Seva a écrit :Bonjour Benoît, j vais avoir besoins d'un soutien explicatif

En quoi faut il ne pas en profiter du coup?(des tcc)
Je ne dis pas qu'
il ne faut pas en profiter, j'essaie d'expliquer pourquoi certaines personnes n'en tireront aucun bénéfice parce que :
- elles ont déjà développé/appri d'autres techniques de "survie en milieu neurotypique"
- elles ont survécu de nombreuses années dans ce milieu
- elles sont au bout du rouleau / de l'impasse et attendent "du changement".
Pour ces personnes là, leur proposer (ton exemple) des techniques visant à repousser (ad vitam aeternam?) le changement d'entourage qu'elles (et souvent elles seules) jugent nécessaire et indispensable, eh bien c'est au mieux contre-productif.
Je ne dis pas qu'il n'est pas important d'avoir des mécaniques de défense, de mieux-être, simplement que ce n'est plus la priorité ni l'urgence pour ces personnes.
Ca n'empêche absolument d'autres personnes dans d'autres situations (y compris non autistes) d'en tirer un bénéfice (même si je trouve cela affreusement cher sans prise en charge, et qu'il y a des alternatives moins cher et/ou plus ludiques comme le théatre).
Mais le tout TCC tel qu'il est pratiqué au Québec et dans les "recommandations" post-diagnostic, c'est à mon avis une très mauvaise chose, qui évite d'aborder la question de l'intégration des autistes de façon globale. (cad en y impliquant les non autistes, y compris ceux "qui ne voient pas le problème" quand un proche ou collaborateur autiste est en situation d'extrème souffrance).
J'espère que c'est clair comme ça.
Eta: Dit autrement en tldr, même si c'est une très mauvaise analogie sur ce forum, on peut rapprocher ça de la psychanalyse, il faut être entre adultes consentants pour que ça ait un intérêt et avoir un diagnostic autistique n'implique pas qu'on va être receptif à une TCC.