Intéressant comme article et bel exemple du triangle de Kapman (je suis d'ailleurs étonnée que l'auteur n'évoque pas le concept dans la fin de son article quand il décrit le phénomène).Tugdual a écrit :Une critique des films pour enfants à propos du harcèlement :
La seule chose qui me dérange dans cet article c'est que l'auteur prend trop au sérieux des films irréfléchis. Il s'offusque (et son propos est juste de mon point de vue) mais il fait une réflexion de fond sur des films de divertissement superficiels qui exploitent tous les clichés possibles et imaginables.
Autre film qui évoque le harcèlement c'est "Ça" de Stephen King (aussi bien le film qui vient de sortir que le téléfilm de 1990). Et là pour le coup les harcelés ne deviennent pas des harceleurs mais des sauveurs uniquement (c'est très américain et binaire comme vision : c'est tout blanc ou tout noir, il y a les gentils et les méchants, alors que ce qui ressort de l'analyse des films français du lien de Tugdual c'est une hypocrisie très française : faites ce que je dis mais pas ce que je fais, les gentils ne sont gentils que d'apparence, ils sont juste ordinaires mais héros de leur propre histoire).
L'auteur de l'article a l'air de s'inquiéter de l'impact de ces films sur la jeunesse, mais est-ce que ce sont les films qui influencent les gens ou le comportement des gens qui influence le contenu des films ?
(Cercle vicieux.)
D'ailleurs est ce que des films comme "Le Petit Nicolas" ou "Le Petit Spirou" (ils sont tous petits c'est dingue) influencent vraiment les enfants ?
Ce n'est qu'une idée comme ça mais j'ai souvent l'impression que ce sont des images conçues par des adultes (grossières, erronées, tout ce que vous voulez) du monde de l'enfance et faites pour d'autres adultes, non pour des enfants.