crises d'angoisse terribles pour sortir de la maison

[dremmwel]

Bonsoir, mon fils de 16 ans, aspie avec HP diagnostiqué il y a un an et demi, se retrouve brutalement dans la quasi-impossibilité de sortir de la maison. Déscolarisé l'année dernière, il était très motivé pour reprendre, mais a dû faire face à une crise d'angoisse terrible le jour de la rentrée. C'était déjà arrivé, dans certaines situations, ponctuellement. Mais depuis, c'est permanent. Lui qui n'avait aucun problème (en apparence je pense...) pour aller en ville retrouver des copains (bon, pas la folie non plus hein... de temps en temps, mais sans problème et content d'y aller), se retrouve malade, mais vraiment physiquement, à l'idée de se rendre quelquepart, ou pire, d'avoir à parler à des gens. Il fait preuve d'un courage immense, fait beaucoup d'efforts. Il a voulu commencer des arts martiaux historiques européens (épée longue, moyen-âge, son principal IR), mais c'est une véritable épreuve pour lui de s'y rendre, malgré le fait qu'à la sortie, c'est le plus heureux des gamins, regonflé à bloc et un sourire radieux, comme je ne lui en vois plus... il n'a pas pu y aller ce soir, on remet ça à jeudi, mais j'ai peur qu'au bout du compte il ne sorte plus du tout. Ses angoisses le prennent n'importe où.... je n'attends pas de solution miracle, chaque situation chaque personne, sont tellement particulières. J'aimerais juste échanger avec des parents qui ont dû affronter cela avec leurs loulous, entendre qu'il y a une fin heureuse. Mon fils est malheureux, il ne comprends pas ce qui lui arrive, et je ne parviens pas à l'aider...Inutile de dire qu'il ne veut plus voir aucun psy ni médecin, il a été verni ces derniers temps... on a rdv au CRA la semaine prochaine pour un ADOS final.

[3enfants]

- Essaye de trouver une psychologue spécialisée TCC et TSA (si, ça existe, tu peux demander au CRA s'ils ont une adresse à te proposer).
- Essaye de "décoder" ce qui lui fait peur dehors. Pour ma fille, ce qui peut l'empêcher d'aller seule dans la rue, c'est la peur des aboiements des chiens. Son champ de déplacement est directement lié à l'intensité de sa peur. Début 2017, elle ne pouvait sortir de l'appartement seule par crainte qu'un chien aboie dans l'escalier. Et puis le chien le plus aboyeur étant celui d'un membre de la famille de l'habitant de l'immeuble, l'immeuble étant le plus souvent "sans aboiement", elle a très progressivement réussi (en allant mieux par ailleurs) à redescendre seule, puis à aller à 100 m chez sa grand-mère, et actuellement à 400 m chez son père.