que faire en cas de burn out parental
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que faire en cas de burn out parental
Voilà, depuis que ma fille a été diagnostiquée et même avant je n'ai jamais rien lâché et je suis toujours allée de l'avant, fonçant tête baissée dans le tas pour avoir le maximum possible de ce que je pouvais lui obtenir, je ne me voyais pas échouer et j'ai été élevé de façon à ne pas tenir compte de mes propres soucis. Tout cela ne m'a pas desservi jusqu'à maintenant , ma fille est bien entourée et a une prise en charge vraiment géniale, mais voilà depuis quelques semaines, physiquement je flanche... j'ai des soucis e santé je dois me faire opérer d'ici 2 mois, mais la douleur plus les questions que je rumine sont en train de me ronger le soir je m'endors comme une souche mais en tremblant de nervosité, de plus en plus j'ai une hyperacousie que je gère en me bourrant les oreilles de ouates je n'arrive lus à trouver plaisant d'être avec mes enfant et mon mari et je les trouve insupportable... Ce soir une de mes filles a déroulé un rouleaux de papier toilettes par terre ça a été la goutte d'eau je lui ai crié dessus et je me suis effondrée en tremblant ... Bref je crois que j’atteins mes limites , j'ai quelles options pour aller mieux? à part les médocs.
Modifié en dernier par lullaby29 le mercredi 25 octobre 2017 à 21:02, modifié 1 fois.
maman de 2 fillettes, une diagnostiquée avec TSA a passé 3 ans en UEMA, actuellement en ULIS, démission de sa 1ère AVSI dès la 1ère semaine et diminution de son temps complet (24+8 heures) à 3 h par jour... ...
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Re: que faire en cas de burn out parental
Demander de l'aide au médecin et à d'autres personnes.
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: que faire en cas de burn out parental
Bonjour, je suis touchée par votre témoignage. Je ne suis pas maman mais j'ai vu mes parents craquer. Je n'ai aucune conseil à vous donner néanmoins ce que j'en pense, c'est qu'il faut vous accorder du temps rien que pour vous pour récupérer. N'attendez pas de ne plus pouvoir vous lever pour prendre soin de vous. . Il y a des personnes qui vont en maison de repos, quand d'autres font des retraites. Chacun son truc. Bon courage.
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Re: que faire en cas de burn out parental
je sais que c'est idiot mais je sais pas comment demander, à chaque fois que j'essaie d'en parler je me dis que c'est passager et que ça va aller mieux ou alors je suis tellement gênée que je fais un grand sourire et tout le monde crois que ça va bien, je crois que j'ai aussi très très peur de m'effondrer totalement si je commence à ouvrir les vannes...
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Re: que faire en cas de burn out parental
Je comprends. Ce que vous écrivez, selon moi, décrit bien le besoin que vous avez. En parler à un médecin comme dit Freeshot, c'est bien. Lui saura vous conseiller un lieu par ex.
Modifié en dernier par Anahata le lundi 25 septembre 2017 à 22:34, modifié 1 fois.
Diagnostiquée sur le Spectre de l'Autisme
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Re: que faire en cas de burn out parental
Que faire ? Ca dépend de la situation... Un arrêt de travail, un temps partiel thérapeutique, une structure ou personne de confiance à qui laisser les enfants de temps en temps pour alléger l'emploi du temps, ré-équilibrer les tâches avec le conjoint, laisser tomber sur les petites choses et ne se concentrer que sur les primordiales...
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: que faire en cas de burn out parental
Oui je vais déjà aller voir mon généraliste je crois et me forcer à en parler.... en fait, après mes jumelles je n'ai pas recommencé à travailler, je n'arrive pas à avoir une occupations régulière à cause des horaires irréguliers de mon mari et nous n'avons personne en qui nous avons assez confiance pour les laisser quelques temps et la famille s'est éclatée après leur naissance à cause de liens fragiles et superficiels où la soumission au schéma familial classique devait prévaloir sur des liens sincères bref c'est la merde de chacun des 2 côtés ou alors trop de km et sinon après la course furieuse pour la prise en charge de ma fille je me rend de plus en plus compte du fossé entre elle et les autres enfants et en fait ça devient un gouffre et ça me fait enfin quelque chose alors qu'avant non, je ne sais pas si c'était une sorte de déni et aussi je n'arrive pas vraiment à pleurer ou alors en de rares occasions, je sais juste que quand je ne pleure pas j'ai mal physiquement partout . Merci d'avoir pris le temps de me répondre tous les 3. Je vous tiendrais au courant demain, je crois que j'ai besoin aussi de plus dormir ...
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Re: que faire en cas de burn out parental
bonjour
ce que tu raconte m'arrive régulièrement comme toi je m'effondre d'epuisement. Je ne sais pas quoi faire alors j'attend que ca passe. C'est je pense le lot de tout parent d'enfant autiste. Mon medecin n'a jamais tenu compte de mes SOS.
bon courrage.
ce que tu raconte m'arrive régulièrement comme toi je m'effondre d'epuisement. Je ne sais pas quoi faire alors j'attend que ca passe. C'est je pense le lot de tout parent d'enfant autiste. Mon medecin n'a jamais tenu compte de mes SOS.
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Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
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Re: que faire en cas de burn out parental
Tu portes beaucoup de choses sur tes épaules Lullaby29. Parfois ce serait bien que ton mari puisse en prendre aussi, que tu puisses aller faire une activité rien que pour toi, même si c'est "juste" aller marcher en forêt.
Avoir des jumeaux (ou des enfants très proches) est déjà une épreuve de fatigue assez ahurissante, mais quand en plus ils / elles sont atypiques ça ajoute des couches qui ne font que s'empiler.
C'est difficile de les faire disparaître. Essaie de lâcher du lest. Passer toute une journée en pyjama, en mangeant des sandwichs et en ne faisant que des trucs qui font plaisir à tes filles et à toi (lire des histoires, lire chacun dans son coin, dessiner, faire des puzzles, des jeux, ensemble ou séparément), c'est nécessaire et vital, et aussi souvent que tu pourras.
Courage, tu fais bien de voir le médecin et de lui en parler.
Avoir des jumeaux (ou des enfants très proches) est déjà une épreuve de fatigue assez ahurissante, mais quand en plus ils / elles sont atypiques ça ajoute des couches qui ne font que s'empiler.
C'est difficile de les faire disparaître. Essaie de lâcher du lest. Passer toute une journée en pyjama, en mangeant des sandwichs et en ne faisant que des trucs qui font plaisir à tes filles et à toi (lire des histoires, lire chacun dans son coin, dessiner, faire des puzzles, des jeux, ensemble ou séparément), c'est nécessaire et vital, et aussi souvent que tu pourras.
Courage, tu fais bien de voir le médecin et de lui en parler.
TSA
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Re: que faire en cas de burn out parental
bonsoir,
si j'ai bien décodé, tes enfants sont jeunes, 3 ans ? et tu en as au moins une qui n'est pas encore scolarisée et demande beaucoup de présence et de prise en charge. Ça te fait quel emploi du temps au final ?
commence par regarder quels sont les incontournables, les priorités, et ce qui est secondaire.
Par exemple, passer l'aspirateur, si un membre de la famille fait des crises d'asthme en lien avec une forte allergie aux acariens, faire quotidiennement le ménage sera sans doute incontournable, mais sinon, un ménage occasionnel, le plus gros, est sans doute suffisant.
Autre exemple, acheter à manger est incontournable. Par contre, rien ne t'oblige à passer des heures dans un hypermarché, tu peux choisir des solutions alternatives, par exemple tu peux définir une liste de courses pour 15 jours que tu récupères au drive à une heure où il y a peu de monde = où tu passes sans attendre. Ainsi tes courses sont faites rapidement.
L'objectif étant que tu puisses trouver du temps pour te reposer et te ressourcer. Si tes filles dorment, profites-en pour dormir ou faire des choses qui te font du bien.
Renseigne-toi aussi auprès d'une assistante sociale ou d'une association familiale telle que l'AFAD ou de la PMI, pour savoir si tu pourrais bénéficier d'une aide à domicile, et si oui dans quelle condition et de quel type d'aide. En précisant 2 filles jeunes dont une avec autisme + toi qui a des soucis de santé. Selon les cas, tu peux avoir droit à une aide, parfois de type ménage, mais parfois aussi de type aide à la parentalité : une personne qui va s'occuper de tes enfants pour que tu puisses te reposer, aller voir le médecin, ou qui va s'occuper d'une jumelle pour que tu puisses prendre du temps avec l'autre... Le montant à payer est parfois symbolique. Et selon la personne qui vient aider, l'aide peut être réelle.
si j'ai bien décodé, tes enfants sont jeunes, 3 ans ? et tu en as au moins une qui n'est pas encore scolarisée et demande beaucoup de présence et de prise en charge. Ça te fait quel emploi du temps au final ?
commence par regarder quels sont les incontournables, les priorités, et ce qui est secondaire.
Par exemple, passer l'aspirateur, si un membre de la famille fait des crises d'asthme en lien avec une forte allergie aux acariens, faire quotidiennement le ménage sera sans doute incontournable, mais sinon, un ménage occasionnel, le plus gros, est sans doute suffisant.
Autre exemple, acheter à manger est incontournable. Par contre, rien ne t'oblige à passer des heures dans un hypermarché, tu peux choisir des solutions alternatives, par exemple tu peux définir une liste de courses pour 15 jours que tu récupères au drive à une heure où il y a peu de monde = où tu passes sans attendre. Ainsi tes courses sont faites rapidement.
L'objectif étant que tu puisses trouver du temps pour te reposer et te ressourcer. Si tes filles dorment, profites-en pour dormir ou faire des choses qui te font du bien.
Renseigne-toi aussi auprès d'une assistante sociale ou d'une association familiale telle que l'AFAD ou de la PMI, pour savoir si tu pourrais bénéficier d'une aide à domicile, et si oui dans quelle condition et de quel type d'aide. En précisant 2 filles jeunes dont une avec autisme + toi qui a des soucis de santé. Selon les cas, tu peux avoir droit à une aide, parfois de type ménage, mais parfois aussi de type aide à la parentalité : une personne qui va s'occuper de tes enfants pour que tu puisses te reposer, aller voir le médecin, ou qui va s'occuper d'une jumelle pour que tu puisses prendre du temps avec l'autre... Le montant à payer est parfois symbolique. Et selon la personne qui vient aider, l'aide peut être réelle.
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
mon blog : cuisineallergo.canalblog.com
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Re: que faire en cas de burn out parental
Ce que tu racontes est suffisant pour savoir que ce n'est pas que passager en tout cas ce ne sera pas passager si tu n'as pas des moments pour toi (seule, enfants pris en charge).
Tu es probablement le pilier de ton foyer et il n'est dans l'intérêt de personne que tu finisses par craquer complètement : tu as besoin de repos
Il y a des associations d'aide aux mères qui permettent d'avoir quelqu'un pour t'aider de manière ponctuelle.
(tarifs en fonction de tes moyens).
Commence par le médecin, puis demande de l'aide pour la gestion de la maison et te permettre du temps pour toi.
Je te souhaite bon courage.
Tu es probablement le pilier de ton foyer et il n'est dans l'intérêt de personne que tu finisses par craquer complètement : tu as besoin de repos
Il y a des associations d'aide aux mères qui permettent d'avoir quelqu'un pour t'aider de manière ponctuelle.
(tarifs en fonction de tes moyens).
Commence par le médecin, puis demande de l'aide pour la gestion de la maison et te permettre du temps pour toi.
Je te souhaite bon courage.
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Re: que faire en cas de burn out parental
Bonjour,
Et oui on n'est pas superman...En ce qui me concerne, 2 ans de suivi psy (qui connaissait l'autisme et le psy de mon fils, ça évitait de s'étendre sur certaines choses), un an et demi d'anti dépresseurs, et un 8 doublé par des anxiolytiques. J'ai tout arrêté sans aucun symptôme de dépendances quand je me suis sentie mieux. Aucun arrêt de travail, sauf un matin après une TS (parfaitement ridicule cette histoire ; ce qu'on peut être con). Tout va bien.
Je vous souhaite bon courage mais le mieux est quand même de parler....
Je fuis les associations, c'est ce qui me déprime le plus.
Bon courage
Et oui on n'est pas superman...En ce qui me concerne, 2 ans de suivi psy (qui connaissait l'autisme et le psy de mon fils, ça évitait de s'étendre sur certaines choses), un an et demi d'anti dépresseurs, et un 8 doublé par des anxiolytiques. J'ai tout arrêté sans aucun symptôme de dépendances quand je me suis sentie mieux. Aucun arrêt de travail, sauf un matin après une TS (parfaitement ridicule cette histoire ; ce qu'on peut être con). Tout va bien.
Je vous souhaite bon courage mais le mieux est quand même de parler....
Je fuis les associations, c'est ce qui me déprime le plus.
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Re: que faire en cas de burn out parental
comment vas tu ?
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Re: que faire en cas de burn out parental
MOI ? je vais bien...
Pas de nouvelle de Hullaby ; je viens régulièrement.
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Re: que faire en cas de burn out parental
Alors je reviens sur ce post assez tardivement , j'en suis désolée, mais je n'avais pas trop le temps avant... Il s'est passé pas mal de choses depuis mon dernier post, les choses sont allées en empirant pour moi, bien sûr, surtout au niveau physique et sensoriel, je me suis retrouvée en stress total, avec hyperacousie, hyperesthésie, des picotements dans tout le corps, des douleurs partout et une espèce de sentiment de dépersonnalisation.
Bref : TOUT était devenu totalement insupportable...
Je suis allée voir ma généraliste très compréhensive et tout, elle connaît ma situation , on parle beaucoup ensemble déjà. Elle m'a fait une séance d'hypnose ( elle est aussi hypno thérapeute et il y a quelques années après la naissance des fille des séances m'avaient beaucoup calmé) et après plus de douleurs, c'était déjà ça. Mais en fin d'après midi, un coup de stress énorme, j'ai atterri aux urgences... et là on m'a bien fait comprendre que j'avais atteint mes limites... Effondrement/épuisement parental, burn-out maternel (on appel ça comme on veut, c'est la même chose). J'ai accepté une hospitalisation en clinique une quinzaine de jours...
La clinique... Comment dire... Je ne recommande que pour l'aspect où dans mon cas il fallait une rupture totale du quotidien d'avec enfants, mari, lieu de vie. J'ai accepté les anxiolytiques la journée et des benzo pour dormir, mais l'endroit était tellement bruyant, des lumières en permanences à travers une vitre sur la porte (ça reste de la psychiatrie...), les gens, ... C'était encore trop, trop intense, trop de stimulations, même pour la 1ère semaine où j'étais seule dans la chambre. J'ai vécu une semaine avec soit le casque de mon mp3 sur les oreilles, soit des boules de cires... Et bizarrement, tout a commencé à se calmer... Enfin.
La 2ème semaine on m'a changé de chambre, j'ai eu une voisine, là c'était un peu la cata surtout au niveau du sommeil (dont j'avais un besoin vital)car même si mon état s'améliorait, en psychiatrie on vous met avec n'importe qui , on peut changer mais j'avais tellement peur de tomber sur pire que j'ai demandé à rentrer.
A la maison ça a été très très dur les 2 premiers jours, mais mon mari avait réussi à se libérer beaucoup et à poser des arrêts, il a bien été obligé car c'est lui qui a gardé nos filles durant l'hospitalisation, du coup je me réhabitue progressivement, cette semaine j'ai gardé les filles seules 2 jours non consécutifs (mon mari travaille sur des périodes de 26 heures). Il y a eu un jour entier avec les boules de cires dans mes oreilles car vacances oblige mes filles sont à la maison et ma fille avec TSA a voulu regarder la tv dès le réveil et comme je lui ai dit non , elle était en crise jusqu'au midi, après le repas plus rien, toute mignonne ^^... Sa sœur s'est montrée adorable et avec les boules quiès et les anxiolytiques, bin ça va...
Avec mon mari on a beaucoup parlé, il a l'air d'avoir compris plus de choses (lol, la fameuse charge mentale dont on avait déjà parlé mais bon...), parce que l'organisation tout seul... Avant d'aller à la clinique j'avais dû lui préparer les vêtements pour les filles, faire des ensembles ... Au début, il me demandais conseil plusieurs fois pour tout jusqu'au moment où je l'ai envoyé sur les roses, sinon autant que je rentre, il fallait qu'il se débrouille seul aussi.
On s'est aussi beaucoup rapproché d'un autre couple de parents qui a aussi un enfant avec TSA,durant ce moment et on fait parti d'une asso et par contre même si desfois certains parents vous attirent vers le bas certaines rencontres valent vraiment la peine, surtout en terme d'échange d'expériences, du coup moi je recommande le rapprochement avec une ou des assos. Depuis le diagnostic de notre fille, personnellement on ne se sens vraiment libre qu'avec d'autres parents d'enfants porteurs de TSA.
Je me fais suivre avec le cabinet ou ma généraliste travaille, elles sont 2 médecins super et à l'écoute, du coup c'est rassurant, j'ai vraiment besoin d'être rassurée. J'attend d'être opérer bientôt pour pouvoir recommencer un peu de sophrologie, j'en faisais avant la naissance des filles dans le cadre de l'arrêt du tabac. J'essaie de me mettre aux exercices de méditation de pleine conscience que j'avais essayé et laissé tombé et qui ressemblent beaucoup à la sophro que je pratiquais. Rien que la respiration pour toutes les tensions et les manifestations physiques ça fait du bien!
Et surtout, je me rends enfin compte de l'épuisement total dans lequel je suis... J'arrive à faire des siestes qui s'imposent à moi , je peux plus lutter je suis obligée d'aller me reposer, et je me force de me coucher à une heure correcte la même tous les jours. C'est un changement énorme de me rendre compte de ma fatigue, avant j'étais tellement désorientée que je ne savais plus si j'étais fatiguée ou pas tellement je me sentais mal.
Sinon, je lis le livre "le burn-out parental l'éviter et s'en sortir". Alors ce live je le conseille vraiment beaucoup, pour les gens surtout pas en forme non plus. Il ne fait pas 200 pages, y a pas de chichi , ni d'auteur qui se la raconte, ça va directement au but et on comprend pourquoi on en arrive là, ce livre me déculpabilise en me faisant comprendre comment j'en suis arrivée là, et que même si chaque parent rencontre des soucis , certains iront bien et pas d'autres et pourquoi ... Surtout dans le cas où on est un parent perfectionniste et à la quête de l'idéal, car il y a en jeux surtout l'avenir d'un être qu'on a égoïstement voulu un jour voir naître, comme tous les autres parents, et qui rencontre tellement d'obstacles et de soucis et qui est promis à un avenir tellement incertain que c'est encore plus dur pour nous de tenir bon desfois.
Voilà, j'espère ne pas avoir fait trop de fautes^^, donc je ne me sens pas bien, mais je me sens mieux, et ce mieux je dois continuer à le travailler... j'essaierais de revenir sur ce post dans pas trop longtemps...
Bref : TOUT était devenu totalement insupportable...
Je suis allée voir ma généraliste très compréhensive et tout, elle connaît ma situation , on parle beaucoup ensemble déjà. Elle m'a fait une séance d'hypnose ( elle est aussi hypno thérapeute et il y a quelques années après la naissance des fille des séances m'avaient beaucoup calmé) et après plus de douleurs, c'était déjà ça. Mais en fin d'après midi, un coup de stress énorme, j'ai atterri aux urgences... et là on m'a bien fait comprendre que j'avais atteint mes limites... Effondrement/épuisement parental, burn-out maternel (on appel ça comme on veut, c'est la même chose). J'ai accepté une hospitalisation en clinique une quinzaine de jours...
La clinique... Comment dire... Je ne recommande que pour l'aspect où dans mon cas il fallait une rupture totale du quotidien d'avec enfants, mari, lieu de vie. J'ai accepté les anxiolytiques la journée et des benzo pour dormir, mais l'endroit était tellement bruyant, des lumières en permanences à travers une vitre sur la porte (ça reste de la psychiatrie...), les gens, ... C'était encore trop, trop intense, trop de stimulations, même pour la 1ère semaine où j'étais seule dans la chambre. J'ai vécu une semaine avec soit le casque de mon mp3 sur les oreilles, soit des boules de cires... Et bizarrement, tout a commencé à se calmer... Enfin.
La 2ème semaine on m'a changé de chambre, j'ai eu une voisine, là c'était un peu la cata surtout au niveau du sommeil (dont j'avais un besoin vital)car même si mon état s'améliorait, en psychiatrie on vous met avec n'importe qui , on peut changer mais j'avais tellement peur de tomber sur pire que j'ai demandé à rentrer.
A la maison ça a été très très dur les 2 premiers jours, mais mon mari avait réussi à se libérer beaucoup et à poser des arrêts, il a bien été obligé car c'est lui qui a gardé nos filles durant l'hospitalisation, du coup je me réhabitue progressivement, cette semaine j'ai gardé les filles seules 2 jours non consécutifs (mon mari travaille sur des périodes de 26 heures). Il y a eu un jour entier avec les boules de cires dans mes oreilles car vacances oblige mes filles sont à la maison et ma fille avec TSA a voulu regarder la tv dès le réveil et comme je lui ai dit non , elle était en crise jusqu'au midi, après le repas plus rien, toute mignonne ^^... Sa sœur s'est montrée adorable et avec les boules quiès et les anxiolytiques, bin ça va...
Avec mon mari on a beaucoup parlé, il a l'air d'avoir compris plus de choses (lol, la fameuse charge mentale dont on avait déjà parlé mais bon...), parce que l'organisation tout seul... Avant d'aller à la clinique j'avais dû lui préparer les vêtements pour les filles, faire des ensembles ... Au début, il me demandais conseil plusieurs fois pour tout jusqu'au moment où je l'ai envoyé sur les roses, sinon autant que je rentre, il fallait qu'il se débrouille seul aussi.
On s'est aussi beaucoup rapproché d'un autre couple de parents qui a aussi un enfant avec TSA,durant ce moment et on fait parti d'une asso et par contre même si desfois certains parents vous attirent vers le bas certaines rencontres valent vraiment la peine, surtout en terme d'échange d'expériences, du coup moi je recommande le rapprochement avec une ou des assos. Depuis le diagnostic de notre fille, personnellement on ne se sens vraiment libre qu'avec d'autres parents d'enfants porteurs de TSA.
Je me fais suivre avec le cabinet ou ma généraliste travaille, elles sont 2 médecins super et à l'écoute, du coup c'est rassurant, j'ai vraiment besoin d'être rassurée. J'attend d'être opérer bientôt pour pouvoir recommencer un peu de sophrologie, j'en faisais avant la naissance des filles dans le cadre de l'arrêt du tabac. J'essaie de me mettre aux exercices de méditation de pleine conscience que j'avais essayé et laissé tombé et qui ressemblent beaucoup à la sophro que je pratiquais. Rien que la respiration pour toutes les tensions et les manifestations physiques ça fait du bien!
Et surtout, je me rends enfin compte de l'épuisement total dans lequel je suis... J'arrive à faire des siestes qui s'imposent à moi , je peux plus lutter je suis obligée d'aller me reposer, et je me force de me coucher à une heure correcte la même tous les jours. C'est un changement énorme de me rendre compte de ma fatigue, avant j'étais tellement désorientée que je ne savais plus si j'étais fatiguée ou pas tellement je me sentais mal.
Sinon, je lis le livre "le burn-out parental l'éviter et s'en sortir". Alors ce live je le conseille vraiment beaucoup, pour les gens surtout pas en forme non plus. Il ne fait pas 200 pages, y a pas de chichi , ni d'auteur qui se la raconte, ça va directement au but et on comprend pourquoi on en arrive là, ce livre me déculpabilise en me faisant comprendre comment j'en suis arrivée là, et que même si chaque parent rencontre des soucis , certains iront bien et pas d'autres et pourquoi ... Surtout dans le cas où on est un parent perfectionniste et à la quête de l'idéal, car il y a en jeux surtout l'avenir d'un être qu'on a égoïstement voulu un jour voir naître, comme tous les autres parents, et qui rencontre tellement d'obstacles et de soucis et qui est promis à un avenir tellement incertain que c'est encore plus dur pour nous de tenir bon desfois.
Voilà, j'espère ne pas avoir fait trop de fautes^^, donc je ne me sens pas bien, mais je me sens mieux, et ce mieux je dois continuer à le travailler... j'essaierais de revenir sur ce post dans pas trop longtemps...
maman de 2 fillettes, une diagnostiquée avec TSA a passé 3 ans en UEMA, actuellement en ULIS, démission de sa 1ère AVSI dès la 1ère semaine et diminution de son temps complet (24+8 heures) à 3 h par jour... ...