Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
S'il n'y avait pas de genre établit, de stéréotypes et d'attentes de la société, de binarité imposée, deux choses me semblent évidentes me concernant (je ne parle pas des autres mais de mon vécu) :
- J'aurais quand même effectué une transition, car mon corps en réalité ne correspondait pas à l'image que je m'en fais.
- J'aurais sans nul doute effectué une transition + tôt dans ma vie, car je pense que mon autisme a fait que j'ai "mimé" les personnes de mon entourage ayant le même genre de naissance que moi. Je savais que c'était ce que la société/ma famille attendait de moi et que je n'ai pu faire de remise en question voire de questionnement tout court sur mon genre d'appartenance que très tard dans ma vie. Jeune, je savais auquel j'appartenais du fait de mon éducation, de mon prénom, de mon sexe puisque la société confond sexe et genre et l'inculque ainsi aux nouvelles générations, mais au plus profond de moi ça n'était pas du tout une question que j'ai pu aborder avant mon adolescence, avant l'entrée (forcée) dans la vie sexuelle, et dès lors j'ai juste fait ce qu'on attendait de moi que je fasse (vivre dans mon genre de naissance). J'ai pu obtenir une certaine "liberté de penser" en me libérant de ma dépendance à ma famille (émancipation) puis de ma dépendance à la personne avec qui j'étais en couple. Ainsi j'ai pu me défaire des schémas dont je n'avais pas conscience mais qui étaient de véritables prisons, schémas que je n'avais pas intégré avant car j'avais du mal à cerner tous les mécanismes en jeux, ne faisant que les subir et m'y plier pour passer le + inaperçu possible. Cette déconstruction a été aussi douloureuse que libératrice et surtout salvatrice, mais n'aurait pu avoir lieu avant de n'avoir plus peur du regard des autres et plus peur de me retrouver à la rue, sans emploi et sans mes enfants.
J'édite pour un petit rajout : le concept d'estime de soi/dévalorisation de soi, de "mériter" le bonheur, de sacrifice pour ceux que l'on aime (mais qui eux n'hésitent pas à rogner sur votre bonheur pour le leur), est très complexe dans le cadre de l'autisme, et je pense du handicap en général, surtout lorsqu'il est de naissance et invisible. Je pense que la majorité d'entre nous, autistes, percevons notre différence, notre marginalité, et l'analysons souvent comme un manque et non comme une différence. Nous sommes aussi souvent trop gentils et victimes d'abus en tout genre. C'est une base qui ne facilite pas l'accès à ses besoins propres, faisant passer ceux des autres en priorité car ils méritent + que nous. L'autisme et la perception de notre différence nous encourage aussi à faire profil bas pour être accepté car le rejet est notre quotidien alors que l'on voit souvent les autres acceptés (même si j'ai comprit que bien + tard que ça n'était qu'une façade mais le rejet n'était pas en face, plutôt fait dans le dos, vicieusement, alors que pour moi personnellement le rejet était clairement affiché, viscéral voire violent jusqu'à physiquement). Donc on tente de rentrer le + possible dans le cadre, dans les cases, question de survie, jusqu'à ce que la balance s'inverse et que ça en devienne + destructeur que l'inverse.
- J'aurais quand même effectué une transition, car mon corps en réalité ne correspondait pas à l'image que je m'en fais.
- J'aurais sans nul doute effectué une transition + tôt dans ma vie, car je pense que mon autisme a fait que j'ai "mimé" les personnes de mon entourage ayant le même genre de naissance que moi. Je savais que c'était ce que la société/ma famille attendait de moi et que je n'ai pu faire de remise en question voire de questionnement tout court sur mon genre d'appartenance que très tard dans ma vie. Jeune, je savais auquel j'appartenais du fait de mon éducation, de mon prénom, de mon sexe puisque la société confond sexe et genre et l'inculque ainsi aux nouvelles générations, mais au plus profond de moi ça n'était pas du tout une question que j'ai pu aborder avant mon adolescence, avant l'entrée (forcée) dans la vie sexuelle, et dès lors j'ai juste fait ce qu'on attendait de moi que je fasse (vivre dans mon genre de naissance). J'ai pu obtenir une certaine "liberté de penser" en me libérant de ma dépendance à ma famille (émancipation) puis de ma dépendance à la personne avec qui j'étais en couple. Ainsi j'ai pu me défaire des schémas dont je n'avais pas conscience mais qui étaient de véritables prisons, schémas que je n'avais pas intégré avant car j'avais du mal à cerner tous les mécanismes en jeux, ne faisant que les subir et m'y plier pour passer le + inaperçu possible. Cette déconstruction a été aussi douloureuse que libératrice et surtout salvatrice, mais n'aurait pu avoir lieu avant de n'avoir plus peur du regard des autres et plus peur de me retrouver à la rue, sans emploi et sans mes enfants.
J'édite pour un petit rajout : le concept d'estime de soi/dévalorisation de soi, de "mériter" le bonheur, de sacrifice pour ceux que l'on aime (mais qui eux n'hésitent pas à rogner sur votre bonheur pour le leur), est très complexe dans le cadre de l'autisme, et je pense du handicap en général, surtout lorsqu'il est de naissance et invisible. Je pense que la majorité d'entre nous, autistes, percevons notre différence, notre marginalité, et l'analysons souvent comme un manque et non comme une différence. Nous sommes aussi souvent trop gentils et victimes d'abus en tout genre. C'est une base qui ne facilite pas l'accès à ses besoins propres, faisant passer ceux des autres en priorité car ils méritent + que nous. L'autisme et la perception de notre différence nous encourage aussi à faire profil bas pour être accepté car le rejet est notre quotidien alors que l'on voit souvent les autres acceptés (même si j'ai comprit que bien + tard que ça n'était qu'une façade mais le rejet n'était pas en face, plutôt fait dans le dos, vicieusement, alors que pour moi personnellement le rejet était clairement affiché, viscéral voire violent jusqu'à physiquement). Donc on tente de rentrer le + possible dans le cadre, dans les cases, question de survie, jusqu'à ce que la balance s'inverse et que ça en devienne + destructeur que l'inverse.
Diagnostiquée en CRA en 2015 (Asperger, trouble anxieux social, HQI).
4 enfants dont 2 enfants avec autisme.
En couple avec une personne Asperger.
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
Au fait, pour reparler d'essais d'écritures ni sexistes ni binaires, il y a une "première" :Moonygirl a écrit :L'écriture inclusive
L’Association des étudiants en médecine change de sexe. Ils ont voté pour mettre le féminin par défaut.
Cela m'a redonné l'occasion de lire cette page, qui indique des livres à ajouter à ma liste.UNIL Pour promouvoir l’égalité des sexes quitte à la forcer en perturbant les mentalités, l’Association des étudiants en médecine décide d’utiliser le féminin par défaut.
L'Association des étudiants en médecine de l’Université de Lausanne (AEML) n’existe plus. Elle vient en effet d’être très officiellement renommée Association des étudiantes en médecine de l’Université de Lausanne. Pour promouvoir l’égalité hommes-femmes, les apprentis médecins n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Réunis en assemblée générale au début du mois de mai, ils ont carrément décidé de troquer le masculin pour le féminin dans leur langage courant. A commencer par le nom de l’entité.
Détail piquant, l’association a suivi le chemin inverse de celui pris par la Fédération romande des consommateurs, qui s’appelait Fédération romande des consommatrices jusqu’en 1996. Autre temps, autre combat pour l’égalité et contre le sexisme.
Pour passer la rampe, la modification des statuts de l’association d’étudiants a dû réunir le consentement des deux tiers de la petite centaine d’étudiants présents ce jour-là. Après un débat houleux, la motion s’est jouée à une voix près. Depuis, tous les titres et fonctions de l’association sont désignés au féminin. Une initiative qui s’inscrit dans le contexte de la discrimination au sein des professions médicales et de la sous-représentation des femmes dans les fonctions cadres.
Les clichés ont la vie dure
Signe que le combat pour l’égalité n’est plus une croisade de pasionaria, l’initiative est le fait de deux représentants de la gent masculine: Cédric Fricker et Adrien Waeber. «Il y a nettement plus de femmes qui suivent des études de médecine et elles sont également majoritaires parmi les détenteurs d’un master en médecine. Or, la tendance s’inverse dès qu’on grimpe dans la hiérarchie hospitalière, où les hommes occupent la majorité des postes de médecins cadres alors qu’ils sont moins nombreux», indique Cédric Fricker.
Interpellé par cet état de fait, l’étudiant a vite réalisé que le plafond de verre contre lequel il s’insurge couvrait également sa propre association. «Depuis 2011, le poste de président a été occupé à près de 80% par des hommes quand le poste de secrétaire est tenu à 70% par des femmes. Nous avons donc décidé de balayer devant notre porte.»
Président de l’AEML, Raphaël Porret occupe donc le poste de présidente. «Cette initiative a provoqué un séisme, mais, en tant que membre, je la soutiens. Mes amies qui font des stages dans des milieux très masculins, comme l’orthopédie ou la chirurgie, entendent souvent que cela va être dur parce qu’elles sont des femmes.»
«Certains clichés qui ont la vie dure obligent les femmes à devoir davantage faire leurs preuves pour se faire une place. On s’en rend compte lors des stages cliniques», confirme Léonore Genet, étudiante en 1re année de master, qui se réjouit de cette révolution, pas uniquement grammaticale. «Elle vise à marquer les esprits en sensibilisant à la problématique.»
Le CHUV s’adapte
Au CHUV, où l’on ne commente pas l’initiative de l’association, on indique que «52% des postes de médecin sont occupés par des femmes, ce qui est supérieur à la moyenne suisse en milieu hospitalier (45%), et qu’elles représentent 27% des médecins cadres».
Indiquant tout mettre en œuvre pour faciliter la carrière des femmes, l’hôpital universitaire mentionne le partage des postes de travail, le temps partiel ou encore le télétravail, même pour les médecins cadres. Et indique que la maternité ne doit pas empêcher ou retarder un processus de promotion. «Si nous voulons garder des médecins que nous avons mis des années à former, nous devons nous adapter», soulignent Antonio Racciatti, directeur des ressources humaines, et Murielle Udry, directrice adjointe.
__________
Déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes au Canton, Maribel Rodriguez découvre l’initiative de l’AEML, à laquelle elle ne connaît pas d’équivalent.
– Quel regard portez-vous sur cette action?
– Je comprends la démarche, qui vise à questionner le masculin neutre, dont les femmes peuvent se sentir exclues. Pour autant, nous recommandons le langage épicène (ndlr: neutre du point de vue du genre) pour que tout le monde puisse se reconnaître, dans une société inclusive qui prône l’égalité des chances. Mais cette démarche comporte certains aspects psychologiques très intéressants.
– C’est-à-dire?
– Parfois, c’est par le paradoxe, en surprenant, qu’on peut montrer à un genre ou à l’autre ce qu’on ressent lorsqu’on se sent moins concerné. En l’occurrence, cela montrera aux hommes ce que peuvent ressentir les femmes dans la situation inverse.
– Que dire du fait que ce changement ait été porté par des hommes?
– Qu’il est réjouissant de voir de nouveaux modèles de masculinité. C’est courageux, car avec des changements sociaux de cet ordre, les hommes ont plus à perdre et moins à gagner.
– Quelles conséquences cette initiative peut-elle avoir?
– Le temps le dira. Dans quelques années, il sera très intéressant de voir si les lignes ont bougé et ce que ça a pu apporter aux femmes.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Asperger et identité de genre
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).
Bonjour
Cette question peut paraitre bizarre et choquer à première vue (et je ne sais pas si elle a déjà été posée sur le forum avant...), mais je souhaiterai savoir si il est plus fréquent chez les aspies en comparaison de gens normaux ( i.e. non autistes et intelligence normale) d'avoir des difficultés à s'identifier à un genre ou bien ne pas se sentir très à l'aise avec celui qui nous est attribué par notre sexe?
Par ailleurs, les aspies sont-ils moins enclins à se reconnaitre dans les genres homme/femme telle que la société les conçoit?
Je ne sais pas si l'un peut avoir un lien avec l'autre, aussi petit soit-il.
Je suis curieux sur beaucoup de sujets, et pardon encore si cette question vous choque.
Bonjour
Cette question peut paraitre bizarre et choquer à première vue (et je ne sais pas si elle a déjà été posée sur le forum avant...), mais je souhaiterai savoir si il est plus fréquent chez les aspies en comparaison de gens normaux ( i.e. non autistes et intelligence normale) d'avoir des difficultés à s'identifier à un genre ou bien ne pas se sentir très à l'aise avec celui qui nous est attribué par notre sexe?
Par ailleurs, les aspies sont-ils moins enclins à se reconnaitre dans les genres homme/femme telle que la société les conçoit?
Je ne sais pas si l'un peut avoir un lien avec l'autre, aussi petit soit-il.
Je suis curieux sur beaucoup de sujets, et pardon encore si cette question vous choque.
Aspie.
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Re: Asperger et identité de genre
Coucou toi,
Il me semble qu'il y'a plusieurs sujets sur le forum qui parlent de ça, je vais essayer de les retrouver.
EDIT J'ai trouvé ce sujet :
Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
Il me semble qu'il y'a plusieurs sujets sur le forum qui parlent de ça, je vais essayer de les retrouver.
EDIT J'ai trouvé ce sujet :
Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
TSA.
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Re: Asperger et identité de genre
Coucou
Merci beaucoup je vais aller lire ça avec intérêt.
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).
Merci beaucoup je vais aller lire ça avec intérêt.
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).
Aspie.
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
Distinguer transgenre et dysphorie de genre.
7% des personnes ayant répondu au sondage d'Asperansa ont indiqué comme "genre" : "autre". D'autre part, plusieurs autres personnes ont distingué sexe administratif et genre.
viewtopic.php?p=379201&f=19#p379201
7% des personnes ayant répondu au sondage d'Asperansa ont indiqué comme "genre" : "autre". D'autre part, plusieurs autres personnes ont distingué sexe administratif et genre.
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
When a Student Says, ‘I’m Not a Boy or a Girl’
Californians Will Soon Have Nonbinary as a Gender Option on Birth Certificates.
Good news, don't you think so ? Bonne nouvelle, ne le pensez-vous pas ?
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Good news, don't you think so ? Bonne nouvelle, ne le pensez-vous pas ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
Il n'y a pas que la dysphorie de genre / la non-conformité dans le genre ! (on peut être trans sans avoir de dysphorie )
D'après mes observations :
- au centre LGBT+ de ma ville, groupe transgenre, il y a une forte proportion de personnes sur le spectre de l'autisme
- il existe même un mot pour expliciter le fait que le genre soit perçu différemment à cause de l'autisme : autigenre définition ici - la vidéo sur le genre de Super Pépette
- dans les communautés alterhumaines sur Internet (otherkin, thérian, etc.) il y a une forte proportion de personnes autistes
Donc en conclusion, le fait d'être autiste et d'avoir une perception différente du monde, fait qu'on a une perception différente de soi-même, non-conforme aux standards des personnes neurotypiques. Mais ce n'est pas systématique, et on peut être non-conforme sans être autiste. Il y a juste une corrélation plus forte chez les autistes.
/!\ Il s'agit là de mes observations personnelles et pas d'une étude réalisée en milieu contrôlé.
Modération (manichéenne) : correction de balises
D'après mes observations :
- au centre LGBT+ de ma ville, groupe transgenre, il y a une forte proportion de personnes sur le spectre de l'autisme
- il existe même un mot pour expliciter le fait que le genre soit perçu différemment à cause de l'autisme : autigenre définition ici - la vidéo sur le genre de Super Pépette
- dans les communautés alterhumaines sur Internet (otherkin, thérian, etc.) il y a une forte proportion de personnes autistes
Donc en conclusion, le fait d'être autiste et d'avoir une perception différente du monde, fait qu'on a une perception différente de soi-même, non-conforme aux standards des personnes neurotypiques. Mais ce n'est pas systématique, et on peut être non-conforme sans être autiste. Il y a juste une corrélation plus forte chez les autistes.
/!\ Il s'agit là de mes observations personnelles et pas d'une étude réalisée en milieu contrôlé.
Modération (manichéenne) : correction de balises
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Diagnostiquée autisme Asperger et THQI
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
J'ai lu les 15 premières questions, mon cerveau a dit "C'est horriblement sexiste, plein de préjugés, et transphobe." et mon estomac a eu envie de vomir. Sans compter la fin, qui est complètement biaisée.
D'une part, parce que "sexe à la naissance" ne veut rien dire. Il faut dire "assignation à la naissance".
D'autre part, parce qu'on dit "intersex" et pas "intersexed".
Et pour finir, parce qu'on peut être intersexe ET être assigné-e fille ou garçon à la naissance parce que ça ne se "voit pas" sur les organes génitaux externes.
Donc c'est un questionnaire qui de mon point de vue est "caca beurk".
D'une part, parce que "sexe à la naissance" ne veut rien dire. Il faut dire "assignation à la naissance".
D'autre part, parce qu'on dit "intersex" et pas "intersexed".
Et pour finir, parce qu'on peut être intersexe ET être assigné-e fille ou garçon à la naissance parce que ça ne se "voit pas" sur les organes génitaux externes.
Donc c'est un questionnaire qui de mon point de vue est "caca beurk".
Pronom : iel ; accords : féminins ou inclusifs.
Diagnostiquée autisme Asperger et THQI
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
Voir statistiques sur le genre à la fin, et en dernier, les réponses obtenues (elles ont été retraitées pour répartir entre féminin, masculin et autre)Jean a écrit :Distinguer transgenre et dysphorie de genre.
7% des personnes ayant répondu au sondage d'Asperansa ont indiqué comme "genre" : "autre". D'autre part, plusieurs autres personnes ont distingué sexe administratif et genre.
viewtopic.php?p=379201&f=19#p379201
https://www.asperansa.org/actu/question ... ultats.php
Administrativement feminin
Agenre (3×)
Assignée femme à la naissance
Autre (5×)
Autre, avec une présentation sociale masculine
De Garçon
Déjà répondu
Féminin (119×)
Féminin (mais non binaire)
GENRE : non-binaire et fluide, peut être exprimé par le xénogenre
Genre féminin, sexe masculin, sous traitement hormonal
Homo sapiens
Je m'identifie comme agenre
Jeune fille
Masculin (107×)
Masculin …
Non binaire (7×)
Non binaire autigenre et nano-fille
Quelque part entre agenre et fille (pas femme, le terme est trop genré)
Sexe mâle, de genre libertaire opprimé
Vagin, genre androgyne
Vagin, genre non-binaire
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
Onchao, merci pour ton avis. J'avais un peu la même impression en le lisant, trop cliché.
Est-ce qu'il est possible que les questionnements sur le genre surgissent plus tard dans la vie, vers 30 ans?
Je viens de regarder ça, et ça me parle beaucoup étrangement.
Est-ce qu'il est possible que les questionnements sur le genre surgissent plus tard dans la vie, vers 30 ans?
Je viens de regarder ça, et ça me parle beaucoup étrangement.
Aspie.
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
Il n'y a pas d'âge pour se rendre compte qu'on n'est pas cis-genre. Et il existe même des genres fluides, qui varient avec le temps (plus ou moins rapidement). Certaines personnes trans binaires (homme / femme) font leur coming-out très tard et commencent leur transition tard dans la vie.
Une bande dessinée sympa au sujet des personnes trans : https://www.facebook.com/assigneegarcon/?ref=br_rs
Une bande dessinée sympa au sujet des personnes trans : https://www.facebook.com/assigneegarcon/?ref=br_rs
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Re: Y'a-t-il un lien entre autisme et dysphorie de genre?
Je plussoie, j'ai appris plein de choses grâce à Sophie LabelleOnchao a écrit :Une bande dessinée sympa au sujet des personnes trans : https://www.facebook.com/assigneegarcon/?ref=br_rs
TSA.