Pour parler du burn-out, venez ici !
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
2 ou 3 jours, c'est payé ou c'est pour ta poche (ref. carence) ?
Sinon, "Maladie professionelle", il me semble que les médecins qui diagnostiquent et délivrent des arrêts longue durée pour burn-out (ou équivalent) savent gérer, de toute façon le certificat n'est pas censé être donné au chef de service mais au médecin du travail (voire la DRH).
Sinon, "Maladie professionelle", il me semble que les médecins qui diagnostiquent et délivrent des arrêts longue durée pour burn-out (ou équivalent) savent gérer, de toute façon le certificat n'est pas censé être donné au chef de service mais au médecin du travail (voire la DRH).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
Ben non : ça s'appelle le secret médical.Flower a écrit : Et pour un arrêt plus long, il faut quand même dire quelque chose sur pourquoi on n'est pas là.
Ceci dit, si on veut "jouer le jeu" : on ment.
Personne ne connait la justification réelle de l'arrêt : il suffit de trouver un truc crédible et acceptable.
...
Personnellement je ne sais pas faire ça sans préparation, mais 98% des gens "normaux" le font d'instinct.
...
Ce n'est pas mal, c'est "normal".
Personne ne s'attend à ce que tu fasses autrement !
Autre réflexion :
Si tu penses que dans cette entreprise tu ne peux pas assumer d'être fatiguée parce que tu dois faire plus d'efforts pour t'intégrer ... Est-ce la bonne place pour toi ?
Et puis une dernière :
Par principe, ta compréhension de ce que les autres pourraient penser et sujette à caution ... Ne suppose donc pas : si tu es en danger, compte-tenu du point ci-dessus, tente ton "coming out".
Ceci dit, "les conseilleurs ne sont pas les payeurs" : ne fais que ce que tu sens vraiment.
Modifié en dernier par Alceste le mercredi 11 octobre 2017 à 18:44, modifié 1 fois.
. On n'est pas à l'abri d'un coup de pot.
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
. Pourquoi que les méchants ils sont méchants ?
. Philosopher est essentiel.
* Diagnostic Aspie fin 2017. Bilan réalisé par un psychiatre spécialiste * RQTH valide *
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
. Pourquoi que les méchants ils sont méchants ?
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
Je suis dans le public, donc pas de carence jusqu'à la fin de l'année. Faudrait probablement en "profiter"...
Alceste, j'ai une situation professionnelle un peu particulière, du coup chez nous ça ne fonctionne pas tout à fait comme tu le décris. Sinon, le problème n'est pas l'intégration, c'est le travail lui-même qui demande beaucoup d'interactions sociales, et je n'étais pas consciente de mes difficultés quand j'ai choisi ce métier. Donc dire que ça ne va pas revient à dire que je suis incapable de faire mon métier - mais ça, je ne veux pas le reconnaître vraiment.
Alceste, j'ai une situation professionnelle un peu particulière, du coup chez nous ça ne fonctionne pas tout à fait comme tu le décris. Sinon, le problème n'est pas l'intégration, c'est le travail lui-même qui demande beaucoup d'interactions sociales, et je n'étais pas consciente de mes difficultés quand j'ai choisi ce métier. Donc dire que ça ne va pas revient à dire que je suis incapable de faire mon métier - mais ça, je ne veux pas le reconnaître vraiment.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Qu'est ce qu'un burn-out? En avez-vous déjà fait?
Modération (Lilas) : Fusion de sujet
Bonsoir,
Voilà, tout est dans le titre, je me pose des questions sur le burn-out. Comment c'est, vraiment? Est-ce que cous en avez déjà fait et comment c'était?
Si je me pose ces questions, c'est que je me demande si je n'en ai pas fait un. J'ai du prendre l'avion pour rendre visite à la famille de mon conjoint, 13h l'horreur, première fois que je prenais l'avion... Je ne sais pas si ça fait ça à d'autres, dès que je m'endormais, je me réveillais en sursaut en frôlant la crise cardiaque? (Je veux dire par là d'intenses douleurs au cœur.) Et incapable de me lever dans l'avion pour aller aux toilettes, incapable de comprendre ce que les hôtesses de l'air disaient, j'ignorais que l'avion était aussi bruyant donc pas de boules quies, vraiment une horreur...
J'étais déjà très épuisée, mais j'ai du enchaîner sur des journées très chargées, pas physiquement, mais socialement. En quelques jours, rencontrer plus d'une trentaine de personnes, devoir être dans un autre environnement, ça a été très dur.
Puis je me suis réveillée un matin et je ne pouvais plus bouger mes pieds, mes orteils, mes jambes. Mon corps ne répondait plus. Ça a duré deux semaines. Deux semaines durant lesquelles tout les matins je devais passer une heure à essayer de bouger pour réussir à sortir du lit, j'avais très fréquemment des vertiges et tombais, des douleurs articulaires et musculaires intenses au point que je lâchais des choses que je tenais, je ne pouvais plus porter mon fils, beaucoup de mal à marcher... Aussi des migraines comme je n'en ai jamais eu, je n'y suis plus sujettes depuis une dizaine d'années... Je ne sais plus tout ce que j'avais car la liste était énorme et je ne l'avais fait que pour le médecin, pour ne pas avoir à lui dire et ne pas savoir quoi dire...
J'ai fait trois prises de sang car je pensais avoir la dengue ou le chikungunya, ils n'ont rien trouvé. Pas même une carence. Donc aujourd'hui, après réflexion, je me demande s'il ne s'agit pas d'un burn-out?
Merci
Bonsoir,
Voilà, tout est dans le titre, je me pose des questions sur le burn-out. Comment c'est, vraiment? Est-ce que cous en avez déjà fait et comment c'était?
Si je me pose ces questions, c'est que je me demande si je n'en ai pas fait un. J'ai du prendre l'avion pour rendre visite à la famille de mon conjoint, 13h l'horreur, première fois que je prenais l'avion... Je ne sais pas si ça fait ça à d'autres, dès que je m'endormais, je me réveillais en sursaut en frôlant la crise cardiaque? (Je veux dire par là d'intenses douleurs au cœur.) Et incapable de me lever dans l'avion pour aller aux toilettes, incapable de comprendre ce que les hôtesses de l'air disaient, j'ignorais que l'avion était aussi bruyant donc pas de boules quies, vraiment une horreur...
J'étais déjà très épuisée, mais j'ai du enchaîner sur des journées très chargées, pas physiquement, mais socialement. En quelques jours, rencontrer plus d'une trentaine de personnes, devoir être dans un autre environnement, ça a été très dur.
Puis je me suis réveillée un matin et je ne pouvais plus bouger mes pieds, mes orteils, mes jambes. Mon corps ne répondait plus. Ça a duré deux semaines. Deux semaines durant lesquelles tout les matins je devais passer une heure à essayer de bouger pour réussir à sortir du lit, j'avais très fréquemment des vertiges et tombais, des douleurs articulaires et musculaires intenses au point que je lâchais des choses que je tenais, je ne pouvais plus porter mon fils, beaucoup de mal à marcher... Aussi des migraines comme je n'en ai jamais eu, je n'y suis plus sujettes depuis une dizaine d'années... Je ne sais plus tout ce que j'avais car la liste était énorme et je ne l'avais fait que pour le médecin, pour ne pas avoir à lui dire et ne pas savoir quoi dire...
J'ai fait trois prises de sang car je pensais avoir la dengue ou le chikungunya, ils n'ont rien trouvé. Pas même une carence. Donc aujourd'hui, après réflexion, je me demande s'il ne s'agit pas d'un burn-out?
Merci
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Re: Qu'est ce qu'un burn-out? En avez-vous déjà fait?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Qu'est ce qu'un burn-out? En avez-vous déjà fait?
Merci beaucoup, donc ce devait être un burn-out. Je vais continuer à lire ces discussions.
Les administrateurs, vous pouvez supprimer cette discussion s'il vous plaît?
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
Modération (Curiouser) : Avis aux lecteurs : Red a tenu à contextualiser et amender ses propos concernant son travail et ses collègues dans ce message du 27 mai 2021.
Bonjour,
Je voulais simplement savoir si certaines personnes avaient des conseils concernant l'épuisement professionnel quand il est impossible d'avoir des aménagements ou même juste des efforts de la part de son chef.
Cette année est ma première à plein temps en tant qu'enseignante (je fais en plus pas mal d'heures supplémentaires (hsa) et j'ai des projets à organiser) et j'en suis actuellement à un stade où je suis épuisée.
Je n'ai pas encore de diagnostic officiel d'autisme (un psychiatre spécialisé m'a dit qu'il était absolument certain que j'étais autiste, mais je dois attendre d'avoir fini de passer tous les "tests" pour avoir le diag officiel, ce qui se fera début janvier), et du coup je n'ai droit à rien pour m'aider dans mon établissement.
Pour donner des exemples des problèmes que ça peut engendrer : J'ai en charge toutes les classes du collèges et toutes les semaines ou presque on me change mon emplois du temps car telle classe a un prof absent, telle autre a une sortie scolaire, ce qui m'épuise mentalement. Comme je suis quasi constamment dans l'établissement pour donner cours la semaine, on me demande d'accompagner beaucoup des sorties scolaires car ça tombe presque toujours sur des horaires où normalement c'est moi qui faisait cours à telle classe et du coup on estime que c'est à moi presque systématiquement d'encadrer telle ou telle classe pour telle ou telle sortie dans des lieux que je ne connais pas et alors que je suis quasiment incapable de me repérer dans l'espace. Il y a des jours dans la semaine où entre les projets pour les élèves et mes cours, je passe 7 à 8 heures devant des élèves sans manger et sans pauses à part les récréations.
Résultat, bah je suis complètement épuisée et malade tout le temps. J'ai même l'impression d'être "plus autiste" qu'avant, dans le sens où je n'arrive plus à masquer mes stéréotypies (je me suis mise à me balancer au travail sans m'en rendre compte), je fais des meltdowns assez souvent, je n'arrive plus à "être sociable", "gentille" et on me reproche d'être trop dure avec les autres.
Et je culpabilise parce que j'ai l'impression d'être fainéante, de ne pas faire assez d'efforts et d'avoir perdu la motivation pour mon travail.
Si certains se sont retrouvés dans cette situation, qu'avez-vous fait ? Est-ce que j'exagère en parlant d'épuisement ?
Bonjour,
Je voulais simplement savoir si certaines personnes avaient des conseils concernant l'épuisement professionnel quand il est impossible d'avoir des aménagements ou même juste des efforts de la part de son chef.
Cette année est ma première à plein temps en tant qu'enseignante (je fais en plus pas mal d'heures supplémentaires (hsa) et j'ai des projets à organiser) et j'en suis actuellement à un stade où je suis épuisée.
Je n'ai pas encore de diagnostic officiel d'autisme (un psychiatre spécialisé m'a dit qu'il était absolument certain que j'étais autiste, mais je dois attendre d'avoir fini de passer tous les "tests" pour avoir le diag officiel, ce qui se fera début janvier), et du coup je n'ai droit à rien pour m'aider dans mon établissement.
Pour donner des exemples des problèmes que ça peut engendrer : J'ai en charge toutes les classes du collèges et toutes les semaines ou presque on me change mon emplois du temps car telle classe a un prof absent, telle autre a une sortie scolaire, ce qui m'épuise mentalement. Comme je suis quasi constamment dans l'établissement pour donner cours la semaine, on me demande d'accompagner beaucoup des sorties scolaires car ça tombe presque toujours sur des horaires où normalement c'est moi qui faisait cours à telle classe et du coup on estime que c'est à moi presque systématiquement d'encadrer telle ou telle classe pour telle ou telle sortie dans des lieux que je ne connais pas et alors que je suis quasiment incapable de me repérer dans l'espace. Il y a des jours dans la semaine où entre les projets pour les élèves et mes cours, je passe 7 à 8 heures devant des élèves sans manger et sans pauses à part les récréations.
Résultat, bah je suis complètement épuisée et malade tout le temps. J'ai même l'impression d'être "plus autiste" qu'avant, dans le sens où je n'arrive plus à masquer mes stéréotypies (je me suis mise à me balancer au travail sans m'en rendre compte), je fais des meltdowns assez souvent, je n'arrive plus à "être sociable", "gentille" et on me reproche d'être trop dure avec les autres.
Et je culpabilise parce que j'ai l'impression d'être fainéante, de ne pas faire assez d'efforts et d'avoir perdu la motivation pour mon travail.
Si certains se sont retrouvés dans cette situation, qu'avez-vous fait ? Est-ce que j'exagère en parlant d'épuisement ?
Diagnostic de TSA/Asperger
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
@Red
Peut-être peux-tu en parler à ton médecin généraliste pour qu’il t’arrête déjà quelques jours pour souffler ?
Bien sûr que tu n’exagères pas, je suis moi même épuisée et j’ai beau dire, j’ai l’impression que pour les gens (et même mon médecin) c’est un synonyme de « un peu fatiguée, comme tout le monde. »
N’hésite pas à insister, le monde de l’éducation nationale est extrêmement exigeant, et c’est tout à fait normal que tu te sente épuisée. Ça serait sûrement le cas pour n’importe qui, alors cumulé au fait que tu es autiste et qu’on te propose des changements constants...
Courage !
Peut-être peux-tu en parler à ton médecin généraliste pour qu’il t’arrête déjà quelques jours pour souffler ?
Bien sûr que tu n’exagères pas, je suis moi même épuisée et j’ai beau dire, j’ai l’impression que pour les gens (et même mon médecin) c’est un synonyme de « un peu fatiguée, comme tout le monde. »
N’hésite pas à insister, le monde de l’éducation nationale est extrêmement exigeant, et c’est tout à fait normal que tu te sente épuisée. Ça serait sûrement le cas pour n’importe qui, alors cumulé au fait que tu es autiste et qu’on te propose des changements constants...
Courage !
En questionnement / non-diagnostiquée
En attente d’un rdv au Cra de ma région, contact pris. Pré-diagnostic posé dans le sens d’un TSA
En attente d’un rdv au Cra de ma région, contact pris. Pré-diagnostic posé dans le sens d’un TSA
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
D'accord sur l'idée de quelques jours d'arrêt pour souffler un peu. Mais de ce que tu écris, j'ai aussi l'impression qu'on te prend un peu pour la "bonne poire" à qui on peut tout imposer... Il y a des règles notamment sur les temps de pause, même pour les enseignants! Ce n'est pas normal de travailler 7 heures sans pause déjeuner...
Je ne sais pas qui pourrait te renseigner, syndicat, DRH ou autre, en tout cas je te conseille de te renseigner sur les obligations concernant les sorties etc. ainsi que sur tes droits, et de refuser quand tu n'es pas obligé de faire quelque chose. Question de survie!
Tu peux également demander un rendez-vous au médecin de prévention pour évoquer ces difficultés. Il a un rôle à jouer dans la prévention des risques psycho-sociaux, donc c'est tout à fait justifié. Même pas besoin de parler du TSA je pense, parce que ça ressemble beaucoup à une situation abusive, notamment pour les sorties. Tu pourras peut-être mentionner tes difficultés d'orientation dans ce contexte.
Je ne sais pas qui pourrait te renseigner, syndicat, DRH ou autre, en tout cas je te conseille de te renseigner sur les obligations concernant les sorties etc. ainsi que sur tes droits, et de refuser quand tu n'es pas obligé de faire quelque chose. Question de survie!
Tu peux également demander un rendez-vous au médecin de prévention pour évoquer ces difficultés. Il a un rôle à jouer dans la prévention des risques psycho-sociaux, donc c'est tout à fait justifié. Même pas besoin de parler du TSA je pense, parce que ça ressemble beaucoup à une situation abusive, notamment pour les sorties. Tu pourras peut-être mentionner tes difficultés d'orientation dans ce contexte.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
C'est certainement un fil que je vais lire parce-que concernée par un burn out qui a laissé ses séquelles. (c'est du moins ce que je pense, non diagnostiqué) plus ou moins minimisé à l'époque. (a 17 ans)
Ça ne se remarquait sûrement pas, du fait que j'étais habituellement silencieuse et discrète.
Ça ne se remarquait sûrement pas, du fait que j'étais habituellement silencieuse et discrète.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
Modération (Curiouser) : Avis aux lecteurs : Red a tenu à contextualiser et amender ses propos concernant son travail et ses collègues dans ce message du 27 mai 2021.
Pour les sorties, ce serait en priorité aux profs qui organisent de l'encadrer, puisqu'elles ont un objectif pédagogique, ce n'est pas normal que ce soit toi qui encadres la sortie seule alors que tu ne connais pas le projet ! Tu pourrais te renseigner auprès d'un syndicat, il doit y avoir un maximum. De toute façon, tu peux comptabiliser celles que tu as déjà faites et argumenter que tu perds des heures de cours avec tes élèves, et que tu ne veux plus le faire.
Pour les projets c'est la même chose : les as-tu lancés et conçus toi-même, ou est-ce que ce sont des projets de collègues auxquels on t' a intégrée ? C'est sûr que c'est difficile de te retirer une fois engagée, mais la charge doit être partagée équitablement entre les collègues.
Je suis complètement d'accord avec @Flower, c'est une situation abusive. Je n'ai pas d'autre idée que ce qui a été dit : médecine de prévention (qui ne fait pas d'arrêt de travail par contre), DRH je suis plus mitigée. Tu peux aussi demander 3 entretiens avec un psychologue à la MGEN (réseau PAS), ils ont aussi un numéro de téléphone d'aide.
Je te donne l'exemple pour l'académie de Nantes, à trouver sur le site de ton académie :
https://www.ac-nantes.fr/personnels-et- ... 5462296562
Le fait de demander un arrêt de travail te permettrait de poser que ça ne va pas, parce que si tu tiens toujours bon en t'usant jusqu'à la corde, on va penser que tu n'as pas de problèmes. Attends d'avoir eu un entretien avec un médecin avant de parler de ta démarche de diagnostic en tout cas.
Bon courage !
Tu n'exagères pas, parce que je trouve qu'on te fait faire indûment beaucoup trop de choses : les HSA, tu n'en dois pas plus d'une déjà, tu peux refuser, comme d'être prof principal (tu n'en pas pas parlé, ça ne te concerne peut-être pas).Red a écrit : ↑mardi 3 décembre 2019 à 11:57 Bonjour,
Je voulais simplement savoir si certaines personnes avaient des conseils concernant l'épuisement professionnel quand il est impossible d'avoir des aménagements ou même juste des efforts de la part de son chef.
Cette année est ma première à plein temps en tant qu'enseignante (je fais en plus pas mal d'heures supplémentaires (hsa) et j'ai des projets à organiser) et j'en suis actuellement à un stade où je suis épuisée.
Je n'ai pas encore de diagnostic officiel d'autisme (un psychiatre spécialisé m'a dit qu'il était absolument certain que j'étais autiste, mais je dois attendre d'avoir fini de passer tous les "tests" pour avoir le diag officiel, ce qui se fera début janvier), et du coup je n'ai droit à rien pour m'aider dans mon établissement.
Pour donner des exemples des problèmes que ça peut engendrer : J'ai en charge toutes les classes du collèges et toutes les semaines ou presque on me change mon emplois du temps car telle classe a un prof absent, telle autre a une sortie scolaire, ce qui m'épuise mentalement. Comme je suis quasi constamment dans l'établissement pour donner cours la semaine, on me demande d'accompagner beaucoup des sorties scolaires car ça tombe presque toujours sur des horaires où normalement c'est moi qui faisait cours à telle classe et du coup on estime que c'est à moi presque systématiquement d'encadrer telle ou telle classe pour telle ou telle sortie dans des lieux que je ne connais pas et alors que je suis quasiment incapable de me repérer dans l'espace. Il y a des jours dans la semaine où entre les projets pour les élèves et mes cours, je passe 7 à 8 heures devant des élèves sans manger et sans pauses à part les récréations.
Résultat, bah je suis complètement épuisée et malade tout le temps. J'ai même l'impression d'être "plus autiste" qu'avant, dans le sens où je n'arrive plus à masquer mes stéréotypies (je me suis mise à me balancer au travail sans m'en rendre compte), je fais des meltdowns assez souvent, je n'arrive plus à "être sociable", "gentille" et on me reproche d'être trop dure avec les autres.
Et je culpabilise parce que j'ai l'impression d'être fainéante, de ne pas faire assez d'efforts et d'avoir perdu la motivation pour mon travail.
Si certains se sont retrouvés dans cette situation, qu'avez-vous fait ? Est-ce que j'exagère en parlant d'épuisement ?
Pour les sorties, ce serait en priorité aux profs qui organisent de l'encadrer, puisqu'elles ont un objectif pédagogique, ce n'est pas normal que ce soit toi qui encadres la sortie seule alors que tu ne connais pas le projet ! Tu pourrais te renseigner auprès d'un syndicat, il doit y avoir un maximum. De toute façon, tu peux comptabiliser celles que tu as déjà faites et argumenter que tu perds des heures de cours avec tes élèves, et que tu ne veux plus le faire.
Pour les projets c'est la même chose : les as-tu lancés et conçus toi-même, ou est-ce que ce sont des projets de collègues auxquels on t' a intégrée ? C'est sûr que c'est difficile de te retirer une fois engagée, mais la charge doit être partagée équitablement entre les collègues.
Je suis complètement d'accord avec @Flower, c'est une situation abusive. Je n'ai pas d'autre idée que ce qui a été dit : médecine de prévention (qui ne fait pas d'arrêt de travail par contre), DRH je suis plus mitigée. Tu peux aussi demander 3 entretiens avec un psychologue à la MGEN (réseau PAS), ils ont aussi un numéro de téléphone d'aide.
Je te donne l'exemple pour l'académie de Nantes, à trouver sur le site de ton académie :
https://www.ac-nantes.fr/personnels-et- ... 5462296562
Le fait de demander un arrêt de travail te permettrait de poser que ça ne va pas, parce que si tu tiens toujours bon en t'usant jusqu'à la corde, on va penser que tu n'as pas de problèmes. Attends d'avoir eu un entretien avec un médecin avant de parler de ta démarche de diagnostic en tout cas.
Bon courage !
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
Modération (Curiouser) : Avis aux lecteurs : Red a tenu à contextualiser et amender ses propos concernant son travail et ses collègues dans ce message du 27 mai 2021.
Merci pour vos retours !
Pour les projets, ce sont les miens.
Je pense surtout que le problème vient à la base en partie du fait que je ne sais souvent pas dire non pour diverses raisons, mais le fait est que je le vis mal et que je m’aperçois (un peu tard, certes), que j’ai trop d’efforts à faire par rapport à ce dont je suis capable. :/
Dans un premier temps je vais du coup aller voir mon médecin généraliste pour voir s'il accepte de m’arrêter un peu.
En tout cas merci pour les réponses ! Ça me donne des idées de qui aller voir éventuellement en plus du médecin généraliste. (Le médecin de prévention me semble être une bonne idée que je n’avais pas envisagée).
Merci pour vos retours !
Pour les HSA c’est de ma faute (j’en ai 6 actuellement, je ne sais pas si c’est tant que ça). La principale m’a clairement expliqué que si je ne les prenais pas toutes, l’établissement allait être dans une situation complexe et du coup j’ai accepté (en plus j'avais peur de ne pas montrer assez de motivation pour mon boulot). Non, je ne suis pas prof principale, heureusement.
En fait pour les sorties, je me suis mal exprimée, donc la situation est peut-être moins alarmante que vous l’avez perçue. Il ne s’agit pas des sorties pédagogiques d’une autre matière par exemple, mais plutôt des sorties du type accompagner les 3e pour les emmener voir des professionnels pour leur orientation et autres trucs du genre… Sauf que mes collègues ne sont pas concernés à chaque fois, que moi à chaque fois je dois accompagner une classe, et il y a beaucoup de ce genre de sorties qui m’épuisent et qui, effectivement, me font louper des heures de cours (ce qui peut effectivement être un argument pour essayer de négocier de ne pas participer à la prochaine).lulamae a écrit : ↑mardi 3 décembre 2019 à 17:31 Pour les sorties, ce serait en priorité aux profs qui organisent de l'encadrer, puisqu'elles ont un objectif pédagogique, ce n'est pas normal que ce soit toi qui encadres la sortie seule alors que tu ne connais pas le projet ! Tu pourrais te renseigner auprès d'un syndicat, il doit y avoir un maximum. De toute façon, tu peux comptabiliser celles que tu as déjà faites et argumenter que tu perds des heures de cours avec tes élèves, et que tu ne veux plus le faire.
Pour les projets c'est la même chose : les as-tu lancés et conçus toi-même, ou est-ce que ce sont des projets de collègues auxquels on t' a intégrée ? C'est sûr que c'est difficile de te retirer une fois engagée, mais la charge doit être partagée équitablement entre les collègues.
Pour les projets, ce sont les miens.
Je pense surtout que le problème vient à la base en partie du fait que je ne sais souvent pas dire non pour diverses raisons, mais le fait est que je le vis mal et que je m’aperçois (un peu tard, certes), que j’ai trop d’efforts à faire par rapport à ce dont je suis capable. :/
Dans un premier temps je vais du coup aller voir mon médecin généraliste pour voir s'il accepte de m’arrêter un peu.
En tout cas merci pour les réponses ! Ça me donne des idées de qui aller voir éventuellement en plus du médecin généraliste. (Le médecin de prévention me semble être une bonne idée que je n’avais pas envisagée).
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
Modération (Curiouser) : Avis aux lecteurs : Red a tenu à contextualiser et amender ses propos concernant son travail et ses collègues dans ce message du 27 mai 2021.
Effectivement 6 HSA c'est énorme ! On considère que déjà 2 c'est beaucoup... Pour t'affirmer sur ce point, rien de tel que de citer les textes (pour l'administration c'est imparable), et d'accepter d'en prendre 1 voire 2, en précisant que c'est déjà beaucoup et que tu le fais pour rendre service.
Une autre astuce est de différer sa réponse : on a toujours le droit de se renseigner avant de dire oui, ça montre même qu'on n'est pas prêt(e) à accepter n'importe quoi ; puis se renseigner auprès des collègues, voir ce qui se fait, etc... Il y a des chances qu'ils te donnent ainsi eux-mêmes des arguments. Je suis sûre que si des profs bien implantés avaient eu vent de cette "obligation", ils t'auraient protégée, et puis au niveau syndical, prendre trop d'heures sup empêche de créer un poste ou demi-poste. Des collègues syndiqués t'auraient défendue là-dessus.
Parce qu'il faut le reconnaître, c'est LE domaine où on peut être créatif/ve et avoir un lien privilégié avec les élèves, et c'est addictif - quand tu fais une belle expo, par exemple, et que les élèves sont tout fiers d'être arrivés à réaliser ça.
Il faut dire ce qui est : quand on est enthousiaste et motivé(e), et sérieux/se dans son travail, les gens ont du mal à imaginer que cela ne nous empêche pas d'être fatigué(e).
Ce n'est finalement pas une question de faute - c'était louable de ta part. Il faut que tu apprennes à penser non seulement en terme d'heures effectuées, mais aussi de préparation et de corrections (rapport au moins 1 h de préparation pour 1 h de cours) ; et puis, cela t'empêche à l'arrivée d'avoir un voire deux après-midi libre(s) pour te poser dans ton travail.Red a écrit : ↑mercredi 4 décembre 2019 à 13:11 Pour les HSA c’est de ma faute (j’en ai 6 actuellement, je ne sais pas si c’est tant que ça). La principale m’a clairement expliqué que si je ne les prenais pas toutes, l’établissement allait être dans une situation complexe et du coup j’ai accepté (en plus j'avais peur de ne pas montrer assez de motivation pour mon boulot). Non, je ne suis pas prof principale, heureusement.
Effectivement 6 HSA c'est énorme ! On considère que déjà 2 c'est beaucoup... Pour t'affirmer sur ce point, rien de tel que de citer les textes (pour l'administration c'est imparable), et d'accepter d'en prendre 1 voire 2, en précisant que c'est déjà beaucoup et que tu le fais pour rendre service.
Une autre astuce est de différer sa réponse : on a toujours le droit de se renseigner avant de dire oui, ça montre même qu'on n'est pas prêt(e) à accepter n'importe quoi ; puis se renseigner auprès des collègues, voir ce qui se fait, etc... Il y a des chances qu'ils te donnent ainsi eux-mêmes des arguments. Je suis sûre que si des profs bien implantés avaient eu vent de cette "obligation", ils t'auraient protégée, et puis au niveau syndical, prendre trop d'heures sup empêche de créer un poste ou demi-poste. Des collègues syndiqués t'auraient défendue là-dessus.
Là-dessus je peux te rassurer : j'étais exactement pareille ! Je ne me connaissais pas assez, et ignorais ma capacité de résistance. Combien de fois je suis arrivée à la fin d'une année en me jurant de ne plus faire de projet, et puis je ne pouvais pas m'en empêcher !Red a écrit : Pour les projets, ce sont les miens.
Je pense surtout que le problème vient à la base en partie du fait que je ne sais souvent pas dire non pour diverses raisons, mais le fait est que je le vis mal et que je m’aperçois (un peu tard, certes), que j’ai trop d’efforts à faire par rapport à ce dont je suis capable. :/
Parce qu'il faut le reconnaître, c'est LE domaine où on peut être créatif/ve et avoir un lien privilégié avec les élèves, et c'est addictif - quand tu fais une belle expo, par exemple, et que les élèves sont tout fiers d'être arrivés à réaliser ça.
Il faut dire ce qui est : quand on est enthousiaste et motivé(e), et sérieux/se dans son travail, les gens ont du mal à imaginer que cela ne nous empêche pas d'être fatigué(e).
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
Je me permets d'intervenir.
Pour les HSA, tu les as acceptées, mais sans savoir ce que ça représentait. On m'en avait filé trois la première année, en établissement difficile (REP+ violence). J'ai appris ensuite que quasi aucun collègue n'acceptait davantage que l'heure obligatoire. Le CDE m'avait bien prise pour une imbécile.
Pour les sorties, je trouve ça choquant. Tu organises, tu y vas. Tu n'organises pas, tu y vas si tu as envie. Il n'y a pas d'obligation légale à accompagner. En tout cas, on ne m'a jamais imposé la moindre sortie.
J'ai l'impression que ton CDE est du genre à exploiter les profs de son équipe. Il y en a des comme ça. Tu dois te protéger de lui (ou d'elle). Le métier est déjà bien assez difficile sans qu'un petit chef alourdisse ton fardeau.
Entoure-toi des syndicalistes de ton établissement s'il y en a, ça va peut être le/la dissuader de te demander tout et n'importe quoi. Et à défaut d'être capable de dire non frontalement, fais comme on te l'a conseillé, dis que tu vas réfléchir ou envoie un mail après coup pour expliquer que ce n'est pas réglementaire/légal. Et si ça rogne sur ton temps libre tu peux très bien dire que tu as poney. Tu as le droit d'avoir du temps pour toi.
Et compte les heures faites, et rédige une demande de paiement d'HSE chaque mois. Je suis sûre qu'on t'en demandera moins une fois que tu auras signalé que tu ne veux pas travailler bénévolement.
(ton CDE me donne des envies de casser des genoux)
Pour les HSA, tu les as acceptées, mais sans savoir ce que ça représentait. On m'en avait filé trois la première année, en établissement difficile (REP+ violence). J'ai appris ensuite que quasi aucun collègue n'acceptait davantage que l'heure obligatoire. Le CDE m'avait bien prise pour une imbécile.
Pour les sorties, je trouve ça choquant. Tu organises, tu y vas. Tu n'organises pas, tu y vas si tu as envie. Il n'y a pas d'obligation légale à accompagner. En tout cas, on ne m'a jamais imposé la moindre sortie.
J'ai l'impression que ton CDE est du genre à exploiter les profs de son équipe. Il y en a des comme ça. Tu dois te protéger de lui (ou d'elle). Le métier est déjà bien assez difficile sans qu'un petit chef alourdisse ton fardeau.
Entoure-toi des syndicalistes de ton établissement s'il y en a, ça va peut être le/la dissuader de te demander tout et n'importe quoi. Et à défaut d'être capable de dire non frontalement, fais comme on te l'a conseillé, dis que tu vas réfléchir ou envoie un mail après coup pour expliquer que ce n'est pas réglementaire/légal. Et si ça rogne sur ton temps libre tu peux très bien dire que tu as poney. Tu as le droit d'avoir du temps pour toi.
Et compte les heures faites, et rédige une demande de paiement d'HSE chaque mois. Je suis sûre qu'on t'en demandera moins une fois que tu auras signalé que tu ne veux pas travailler bénévolement.
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Re: Pour parler du burn-out, venez ici !
Je suis bien d'accord, notamment sur l'idée de demander des HSE pour les sorties effectuées (surtout si ces sorties ont mordu sur des heures libres : il est fréquent qu'ils demandent d'accompagner à des profs qui perdent le moins d'heures de cours possible - mais on signe un VS, ce n'est pas pour faire des heures sup à droite à gauche !).mrl a écrit : ↑mercredi 4 décembre 2019 à 16:01 Entoure-toi des syndicalistes de ton établissement s'il y en a, ça va peut être le/la dissuader de te demander tout et n'importe quoi. Et à défaut d'être capable de dire non frontalement, fais comme on te l'a conseillé, dis que tu vas réfléchir ou envoie un mail après coup pour expliquer que ce n'est pas réglementaire/légal. Et si ça rogne sur ton temps libre tu peux très bien dire que tu as poney. Tu as le droit d'avoir du temps pour toi.
Et compte les heures faites, et rédige une demande de paiement d'HSE chaque mois. Je suis sûre qu'on t'en demandera moins une fois que tu auras signalé que tu ne veux pas travailler bénévolement.
(ton CDE me donne des envies de casser des genoux)
Sinon, @Red peut dire qu'elle a licorne au lieu de poney, ça leur passera l'envie de lui faire accompagner des groupes. (blague)
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