendant compte que ce n'est pas du tout ce que je voudrais dire...
Avec l'age j'ai appris a plus ou moins éviter ces crises là, du coup je fais le deuxième type de crise. Dans ce type là de crise, je fais "tout simplement" une crise de panique/d'angoisse.. En gros je me met a pleurer, a respirer de manière irrégulière et j'ai l'impression que mon corps ne réponds plus comme il devrait, je suis incapable de rien... C'est vraiment affreux mais au moins je ne suis pas méchante avec les gens ^^'
C'est effectivement aussi une question que je me pose souvent... Les miens sont moins fermé que les tiens de ce que je lis. Par contre, je leur ai acheté plusieurs livres sur le sujet et à chaque fois ils ne l'ont pas lu ou alors lu a moitié... Quand je fais une crise, ils me disent "on ne sait pas comment s'y prendre avec toi" mais ils ne cherchent pas vraiment a savoir comment le faire...FidjiTiwi a écrit :Dans le même genre de questions, celle que je retourne dans tous les sens, c'est comment aborder ça avec mes parents
Je ne compte même plus les gens qui me disent "mais y a surement un traitement pour ça... Il y a quelques année je me sentais mal comme ça et j'ai pris des cachets, tu devrais essayer"...FidjiTiwi a écrit :Je ne sais pas comment leur dire que ce n'est pas une maladie, que c'est "juste" moi, que j'ai besoin de leur expliquer mon fonctionnement maintenant que je commence à le comprendre, sans qu'ils veuillent me persuader de me "guérir" alors que ma mère a passé toute ma jeunesse à essayer de me fondre dans la norme (et en passant je la remercie, parce que du coup elle m'a explicité plein de codes... en écorchant ma confiance en moi au passage, c'est le revers de la médaille).
Mes parents sont plus a ne pas comprendre pourquoi je ne peux pas "juste prendre sur moi" donc c'est un peu compliqué
Pareil pour le fait de se fondre dans la norme... Je les remercies pour m'avoir aussi bien appris a "me fondre dans la masse" quand il le faut mais ça n'a pas été sans cicatrice.... Mon adolescence a été dure.. Entre mes parents qui me demandaient de rentrer dans le moule et de me faire des amis et moi qui essayait de le faire mais qui n'y arrivait pas sans me prendre la tête avec mes parents car les gens de mon age faisaient le mur etc. Je ne comprenais rien...
Je l'ai acheté la semaine dernière et je vais la faire lire a mes parents, j'espère que ça aura plus de succès que les livres Mon petit-ami l'a lu et m'a dit que c'était exactement moi donc j'espère que ça aidera mes parents ^^Manichéenne a écrit :Pour aborder ça le plus positivement possible et limiter le déni et le jugement, faire lire la BD "La Différence Invisible" est probablement la meilleure option.
Parfois je me demande si c'est une bonne chose que j'arrive plus ou moins a le masquer totalement avec les gens tant que je n'ai pas de conversation détaillé... Beaucoup de gens ne me croient pas car il n'y a pas de "signe visible"... Même le psychiatre m'a dit être étonné du niveau de camouflage que j'avais La première séance était en mode "ça va quand même bien, vous avez pas de difficulté si?" et après 2 séances c'était plutôt "ah oui... je comprends que vous soyez épuisée en permanence, c'est pas simple du tout en faite pour vous !"MlleHulotte a écrit : La question n'a pas trop le temps de se poser, car j'ai beaucoup de manifestations qui se voient et qui font qu'on me pose des questions. Le dire est la façon la plus simple.
(je me demande si ça a un rapport avec ma série préférée petite, "Le Caméléon" )
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
tout deballer permets de se faire pardonner , surtout les erreurs du passé
moi je ne le dirais a personne mais je suis sure que ca serai une evidence pour tous mes proches
un type atypique comme moi est deja soupconné fortement d'etre a part
mais en fait les aspergers ont l'etiquette d'autiste alors que c'est pas tout a fait ca et on est perçut comme des dingues
et puis de toute façon pour comprendre ce que c'est il faut vraiment faire l'effort de s'y interesser et ca n'interesse que ceux qui en font partie
donc l'annoncer n'apporte que des soucies
nous somme donc seuls deteneur d'un secret comme les templiers , fiers en ce qui me concerne parceque je me considere superieure aux " humains"
moi je ne le dirais a personne mais je suis sure que ca serai une evidence pour tous mes proches
un type atypique comme moi est deja soupconné fortement d'etre a part
mais en fait les aspergers ont l'etiquette d'autiste alors que c'est pas tout a fait ca et on est perçut comme des dingues
et puis de toute façon pour comprendre ce que c'est il faut vraiment faire l'effort de s'y interesser et ca n'interesse que ceux qui en font partie
donc l'annoncer n'apporte que des soucies
nous somme donc seuls deteneur d'un secret comme les templiers , fiers en ce qui me concerne parceque je me considere superieure aux " humains"
non je suis pas diagnostiqué mais j'ai des resultats tres elevés aux tests des aspies
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
1/ Évite d'utiliser le "nous" alors que tu n'es pas diagnostiqué.mickeythegoldfinder a écrit : mais en fait les aspergers ont l'etiquette d'autiste alors que c'est pas tout a fait ca et on est perçut comme des dingues
nous somme donc seuls deteneur d'un secret comme les templiers , fiers en ce qui me concerne parceque je me considere superieure aux " humains"
2/ Bien sûr que le SA est de l'autisme.
3/Tu te considères peut-être comme supérieur, mais sache que les autistes ne le sont d'aucune façon.
Oh et, un autiste est un être humain hein.
Visiblement tu ne sais pas de quoi tu parles, renseigne toi.
TSA.
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
Lilette a écrit :1/ Évite d'utiliser le "nous" alors que tu n'es pas diagnostiqué.mickeythegoldfinder a écrit : mais en fait les aspergers ont l'etiquette d'autiste alors que c'est pas tout a fait ca et on est perçut comme des dingues
nous somme donc seuls deteneur d'un secret comme les templiers , fiers en ce qui me concerne parceque je me considere superieure aux " humains"
2/ Bien sûr que le SA est de l'autisme.
3/Tu te considères peut-être comme supérieur, mais sache que les autistes ne le sont d'aucune façon.
Oh et, un autiste est un être humain hein.
Visiblement tu ne sais pas de quoi tu parles, renseigne toi.
1 : je crois que l'important est de se diagnostiquer soi même , même si on peut se faire aider d'un pro , le savoir est universel
2 : on parle de Troubles du Spectre Autistique , l'autisme c'est autre chose donc ca n'en est pas , un chat est un chat
3 : oui je ne suis pas superieur et je le sais mais je le crois quand meme , j'ai bien observé les humains et je me questionne encore et encore a leur propos
4 : c'est quoi un etre humain
cordialement
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Re: A qui annoncer mon Asperger ?
Wouah, sacré ramassis de n'importe quoi !mickeythegoldfinder a écrit :Lilette a écrit :1/ Évite d'utiliser le "nous" alors que tu n'es pas diagnostiqué.mickeythegoldfinder a écrit : mais en fait les aspergers ont l'etiquette d'autiste alors que c'est pas tout a fait ca et on est perçut comme des dingues
nous somme donc seuls deteneur d'un secret comme les templiers , fiers en ce qui me concerne parceque je me considere superieure aux " humains"
2/ Bien sûr que le SA est de l'autisme.
3/Tu te considères peut-être comme supérieur, mais sache que les autistes ne le sont d'aucune façon.
Oh et, un autiste est un être humain hein.
Visiblement tu ne sais pas de quoi tu parles, renseigne toi.
1 : je crois que l'important est de se diagnostiquer soi même , même si on peut se faire aider d'un pro , le savoir est universel
2 : on parle de Troubles du Spectre Autistique , l'autisme c'est autre chose donc ca n'en est pas , un chat est un chat
1/ Tu peux te soupçonner autiste, cela n'enlève rien au fait que pour te prétendre autiste il faut en passer par un diag', si tu n'es pas diagnostiqué, tu ne peux PAS te dire autiste, CQFD, c'est de la logique élémentaire !
2/ Euh ... je ne sais même pas quoi répondre là, c(est le comble du n'importe quoi .........
TSA & Autisme c'est la même chose, je ne vois même pas ce qui peut te faire douter ....
Le reste est sans intérêt pour moi.
TSA.