Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Carapa a écrit :Les relations de couple fonctionnent désormais comme la recherche d'un poste en entreprise: 1) on doit justifier d'une expérience antérieure, et 2) on peut se faire virer à tout moment si on ne cède pas au moindre caprice du patron, euh, conjoint.
Et comme pour le boulot, on cherche toujours « jeune diplômé-quinze ans d'expérience »
Pour répondre au sujet, le célibat est peut-être adapté à certains voire à la majorité mais personnellement j'ai besoin d'une relation sentimentale pour ne pas (re)tomber dans la dépression (enfin là, techniquement, pour ne pas y rester). Je me demandais si ce besoin affectif était commun chez les autistes mais apparemment non vues vos réponses
Il y a quelques membres du forum qui vivent en couple et le vivent très bien, dont moi.
J'ai vécu très peu seul pour dire si c'est mieux qu'à deux.
Mais beaucoup de NTs vivent mal leur couple aussi.
Le couple c'est résoudre des problèmes à deux que tu n'aurais pas eu seul ...
Moi, j'y trouve mon intérêt.
Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.
J'ai vécue seule et en couple, je préfère la deuxième variante. (Encore que j'ai peu vécue dans un même appartement avec quelqu'un.) Quand on habite ensemble, ça fait quelqu'un d'autre qui peut aussi se charger des tâches ménagères - mon ex venait tous les week-ends et c'était souvent lui qui faisait la cuisine, par exemple. Puis au moins quand la relation est déjà installée, on peut partager les petits tracas du quotidien, c'est rassurant. Dans une amitié, c'est beaucoup plus difficile.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
Sur quoi portent ces pb, philigram? Si tu veux bien et peux me le dire ?
Quand je vois vos témoignages sur le couple, je me demande vraiment comment vous faites. Ce qui me laisse penser que j'ai peut-être une personnalité plus tournée vers le célibat
Je vous lis mais je ne sais pas trop comment réagir, pas trop envie de raconter ma vie.
Je n'ai pas d'avis tranché en fait, si ce n'est que je suis persuadée que je finirai seule, même s'il y aura eu des épisodes de vie en couple...
C'est sans doute une question d'équilibre et de bonne personne. J'ai besoin d'être seule, j'ai besoin d'être avec quelqu'un. Mais tout ça dans des proportions et des modalités pas très standards. Donc bon, on va dire que c'est possible d'être en couple à mon avis, mais pas selon un modèle très convenu. Cela dit, je suis pas sûre qu'il existe un modèle de couple qu'on puisse retrouver dans la majorité des foyers: chacun fait bien sa vie comme il lui plaît même si la société voudrait nous faire croire qu'il existe un modèle ambiant dominant.
Ce n'est pas parce qu'il y a un standard "de fait" qu'il est le meilleur, je pense que si les gens avaient en tête que ce n'est pas le seul modèle possible, les choses se passeraient mieux.
Je préfère être en couple que seul. Mais j'aime bien la solitude aussi.
La réponse n'est donc pas simple
Il faut trouver quelqu'un qui puisse accepter cet état de fait.
Etre en couple, c'est énergivore, mais après, je pense que, suivant l'énergie consentie, certains seront trop fatigué.e.s, et ne voudront pas consentir cela.
Des fois, je trouve que les comportements de l'autre sont illogiques, mais faut bien accepter cela aussi ^^;
TSA
Pour info, ca m'a pris 2 ans 1/2 a Chenevier Mondor
Il faut trouver quelqu'un qui puisse accepter cet état de fait.
Etre en couple, c'est énergivore, mais après, je pense que, suivant l'énergie consentie, certains seront trop fatigué.e.s, et ne voudront pas consentir cela.
Des fois, je trouve que les comportements de l'autre sont illogiques, mais faut bien accepter cela aussi ^^;
la je suis entièrement d'accord , encore faut t'il vouloir en faire des éfforts , je préfère être seul ...... ma vision du monde et de la société est telle ,que d'office l'autre se barrera , je reste moi point barre
En toute honnêteté je crois que c'est possible oui. Pour répondre basiquement au sujet du post.
Mais avant cela, je pense que l'asperger doit avoir fait un bon travail d'introspection aidé de professionnels pour reconnaître ce qui est bon pour lui, ou même parfois retrouver l'espoir de l'existence de ce qui est bon pour lui, lors des jours plus sombres.
Dans mon cas, c'est plutôt l'autre qui doit faire une introspection et guérir de ses peurs ^^;
Moi, je m'accepte bien, elle, ça lui fait peur (quand je fais des stéréotypies, meltdown et compagnie)
TSA
Pour info, ca m'a pris 2 ans 1/2 a Chenevier Mondor
Je n'ai pas lu tous les messages précédents mais si je parle de moi c'est terminé je ne vivrais plus avec la même personne sous le même toit. Être avec quelqu'un dans le sens vivre une histoire j'y suis ouverte m
mais partager la même maison ce n'est pas pour moi. J'ai expérimenté durant 5 ans et j'estime que cela a tout foutu en l'air. Je suis bien mieux seule au quotidien dans ma grotte.
Le problème en ce bas monde est que les imbéciles sont sûrs d’eux et fiers comme des coqs de basse cour, alors que les gens intelligents sont emplis de doute.
Diagnostiquée asperger+HP
mashka a écrit :Être avec quelqu'un dans le sens vivre une histoire j'y suis ouverte mais partager la même maison ce n'est pas pour moi. J'ai expérimenté durant 5 ans et j'estime que cela a tout foutu en l'air. Je suis bien mieux seule au quotidien dans ma grotte.
Je suis en train de vivre une séparation difficile et me fais la même réflexion (j'y pensais déjà avant). Ce n'est pas ce qui est en cause dans l'histoire, mais je crois aussi que la cohabitation est trop compliquée pour moi; entre autres parce qu'elle donne au partenaire une illusion de disponibilité qui ne correspond pas à la réalité.
Exactement. Une illusion de disponibilité et surtout ( enfin je parle en mon nom bien sûr ) un non respect de mes particularités. Des efforts pour conjuguer le quotidien avec la présence d'autrui mais des efforts qui coûtent tellement par rapport aux bénéfices.
Le problème en ce bas monde est que les imbéciles sont sûrs d’eux et fiers comme des coqs de basse cour, alors que les gens intelligents sont emplis de doute.
Diagnostiquée asperger+HP
(quand je fais des stéréotypies, meltdown et compagnie)
